Au Bout De Combien De Temps Les Vitamines D Font Effet?
Les effets de la vitamine D en un coup d’œil – Psyché : la vitamine D peut lutter contre la dépression et la fatigue chronique Système immunitaire : la vitamine D favorise la production de cellules immunitaires Os : la vitamine D contrôle l’absorption du calcium et donc la formation et la dégradation des os Cerveau & nerfs : la vitamine D influence la protection des cellules nerveuses, Nouvelle formation de cellules nerveuses et de connexions neuronales Peau & cheveux : En raison de son influence sur le renouvellement cellulaire, la vitamine D a un effet positif sur la peau & les cheveux Intestins : La vitamine D aide à réguler la composition de la flore intestinale et assure ainsi le bon fonctionnement de la digestion Musculature : la vitamine D soutient la croissance et la performance musculaire Si vous souhaitez augmenter votre équilibre en vitamine D dans le corps, il faut généralement quelques semaines pour que l’effet se manifeste.Plus la carence en vitamine D est forte, plus il faut de temps pour que les réserves se reconstituent et que l’effet s’installe. Bon nombre de ces récepteurs de la vitamine D se trouvent dans une zone du cerveau pertinente pour la dépression. On peut en conclure que la vitamine D – plus précisément, un manque de vitamine D – joue un rôle dans le développement de la dépression.
- On dit que la fatigue chronique est également influencée par la vitamine D.
- Le risque de développer une dépression est quatre fois plus élevé chez les personnes ayant un taux latent de vitamine D inférieur à 20 ng/ml que chez les personnes ayant un taux optimal de vitamine D ! Centre hormonal à l’opéra Vous connaissez certainement la dépression hivernale typique, n’est-ce pas ? En effet, notre peau est moins exposée au soleil et le corps ne peut plus produire de vitamine D.
Il faut donc faire le plein de vitamine D en été et se supplémenter en vitamine D en hiver. Mais merci de toujours en faire un au préalable afin de déterminer le dosage nécessaire et ainsi éviter un surdosage. Un bon niveau de vitamine D est important pour notre système immunitaire, car c’est la seule façon pour lui de fonctionner correctement et de se renforcer à long terme.
- Les premiers rhumes de l’hiver, lorsque les jours raccourcissent et qu’il n’y a pratiquement pas de soleil dans le ciel, peuvent aussi être dus à un faible taux de vitamine D,
- La vitamine D a pour fonction de freiner les cellules immunitaires inflammatoires (comme les cellules cancéreuses) et de favoriser la production de bonnes cellules immunitaires,
En tant que telle, la vitamine D est un modulateur immunitaire, favorisant une activité saine dans le corps tout en freinant les réponses négatives. Cette fonction est particulièrement importante dans les maladies auto-immunes. Par exemple, des suppléments de vitamine D sont administrés pour prévenir la sclérose en plaques. Cet effet de la vitamine D est connu depuis très longtemps.Des chercheurs ont découvert il y a quelques décennies que la minéralisation osseuse ne fonctionne pas de manière optimale avec un faible taux de vitamine D, car la vitamine D régule la formation et la dégradation de vos os en augmentant le taux sanguin.
- Et transport) des contrôles et des influences du calcium.
- Donner aux enfants de la vitamine D juste après la naissance existe depuis longtemps afin de prévenir le rachitisme – une déformation dangereuse des os chez les bébés.
- La vitamine D est également souvent administrée à un âge avancé, car la capacité d’absorption de la vitamine D augmente avec l’âge.
de 60 le soleil s’aggrave. Un ménage sain en vitamine D peut réduire le risque d’ostéoporose. En raison du récepteur de la vitamine D, il existe de nombreux domaines d’action dans le cerveau et sur les nerfs, il influence donc la protection des cellules nerveuses, la formation de nouvelles cellules nerveuses et les connexions neuronales et bien plus encore. La peau et les cheveux sont constitués de nombreuses cellules qui se renouvellent constamment. Et ces cellules ont également un récepteur de vitamine D auquel la vitamine D peut s’arrimer. Par conséquent, avec la peau ou (comme le psoriasis), la vitamine D pourrait aider à améliorer la situation.
Outre l’absorption du calcium dans l’intestin, la vitamine D a également une influence sur la composition de la flore intestinale. En créant un équilibre entre les différentes bactéries intestinales, la vitamine D assure une digestion fonctionnelle, peut stimuler le métabolisme et ainsi contribuer également à la perte de poids.
S’il y a une carence en vitamine D, cela peut entraîner des problèmes digestifs. Ce sujet fait actuellement l’objet de nombreuses recherches et est encore partiellement controversé.Des études montrent que les récepteurs de la vitamine D sont également présents dans les cellules musculaires et ont un effet positif sur la croissance musculaire (cellules musculaires et fibres musculaires).
- Dans le même temps, la vitamine D peut augmenter les performances.
- Il a été démontré qu’une carence en vitamine D entraîne une détérioration des muscles et des fonctions musculaires chez les personnes âgées,
- Veuillez regarder cette vidéo.
- L’effet de la vitamine D est très polyvalent – votre corps doit donc toujours être avec vous pour que toutes les fonctions puissent être remplies correctement.
Sinon, un l peut avoir de graves conséquences.
Quand agit la vitamine D ?
Vitamine D : pourquoi est-elle si importante ? – Michel Cymes et Benoît Thevenet expliquent le rôle de la vitamine D dans l’organisme. La vitamine D est bonne pour les os, pour les muscles et pour le coeur. Elle aurait même des propriétés contre le cancer et les maladies cardiovasculaires La vitamine D est une vitamine indispensable,
Pourtant, près de la moitié de la population en manque. Une partie de la vitamine D est endogène, c’est-à-dire produite par notre propre corps, au niveau de la peau grâce à l’action des rayons ultraviolets du soleil sur le cholestérol, Une autre partie est en revanche exogène, c’est-à-dire qu’elle provient d’une source extérieure en l’occurrence notre alimentation.
On trouve de la vitamine D dans la plupart des aliments. Les plus riches étant les poissons gras, l’huile de foie de morue ainsi que certains végétaux tels que les champignons. La vitamine D agit au niveau des intestins et des reins pour absorber le calcium et le phosphore et permettre sa fixation sur les os.
- Autrement dit, la vitamine D intervient dans la croissance osseuse.
- La carence en vitamine D provoque donc des problèmes de rachitisme chez les enfants et des problèmes de perte osseuse chez l’adulte avec une augmentation des risques de fracture,
- Mais ce n’est pas le seul rôle de la vitamine D.
- On retrouve des récepteurs à la vitamine D un peu partout dans l’organisme, que ce soit au niveau cardiovasculaire, neuronal ou au niveau du pancréas,
Sans oublier son rôle dans l’immunité.
Quand prendre la vitamine D le matin ou le soir ?
La vitamine D, n’étant pas ‘boostante’, contrairement à la vitamine C, peut donc être prise à n’importe quel moment de la journée : au petit-déjeuner, au déjeuner ou au dîner. ‘Elle ne vous empêchera pas de dormir bien que le terme ‘vitamine’soit associé à l’énergie! ‘, précise la Docteur en pharmacie.
Est-il bon de prendre de la vitamine D tous les jours ?
C’ est pourquoi l’Académie de médecine recommande un apport chez un sujet normal en bonne santé de 800 à 2 000 UI/ jour selon l’âge, à prendre tous les jours ou en cumulant les doses cumulées une ou deux fois par mois.
Quelle est la meilleure vitamine D à prendre ?
Autres critères à prendre en compte – Privilégiez la forme D3 plutôt que la D2, Pour la vitamine D issue de la lanoline de mouton, il est préférable d’avoir une analyse qui atteste de l’absence de contaminants. Pour les formes huileuses, l’huile de tournesol oléique, d’olive ou MCT de coco est à privilégier.
De la vitamine E doit être également ajoutée à la formule, ce qui empêche l’oxydation du complément. La vitamine D est ainsi mieux conservée; elle ne peut pas rancir. Il est aussi possible de prendre des capsules huileuses. Les produits bio, n’étant pas micro-encapsulés, peuvent présenter une assimilation faible et d’une instabilité au fil du temps.
Pour les formes liposomales, des analyses doivent être transmises, qui permettent de prouver que les liposomes ont une taille convenable. Ils doivent être également correctement encapsulés et stables. Privilégiez une formule adaptée à un apport journalier,
Quels sont les signes d’un manque de vitamine D ?
Symptômes d’une carence en vitamine D – Une carence en vitamine D chez l’adulte s’installe sur le long terme. Les symptômes sont souvent diffus et ont rarement un lien évident avec la vitamine D. Il peut s’agir d’une fatigue générale, d’une humeur dépressive, d’un manque de tonus ou d’une faiblesse musculaire.
fatigue ; humeur dépressive ; manque de tonus ; faiblesse musculaire ; douleurs diffuses ; crampes ; difficultés à marcher ; parfois des douleurs osseuses.
Dans les cas plus graves, une carence prolongée et aiguë en vitamine D peut fragiliser les os (ostéoporose), ou les ramollir (ostéomalacie).
Comment augmenter rapidement la vitamine D ?
Les céréales de petit déjeuner enrichis en vitamine D ; le beurre et les margarines ; les abats (notamment le foie) ; la viande (dans une moindre mesure).
Quelle est la différence entre la vitamine D et la vitamine D3 ?
Qu’est-ce que la vitamine D ? – La vitamine D est liposoluble, c’est-à-dire qu’elle se dissout dans les graisses. Elle existe sous deux formes :
La vitamine D2, ou ergocalciférol, est synthétisée par les végétaux et les champignons. La vitamine D3, ou cholécalciférol, est produite par les animaux. C’est sous cette forme que nous produisons la vitamine D dans le derme de notre peau sous l’action des rayons UVB du soleil. La vitamine D3 subit ensuite des transformations au niveau du foie et du rein pour devenir active, puis elle est stockée dans les muscles, le foie et les graisses (tissus adipeux).
Quelle est la quantité de vitamine D par jour ?
Complémentation en vitamine D : des besoins adaptés à chaque type de population – La valeur nutritionnelle de référence pour la population (VNR) est de 15 microgrammes par jour (600 UI) pour les adultes 1, Cette valeur ne tient compte que des sources alimentaires en vitamine D et non de la contribution de l’exposition au soleil.
- Il faut savoir que les besoins en vitamine D ne sont pas les mêmes en fonction du type de population,
- Par exemple, une complémentation est systématiquement conseillée chez toutes les personnes âgées avec des doses de 800 à 1000 UI par jour 3,
- Pour les enfants de 0 à 18 ans, une supplémentation quotidienne de 400 à 800 UI par jour, 400 UI par jour pour les enfants sans facteur de risque de carence, est recommandée par la Société française de pédiatrie 5,
Les besoins journaliers estimés sont de 2000 UI si :
- Vous avez plus de 50 ans.
- Vous êtes enceinte ou allaitante.
- Vous êtes en surpoids.
- Vous avez un déficit en vitamine D.
- Vous souhaitez booster votre système immunitaire
Les besoins journaliers estimés sont de 1000 UI pour les adultes et adolescents qui souhaitent entretenir leur capital osseux et leur système immunitaire, Le Laboratoire Lescuyer, expert en micronutrition, propose une large gamme de compléments alimentaires contenant de la vitamine D pour répondre au besoin de chacun : La VITAMINE D3 2000 UI La VITAMINE D3 2000 UI est adaptée aux personnes présentant des besoins accrus en vitamine D (femmes enceintes ou allaitantes, personnes âgées, personnes à la peau mate ou foncée, personnes en surpoids).
Une seule goutte délivre 2000 UI, de quoi assurer un statut optimal en vitamine D lorsque vos besoins sont augmentés. La VITAMINE D3 1000 UI La VITAMINE D3 1000 UI est parfaitement adaptée aux adultes et aux adolescents pour entretenir le capital osseux et le système immunitaire. Une goutte par jour de VITAMINE D3 1000 UI aide à couvrir les besoins en vitamine D de la population générale.
La VITAMINE D3 400 UI Une seule goutte par jour délivre 400 UI, un dosage spécialement adapté aux besoins des enfants et qui correspond aux recommandations européennes en vigueur. Son assimilation est optimisée grâce à l’utilisation d’huile vierge de colza.
- Le compte-gouttes garantit un dosage homogène à chaque goutte écoulée et assure ainsi une sécurité d’emploi maximale pour votre enfant.
- La VITAMINE D3 1000 UI VÉGÉTALE Le spray VITAMINE D3 1000 UI VÉGÉTALE délivre la dose optimale en une seule pulvérisation.
- Une dose de 1000 UI par jour aide à couvrir vos besoins en vitamine D.
Issue du lichen boréal, la vitamine D contenue dans VITAMINE D3 1000 UI VÉGÉTALE est très bien assimilée par l’organisme. De plus, elle est compatible avec les régimes végétariens ou vegan et co,vient donc parfaitement aux personnes souhaitant consommer des compléments alimentaires formulés à base d’ingrédients d’origine végétale.
Quels sont les fruits les plus riches en vitamine D ?
Les fruits et légumes les plus riches en vitamine D – En fait, les fruits et légumes contiennent des quantités négligeables de vitamine D. Ce n’est pas avec cette catégorie d’aliments que vous pourrez obtenir la juste dose quotidienne. Seule exception, l’avocat qui contient 5 µg/100 g de vitamine D, particulièrement de la vitamine D2 (appelée aussi ergocalciférol).
La seule source végétale comestible qui contient des doses significatives de vitamine D sont certains champignons, Ils ont la capacité unique de fabriquer de la vitamine D lorsqu’ils sont exposés à la lumière UV. Par exemple, les champignons sauvages comestibles et ceux qui sont exposés artificiellement aux rayons UV peuvent contenir entre 3,8 et 28 mcg de vitamine D par portion de 100 grammes.
Cela dit, la plupart des champignons commerciaux sont cultivés dans l’obscurité et ne sont pas exposés aux rayons UV, ce qui signifie qu’ils contiennent probablement très peu de vitamine D. Le champignon de Paris contiennent 7 µg de vitamine D pour 100 g,
Quel aliment empêche l’absorption de la vitamine D ?
Qu’est-ce qui altère l’absorption des nutriments ? –
- Évitez de prendre de la caféine avec un repas ou des suppléments vitaminiques. La caféine peut inhiber l’absorption de certaines vitamines et de certains minéraux comme le fer, le calcium, le magnésium, les vitamines B, C et D.
- Réduisez votre consommation d’alcool et évitez d’en consommer avec un repas. L’alcool peut affecter l’absorption des nutriments en diminuant la sécrétion d’enzymes digestives, en endommageant les membranes cellulaires qui tapissent l’estomac et les petits et gros intestins et en altérant l’absorption des nutriments.
Est-ce que la vitamine D est bon pour le foie ?
1 La vitamine D anime chaque jour davantage la communauté scientifique.2 Le rôle le mieux connu de la vitamine D concerne le métabolisme phosphocalcique et osseux. Toutefois, depuis quelques années, de nombreux effets potentiellement bénéfiques de la vitamine D ont été mis en évidence, comme dans la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, les infections nosocomiales, les maladies cardio-vasculaires, le cancer et le diabète de type 1.
Devant ces nombreux effets, un engouement extraordinaire pour cette vitamine est né, attesté par le nombre croissant de publications qui y sont consacrées, passées de 5 000 à plus de 15 000 par an entre 1993 et 2005.3 Depuis 2005, les dosages continuent à progresser, avec un volume qui a augmenté de 250 % entre 2007 et 2009 et a été multiplié par 10 depuis 2005.
Le montant remboursable du dosage de cette vitamine s’élève actuellement à 52 millions d’euros.4 Devant cette augmentation très importante et peut-être disproportionnée des dosages, la caisse nationale d’assurance maladie et des travailleurs salariés (CNAMTS) et la direction générale de la santé (DGS) ont souhaité que la Haute Autorité de Santé (HAS) précise les indications du dosage de cette vitamine.5 Le texte de l’HAS a été remis en octobre 2013, 6 La vitamine D est contrairement à ce que son nom l’indique une hormone stéroïde principalement synthétisée par la peau.7 Le foie est un organe charnière dans le métabolisme de la vitamine D. La vitamine D a donc deux origines : la peau (90 %) et l’alimentation (10 % des apports).
La vitamine D3 est principalement synthétisée par la peau sous l’influence des ultras violets (UVB).8 Une fois absorbée dans l’organisme, la vitamine D subit 2 hydroxylations : dans le foie en 25-hydroxyvitamine D, la forme circulante de la vitamine D.9 La 25-hydroxyvitamine D, biologiquement inerte à des concentrations physiologiques, est ensuite hydroxylée dans le rein en 1-25 dihydroxyvitamine D (calcitriol), la principale forme biologiquement active de la vitamine D.10 La production de 1,25 dihydroxyvitamine D est régulée par la parathormone (PTH) et les phosphates.11 Lorsque les concentrations en vitamine D sont suffisantes, la 1,25 dihydroxyvitamine D augmente l’absorption intestinale de calcium et de phosphore.
Elle agit aussi de concert avec la PTH pour mobiliser les réserves osseuses de calcium et de phosphore afin de maintenir l’homéostasie calcique, les fonctions métaboliques et neuromusculaires.12 La vitamine D exerce une action endocrine en concourant au maintien de l’homéostasie phospho-calcique par augmentation de l’absorption intestinale de calcium et de phosphore et rétro contrôle négatif de la sécrétion de parathormone.
Lors d’une carence en vitamine D, les manifestations les plus connues sont le rachitisme (enfant) et l’ostéomalacie (adulte). Pour ces deux pathologies, le dosage de la 25 hydroxy vitamine D est un acte indispensable au diagnostic étiologique.13 Selon une étude parue en 2007 dans le New England, 40 à 100 % des patients dans le monde ont un déficit en vitamine D car les apports alimentaires en vitamines D2 et D3 sont insuffisants et l’exposition solaire restreinte chez les citadins.14 De même, selon l’Étude nationale Nutrition Santé réalisée en France en 2006, 8 Français sur 10, au nord comme au sud, sont carencés, comme d’ailleurs les autres Européens et les Américains.
Cette étude menée sur un échantillon national et sur l’ensemble de l’année montre que le risque d’insuffisance en vitamine D est fréquent surtout en fin d’hiver et au début du printemps. Le risque de déficit sévère est peu élevé et concerne des populations particulièrement vulnérables (faible statut socio-économique et exposition solaire réduite).15 Comment un déficit vitaminique peut-il être si fréquent dans nos pays développés où la nourriture est accessible et variée et les apports en vitamine D normalement supérieurs aux besoins ? 16 En fait, l’alimentation, sauf les poissons gras sauvages (saumon, morue, flétan, etc.), en apporte très peu.
Seule l’exposition au soleil permet d’en fabriquer dans les couches profondes de l’épiderme.17 Or, dans l’hémisphère nord, d’octobre à mars, la longueur d’ondes du rayonnement UVB ne permet cette synthèse que pour ceux qui travaillent à l’extérieur ou qui résident dans le sud de la France, soit à peine 10 % de la population.
Les trois quarts des Français, sédentaires et vivant dans des régions trop peu ensoleillées, encourent donc un risque de déficit modéré, surtout lorsqu’ils n’ont pas les moyens de partir en vacances ou s’ils vivent seuls, l’isolement étant un facteur connu de moindre activité en extérieur.18 L’exposition solaire peut également être diminuée par l’usage de crèmes solaires, la pollution atmosphérique, la présence de nuages, la vie en milieu urbain et les vêtements.
> 30 ng/ml | normal |
20-30 ng/ml | insuffisance |
< 20 ng/ml | déficitaire |
< 10 ng/ml | déficit sévère |
24 Actuellement, la valeur optimale des dosages pour définir un déficit ne semble pas consensuelle et les « situations dites de carences » sont probablement surestimées.25 Ainsi, aux Etats-Unis, la position de l’Endocrine Society s’oppose à l’Institute of Medicine.
La première préconise une valeur optimale à 75 nmol/l et la seconde à 50 nmol/l, en population générale. Les différences observées peuvent s’expliquer par la méthode retenue pour déterminer les valeurs optimales.26 Il semble ainsi souhaitable dans un avenir proche, de développer en France une méthode de référence de dosage de la 25-OHD afin de pouvoir harmoniser les résultats obtenus.27 En dehors de toute pathologie, les apports quotidiens conseillés sont de 400 à 800 UI/jour.28 La dose de 400 UI/jour (40 unités internationales équivalent à 1 millionième de gramme) actuellement recommandée semble, pour certains experts, très inférieure aux besoins, mais vieille de plus de 90 ans, cette recommandation actuellement remise en cause, pénalise l’ensemble de la population française.
En effet, médecins et pharmaciens hésitent à délivrer des doses supérieures. Surtout, les doses autorisées pour l’enrichissement des aliments en vitamine D (lait et produits laitiers essentiellement) sont tellement faibles qu’elles ne servent à rien.29 Certains experts recommandent ainsi des apports plus élevés, notamment chez les sujets à risque de carence allant de 600 à 2 000 UI/jour,30 Les apports quotidiens en vitamine D doivent tenir compte de l’âge et de la saison et le déficit en vitamine D corrigé par une supplémentation uniquement par voie orale.31 Concernant la supplémentation, la vitamine D est, en France, recommandée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants (jusqu’à 2 ans, voire 5 ans pour ceux à peau noire) et, en association avec du calcium, aux personnes âgées vivant en institution.
En pratique, tous ceux qui ont des besoins accrus en vitamine D et qui s’exposent peu au soleil.32 Ces recommandations ne tiennent pas compte de la pathologie de l’individu, c’est-à-dire des maladies hépatiques, rénales, intestinales ou osseuses.33 Parallèlement aux effets osseux de la vitamine D, des actions non impliquées dans le métabolisme osseux ont été suggérées d’une part en raison de l’expression du récepteur de la vitamine D par de nombreuses cellules de l’organisme (avec une production locale de 1 apha hydroxylase capable de transformer le calcidiol en calcitriol) et d’autre part, par l’existence d’études observationnelles qui ont relié de faibles taux sériques de la 25-hydroxyvitamine D avec l’incidence de pathologies diverses.34 La vitamine D exerce également une action au niveau du système immunitaire, avec une stimulation des défenses innées et une modulation lymphocytaire Th2.
Son action immuno modulatrice pourrait jouer un rôle dans certaines maladies auto-immunes telles par exemple que le diabète de type 1 et la sclérose en plaque.35 La répartition de la SEP n’est pas uniforme dans les différentes régions du globe. En effet, le nombre de personnes atteintes de la maladie est plus élevé dans les régions éloignées de l’équateur.
On retrouve ainsi une plus forte prévalence de la SEP dans les zones moins ensoleillées. Le taux sanguin de vitamine D étant lié à l’exposition au soleil, les scientifiques se sont intéressés à un potentiel lien entre le risque de survenue de la SEP et une carence en vitamine D.36 Ainsi, une étude américaine a mis en évidence que la vitamine D pourrait jouer un rôle protecteur vis-à-vis de la SEP.
Pour la première fois, une étude à large échelle établit un lien entre le taux sanguin de vitamine D et le risque de sclérose en plaques. Cette étude a été menée au sein de l’armée américaine sur 257 membres du personnel. Dans ce travail, les sujets dont les taux sériques se situaient dans la partie supérieure avaient un risque d’avoir une sclérose en plaques inférieur à 62 %.
Chaque élévation de 20 ng/ml de 25(0H)D est associée à une réduction de 41 % du risque de SEP chez des militaires américains.37 En outre, l’apport de vitamine D ou l’exposition aux UVB retarde ou empêche l’expression de la maladie sur des modèles animaux de SEP.38 La SEP, mais également d’autres maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde sont plus fréquentes dans les pays éloignés de l’Equateur et dans les groupes de personnes avec des apports en vitamine D faibles, surtout avant l’âge de 20 ans.39 Cependant, les informations actuelles ne permettent pas d’établir avec certitude le rôle joué par la vitamine D dans la réduction du risque de survenue de la SEP.
De la même manière, les données sont insuffisantes pour déterminer si un apport supplémentaire en vitamine D aurait une influence sur le risque d’apparition ou sur l’évolution de la maladie auto immune.40 Un déficit en vitamine D pourrait être associé à un risque relatif augmenté de maladies et de mortalité cardio-vasculaires.
Plusieurs études d’interventions montrent un effet bénéfique de la vitamine D versus placebo sur la survenue d’évènements cardio-vasculaires majeurs. Deux études de synthèse ont montré une augmentation du risque d’événements cardiovasculaires et de mortalité globale liés à des taux faibles de vitamine D.
En l’état actuel des connaissances scientifiques, l’intervalle idéal de concentration sanguine en vitamine D semble être entre 40 et 80 nmol/l.41 Cependant, les différentes définitions des normes de vitamine D compliquent l’interprétation des données.
Des données expérimentales supplémentaires sont nécessaires afin de mieux définir le déficit en vitamine D en lien avec la santé cardiovasculaire.42 La vitamine D agit sur l’activité de plus de 200 gènes, dont certains sont impliqués dans le développement du cancer. Ainsi, la vitamine D sérique participe au blocage du cycle de multiplication des cellules qui freine le processus cancéreux.
Plusieurs études observationnelles ont retrouvé une diminution des risques relatifs de cancer du côlon, du sein, de la prostate et du pancréas chez des sujets ayant une concentration en 25-OH vitamine D dans les valeurs souhaitables comparées aux sujets témoins.
- Une seule étude d’intervention a montré une réduction du risque de cancer du sein chez des femmes saines en ménopause qui avaient reçu 1 100 unités par jour de vitamine D pendant 4 ans par rapport à un groupe placebo,
- Le nombre de cancers a diminué de 60 % chez les femmes qui prenaient les suppléments.
L’étude n’a toutefois pas tenu compte des femmes qui ne prenaient que des suppléments de vitamine D et avait en outre pour objectif principal de mesurer l’incidence de fractures plutôt que l’incidence du cancer. Il est dès lors difficile d’en tirer des conclusions adéquates sur l’effet de l’apport de vitamine D sur le risque de cancer.
En outre, une méta-analyse récente ne montre pas de lien statistique net entre la supplémentation en vitamine D et la prévention du cancer du sein chez les femmes ménopausées.43 Une méta-analyse d’études observationnelles suggère une association entre les concentrations basses en 25-hydroxyvitamine D et l’existence d’une tuberculose active (SMD : 0.68 ; IC 95% (0.43-093)), mais cette association n’est pas confirmée dans les méta-analyses d’études d’intervention,
En outre, ces dernières montrent un effet statistiquement significatif d’une supplémentation en vitamine D avec des infections du tractus respiratoire en population générale et en population pédiatrique mais aucune donnée ne permet de définir un seuil de concentration en 25-hydroxy- vitamine D au-delà duquel le risque d’infection du tractus respiratoire est diminué.44 Une étude américaine vient de montrer que les infections nosocomiales à l’hôpital sont deux fois plus fréquentes chez les personnes carencées en vitamine D,
L’HAS considère cependant que les données actuelles de la littérature ne sont pas suffisantes pour indiquer le dosage de la vitamine D en prévention des infections.45 Les études interventionnelles de bonne qualité étudiant l’effet d’une supplémentation en vitamine D chez les patients ayant une maladie chronique du foie sont pour l’instant très peu nombreuses.46 En ce qui concerne l’hépatite C, l’arrivée récente et l’efficacité accrue des nouveaux traitements anti viraux rend futile une éventuelle supplémentation en vitamine D mais cette dernière pourrait avoir une place dans le traitement des patients ayant une cirrhose, une hépatite B, une maladie alcoolique du foie ou une stéatopathie dysmétabolique.47 En effet, la carence en vitamine D au cours des maladies chroniques du foie, en particulier au cours des maladies cholestasiantes (cirrhose biliaire primitive, cholangite sclérosante primitive) et au cours de la cirrhose, est connue de longue date.
Elle participe à « l’ostéodystrophie hépatique » qui associe une ostéoporose et une ostéomalacie et qui peuvent être associées à des fractures et à une altération de la qualité de vie des patients malades du foie.48 Les recommandations européennes dictées depuis 2009 préconisent dans cette population de patients une supplémentation calcique de 1 000 mgr/jour et de 400 à 800 unités par jour de vitamine D,49 Plusieurs études interventionnelles montrent un lien entre le niveau de vitamine D et la sévérité de la fibrose chez des patients ayant une hépatite chronique C et ceci quel que soit le génotype viral,50 L’insuffisance en 25-hydroxyvitamine D (inférieure à 30 ngr/ml) semble associée à une fibrose hépatique plus sévère au cours de l’hépatite chronique virale C.
Elle pourrait également être associée à une diminution de la réponse virologique soutenue après bithérapie par Interféron Pégylé et Ribavirine chez les patients ayant une hépatite C.51 Néanmoins, à ce jour, l’intérêt de la vitamine D dans l’amélioration de la réponse virologique soutenue n’est pas clairement démontré dans la prise en charge de l’hépatite C.52 Contrairement à l’hépatite C, beaucoup moins d’études ont été réalisées dans le cadre de l’hépatite B.
Une étude allemande portant sur 203 patients naïfs de tout traitement, a montré une corrélation inverse entre la charge virale B et la 25-OH vitamine D. Une variation saisonnière inverse entre les taux de 25-OH vitamine D et la charge virale B était notée.
- De plus, les patients antigènes HBe positifs avaient des taux significativement plus bas de 25-OH vitamine D comparés aux patients antigènes HBe négatifs.
- Il y avait plus de sujets avec un déficit sévère en 25-OH vitamine D (taux inférieur à 10 gr/ml) chez les patients antigènes HBe positifs que chez les patients antigènes HBe négatifs.
L’effet « boostant » de l’immunité de la vitamine D est illustré également par le fait que la vaccination virale était moins efficace chez 200 patients insuffisants rénaux sévères pré terminaux qui recevaient 3 injections à 40 microgrammes d’antigène HBs recombinant.
En effet, les patients avec un déficit sévère en 25-OH vitamine D avaient un taux de séroconversion HBs de 35,5 % versus 64 % (P=0,01) chez les non sévèrement déficitaires. Un déficit sévère en vitamine D et la présence d’un diabète étaient les deux facteurs inversement associés à la séroconversion HBs après vaccination de façon indépendante,
La vitamine D favoriserait ainsi la réponse immune anti hépatite B.53 Une carence en 25-hydroxyvitamine D augmenterait la sévérité des lésions histologiques au cours de la NAFLD. Une méta-analyse des différentes études observationnelles ayant évalué la 25-OH vitamine D chez les patients présentant un NAFLD montre que ces patients avaient des taux de 25-OH vitamine D plus bas que ceux des groupes contrôles,
Les données de la littérature manquent ; plusieurs des études disponibles n’ont été présentées qu’en congrès.54 Le risque d’infections semble augmenter chez le cirrhotique fortement carencé en vitamine D. L’étude de Trépo étudie 254 patients cirrhotiques alcooliques, 142 sont sévèrement déficitaires en vitamine D et 112 ne sont pas sévèrement déficitaires.
La comparaison entre les deux groupes est faite en analyse multivariée ajustée sur la saison de prélèvement sanguin et le score de Meld. La présence d’une infection du liquide d’ascite (15,7 % vs 6,9 %, p=ns) ou d’une hémorragie digestive (13,5 % vs 12,9 %, p=ns) était similaire entre les deux groupes.
En revanche, la présence d’une décompensation ascitique, d’une encéphalopathie hépatique ou d’un syndrome hépatorénal est significativement plus fréquente dans le groupe sévèrement déficitaire. Le travail d’Anti portant sur 88 patients cirrhotiques tente d’établir une association entre un déficit en vitamine D et la survenue d’infections chez le patient cirrhotiques puis d’établir un lien entre ce déficit et la mortalité.
En analyse multivariée, la carence en 25-OH vitamine D apparaît comme un facteur associé à l’infection chez les patients cirrhotiques, indépendamment du score de Child.55 Malgré toutes ces données, l’intérêt d’une supplémentation en vitamine D dans la prévention ou le traitement des complications hépatiques des différentes maladies chroniques du foie et au cours de la cirrhose n’est pas encore solidement démontré.56 Le déficit en vitamine D existe chez les patients VIH positifs au même titre que dans la population générale.
- Ces patients traités au long cours sont exposés aux comorbidités liées à l’âge et à la carence en vitamine D, en particulier à l’ostéopénie et à l’ostéoporose dont l’étiologie est multifactorielle : hyper parathyroïde secondaire, précarité et malnutrition et enfin, action propre du virus.
- Il semble exister une baisse significative de la concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D chez les patients traités par certains antirétroviraux comme le Ténofovir ou l’Efavirenz.
Selon les recommandations 2009 de l’European AIDS Clinical Society, il est recommandé de doser la vitamine D au cours du suivi des patients VIH et de les supplémenter en cas de déficit,57 Des épidémiologistes de l’International Prevention Research Institute à Lyon se sont livrés à une importante revue de littérature, portant sur 290 études prospectives et 172 études d’intervention,
Si les premières ont montré un lien statistique entre un taux bas de vitamine D et l’incidence de toutes les maladies citées plus haut, les secondes, en revanche, ont échoué à prouver que la supplémentation avait un effet protecteur. Les conclusions des épidémiologistes mettent en exergue que le taux bas de vitamine D ne serait qu’ « un marqueur biologique de détérioration de la santé », provoqué par les processus inflammatoires en jeu dans ces pathologies et que le déficit en vitamine D ne serait pas la cause mais simplement la conséquence d’un mauvais état de santé.
Il serait donc inutile de supplémenter l’ensemble de la population, voire dangereux car la vitamine D est toxique à haute dose.58 La vitamine D, malgré son rôle découvert récemment sur le système immunitaire et les différents champs d’application que cela suggère, est probablement trop dosée de nos jours en France.59 La Haute autorité de santé (HAS) a donc rappelé en octobre 2013, les règles de bonne pratique : le dosage de la vitamine D n’est nécessaire que dans certains cas bien définis : diagnostics de rachitisme ou d’ostéomalacie, prescription de certains médicaments contre l’ostéoporose, adultes transplantés rénaux ou après une chirurgie de l’obésité, personnes âgées victimes de chutes répétées et éventuellement, présentant un risque élevé de fractures.60 Selon l’HAS, concernant toutes les autres situations (cancer, hépatopathies, maladies dysimmunitaires, infections), les données disponibles actuelles ne permettent pas de déterminer l’utilité clinique du dosage de la vitamine D.61 En ce qui concerne le foie, la carence en vitamine D semble fréquente dans les hépatopathies.
- Le déficit sévère serait impliqué dans l’aggravation de l’état hépatique et aurait des conséquences extra hépatiques altérant la qualité de la vie voire le pronostic vital des patients.
- Cependant, l’intérêt et les modalités de la supplémentation restent à éclaircir dans de grands essais thérapeutiques.62 Concernant la supplémentation, la vitamine D est, en France, recommandée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants (jusqu’à 2 ans, voire 5 ans pour ceux à peau noire) et, en association avec du calcium, aux personnes âgées vivant en institution.
En pratique, tous ceux qui ont des besoins accrus en vitamine D et qui s’exposent peu au soleil.63 Compte tenu de la fréquence du déficit en population générale, sans traduction clinique évidente, il serait peut être intéressant de redéfinir dans un avenir proche des seuils « de normalité » et de revoir les apports journaliers recommandés.64 Enfin, dans le cadre d’une simple prévention dans nos cabinets de consultation, il semble utile de rappeler aux patients de s’exposer quelques minutes (15 à 30 minutes) régulièrement pendant les mois d’ensoleillement.
- Le rôle de la vitamine D sur l’organisme en général et sur le foie en particulier, dépend d’une part, d’un héritage génétique et d’autre part, de facteurs environnementaux, notamment l’exposition solaire et dans une moindre mesure, des apports alimentaires.
- Le principal rôle de la vitamine D concerne le métabolisme phosphocalcique et osseux mais, agissant sur l’activité de plus de 200 gènes, elle intervient également dans l’immunité non spécifique et acquise, dans le système cardiovasculaire, le foie et les infections.
Concernant le foie, la carence est fréquente dans les hépatopathies chroniques et un déficit sévère pourrait être impliqué dans l’aggravation de l’état hépatique. Des essais thérapeutiques sont néanmoins nécessaires pour préciser l’intérêt, l’efficacité et le mode optimal d’une supplémentation.
La Haute autorité de santé (HAS) a rappelé en octobre 2013 les règles de bonnes pratiques et limite le dosage de la vitamine D à certains cas bien définis : diagnostics de rachitisme ou d’ostéomalacie, prescription de certains médicaments contre l’ostéoporose, adultes transplantés rénaux ou après une chirurgie de l’obésité, personnes âgées victimes de chutes répétées et, éventuellement, présentant un risque élevé de fractures.
Dans toutes les autres situations, les données actuellement disponibles ne permettent pas de déterminer l’utilité clinique du dosage de la vitamine D. Enfin, compte tenu de la fréquence du déficit en population générale, il serait peut- être intéressant de redéfinir dans un avenir proche des seuils de normalité et de revoir les apports journaliers recommandés.
Vitamine DBesoins quotidiens et rôle extra osseuxHépatitesCirrhose
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Quelles vitamines prendre en cas de fatigue ?
La vitamine C, l’anti-fatigue naturel par excellence La vitamine C stimule la vitalité et la résistance de l’organisme en cas de surmenage, de fatigue, de convalescence ou de maux d’hiver. C’est la vitamine la plus efficace contre la fatigue.
Quelle vitamine pour fixer la vitamine D ?
Vitamine D et magnésium : deux nutriments clés à associer d’urgence!
Comment prendre la vitamine D à jeun ?
Remarques. Il est nécessaire d’être à jeun 12 heures avant la prise de sang. En Europe, 80 % de la population souffre d’une déficience en vitamine D
Comment prendre la vitamine D chez l’adulte ?
Pour les personnes de moins de 50 ans en bonne santé un supplément de 400 UI à 1 000 UI (10 à 25 µg) de vitamine D par jour et un apport alimentaire en calcium de 1 200 mg, à compléter par un supplément, au besoin.
Pourquoi la vitamine D baisse ?
Aujourd’hui, un milliard de personnes dans le monde ont une carence en vitamine D. L’alimentation ne suffit plus à compenser le manque de synthèse de la vitamine D liée à un faible ensoleillement. En effet, l’alimentation usuelle des populations vivant en France apporte de faibles quantités de vitamine D 4, 5.
Est-ce que le manque de vitamine D donne des vertiges ?
Fatigue, manque de concentration, vertiges : de nombreux Français subissent ces symptômes sans en connaître l’origine. Il s’agit peut-être d’un manque en vitamines D. La carence en vitamine D est un état dans lequel l’organisme n’en dispose pas d’une quantité suffisante.
Est-ce que la vitamine D donne de l’appétit ?
Larry E. Les personnes atteintes d’une toxicité de la vitamine D peuvent perdre l’appétit, se sentir nauséeuses, vomir et ressentir une faiblesse et une nervosité. Les médecins diagnostiquent la toxicité en mesurant les taux de calcium et de vitamine D dans le sang.
Quand prendre la vitamine D 100.000 UI ?
Grand enfant et adolescent : 1 ampoule à 50 000 UI tous les 1 à 2 mois ou 1 ampoule à 100 000 UI tous les 3 mois en période de faible ensoleillement (hiver). Femme enceinte : 1 ampoule à 50 000 UI au 6 e et au 7 e mois de grossesse ou 1 ampoule à 100 000 UI vers le 6 e mois de la grossesse.
Quel type de vitamine D prendre ?
Vitamine D2 – La forme D3 est bien plus performante que la variante D2. En effet, l’apport de D3 permet d’augmenter significativement le taux sanguin de vitamine D, cette forme est donc bien plus intéressante. La D3 serait deux fois plus efficace que la D2.
Comment agit la vitamine D ?
Rôles biologiques de la vitamine D – La 1,25(OH) 2 D 3 est une hormone hypercalcémiante. Elle agit essentiellement à trois niveaux. (1) Intestinal : elle permet une absorption intestinale accrue du calcium alimentaire et secondairement celle des phosphates.
Deux sites d’action sont reconnus. Sur la bordure en brosse des cellules intestinales, cette hormone augmente la synthèse du transporteur de calcium (CaT1) qui est le mode d’action majeur pour l’absorption intestinale du calcium. Dans les cellules intestinales, elle augmente la synthèse de la protéine calbindine qui favorise le transport du calcium contre un gradient de concentration entre les cellules intestinales et le plasma, entraînant ainsi la diffusion passive des ions phosphates.
(2) Osseux : en réponse à une hypocalcémie, la vitamine D active de façon directe la résorption osseuse en favorisant la différenciation et l’activation des cellules souches mésenchymateuses de l’os en ostéoclastes. (3) Rénal : l’hormone augmente la réabsorption tubulaire du calcium par action directe sur le canal épithélial calcique (ECaC).
- Son effet stimulant sur la réabsorption tubulaire des phosphates est secondaire à l’inhibition de la sécrétion de PTH produite par l’hypercalcémie associée à l’administration de vitamine D.
- Elle accélère également le transport du calcium et des phosphates par un mécanisme dépendant de la PTH,
- L’action de la 1,25(OH) 2 D 3 s’exerce via deux voies différentes.
La plus connue implique la liaison de 1,25(OH) 2 D 3 à VDR qui induit une activation ou une répression de la transcription de gènes cibles, comme décrit ci-dessus. Des études plus récentes suggèrent l’existence d’une voie dite « non génomique », plus rapide, faisant intervenir un VDR membranaire capable d’activer la voie de transduction impliquant la protéine kinase C et capable de modifier le métabolisme des phospho-inositides et la distribution intracellulaire du calcium,
À côté de son rôle bien établi dans la régulation de l’homéostasie phosphocalcique, la vitamine D possède d’autres fonctions physiologiques (Figure 4) telles que des effets immunomodulateurs ainsi qu’une implication dans le contrôle de la différenciation de nombreux types cellulaires et l’inhibition de leur prolifération,
La mise en évidence de ces nouvelles propriétés a initié de nombreuses études concernant l’utilisation de cette hormone et de ses analogues moins hypercalcémiants dans le traitement des maladies hyperprolifératives (cancers) et dans celui des maladies auto-immunes (diabète de type 1),
Figure 4. Rôles physiologiques de la vitamine D 3, La forme active de la vitamine D 3, 1,25(OH)2D3 (1,25-dihydroxyvitamine D 3 ), liée à son récepteur nucléaire VDR est impliquée dans divers processus physiologiques au sein de l’organisme ( pour plus de détails, se référer au texte ). |
Comment agit la vitamine D sur les os ?
Fonction de la vitamine D assurer une minéralisation optimale des os lors de la croissance, mais aussi tout au long de la vie pour leur renouvellement, moduler l’absorption intestinale du calcium et contribuer à la stabilité du taux de calcium dans le sang et dans les tissus.
Quand on ne fixe pas la vitamine D ?
La carence en vitamine D est le plus souvent due à une exposition au soleil insuffisante. Certains troubles peuvent également entraîner cette carence.
La cause la plus fréquente est l’absence d’exposition à la lumière du soleil, généralement lorsque l’alimentation est carencée en vitamine D, mais certains troubles peuvent aussi causer cette carence. L’insuffisance en vitamine D entraîne une faiblesse musculaire et osseuse. Les nourrissons deviennent rachitiques : Leur crâne est mou, la croissance osseuse est anormale et ils sont lents à s’asseoir et se déplacer. Des analyses sanguines et parfois des radiographies sont effectuées pour confirmer le diagnostic. Dès la naissance, les bébés nourris au sein devraient recevoir des suppléments de vitamine D parce que le lait maternel contient peu de vitamine D. Les suppléments de vitamine D administrés par voie orale ou par injection permettent généralement d’obtenir une guérison complète.
Deux formes de vitamine D sont importantes pour la nutrition :
Vitamine D2 (ergocalciférol) : Cette forme est synthétisée à partir de précurseurs trouvés dans les plantes et la levure. C’est aussi la forme généralement utilisée dans les suppléments à hautes doses. Vitamine D3 (cholécalciférol) : C’est la forme la plus active de vitamine D. Elle se forme dans la peau lorsque celle-ci est exposée à la lumière directe du soleil. La source alimentaire la plus commune est constituée des aliments enrichis en vitamines, principalement les céréales et les produits laitiers. La vitamine D est aussi présente dans les huiles de foie de poisson, les poissons gras, le jaune d’œuf et le foie.
La vitamine D est stockée principalement dans le foie. La vitamine D2 et la vitamine D3 ne sont pas actives dans l’organisme. L’une et l’autre forme doivent être métabolisées par le foie et les reins, pour les transformer en une forme appelée vitamine D active ou calcitriol,
- Cette forme active favorise l’absorption du calcium et du phosphore par l’intestin.
- Le calcium et le phosphore, qui sont des minéraux, sont incorporés aux os pour les rendre robustes et denses (un processus appelé minéralisation).
- Par conséquent, le calcitriol est nécessaire à la formation, à la croissance et à la réparation des os.
Les besoins en vitamine D augmentent au cours du vieillissement. La carence en vitamine D est fréquente partout dans le monde. Lorsqu’il est carencé en vitamine D, l’organisme absorbe moins de calcium et de phosphate. Le calcium et le phosphate n’étant pas disponibles en quantité suffisante pour maintenir la masse osseuse, une carence en vitamine D peut entraîner un trouble osseux appelé rachitisme chez l’enfant ou ostéomalacie chez l’adulte.
Dans l’ostéomalacie, l’organisme n’incorpore pas suffisamment de calcium et d’autres minéraux dans les os, ce qui provoque une fragilité osseuse. La carence en vitamine D survient généralement chez les personnes qui ne sont pas exposées au soleil et qui ne consomment pas suffisamment de vitamine D dans leur alimentation.
Il est rare que les aliments naturels (non enrichis) apportent suffisamment de vitamine D pour prévenir une carence. Les aliments enrichis en vitamine D et les suppléments de vitamine D peuvent aider à prévenir la carence quand l’exposition au soleil est insuffisante.
Exposition insuffisante au soleil
Ainsi, la carence en vitamine D touche principalement les personnes qui ne passent pas beaucoup de temps à l’extérieur : les personnes âgées et celles qui vivent dans un établissement tel qu’un centre de soins. Cette carence peut aussi survenir en hiver, aux latitudes nordiques dans l’hémisphère nord et méridionales dans l’hémisphère sud, ou chez les personnes qui couvrent leur corps, comme les femmes musulmanes.
Dans la mesure où le lait maternel ne contient pas de vitamine D en grande quantité, les nouveau-nés nourris au sein et peu exposés à la lumière solaire présentent un risque de carence et peuvent développer un rachitisme. Certains spécialistes recommandent que les bras et les jambes, ou le visage, les bras et les mains soient directement exposés au soleil pendant 5 à 15 minutes au moins 3 fois par semaine.
Certaines personnes, notamment celles qui ont une peau foncée ou qui sont âgées, peuvent avoir besoin de plus de soleil. Cependant, de nombreux dermatologues ne recommandent pas aux patients d’augmenter leur exposition au soleil, en raison d’un risque de cancer accru.
Chez certains groupes de personnes, la peau forme moins de vitamine D en réponse à la lumière du soleil. Cela comprend les personnes à la peau foncée, les personnes âgées et celles qui utilisent un écran solaire.
La carence en vitamine D peut causer des douleurs musculaires, de l’asthénie et des douleurs osseuses chez les personnes de n’importe quel âge. Chez les nourrissons rachitiques, le crâne entier peut être mou. Ils peuvent avoir des difficultés à s’asseoir et à marcher à quatre pattes et les espaces entre les os crâniens (fontanelles) se ferment plus lentement.
La marche des enfants plus âgés et des adolescents est douloureuse. Une carence sévère en vitamine D peut être à l’origine d’un varus ou d’un valgus des genoux. Les os du bassin peuvent s’aplatir, ce qui diminue le canal pelvien chez les adolescentes. Chez l’adulte, les os deviennent plus fragiles, en particulier ceux de la colonne vertébrale, du bassin et des jambes.
Les régions atteintes sont douloureuses au toucher et des fractures peuvent se produire.
Analyses de sang Parfois, radiographies
Les médecins suspectent une carence en vitamine D chez les personnes suivantes :
Les personnes qui signalent une alimentation inadéquate ou une exposition insuffisante au soleil Nouveau-nés atteints de tétanie (type de spasmes musculaires) Les enfants présentant des signes de rachitisme Les personnes âgées, notamment celles dont la densité osseuse a diminué (par exemple, celles qui sont atteintes d’ostéoporose) ou qui ont des fractures osseuses
Les analyses sanguines mesurant la vitamine D peuvent confirmer cette carence. Les taux de calcium et de phosphate sont mesurés. Les taux d’autres substances peuvent être mesurés pour exclure d’autres causes de la diminution de la densité osseuse. Il est aussi possible d’effectuer une radiographie.
Les changements caractéristiques des os peuvent être vus à la radiographie avant que les symptômes ne soient remarqués. Le diagnostic de rachitisme ou d’ostéomalacie en raison d’une carence en vitamine D repose sur les symptômes, l’aspect caractéristique des os sur les radiographies et un taux sanguin réduit de vitamine D.
Beaucoup de personnes doivent prendre des suppléments de vitamine D. Il peut être difficile d’avoir une exposition suffisante au soleil, notamment parce qu’il faut aussi protéger la peau des dégâts occasionnés par le soleil. Les aliments naturels contiennent rarement assez de vitamine D pour compenser l’absence de soleil.
- Les suppléments de vitamine D sont particulièrement importants pour les personnes à risque (comme les personnes âgées, confinées chez elles ou vivant dans des établissements de long séjour).
- Pour prévenir une carence, les personnes âgées doivent généralement prendre 20 microgrammes (800 unités) de vitamine D par jour sous forme de suppléments.
Des doses plus élevées sont rarement nécessaires. Le lait liquide disponible dans le commerce (mais pas le fromage ou le yogourt) est enrichi en vitamine D aux États-Unis et au Canada. Beaucoup d’autres pays n’ajoutent pas de vitamine D pour enrichir le lait.
Les céréales du petit déjeuner peuvent aussi être enrichies. Chez les enfants allaités, il est particulièrement important de commencer les suppléments de vitamine D dès la naissance, parce que le lait maternel contient peu de vitamine D. On donne des suppléments aux nourrissons jusqu’à l’âge de 6 mois, quand leur alimentation devient plus variée.
Pour les nourrissons alimentés par des formules, les formules vendues dans le commerce contiennent suffisamment de vitamine D.
Suppléments de vitamine D Parfois, supplémentation en calcium et en phosphate
Le traitement de la carence en vitamine D consiste à prendre des doses élevées de vitamine D, en général quotidiennement par voie orale, pendant environ 1 mois. Au bout de 1 mois, la dose est en général réduite progressivement jusqu’à la dose recommandée habituelle.
- En cas de spasmes musculaires ou si l’on suspecte une carence en calcium, on donne aussi des suppléments de calcium.
- S’il y a une carence en phosphate, on donne des suppléments de phosphate.
- D’habitude, ce traitement conduit à une guérison complète.
- Les personnes qui souffrent de troubles chroniques hépatiques ou rénaux ont besoin de préparations spécifiques en vitamine D.
Les personnes âgées sont plus susceptibles de développer une carence en vitamine D pour plusieurs raisons :
Leurs besoins sont plus importants que ceux des personnes plus jeunes. Elles ont tendance à passer moins de temps à l’extérieur et ne sont donc pas suffisamment exposées au soleil. Leur exposition au soleil peut être insuffisante parce qu’elles sont confinées à la maison, qu’elles vivent dans des établissements de long séjour ou qu’elles doivent rester à l’hôpital pendant une période prolongée. Lorsqu’elles sont exposées au soleil, leur peau ne forme pas autant de vitamine D. Elles peuvent consommer tellement peu de vitamine D dans leur alimentation que même lorsqu’elles prennent des suppléments de vitamine D en petites doses (comme 10 microgrammes par jour), cela ne suffit pas à prévenir une carence. Elles peuvent avoir des troubles ou prendre des médicaments qui interfèrent avec le métabolisme de la vitamine D.
Les personnes âgées doivent prendre 20 microgrammes (800 unités) de vitamine D chaque jour pour garder leurs os en bonne santé. Il n’a pas été prouvé que la vitamine D prévient le cancer ou d’autres affections ni qu’elle prévient les chutes chez les personnes âgées.
Qui empêche l’absorption de vitamine D ?
5.3. L’âge – Une autre raison pour une carence élevée en vitamine D en France est surprenante : l’âge. En vieillissant, l’organisme produit moins de vitamine D, comme l’ont démontré plusieurs études. Les personnes âgées sont donc potentiellement plus touchées par ce phénomène et peuvent développer plus rapidement un déficit en vitamine D.
- Pourquoi en est-il ainsi ? Plusieurs raisons peuvent amener à une carence en vitamine D accrue avec l’âge.
- Tout d’abord, les personnes âgées font de moins en moins d’exercice et passent moins de temps à l’extérieur.
- Elles sont donc moins exposées au soleil, facteur essentiel pour la production de vitamine D.
De plus, l’appétit diminue avec l’âge et donc l’apport déjà faible en vitamine D via l’alimentation diminue également. Une troisième raison est que l’absorption des nutriments est réduite avec la vieillesse. Enfin, la peau des personnes âgées s’amincit, ce qui diminue également la production de vitamine D.