Combien De Temps Dure Le Syndrome Du Piriforme?
Quels exercices pour le traiter ? – Le syndrome piriforme est une affection douloureuse et souvent invalidante causée par la compression du nerf sciatique. Le muscle piriforme est situé profondément dans les fesses et relie l’os de la cuisse à l’os du sacrum.
- Lorsqu’il se contracte, il comprime le nerf sciatique, ce qui peut entraîner des douleurs et des engourdissements.
- Il existe un certain nombre d’exercices qui peuvent être faits pour soulager cette douleur, mais tous ne sont pas efficaces pour tout le monde.
- Les exercices les plus couramment recommandés comprennent les étirements, le renforcement et la massothérapie.
La physiothérapie est également une excellente option pour ceux qui ont des cas plus graves de syndrome piriforme ou si d’autres traitements ne fonctionnent pas. En complément de ces thérapies un traitement anti-douleur et anti-inflammatoire peut être prescrit.
Comment se débarrasser du syndrome du piriforme ?
Etirement des muscles ischio-jambiers – Vos muscles ischio-jambiers, situés à l’arrière des jambes, commencent au niveau de la hanche (de l’ischion et du fémur pour les connaisseurs) et se terminent au niveau du fémur, du tibia et du péroné. Etirer vos muscles ischio-jambiers n’est pas seulement un bon moyen de soulager le syndrome du muscle piriforme mais également de soulager des douleurs lombaires ou dans les cuisses aux origines diverses.
Etendez-vous sur le dos, une jambe gauche fléchie et jambe droite tendue. Placez la sangle ou la serviette autour du pied droit et utilisez-la pour redressez progressivement votre jambe, en tendant bien le genou. Tirez doucement sur la serviette pour ramener la jambe vers le visage. Ne forcez pas, vous devez ressentir un étirement agréable à l’arrière de la jambe, tout le long de celle-ci. Maintenez la position pendant trente secondes en vous assurant de garder le dos bien à plat sur le sol. Changez de jambe.
Est-ce que le syndrome du piriforme se soigne ?
Grâce à des séances de kinésithérapie et un repos bien respecté, ce syndrome se soigne très bien.
Quel sport pour le piriforme ?
La natation est-elle compatible avec le syndrome du piriforme ? – La natation est très souvent recommandée par les médecins du sport ou les kinésithérapeutes ou pour substituer un autre sport en cas de lésion musculaire. Grâce à l’eau, votre corps est soulagé d’une partie de son poids, vos articulations sont préservées et vos muscles se détendent.
Vous pouvez alors continuer à faire du sport tout en douceur. Il faut cependant être vigilant en cas de syndrome du piriforme car il affecte toute la partie inférieure du corps et rend vos hanches sensibles. Selon certains, la natation aurait tendance à aggraver le syndrome du piriforme. Pour éviter d’aggraver la lésion, il est préférable de nager seulement grâce à des mouvements de bras.
Evitez les palmes, les battements de jambe, la brasse et le papillon, Il est possible de nager ou le crawl à condition d’utiliser un pull-buoy. En cas de syndrome du piriforme, il vaut mieux demander conseil à votre médecin ou votre kinésithérapeute. Selon la gravité de votre lésion, il saura parfaitement vous recommander quels types d’exercices vous pouvez pratiquer.
Comment se masser le muscle piriforme ?
De même, pour soulager certaines tensions musculaires, l’auto-massage est également un moyen de vous faire du bien! Avec une balle ou un rouleau de massage, allongez-vous sur le côté et placez la balle ou le rouleau sur le côté entre le sol et votre fesse.
Comment dormir avec le syndrome du piriforme ?
Positions idéales pour dormir si vous souffrez d’une névralgie du nerf sciatique – Pour mieux dormir pendant votre sciatique, lue mieux est de dormir dans une position adaptée. Et sur ce point, il n’y a pas une position unique, mais une variété de positions.
La plus idéale reste celle sur le côté opposé à celui qui vous fait mal, le tout avec le dos bien aligné et les membres inférieurs légèrement fléchis pour que votre dos puisse s’étirer. Évitez d’utiliser trop d’oreillers: il faut que votre tête et votre dos soient droits. Le mieux est d’avoir un oreiller en mousse comme l’Oreiller Polysleep et ses inserts en mousse hybride, qui vous permettra de trouver la hauteur idéale pour que votre colonne soit parfaitement alignée de la tête aux pieds (ou plutôt au coccyx).
L’ajout d’un oreiller entre vos jambes et dans votre dos vous aidera aussi à maintenir cette position. Une autre position est de dormir sur le dos avec les jambes légèrement relevées, encore une fois à l’aide d’un oreiller. Attention cependant: si vous maintenez cette position toute la nuit, le réveil pourra être plus dur.
- Une troisième position intéressante si le nerf sciatique est comprimé par le muscle piriforme de votre fesse et que la douleur lance dans la jambe sans aller en-dessous du genou, est celle où vous dormez sur le ventre avec votre cuisse entrouverte sur le côté,
- Cela soulage dans certains cas! Enfin, dans le cas de figure où vous êtes enceinte, il est préférable d’éviter de faire dodo sur le ventre,
Préférez là aussi un sommeil sur le dos avec un coussin sous les genoux ou de côté avec un oreiller entre ces derniers.
Qui consulter pour le syndrome du piriforme ?
Consultez un ostéopathe agréé près de chez vous. Le muscle piriforme (appelé auparavant le muscle pyramidal) est un petit muscle de la région fessière.
Comment savoir si on a le syndrome du piriforme ?
Le syndrome du muscle piriforme est une cause mal connue de douleur sciatique. Le muscle piriforme est un muscle situé au niveau des fesses à proximité du haut de l’articulation de la hanche. On parle de syndrome du muscle piriforme lorsque ce dernier irrite ou compresse le nerf sciatique générant des douleurs dans la fesse et le long de la face postérieure de la jambe.
- Le muscle piriforme est essentiel à l’ensemble des mouvements du bas du corps du fait qu’il concourt à la stabilisation du bassin et des hanches comme à l’élévation et la rotation des cuisses.
- Il sera donc forcément utilisé lors de la marche.
- Il agit par phases successives de contraction et d’étirement.
C’est ce muscle qui nous permet de passer notre poids d’un pied à l’autre en maintenant l’équilibre. En bref, il est mobilisé dans presque tous les mouvements des hanches et des jambes. Les blessures sportives sont la principale cause du syndrome piriforme.
- Il peut alors se développer suite à une surutilisation ou suite à un traumatisme direct tel une chute ou un faux mouvement.
- Un kyste ou une tumeur peuvent, plus marginalement, être à l’origine de ce syndrome.
- Les premiers signes du syndrome du muscle piriforme apparaissent au niveau de la fesse.
- On peut alors ressentir une douleur, des picotements ou un engourdissement.
Progressivement cette douleur s’étend à l’articulation sacro-iliaque et/ou dans la jambe (douleur sciatique). Ces symptômes peuvent apparaître par intermittence. Ils peuvent être déclenchés par une station assise prolongée, la course à pied, lorsque l’on monte un escalier ou si l’on applique une pression sur le muscle piriforme.
Les symptômes du syndrome du muscle piriforme sont ainsi très proches de ceux de la douleur sciatique causée par une hernie discale, L’interrogatoire du patient permet de mettre en exergue les facteurs de risque dans ses habitudes de vie, en particulier la pratique intensive de la course à pied et la station assise prolongée.
S’en suit un examen physique s’appuyant sur la réalisation de nombreux mouvements pour identifier ceux qui provoquent la douleur au niveau du muscle piriforme. L’imagerie médicale peut parfois s’avérer nécessaire pour exclure le diagnostic de hernie discale.
C’est quoi une Fessalgie ?
Syndrome du piriforme (fessalgie) : Symptômes et causes Syndrome du Piriforme : Symptômes et causes Le syndrome du piriforme, souvent appelé fessalgie, est une cause fréquente de douleurs des fessiers, causée par l’inflammation du muscle piriforme,
La compression du nerf sciatique par le muscle piriforme enflammé provoque une vive douleur ou brûlure aux fessiers en position assise et peut empêcher des activités quotidiennes comme la conduite ou le travail derrière un ordinateur. Dans le syndrome du piriforme, la fessalgie est le principal symptôme,
Il se manifeste par des douleurs et des brûlures du fessier en position assise. Le muscle fessier est enflammé au cours d’une réaction inflammatoire auto-entretenue, rendant la guérison du syndrome du piriforme complexe. Il génère des douleurs du nerf sciatique, irradiant dans les fessiers, ce qui peut la confondre avec les pathologies du nerf sciatique, comme la hernie discale, et délayer sa prise en charge.
Le syndrome du piriforme est une pathologie relativement aisée à traiter depuis l’avènement des interventions mini-invasives, pour peu que son diagnostic soit formellement identifié. Afin de reconnaître un syndrome du piriforme et écarter les autres pathologies à l’origine de fessalgie qui pourraient porter à confusion, il faut savoir identifier ses symptômes spécifiques et comprendre son fonctionnement.
Le syndrome du piriforme est une affection au cours de laquelle le muscle piriforme s’enflamme, augmente en volume, et comprime le nerf sciatique : En effet, lorsqu’un muscle est soumis à des contraintes mécaniques, il s’abîme et une inflammation physiologique a lieu pour le régénérer.
- Lorsque l’inflammation est trop importante, à la suite de lésions répétées, le muscle subit des spasmes et se contracte, ce qui augmente son volume.
- Le muscle piriforme étant un muscle profond de la fesse, il est adjacent au nerf sciatique, et l’augmentation de son volume comprime le nerf dans le fessier et cause des sciatalgies.
Le nerf, en réponse, s’enflamme à son tour et relargue des substances pro-inflammatoires. Le cercle vicieux du syndrome du muscle piriforme s’installe, dans lequel le muscle enflamme le nerf et le nerf enflamme le muscle. Le muscle fessier enflammé n’assure plus ses fonctions et cause des douleurs aux fesses échappant aux prises en charge thérapeutiques.
Pourquoi muscler le piriforme ?
Ce muscle est important dans les mouvements du bas du corps, car il stabilise l’articulation de la hanche lors du passage d’un pied à l’autre à la marche et favorise les rotations externes de la hanche durant les mouvements rotatoires du corps (marche, sport).
Comment détendre un muscle fessier ?
Douleurs dans la fesse : exercices pour la diminuer Vous sentez une douleur dans la fesse ? Vous n’êtes pas seul(e), c’est très fréquent.
- Cette gêne peut être très pénible à vivre au quotidien.
- La prise d’antalgiques n’est pas une solution, une rééducation musculaire est nécessaire pour éviter que la douleur devienne chronique.
- Notre kinésithérapeute vous propose aujourd’hui un programme d’exercices très efficace pour éliminer vos douleurs fessières et éviter la récidive.
- Vous pouvez réaliser cette routine chez vous et sans matériel.
- C’est parti.
Si vos douleurs sont légères et bien ciblées dans la fesse, les exercices de cette page vont vous aider. Cependant si ces mouvements vous font mal ou si cette douleur descend le long de la jambe, consultez votre médecin immédiatement, car il peut s’agir d’une sciatique,
Prenez votre temps pour réaliser chaque exercices. Cette routine dure environs 15 minutes. Si un exercice augmente vos douleurs d’épaules, faites le dans une amplitude plus restreinte ou en forçant moins. Cette douleur aiguë est souvent musculaire et le coupable s’appelle le pyramidal. Le pyramidal (aussi appelé muscle piriforme) est un muscle qui se situe entre votre hanche et votre sacrum.
On dit souvent qu’il s’agit d’un « muscle poubelle » qui accumule ses déchets et a beaucoup de mal à les évacuer. Ces déchets favorisent à leur tour l’état de contracture permanente. Résultat: un cercle vicieux qui rend vos douleurs persistantes et difficiles à éliminer.
- Vous avez sans doute trop forcé sur ce muscle ou fait un faux mouvement, par exemple une marche ratée ou un faux pas.
- Cette douleur fait penser à une sciatique, mais il s’agit en fait d’un syndrome pyramidal.
- Vous pouvez consulter nos exercices pour soulager la sciatique.
- Les étirements permettent de relâcher les tensions.
- Étirer ce muscle permet de le relâcher et de « vider de ses déchets ».
- À court terme c’est ce qui vous soulagera le plus rapidement.
Pliez la jambe droite, attrapez le genou à deux mains et amenez-le contre le pectoral pour étirer le grand fessier droit. Amenez le genou contre le pectoral de l’autre côté pour étirer les muscles profonds de la fesse. Le bassin ne doit pas se soulever. Lentement, amenez enfin le genou non plus à la hauteur de la poitrine, mais à celle du bassin, à la perpendiculaire, toujours en gardant le bassin au sol. Cela étire toutes les fibres des fessiers profonds. posez le pied gauche en externe du genou droit et servez-vous du pied gauche pour attirer votre jambe gauche vers l’intérieur. Effectuez 7 cycles respiratoires en essayant d’augmenter l’adduction sur chaque temps expiratoire. Cet étirement est emprunté au Yoga, c’est la position du pigeon. Placez-vous à quatre pattes, reculez la jambe droite et placez la cheville gauche sous la hanche droite. Reculez votre jambe droite jusqu’à ce qu’elle soit tendue et que votre hanche droite entre en contact avec votre pied gauche. Glissez progressivement vos mains vers l’avant jusqu’à coucher votre buste en avant et poser votre front sur le sol. Cette fois-ci c’est votre piriforme gauche qui s’étire. Vous ressentez l’étirement à l’intérieur de la fesse gauche. Inspirez profondément et accentuez l’étirement sur une expiration profonde. Faites ainsi 7 cycles respiratoires. Faites les exercices de l’autre côté.
- Qui contracte bien relâche bien !
- Les cycles de contraction et de relâchement suivants améliorent la circulation sanguine dans votre muscle et le nettoient.
- En renforçant votre, ce dernier va également remplir correctement son rôle vis-à-vis du dos et du genou.
Décollez le genou droit du sol. Écartez le genou et montez-le au maximum sur le côté. Revenez à la position de départ sur le temps inspiratoire. Faites 30 répétitions d’un côté puis 30 de l’autre. Sur le côté droit, en appui sur le coude et le genou. Le bassin est soulevé de façon à être aligné avec les épaules et les genoux dans le plan frontal. Maintenez 30 secondes le bassin en l’air avec une respiration ample et régulière. Maintenez le transverse contracté et la colonne lombaire en position neutre durant la phase de gainage.
- Si l’un des muscles de votre hanche est trop tendu ou trop faible, votre démarche est perturbée et le pyramidal pourra facilement se contracturer.
- Renforcer le moyen fessier et les va prévenir la plupart des troubles de la statique de hanche.
- Pour un programme complet, consultez notre page dédiée au renforcement des muscles de la hanche.
Allongé sur un côté, jambe au sol légèrement pliée pour plus de stabilité, jambe du dessus tendue. Sur l’expiration, montez la jambe en la maintenant tendue et revenez à la position de départ sur l’inspiration. Recommencez 30 fois. Faites l’exercice de l’autre côté. Debout, la colonne lombaire en position neutre et le transverse contracté Sans fléchir la colonne, basculez le corps en avant tout en levant la jambe gauche. Gardez la jambe alignée avec la colonne vertébrale et la tête, et basculez jusqu’à l’horizontalité du tronc et de la jambe gauche.
- Gardez le bassin face au sol sans ouvrir la hanche droite, qui serait la manière la plus fréquente de ne pas bien faire cet exercice.
- La jambe au sol reste tendue.
- Pour augmenter la difficulté, vous pouvez tendre les bras devant vous à l’horizontale.
- Effectuez trois cycles respiratoires en position horizontale et revenez en position de départ.
Réalisez 5 répétitions du mouvement. Faites le même exercice en levant l’autre jambe.
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Est-ce que la marche est bonne pour le nerf sciatique ?
La sciatique est une irritation du nerf sciatique qui provoque une douleur le long de la jambe pouvant être handicapante pour marcher. Pourtant, pour soulager la sciatique et le mal de dos, il est souvent conseillé de marcher, de pratiquer des exercices physiques, et de limiter le repos.
Quels sont les signes du syndrome pyramidal ?
Quels symptômes ? – Le syndrome pyramidal est caractérisé par l’association de deux types de symptômes :
Les signes dits déficitaires qui traduisent une atteinte au niveau du faisceau pyramidal ; Les signes de spasticité qui sont liés à l’absence d’inhibition des mouvements réflexes, habituellement exercée par le faisceau pyramidal.
Les deux types de manifestations peuvent survenir simultanément en cas d’atteinte progressive lente, ou elles peuvent être décalées dans le temps en cas d’atteinte aigüe, Dans ce dernier cas de figure, la paralysie est dans un premier temps dite flasque (hypotonie), puis elle devient spastique (hypertonie).
- Le symptôme principal d’un syndrome pyramidal est la faiblesse motrice, dont l’intensité est variable d’un patient à un autre.
- Elle peut être qualifiée de paralysie, d’ankylose, de lourdeur, de mauvais équilibre, etc.
- Toutes les activités du quotidien sont impactées.
- Ainsi, marcher, courir, porter des charges, monter des escaliers, etc.
deviennent plus difficiles. Par ailleurs, une claudication motrice intermittente est associée et caractéristique de l’affection, En effet, le patient se plaint d’une faiblesse dans l’une ou les deux jambes suite à la marche. D’autres symptômes peuvent être associés :
Des sensations de contractures ou raideurs, parfois douloureuses ; Des troubles de la déglutition et de la phonation ; Des mictions impérieuses, Autrement dit le patient ne peut pas se retenir d’uriner.
Quelles sont les douleurs du piriforme ?
Quelques chiffres et faits sur le syndrome du piriforme –
Cette pathologie est relativement rare, par rapport aux causes plus courantes de sciatalgie comme la hernie discale Il est difficile d’obtenir des chiffres exacts sur le syndrome du muscle pyramidal, qui est souvent confondu avec d’autres causes de douleur fessière
Mécaniquement parlant, le syndrome du piriforme est provoqué par un spasme ou une contraction du muscle pyramidal. Cette condition est plutôt rare, et se produit généralement :
Suite à une pratique intensive de la marche ou de la course à pied En cas de mauvaise posture prolongée En conséquence d’un traumatisme au niveau du bassin ou du membre inférieur En conséquence d’un blocage du bassin, du sacrum ou encore des vertèbres lombaires
Il faut aussi savoir que nous ne sommes pas tous égaux face au syndrome du piriforme. Les personnes concernées par certaines anomalies morphostatiques, comme une inégalité de longueur des jambes, sont plus à risque que les autres. Les malformations des pieds, comme le pied plat, sont un autre facteur de risque courant.
Dans la majorité des cas, le syndrome se déclenche à la suite d’un accident sportif. Les chutes et autres faux mouvements entraînent une contraction du muscle, qui vient comprimer le nerf sciatique. Plus rarement, le muscle est gêné par un kyste ou une tumeur. En général, le syndrome du piriforme se manifeste d’abord par des douleurs au niveau de la fesse.
C’est une douleur profonde, ce qui correspond à l’emplacement du muscle ; elle s’accompagne de picotements et d’un engourdissement, qui sont des signes de l’atteinte du nerf sciatique. Les autres symptômes fréquents liés à l’atteinte nerveuse sont les brûlures et les chocs électriques.
- Progressivement, la douleur gagne du terrain ; elle est ressentie à l’arrière de la cuisse, souvent jusqu’au genou mais jamais au-delà.
- C’est pourquoi on parle parfois de « sciatique tronquée », par opposition à la sciatique classique qui descend jusqu’au pied.
- Les positions et mouvements qui accentuent la douleur sont la station assise prolongée, les changements de position (notamment le fait de se lever), ou encore l’action de soulever un objet.
La kinésithérapie fait partie des traitements indiqués pour soulager le syndrome du piriforme. L’objectif est bien sûr de réduire la douleur, mais aussi d’identifier et corriger les éléments favorisants et déclenchants. Lors de son bilan diagnostic, qui a lieu pendant de la première séance, le kinésithérapeute identifie les prédispositions morphologiques, ou les anomalies de la statique qui peuvent favoriser une sollicitation excessive du muscle piriforme.
Le renforcement musculaire des muscles de la hanche La réadaptation fonctionnelle Les étirements des adducteurs et du psoas iliaque Les mobilisations articulaires des hanches et des lombaires Les étirements du piriforme
L’éducation thérapeutique est une part importante de cette prise en charge. Le patient apprend les positions et les mouvements à éviter pour limiter ses douleurs ; il doit aussi pratiquer des étirements chez lui pour prolonger les bienfaits des séances. Le traitement initial du syndrome du piriforme comporte :
Une période de repos (arrêt de l’activité en cause) Des médicaments contre la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants) Une rééducation et des étirements réguliers
Si les douleurs sont importantes, des injections intramusculaires de corticoïdes peuvent être indiquées. La toxine botulique est une autre possibilité, car elle permet de diminuer voire supprimer totalement la contracture musculaire. La chirurgie est rare, et n’est envisagée qu’en dernier recours, lorsque les autres options n’entraînent pas d’amélioration.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique et l’interrogatoire du patient. Ces éléments permettent de mettre en évidence les facteurs de risque (pratique intensive de la course, position assise prolongée), et d’identifier les mouvements qui déclenchent la douleur. Des examens complémentaires d’imagerie sont nécessaires pour différencier le syndrome du piriforme d’une sciatique causée par une hernie discale.
: Syndrome du piriforme | Institut de kinésithérapie – Paris
Quelles sont les douleurs du piriforme ?
Quelques chiffres et faits sur le syndrome du piriforme –
Cette pathologie est relativement rare, par rapport aux causes plus courantes de sciatalgie comme la hernie discale Il est difficile d’obtenir des chiffres exacts sur le syndrome du muscle pyramidal, qui est souvent confondu avec d’autres causes de douleur fessière
Mécaniquement parlant, le syndrome du piriforme est provoqué par un spasme ou une contraction du muscle pyramidal. Cette condition est plutôt rare, et se produit généralement :
Suite à une pratique intensive de la marche ou de la course à pied En cas de mauvaise posture prolongée En conséquence d’un traumatisme au niveau du bassin ou du membre inférieur En conséquence d’un blocage du bassin, du sacrum ou encore des vertèbres lombaires
Il faut aussi savoir que nous ne sommes pas tous égaux face au syndrome du piriforme. Les personnes concernées par certaines anomalies morphostatiques, comme une inégalité de longueur des jambes, sont plus à risque que les autres. Les malformations des pieds, comme le pied plat, sont un autre facteur de risque courant.
- Dans la majorité des cas, le syndrome se déclenche à la suite d’un accident sportif.
- Les chutes et autres faux mouvements entraînent une contraction du muscle, qui vient comprimer le nerf sciatique.
- Plus rarement, le muscle est gêné par un kyste ou une tumeur.
- En général, le syndrome du piriforme se manifeste d’abord par des douleurs au niveau de la fesse.
C’est une douleur profonde, ce qui correspond à l’emplacement du muscle ; elle s’accompagne de picotements et d’un engourdissement, qui sont des signes de l’atteinte du nerf sciatique. Les autres symptômes fréquents liés à l’atteinte nerveuse sont les brûlures et les chocs électriques.
Progressivement, la douleur gagne du terrain ; elle est ressentie à l’arrière de la cuisse, souvent jusqu’au genou mais jamais au-delà. C’est pourquoi on parle parfois de « sciatique tronquée », par opposition à la sciatique classique qui descend jusqu’au pied. Les positions et mouvements qui accentuent la douleur sont la station assise prolongée, les changements de position (notamment le fait de se lever), ou encore l’action de soulever un objet.
La kinésithérapie fait partie des traitements indiqués pour soulager le syndrome du piriforme. L’objectif est bien sûr de réduire la douleur, mais aussi d’identifier et corriger les éléments favorisants et déclenchants. Lors de son bilan diagnostic, qui a lieu pendant de la première séance, le kinésithérapeute identifie les prédispositions morphologiques, ou les anomalies de la statique qui peuvent favoriser une sollicitation excessive du muscle piriforme.
Le renforcement musculaire des muscles de la hanche La réadaptation fonctionnelle Les étirements des adducteurs et du psoas iliaque Les mobilisations articulaires des hanches et des lombaires Les étirements du piriforme
L’éducation thérapeutique est une part importante de cette prise en charge. Le patient apprend les positions et les mouvements à éviter pour limiter ses douleurs ; il doit aussi pratiquer des étirements chez lui pour prolonger les bienfaits des séances. Le traitement initial du syndrome du piriforme comporte :
Une période de repos (arrêt de l’activité en cause) Des médicaments contre la douleur (antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants) Une rééducation et des étirements réguliers
Si les douleurs sont importantes, des injections intramusculaires de corticoïdes peuvent être indiquées. La toxine botulique est une autre possibilité, car elle permet de diminuer voire supprimer totalement la contracture musculaire. La chirurgie est rare, et n’est envisagée qu’en dernier recours, lorsque les autres options n’entraînent pas d’amélioration.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique et l’interrogatoire du patient. Ces éléments permettent de mettre en évidence les facteurs de risque (pratique intensive de la course, position assise prolongée), et d’identifier les mouvements qui déclenchent la douleur. Des examens complémentaires d’imagerie sont nécessaires pour différencier le syndrome du piriforme d’une sciatique causée par une hernie discale.
: Syndrome du piriforme | Institut de kinésithérapie – Paris