Combien De Temps Dure Une Embolie Pulmonaire?
Embolie pulmonaire : définition, causes et traitements L’embolie pulmonaire est une obstruction partielle ou totale d’une artère pulmonaire par un caillot sanguin, détaché d’une veine située ailleurs dans le corps. C’est une urgence thrombo-vasculaire.
Provoquée par un caillot de sang, l’embolie pulmonaire est une maladie grave, mais qui se soigne très bien si elle est prise en charge immédiatement. L’embolie pulmonaire se manifeste par des symptômes qui prennent la forme d’un essoufflement soudain, d’une douleur au niveau de la poitrine et d’une toux.
Par définition, l’embolie pulmonaire vient du terme » embole « , qui est le nom médical donné au caillot sanguin. Celui-ci se forme dans une veine, n’importe où dans le corps (par exemple, un des membres inférieurs), et est transporté par la circulation sanguine vers une autre partie de l’organisme.
- L’embole peut alors bloquer l’apport en sang d’un organe.
- L’obstruction d’un vaisseau sanguin par un embole s’appelle donc une embolie.
- Le sang est pompé du cœur vers les artères, puis il circule dans les vaisseaux capillaires avant de retourner au cœur par les veines.
- Ce faisant, le flux sanguin ralentit, et ce ralentissement de la circulation sanguine peut créer des caillots.
Une embolie pulmonaire est donc un caillot de sang formé dans une autre partie du corps, et qui se déplace ensuite vers une artère pulmonaire où il obstrue brutalement la circulation sanguine. Une embolie pulmonaire peut être bilatérale (c’est-à-dire toucher les deux poumons) ou massive (l’embole est très volumineux).
parfois, le sang s’accumule dans une certaine partie du corps (souvent un des membres inférieurs, c’est-à-dire une jambe, voire les deux), en général après de longues périodes d’ inactivité et d’immobilité, par exemple après une opération ou une convalescence alitée. C’est notamment le cas après une opération orthopédique, gynéco-obstétricale, ou pendant le traitement d’un cancer ; une fracture osseuse, un traumatisme, un choc peuvent provoquer la création d’un embole ; un problème médical, en particulier une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque congestive, fibrillation auriculaire ou ) ou un accident vasculaire cérébral (AVC) peuvent entraîner une embolie pulmonaire ; l’embolie pulmonaire peut être la conséquence de facteurs de coagulation dans le sang trop élevés ou, au contraire, trop bas. Une élévation des facteurs de coagulation peut être la conséquence de certains cancers, ou de la prise d’un traitement hormonal de substitution par les femmes ménopausées, ou de certaines pilules contraceptives. Une anomalie des facteurs de coagulation peut également être héréditaire.
Certaines personnes ont un risque plus important de développer une embolie pulmonaire, notamment celles :
qui ont des antécédents d’insuffisance cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral ; qui sont en surpoids ou qui souffrent d’ obésité ; qui sont enceintes ou qui ont accouché il y a moins de six semaines ; qui portent un cathéter (tube long, fin et creux) dans le bras ou la jambe pour recevoir un traitement en intraveineuse pendant une longue durée ou au cours d’une hospitalisation.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire varient en fonction de l’importance du caillot. Ainsi, certaines embolies pulmonaires ne se manifestent pas par des signes cliniques, Au contraire, d’autres, notamment les embolies pulmonaires foudroyantes, provoquent des symptômes graves, en particulier :
un essoufflement soudain, sans qu’il ne soit expliqué par un effort ; une douleur aiguë dans la poitrine, le bras, l’épaule, le cou ou la mâchoire, qui ne s’explique pas ; la douleur est similaire à celle provoquée par une crise cardiaque ; une toux avec ou sans expectorations teintées de sang ; une pâleur soudaine, qui peut prendre une couleur bleuâtre ; une accélération du rythme cardiaque ; une transpiration abondante ; parfois, une sensation d’ anxiété, des étourdissements, un malaise ou une perte de conscience ; une respiration sifflante.
En cas de suspicion d’embolie pulmonaire, le médecin prescrit les examens suivants pour confirmer son diagnostic, et écarter d’autres maladies pouvant entraîner les mêmes symptômes :
un dosage sanguin des D-dimères, qui permettent de déterminer la présence d’un caillot sanguin ; une analyse des gaz du sang artériel pour mesurer la quantité d’oxygène dans le sang ; un angioscanner pour vérifier la présence d’un anévrisme, une sténose (rétrécissement d’un vaisseau sanguin) ou une obstruction d’une veine. Un produit de contraste est injecté afin de faire apparaître les vaisseaux sanguins sur la radiographie ; une radiographie du thorax pour visualiser les poumons et le cœur ; un(ECG), souvent pratiqué en cas d’embolie pulmonaire pour mesurer l’activité électrique du cœur.
Les traitements de l’embolie pulmonaire sont déterminés par le médecin parmi les suivants :
un traitement anticoagulant pour empêcher le développement d’un caillot et prévenir la formation de nouveaux caillots. L’héparine est souvent utilisée ; une thrombolyse du caillot pour décomposer l’embole. Ces médicaments ne sont utilisés que dans les situations où la vie du patient est en danger ; la pose d’un filtre de la veine cave, c’est-à-dire l’installation d’un dispositif métallique dans le vaisseau sanguin qui ramène le sang vers le cœur, pour empêcher la migration des caillots vers les poumons. Cette solution est souvent envisagée en cas de phlébite ; une embolectomie pulmonaire, pratiquée uniquement dans les cas graves, lorsque l’embolie pulmonaire est très sévère, que le patient ne peut pas recevoir de traitement anticoagulant et/ou thrombolytique en raison de son état de santé, ou que ces traitements n’ont pas été efficaces ; une thrombectomie percutanée, qui consiste à enfiler un cathéter dans le vaisseau sanguin jusqu’au site de l’embolie, sous guidage par radiographie. Une fois le cathéter en place, le médecin s’en sert pour « casser » l’embole, le retirer ou le dissoudre à l’aide d’un traitement thrombolytique.
Le traitement de l’embolie pulmonaire a également pour objectif de prévenir la formation d’autres caillots sanguins. La prise en charge d’une embolie pulmonaire repose souvent sur des médicaments anticoagulants ou qui fluidifient le sang. Ces traitements augmentent pour le patient le risque d’un saignement excessif (hémorragie) s’ils fluidifient trop le sang.
les signes de saignement dans le système digestif : des vomissements rouge vif ou des vomissements qui ressemblent à du marc de café (granuleux et noirs), la présence de sang dans les selles ou des selles noires, des douleurs abdominales ; les signes d’ hémorragies dans le cerveau : des maux de tête intenses, des modifications soudaines de la vision, une perte soudaine de sensation dans les jambes ou les bras ou l’incapacité de les bouger, une amnésie ou de la confusion.
Une embolie pulmonaire, notamment massive, provoquée par de nombreux caillots ou récidivante, peut entraîner de graves problèmes de santé qui apparaissent brutalement, voire mener à la mort. L’embolie pulmonaire peut également entraîner une hypertension pulmonaire, c’est-à-dire une pression sanguine trop élevée dans les poumons et dans le côté droit du cœur.
- Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France.
- Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
- Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements. Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! L’embolie pulmonaire peut être liée à de multiples causes comme : une longue période d’immobilité, un choc, une maladie cardiovasculaire, ou encore une embolie pulmonaire.
La plupart des gens qui ont une embolie pulmonaire guérissent complètement. Cependant, une embolie pulmonaire peut être une affection grave qui peut entraîner la mort. Le traitement de l’embolie pulmonaire consiste à détruire le caillot sanguin et à prévenir la formation de nouveaux caillots afin notamment de limiter le risque d’une autre embolie.
Le traitement de cette affection peut être médicamenteux ou chirurgical. Elle peut durer selon les cas quelques jours, voire être foudroyante, Une embolie pulmonaire peut être fatale si elle n’est pas traitée rapidement. Heureusement, la plupart des gens récupèrent complètement avec un traitement approprié.
- La durée du traitement varie en fonction de la gravité de l’embolie et de la santé globale du patient.
- Lorsque l’embolie pulmonaire est fatale, c’est généralement en raison d’un arrêt cardiaque,
- L’embolie pulmonaire bloque le passage de l’oxygène dans le sang.
- Cette affection peut entraîner un arrêt cardiaque en quelques minutes.
L’embolie pulmonaire est provoquée par un caillot de sang qui se détache d’une veine située ailleurs dans le corps, notamment un des membres inférieurs, et vient bloquer une artère pulmonaire. Les facteurs de risques de développer une embolie pulmonaire sont les suivants :
avoir des antécédents d’insuffisance cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral ; être en surpoids ou souffrir d’obésité ; avoir été enceinte ou avoir accouché il y a moins de six semaines ; porter un cathéter pour recevoir un traitement en intraveineuse pendant une longue durée ou au cours d’une hospitalisation. avoir subi une traumatisme ou une fracture.
L’embolie pulmonaire survient généralement chez des adultes et plutôt après la soixantaine, Mais l’âge n’est pas le seul facteur de risque. Le traitement souvent proposé pour limiter les risques de récidive de l’embolie pulmonaire est le traitement anticoagulant.
- La littérature médicale relève qu’il peut exister un risque de récidive à l’arrêt du traitement, mais, également, si le traitement n’est pas bien dosé.
- Il est important de parler avec son médecin avant toute reprise d’activité, suite à une embolie pulmonaire traitée.
- Généralement, les patients sous anticoagulants seront invités à pratiquer un sport « doux » qui ne les expose pas aux chutes ni aux blessures, type marche, natation, voire footing.
Il convient d’éviter les sports extrêmes ou de combat. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cardiologie chez ELSAN 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Embolie pulmonaire : définition, causes et traitements
Comment se sortir d’une embolie pulmonaire ?
– En cas d’embolie pulmonaire, quelle que soit sa gravité, un traitement anticoagulant est mis en place. Ce traitement suffit en cas d’embolie pulmonaire de faible ou moyenne gravité (sans choc ni artérielle). Il est complété par la ou l’embolectomie en cas d’embolie pulmonaire grave.
- Le traitement anticoagulant débute généralement par des injections sous-cutanées d’héparine de bas poids moléculaire ( biothérapie ) ou de fondaparinux, puis se poursuit par des comprimés : antivitamine K (AVK) ou anticoagulants oraux directs (AOD).
- Les anticoagulants oraux directs (AOD), d’action rapide, peuvent être prescrits d’emblée, sans l’administration préalable d’héparine.
Le traitement anticoagulant a pour but :
de limiter l’extension du caillot ; de prévenir le risque de récidive.
Comment commence une embolie ?
Embolie pulmonaire – symptômes, causes, traitements et prévention L’ embolie pulmonaire est une cause fréquente d’hospitalisation en urgence et de décès. Provoquée par la migration et l’immobilisation d’un caillot de sang dans l’une des artères pulmonaires, elle est le plus souvent la complication d’une thrombose veineuse au niveau des jambes ( phlébite ) ou du bassin.
Où se situe douleur embolie pulmonaire ?
L’ embolie pulmonaire correspond à l’obstruction d’une artère pulmonaire par un caillot de sang. Elle se manifeste par une douleur dans la poitrine, d’apparition brutale, associée à une difficulté à respirer.
Quelles sont les suites d’une embolie pulmonaire ?
Quelles sont les complications de l’embolie pulmonaire ? – Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l’ artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d’oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
- Parfois, la partie du poumon qui n’est plus irriguée peut se nécroser, voire s’infecter.
- Lorsque l’ embolie n’a pas été traitée (par exemple du fait de l’absence de symptômes ), des récidives sont observées dans 25 % des cas (moins de 10 % des cas lorsqu’un traitement a été mis en place).
- Les récidives sont souvent plus sévères et plus graves que le premier épisode d’ embolie,
Elles peuvent être à l’origine d’hypertension pulmonaire chronique, une pression sanguine anormalement élevée au niveau des artères pulmonaires qui est à l’origine d’un essoufflement au moindre effort. : Les symptômes et les complications de l’embolie pulmonaire
Est-ce qu’on guérit d’une embolie pulmonaire ?
Embolie pulmonaire : définition, causes et traitements L’embolie pulmonaire est une obstruction partielle ou totale d’une artère pulmonaire par un caillot sanguin, détaché d’une veine située ailleurs dans le corps. C’est une urgence thrombo-vasculaire.
Provoquée par un caillot de sang, l’embolie pulmonaire est une maladie grave, mais qui se soigne très bien si elle est prise en charge immédiatement. L’embolie pulmonaire se manifeste par des symptômes qui prennent la forme d’un essoufflement soudain, d’une douleur au niveau de la poitrine et d’une toux.
Par définition, l’embolie pulmonaire vient du terme » embole « , qui est le nom médical donné au caillot sanguin. Celui-ci se forme dans une veine, n’importe où dans le corps (par exemple, un des membres inférieurs), et est transporté par la circulation sanguine vers une autre partie de l’organisme.
- L’embole peut alors bloquer l’apport en sang d’un organe.
- L’obstruction d’un vaisseau sanguin par un embole s’appelle donc une embolie.
- Le sang est pompé du cœur vers les artères, puis il circule dans les vaisseaux capillaires avant de retourner au cœur par les veines.
- Ce faisant, le flux sanguin ralentit, et ce ralentissement de la circulation sanguine peut créer des caillots.
Une embolie pulmonaire est donc un caillot de sang formé dans une autre partie du corps, et qui se déplace ensuite vers une artère pulmonaire où il obstrue brutalement la circulation sanguine. Une embolie pulmonaire peut être bilatérale (c’est-à-dire toucher les deux poumons) ou massive (l’embole est très volumineux).
parfois, le sang s’accumule dans une certaine partie du corps (souvent un des membres inférieurs, c’est-à-dire une jambe, voire les deux), en général après de longues périodes d’ inactivité et d’immobilité, par exemple après une opération ou une convalescence alitée. C’est notamment le cas après une opération orthopédique, gynéco-obstétricale, ou pendant le traitement d’un cancer ; une fracture osseuse, un traumatisme, un choc peuvent provoquer la création d’un embole ; un problème médical, en particulier une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque congestive, fibrillation auriculaire ou ) ou un accident vasculaire cérébral (AVC) peuvent entraîner une embolie pulmonaire ; l’embolie pulmonaire peut être la conséquence de facteurs de coagulation dans le sang trop élevés ou, au contraire, trop bas. Une élévation des facteurs de coagulation peut être la conséquence de certains cancers, ou de la prise d’un traitement hormonal de substitution par les femmes ménopausées, ou de certaines pilules contraceptives. Une anomalie des facteurs de coagulation peut également être héréditaire.
Certaines personnes ont un risque plus important de développer une embolie pulmonaire, notamment celles :
qui ont des antécédents d’insuffisance cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral ; qui sont en surpoids ou qui souffrent d’ obésité ; qui sont enceintes ou qui ont accouché il y a moins de six semaines ; qui portent un cathéter (tube long, fin et creux) dans le bras ou la jambe pour recevoir un traitement en intraveineuse pendant une longue durée ou au cours d’une hospitalisation.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire varient en fonction de l’importance du caillot. Ainsi, certaines embolies pulmonaires ne se manifestent pas par des signes cliniques, Au contraire, d’autres, notamment les embolies pulmonaires foudroyantes, provoquent des symptômes graves, en particulier :
un essoufflement soudain, sans qu’il ne soit expliqué par un effort ; une douleur aiguë dans la poitrine, le bras, l’épaule, le cou ou la mâchoire, qui ne s’explique pas ; la douleur est similaire à celle provoquée par une crise cardiaque ; une toux avec ou sans expectorations teintées de sang ; une pâleur soudaine, qui peut prendre une couleur bleuâtre ; une accélération du rythme cardiaque ; une transpiration abondante ; parfois, une sensation d’ anxiété, des étourdissements, un malaise ou une perte de conscience ; une respiration sifflante.
En cas de suspicion d’embolie pulmonaire, le médecin prescrit les examens suivants pour confirmer son diagnostic, et écarter d’autres maladies pouvant entraîner les mêmes symptômes :
un dosage sanguin des D-dimères, qui permettent de déterminer la présence d’un caillot sanguin ; une analyse des gaz du sang artériel pour mesurer la quantité d’oxygène dans le sang ; un angioscanner pour vérifier la présence d’un anévrisme, une sténose (rétrécissement d’un vaisseau sanguin) ou une obstruction d’une veine. Un produit de contraste est injecté afin de faire apparaître les vaisseaux sanguins sur la radiographie ; une radiographie du thorax pour visualiser les poumons et le cœur ; un(ECG), souvent pratiqué en cas d’embolie pulmonaire pour mesurer l’activité électrique du cœur.
Les traitements de l’embolie pulmonaire sont déterminés par le médecin parmi les suivants :
un traitement anticoagulant pour empêcher le développement d’un caillot et prévenir la formation de nouveaux caillots. L’héparine est souvent utilisée ; une thrombolyse du caillot pour décomposer l’embole. Ces médicaments ne sont utilisés que dans les situations où la vie du patient est en danger ; la pose d’un filtre de la veine cave, c’est-à-dire l’installation d’un dispositif métallique dans le vaisseau sanguin qui ramène le sang vers le cœur, pour empêcher la migration des caillots vers les poumons. Cette solution est souvent envisagée en cas de phlébite ; une embolectomie pulmonaire, pratiquée uniquement dans les cas graves, lorsque l’embolie pulmonaire est très sévère, que le patient ne peut pas recevoir de traitement anticoagulant et/ou thrombolytique en raison de son état de santé, ou que ces traitements n’ont pas été efficaces ; une thrombectomie percutanée, qui consiste à enfiler un cathéter dans le vaisseau sanguin jusqu’au site de l’embolie, sous guidage par radiographie. Une fois le cathéter en place, le médecin s’en sert pour « casser » l’embole, le retirer ou le dissoudre à l’aide d’un traitement thrombolytique.
Le traitement de l’embolie pulmonaire a également pour objectif de prévenir la formation d’autres caillots sanguins. La prise en charge d’une embolie pulmonaire repose souvent sur des médicaments anticoagulants ou qui fluidifient le sang. Ces traitements augmentent pour le patient le risque d’un saignement excessif (hémorragie) s’ils fluidifient trop le sang.
les signes de saignement dans le système digestif : des vomissements rouge vif ou des vomissements qui ressemblent à du marc de café (granuleux et noirs), la présence de sang dans les selles ou des selles noires, des douleurs abdominales ; les signes d’ hémorragies dans le cerveau : des maux de tête intenses, des modifications soudaines de la vision, une perte soudaine de sensation dans les jambes ou les bras ou l’incapacité de les bouger, une amnésie ou de la confusion.
Une embolie pulmonaire, notamment massive, provoquée par de nombreux caillots ou récidivante, peut entraîner de graves problèmes de santé qui apparaissent brutalement, voire mener à la mort. L’embolie pulmonaire peut également entraîner une hypertension pulmonaire, c’est-à-dire une pression sanguine trop élevée dans les poumons et dans le côté droit du cœur.
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements. Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! L’embolie pulmonaire peut être liée à de multiples causes comme : une longue période d’immobilité, un choc, une maladie cardiovasculaire, ou encore une embolie pulmonaire.
- La plupart des gens qui ont une embolie pulmonaire guérissent complètement.
- Cependant, une embolie pulmonaire peut être une affection grave qui peut entraîner la mort.
- Le traitement de l’embolie pulmonaire consiste à détruire le caillot sanguin et à prévenir la formation de nouveaux caillots afin notamment de limiter le risque d’une autre embolie.
Le traitement de cette affection peut être médicamenteux ou chirurgical. Elle peut durer selon les cas quelques jours, voire être foudroyante, Une embolie pulmonaire peut être fatale si elle n’est pas traitée rapidement. Heureusement, la plupart des gens récupèrent complètement avec un traitement approprié.
La durée du traitement varie en fonction de la gravité de l’embolie et de la santé globale du patient. Lorsque l’embolie pulmonaire est fatale, c’est généralement en raison d’un arrêt cardiaque, L’embolie pulmonaire bloque le passage de l’oxygène dans le sang. Cette affection peut entraîner un arrêt cardiaque en quelques minutes.
L’embolie pulmonaire est provoquée par un caillot de sang qui se détache d’une veine située ailleurs dans le corps, notamment un des membres inférieurs, et vient bloquer une artère pulmonaire. Les facteurs de risques de développer une embolie pulmonaire sont les suivants :
avoir des antécédents d’insuffisance cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral ; être en surpoids ou souffrir d’obésité ; avoir été enceinte ou avoir accouché il y a moins de six semaines ; porter un cathéter pour recevoir un traitement en intraveineuse pendant une longue durée ou au cours d’une hospitalisation. avoir subi une traumatisme ou une fracture.
L’embolie pulmonaire survient généralement chez des adultes et plutôt après la soixantaine, Mais l’âge n’est pas le seul facteur de risque. Le traitement souvent proposé pour limiter les risques de récidive de l’embolie pulmonaire est le traitement anticoagulant.
La littérature médicale relève qu’il peut exister un risque de récidive à l’arrêt du traitement, mais, également, si le traitement n’est pas bien dosé. Il est important de parler avec son médecin avant toute reprise d’activité, suite à une embolie pulmonaire traitée. Généralement, les patients sous anticoagulants seront invités à pratiquer un sport « doux » qui ne les expose pas aux chutes ni aux blessures, type marche, natation, voire footing.
Il convient d’éviter les sports extrêmes ou de combat. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cardiologie chez ELSAN 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Embolie pulmonaire : définition, causes et traitements
Comment dormir après embolie pulmonaire ?
Quelles sont les personnes plus à risque de faire des phlébites ? – Les personnes les plus à risque de faire des phlébites sont :
- Les personnes alitées ou immobilisées.
- Les femmes enceintes.
- Les personnes qui prennent certains traitements (pilule 3eme et 4eme génération, corticoïdes.).
- Les tabagiques.
- Les personnes qui ont des maladies qui prédisposent à la formation de caillots.
Il faut donc en avion : – Se lever régulièrement pour s’étirer et marcher un peu. En position assise, pratiquer une quinzaine de mouvements de flexion et d’extension des chevilles toutes les heures pour stimuler le retour du sang vers le coeur. – Ne pas garder les jambes croisées longtemps et s’assurer que le bord du siège ne comprime pas les vaisseaux sanguins des cuisses.
- Porter des vêtements amples pour ne pas comprimer et gêner la circulation sanguine.
- S’hydrater en buvant de l’eau avant, pendant et immédiatement après le vol.
- Éviter de boire de l’alcool, qui déshydrate.
- Durant le vol, éviter les somnifères qui ont pour effet de ralentir les mouvements et contribuent à la stagnation du sang.
– Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l’espace disponible le permet. – Les personnes à risque de phlébite devraient surtout discuter avec leur médecin avant leur départ de la possibilité de porter des bas de contention ou de prendre des médicaments antiagrégants.
Comment vivre avec une embolie pulmonaire ?
Embolie : quelques bons gestes pour éviter la récidive – Certaines précautions peuvent contribuer à limiter le risque de survenue de récidive :
éviter les alitements prolongés, éviter la prise de contraceptifs œstroprogestatifs ou de traitements hormonaux substitutifs de la ménopause si un antécédent familial d’embolie pulmonaire est présent, lutter contre l’obésité, boire une quantité suffisante d’eau pour améliorer la circulation évoquer le risque avant toute intervention chirurgicale avec le médecin surélever les pieds du lit de 3 cm pour réduire le risque de thrombose veineuse profonde le port de bas de contention peut être utile, lorsque l’embolie est liée à une thrombose veineuse profonde ou dans certaines situations à risque comme les longs trajets en avion. Si le trajet dure plus de quatre heures, il est par ailleurs conseillé de déambuler de temps à autre dans l’avion, de bien s’hydrater et d’éviter la consommation d’alcool.
(1) Francis Couturaud, et al. Six Months vs Extended Oral Anticoagulation After a First Episode of Pulmonary Embolism. The PADIS-PE Randomized Clinical Trial. JAMA.2015; 314 (1): 31-40.
Quand hospitaliser une embolie pulmonaire ?
Les risques liés à l’embolie pulmonaire – L’embolie pulmonaire est une maladie cardiovasculaire qui nécessite une hospitalisation en urgence, Elle se traduit par la présence d’un caillot de sang, aussi appelé embole, au sein de l’ artère pulmonaire ou de l’une de ses branches.
- L’obstruction de l’artère engendre une diminution de la circulation sanguine, ce qui impacte le bon fonctionnement du cœur,
- Celui-ci n’étant plus correctement approvisionné, il y a dès lors un risque d’insuffisance cardiaque, voire d’ arrêt cardiaque,
- Si vous ressentez des symptômes s’apparentant à une embolie pulmonaire, il est crucial d’être pris en charge au plus tôt afin d’éviter une complication plus grave.
Pour cela, vous pouvez contacter le Samu Centre au numéro 15 ou le numéro d’urgence international 112, En décrivant vos symptômes et votre état de santé actuel, des secours vous sont envoyés afin de vous transférer à l’hôpital le plus proche pour une prise en charge médicale.
Quel âge pour une embolie pulmonaire ?
6 300 3 700 Les âges moyen et médian au décès des personnes prises en charge pour embolie pulmonaire aiguë décédées en 2021 sont respectivement de 77 ans et de 78 ans.
Est-ce que l’embolie pulmonaire fatigue ?
Embolie pulmonaire : quels sont les symptômes ? – L’embolie pulmonaire se traduit par la formation d’un caillot de sang, aussi appelé embole, au sein de l’artère pulmonaire ou de l’une de ses branches. L’obstruction de celle-ci peut engendrer de graves conséquences.
En diminuant la circulation sanguine, l’embolie pulmonaire peut engendrer un infarctus pulmonaire, Elle impacte aussi le bon fonctionnement du cœur. Une insuffisance cardiaque peut survenir. Si la prise en charge médicale et le traitement ne se font pas rapidement, il y a un risque d’arrêt cardiaque,
L’embolie pulmonaire est d’ailleurs la troisième cause de décès par maladie cardiovasculaire, Il est donc essentiel de savoir reconnaître les premiers signes d’une embolie pulmonaire :
Une dyspnée : une difficulté à respirer avec des essoufflements sans qu’il y ait eu d’effort fourni Des vertiges allant jusqu’à une perte de conscience Une fatigue inhabituelle Une douleur thoracique plus ou moins forte Une pâleur soudaine, voire un teint bleuâtre Une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie) Une sudation (forte transpiration) Une hémoptysie, cette toux accompagnée de crachats de sangs survient en cas d’infarctus pulmonaire Un durcissement d’une veine au niveau de la jambe
Selon la sévérité de l’embolie pulmonaire et des éventuels facteurs aggravants, certains symptômes vont se manifester, d’autres non, et cela avec plus ou moins d’intensité. Lorsque la personne présente une hémoptysie importante puis perd connaissance, il peut s’agir d’une embolie pulmonaire foudroyante, selon le langage courant.
Quelle activité physique après une embolie pulmonaire ?
Après une embolie pulmonaire, puis-je envisager un marathon ? La question j’ai fait en fevrier 2011 une embolie pulmonaire et aprés un an de préviscan et plus de 8 mois sans courir, j’ai recommencé a courir et depuis fevrier je reprend un entrainement sérieux, puis je envisager un marathon dans 3 mois,
merci La réponse de Dr Guillodo, médecin du sport J’aurais aimé avoir quelques précisions sur l’ origine de votre embolie pulmonaire (avez-vous fait une phlébite ? Avez-vous des facteurs de risques familiaux ?) et sur les séquelles de cette embolie pulmonaire (existe-t-il une insuffisance respiratoire ? Avez-vous passé des épreuves fonctionnelles respiratoires pour juger les séquelles ?) Si vous n’avez pas de séquelles respiratoires, c’est-à-dire si les épreuves fonctionnelles respiratoires sont quasiment normales (spirométrie, volume et débit respiratoires), il n’y a aucune raison de ne pas envisager un marathon dans trois mois.
En effet, vous avez déjà repris l’entraînement et vous avez probablement une base d’endurance satisfaisante. Il vous reste donc douze semaines pour faire l’ entraînement spécifique marathon, Ces 12 semaines sont indispensables pour vous qui venez d’avoir une pathologie sérieuse.
- En effet, pour votre santé, il faut programmer un entraînement de type : trois semaines d’entraînement, une semaine de repos (trois cycles de quatre semaines soit 12 semaines).
- Ces périodes de repos (3 fois une semaine) sont indispensables dans votre cas.
- Votre organisme a été « agressé » par cette embolie pulmonaire et il faut donc le ménager face un entraînement intensif (un marathon reste une épreuve intensive).
Si vous avez une séquelle respiratoire c’est-à-dire une insuffisance respiratoire par altération de vos capacités ventilatoires, le marathon reste possible mais avec des ambitions, notamment au niveau du temps, très modestes. La course à pied, pratiquée en endurance douce, est certainement un bon outil pour rééduquer votre activité respiratoire.
Est-ce que l’embolie pulmonaire donne de la fièvre ?
L’embolie pulmonaire est l’obstruction d’une artère des poumons (artère pulmonaire) par un agrégat solide apporté par la circulation (un embole), généralement un caillot sanguin (thrombus) ou rarement un autre matériau.
L’embolie pulmonaire est généralement causée par un caillot de sang, bien que d’autres substances puissent former des emboles et bloquer une artère. Les symptômes de l’embolie pulmonaire varient, mais ils incluent en général une dyspnée. Souvent, les médecins diagnostiquent une embolie pulmonaire en recherchant une obstruction de l’artère pulmonaire à l’aide d’une angiographie par tomodensitométrie (TDM) ou d’une scintigraphie pulmonaire. Des anticoagulants (parfois appelés fluidifiants sanguins) peuvent être donnés aux personnes à haut risque pour prévenir l’embolie pulmonaire. Les anticoagulants sont utilisés pour fluidifier le sang et pour empêcher les emboles de grossir pendant que le corps dissout les caillots ; d’autres mesures (par exemple, médicaments pour fragmenter les caillots sanguins ou chirurgie) peuvent être nécessaires pour les personnes qui semblent présenter un risque de décès. Le virus SARS-CoV-2 semble être « prothrombotique ». En d’autres termes, les personnes atteintes du COVID-19 sont plus susceptibles de développer des caillots sanguins que celles qui n’en sont pas atteintes.
L’embolie pulmonaire affecte environ 350 000 personnes par an et cause 85 000 décès par an aux États-Unis. Elle affecte principalement les adultes. Le type d’embolie pulmonaire le plus fréquent est un La cause d’un thrombus veineux n’est pas toujours décelable, mais il y a très souvent des facteurs de prédisposition (facteurs de risque) évidents. À savoir :
Âge avancé, notamment au-delà de 60 ans Troubles de la coagulation sanguine (risque accru de thrombose, appelé hypercoagulabilité) Cancer Cathéters insérés dans une grande veine pour administrer des médicaments ou des nutriments (cathéters veineux à demeure) Troubles de la moelle osseuse qui rendent le sang trop épais Mobilité réduite (par exemple, après une intervention chirurgicale ou une maladie ou pendant un long trajet en voiture ou en avion) Infections (certaines infections graves provoquent une inflammation du système qui prédispose à la formation de caillots, le SARS-CoV-2 est particulièrement susceptible de déclencher des caillots) Lésion du bassin, de la hanche ou d’une jambe Intervention chirurgicale majeure au cours des 3 derniers mois Obésité Grossesse ou période suivant l’accouchement Antécédents de caillot sanguin Tabagisme Prise d’ œstrogènes, par exemple, pour le traitement des symptômes de la ménopause ou en contraception (dans ce cas, le risque est particulièrement élevé chez les femmes âgées de plus de 35 ans ou qui fument) Utilisation de modulateurs des récepteurs d’ œstrogènes (tels que le raloxifène ou le tamoxifène) Utilisation d’un traitement substitutif par la testostérone
Les personnes qui restent assises pendant des périodes prolongées sans se déplacer (comme cela peut se produire pendant le transport aérien) présentent un risque légèrement plus élevé. Les personnes atteintes du COVID-19 sont exposées à un risque accru d’embolie pulmonaire.
Le risque peut être accru parce que les personnes malades ou hospitalisées sont susceptibles d’avoir une mobilité réduite, mais la maladie elle-même peut également rendre les personnes plus susceptibles de développer des caillots sanguins. Beaucoup moins fréquemment, des caillots se forment dans les veines des membres supérieurs.
Parfois, des caillots sont identifiés dans le côté droit du cœur, alors qu’ils se déplacent vers les poumons. Une fois que le thrombus est libéré, il migre librement dans la circulation et, en général, se dirige vers le poumon. L’obstruction brutale d’une artère du poumon n’est pas uniquement causée par des caillots de sang.
De la graisse peut s’échapper dans la circulation à partir de la moelle osseuse, du fait d’une fracture d’un os long ou au cours d’une intervention chirurgicale sur les os, et former un embole. Parfois, la graisse peut également s’échapper au cours d’interventions telles que la liposuccion et la greffe de tissu adipeux. Pendant un accouchement compliqué, le liquide amniotique poussé dans les veines pelviennes peut former un embole. Des cellules cancéreuses en amas peuvent se libérer dans la circulation pour former des emboles tumoraux. De la matière infectée peut former des emboles et migrer jusqu’aux poumons. Les causes incluent la prise de médicaments par voie intraveineuse, certaines infections des valves cardiaques et une inflammation d’une veine avec formation d’un caillot sanguin et infection (thrombophlébite septique). Une substance étrangère peut être introduite dans la circulation sanguine, habituellement par injection intraveineuse de substances inorganiques (telles que du talc ou du mercure chez les consommateurs de drogues illicites injectées), où elle peut former des emboles et migrer jusqu’au poumon. Du ciment peut parfois pénétrer dans la circulation sanguine après une intervention chirurgicale appelée vertébroplastie (qui utilise du ciment osseux médical).
Les emboles de petite taille peuvent ne pas causer de symptômes, mais lorsque les symptômes apparaissent, ils se développent souvent de façon brusque. Les symptômes de l’embolie pulmonaire peuvent comprendre
Essoufflement Douleur thoracique Vertiges ou évanouissement
La dyspnée peut être le seul symptôme, surtout en l’absence d’infarctus pulmonaire. Souvent, la respiration est très rapide et la personne peut paraître anxieuse ou agitée et semble avoir une crise d’angoisse. Certaines personnes ressentent une douleur dans le thorax.
Le cœur peut se mettre à battre rapidement, irrégulièrement ou les deux. Chez les personnes âgées, une confusion mentale ou une détérioration de la fonction cognitive peut être le premier symptôme d’embolie pulmonaire. Ces symptômes sont en général la conséquence d’une diminution brutale de la capacité du cœur à fournir une quantité suffisante du sang riche en oxygène au cerveau et aux autres organes.
Dans l’infarctus pulmonaire, une partie du tissu pulmonaire ne reçoit pas suffisamment de sang et d’oxygène, et apparaît nécrosé sur les examens d’imagerie à cause de l’obstruction d’un vaisseau sanguin pulmonaire par un embole pulmonaire. Généralement, l’embole qui cause un infarctus pulmonaire est de petite taille.
- Les symptômes d’un infarctus pulmonaire se développent en l’espace de quelques heures.
- En cas d’infarctus pulmonaire, la personne peut tousser et avoir des expectorations contenant des traces de sang, présenter une douleur thoracique aiguë lors de l’inspiration et, parfois, une fièvre.
- Les symptômes d’infarctus durent souvent plusieurs jours, mais en général s’améliorent en quelques jours.
Dans les rares cas où les emboles persistent partiellement ou totalement, la tension artérielle dans les vaisseaux sanguins des poumons peut augmenter. Cette augmentation de la tension artérielle peut provoquer des symptômes, tels qu’un essoufflement, un gonflement des chevilles ou des jambes et une faiblesse, qui ont tendance à se développer progressivement sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Oxymétrie de pouls et radiographie du thorax Angiographie par TDM, échographie des jambes, scintigraphie pulmonaire de perfusion ou une association
Le médecin suspecte une embolie pulmonaire à partir des symptômes de la personne et des facteurs favorisants, comme une intervention chirurgicale récente, un alitement prolongé ou une tendance à la formation de caillots de sang. Une embolie pulmonaire massive peut être plus facilement diagnostiquée, en particulier quand la personne présente des affections évidentes susceptibles de causer une embolie pulmonaire, comme des signes de caillot sanguin dans un membre inférieur.
Cependant, dans de nombreux cas, les symptômes sont minimes ou sont confondus avec les symptômes d’autres affections, telles que pneumonie Présentation de la pneumonie La pneumonie est une infection des alvéoles (petites cavités pulmonaires) et des tissus environnants. La pneumonie est l’une des causes de décès les plus fréquentes au monde.
Souvent, la pneumonie. en apprendre davantage, crise cardiaque Syndromes coronariens aigus(Crise cardiaque ; infarctus du myocarde ; angor instable) Les syndromes coronariens aigus résultent de l’obstruction soudaine d’une artère coronaire. Cette obstruction provoque un angor instable ou une crise cardiaque (infarctus du myocarde), selon. en apprendre davantage, asthme Asthme L’asthme est un état dans lequel les voies respiratoires diminuent de diamètre (en général de façon réversible) en réponse à certains stimuli. Parmi les symptômes les plus fréquents figurent. en apprendre davantage ou même calculs rénaux Calculs dans les voies urinaires Les calculs (lithiases) sont des formations dures qui peuvent se former dans les voies urinaires et entraîner des douleurs, des saignements, une infection urinaire ou une obstruction du flux. en apprendre davantage, c’est pourquoi l’embolie pulmonaire est souvent difficile à diagnostiquer. En effet, l’embolie pulmonaire est l’un des troubles graves les plus difficiles à diagnostiquer et à reconnaître pour les médecins. Certains tests de routine peuvent fournir des indices qu’une embolie pulmonaire a eu lieu.
Toutefois, ces tests ne permettent pas de diagnostiquer avec certitude la présence d’une embolie pulmonaire. Une radiographie du thorax Imagerie thoracique peut révéler des variations discrètes de l’aspect des vaisseaux sanguins qui ont lieu suite à une embolie et peut révéler des signes d’infarctus pulmonaire.
Cependant, les résultats de la radiographie sont souvent normaux et même s’ils sont anormaux, ils suffisent rarement pour poser le diagnostic avec certitude. Le taux d’oxygène dans le sang est mesuré avec un capteur qui est attaché au bout d’un doigt (oxymétrie).
Comme l’embolie pulmonaire bloque les artères pulmonaires, il se peut que le taux d’oxygène soit bas. Parfois, les médecins prélèvent également un échantillon de sang pour y mesurer le taux d’oxygène et d’autres gaz. Les médecins commencent par juger dans quelle mesure une embolie pulmonaire semble probable, d’après des informations telles que le risque d’embolie pulmonaire de la personne, la gravité de ses symptômes et les résultats des examens initiaux (comme une radiographie du thorax et le taux d’oxygène dans le sang).
Et plus important encore, les facteurs de risque évidents peuvent être totalement absents. Si une embolie pulmonaire semble improbable, on effectue typiquement une analyse de sang qui mesure la concentration de substances appelées D-dimères. Il se peut que cela soit la seule analyse nécessaire chez de telles personnes.
Si la concentration en D-dimères est normale chez ces personnes, alors la probabilité qu’une embolie pulmonaire se soit produite est extrêmement faible. Toutefois, bien qu’une faible concentration de D-dimères chez ces personnes indique qu’une embolie pulmonaire est improbable, une concentration élevée ne signifie pas nécessairement qu’une embolie pulmonaire est probable.
D’autres affections, telles qu’une infection ou une blessure, peuvent entraîner un taux de D-dimères élevé, de sorte que des analyses supplémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic. Si une embolie pulmonaire semble plus probable ou si le résultat de l’analyse des D-dimères est anormal, on peut effectuer d’autres examens, habituellement un ou plusieurs des examens suivants :
Scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion Échographie des jambes
L’ angiographie par TDM est un type de TDM. C’est une procédure rapide, non invasive et assez précise, en particulier pour les caillots de grande taille. Lors de cet examen, un produit de contraste est injecté dans une veine. Le produit de contraste migre vers les poumons et la TDM produit des images du sang présent dans les artères pour déterminer si une embolie pulmonaire bloque le flux sanguin.
L’angio-TDM est le test d’imagerie le plus souvent utilisé pour diagnostiquer l’embolie pulmonaire. La taille du cœur peut également indiquer dans quelle mesure il est soumis à un stress. La scintigraphie pulmonaire de perfusion-ventilation Imagerie thoracique est un examen non invasif et assez précis, mais plus long qu’une TDM.
Une petite quantité de substance radioactive est administrée par voie intraveineuse, elle circule à travers les artères pulmonaires et indique l’apport de sang dans le poumon (perfusion). Un résultat complètement normal indique habituellement que la personne ne présente pas d’obstruction significative des vaisseaux.
Un résultat anormal à la scintigraphie étaye l’éventualité d’une embolie pulmonaire, mais peut aussi indiquer la présence d’autres maladies, comme un emphysème, qui peut avoir pour conséquence une diminution de l’afflux sanguin aux zones où le tissu pulmonaire a été lésé. En général, la scintigraphie de perfusion est effectuée en association avec une scintigraphie pulmonaire de ventilation.
Dans cet examen, la personne inhale un gaz inoffensif contenant une infime quantité de traceur radioactif, qui se répartit dans toutes les petites cavités pulmonaires (alvéoles). Il est possible d’observer les zones où le dioxyde de carbone est libéré et l’oxygène capté.
En comparant ces images avec celles de l’apport de sang observé en scintigraphie de perfusion, les médecins peuvent en général déterminer si la personne a eu une embolie pulmonaire par le passé. Les médecins ont parfois recours à la scintigraphie pulmonaire de perfusion si une personne a eu un problème rénal qui empêche d’utiliser l’angio-TDM, parce que l’agent de contraste utilisé pour la TDM pourrait davantage endommager les poumons.
Échographie des jambes, une procédure non invasive permettant d’identifier les caillots sanguins dans les jambes, qui sont les sources habituelles d’embolie pulmonaire. L’absence de caillots lors de ce test n’exclut pas la présence d’une embolie pulmonaire.
Toutefois, si l’échographie révèle des caillots sanguins et que les symptômes pulmonaires sont minimes, on traite parfois la personne comme si elle présentait une embolie pulmonaire, sans procéder à d’autres tests, parce que le traitement est le même pour ces deux affections. L’ échocardiographie peut révéler la présence d’un caillot de sang dans l’oreillette droite ou le ventricule gauche du cœur.
Les résultats de cet examen peuvent aider les médecins à déterminer la gravité de l’embolie en montrant que le côté droit du cœur est soumis à un stress alors qu’il s’efforce de pomper le sang à travers les caillots. Chez les personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque apparents de caillots ou de caillots récurrents, les médecins peuvent aussi mesurer les concentrations de protéines dans le sang afin de déterminer si un trouble de la coagulation est en cause.
La taille de l’embole La taille des artères pulmonaires obstruées Le nombre d’artères pulmonaires obstruées L’effet sur la capacité du cœur à pomper le sang L’état de santé global de la personne
Les facteurs qui permettent de déterminer le pronostic incluent des indicateurs de la réponse de l’organisme, tels que la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le taux d’oxygène et la nécessité ou non de prendre des médicaments pour faire remonter la tension artérielle.
Toute personne atteinte d’un problème cardiaque ou pulmonaire grave présente un risque accru de décès par embolie pulmonaire. En général, une personne dont la fonction cardiaque et pulmonaire est normale survit, à moins que l’embole n’obstrue la moitié des artères pulmonaires ou plus. Étant donné le danger représenté par les embolies pulmonaires et les limites du traitement, les médecins tentent de prévenir la formation de thrombus dans les veines des personnes à risque.
Habituellement, une personne, particulièrement si elle est à sujette à la coagulation, doit chercher à se maintenir active et bouger dans la mesure du possible. Par exemple, lorsque l’on utilise le transport aérien pendant un long moment, on devrait essayer de se lever et de marcher toutes les 2 heures environ.
Les médecins sélectionnent les anticoagulants, des mesures de prévention physiques ou une association des deux, selon la raison pour laquelle la personne présente un risque d’embolie pulmonaire et son état de santé sous-jacent. Pour certaines personnes, un médicament anticoagulant (aussi appelé fluidifiant du sang), le plus souvent l’héparine, est administré.
L’ héparine existe sous deux formes :
Traditionnelle De bas poids moléculaire
Les héparines traditionnelles et de bas poids moléculaires semblent avoir la même efficacité. L’héparine est le médicament le plus utilisé pour réduire la survenue de thromboses dans les veines du mollet après tous les actes de chirurgie majeure, principalement aux membres inférieurs.
On injecte de petites doses d’héparine juste sous la peau (par voie sous-cutanée), habituellement de 6 à 12 heures après l’intervention chirurgicale et idéalement, des doses supplémentaires sont administrées jusqu’au moment où la personne est à nouveau capable de se lever et de marcher. Les personnes hospitalisées à haut risque d’embolie pulmonaire (comme celles qui présentent une insuffisance cardiaque, celles qui sont immobilisées ou obèses, ou encore celles qui ont des antécédents de caillots sanguins) peuvent bénéficier de petites doses d’héparine, même si elles n’ont pas à faire l’objet d’interventions chirurgicales.
Une faible dose d’héparine n’augmente pas la fréquence des complications hémorragiques graves, mais l’héparine peut augmenter de petits saignements des plaies. La warfarine, un anticoagulant administré par voie orale, est à présent beaucoup moins utilisée car, quand elle est utilisée, il est nécessaire de réaliser régulièrement des analyses de sang afin de surveiller son effet, car elle interagit avec de nombreux médicaments que les personnes peuvent prendre, et les nouveaux médicaments sont plus sûrs et plus efficaces.
L’héparine de bas poids moléculaire est plus prévisible que la forme classique de l’héparine et est fréquemment utilisée pour la prévention des caillots chez les personnes faisant l’objet d’une intervention chirurgicale comportant un risque élevé de formation de caillots, comme une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Les anticoagulants oraux directs plus récents comprennent des médicaments tels que : fondaparinux, rivaroxaban, apixaban, édoxaban et dabigatran, qui inhibent la formation des substances favorisant la production des caillots sanguins dans le corps. Ces médicaments sont efficaces pour la prévention et sont en général plus sûrs que la warfarine.
Utiliser des dispositifs de compression pneumatique intermittente ou porter des bas de contention Pratiquer des exercices physiques des jambes Sortir du lit et vaquer à des activités aussitôt que possible
Les dispositifs de compression pneumatique intermittente sont des dispositifs gonflables qui se placent sur la partie inférieure des jambes et se gonflent et se dégonflent pour fournir une pression externe afin de maintenir la circulation du sang dans les jambes.
Cependant, s’ils sont utilisés seuls, ces dispositifs sont inadaptés pour prévenir la formation des caillots chez les personnes ayant fait l’objet de certaines interventions chirurgicales comportant un risque élevé, comme une arthroplastie de la hanche ou du genou. Les bas de contention assurent une pression constante sur les vaisseaux sanguins des jambes pour maintenir le flux sanguin.
Ils sont probablement moins efficaces que les dispositifs de compression intermittente, mais peuvent être utiles pour réduire le risque de thrombose dans les jambes. Chez les personnes à haut risque de développer une embolie pulmonaire et qui ne peuvent pas prendre d’anticoagulants à cause d’un risque élevé de saignement, on peut placer un filtre (dénommé filtre de la veine cave inférieure) à l’intérieur d’une grande veine située entre le cœur et la veine cave inférieure, qui assure le retour du sang au cœur en provenance de la partie inférieure du corps.
Comment évolue une embolie pulmonaire ?
Son évolution – L’obstruction d’une ou de plusieurs branches de l’ artère pulmonaire s’accompagne de façon diverse de manifestations d’essoufflement ( dyspnée ), d’une accélération de la fréquence cardiaque ( tachycardie ), de douleurs thoraciques, d’une toux irritative avec parfois crachat sanglant. Les formes d’embolie pulmonaire les plus graves peuvent être responsables de syncope, d’une chute tensionnelle sévère (état de choc), et parfois de mort subite.
Quelles peuvent être les raisons d’une embolie pulmonaire ?
L’embolie pulmonaire est l’obstruction d’une artère des poumons (artère pulmonaire) par un agrégat solide apporté par la circulation (un embole), généralement un caillot sanguin (thrombus) ou rarement un autre matériau.
L’embolie pulmonaire est généralement causée par un caillot de sang, bien que d’autres substances puissent former des emboles et bloquer une artère. Les symptômes de l’embolie pulmonaire varient, mais ils incluent en général une dyspnée. Souvent, les médecins diagnostiquent une embolie pulmonaire en recherchant une obstruction de l’artère pulmonaire à l’aide d’une angiographie par tomodensitométrie (TDM) ou d’une scintigraphie pulmonaire. Des anticoagulants (parfois appelés fluidifiants sanguins) peuvent être donnés aux personnes à haut risque pour prévenir l’embolie pulmonaire. Les anticoagulants sont utilisés pour fluidifier le sang et pour empêcher les emboles de grossir pendant que le corps dissout les caillots ; d’autres mesures (par exemple, médicaments pour fragmenter les caillots sanguins ou chirurgie) peuvent être nécessaires pour les personnes qui semblent présenter un risque de décès. Le virus SARS-CoV-2 semble être « prothrombotique ». En d’autres termes, les personnes atteintes du COVID-19 sont plus susceptibles de développer des caillots sanguins que celles qui n’en sont pas atteintes.
L’embolie pulmonaire affecte environ 350 000 personnes par an et cause 85 000 décès par an aux États-Unis. Elle affecte principalement les adultes. Le type d’embolie pulmonaire le plus fréquent est un La cause d’un thrombus veineux n’est pas toujours décelable, mais il y a très souvent des facteurs de prédisposition (facteurs de risque) évidents. À savoir :
Âge avancé, notamment au-delà de 60 ans Troubles de la coagulation sanguine (risque accru de thrombose, appelé hypercoagulabilité) Cancer Cathéters insérés dans une grande veine pour administrer des médicaments ou des nutriments (cathéters veineux à demeure) Troubles de la moelle osseuse qui rendent le sang trop épais Mobilité réduite (par exemple, après une intervention chirurgicale ou une maladie ou pendant un long trajet en voiture ou en avion) Infections (certaines infections graves provoquent une inflammation du système qui prédispose à la formation de caillots, le SARS-CoV-2 est particulièrement susceptible de déclencher des caillots) Lésion du bassin, de la hanche ou d’une jambe Intervention chirurgicale majeure au cours des 3 derniers mois Obésité Grossesse ou période suivant l’accouchement Antécédents de caillot sanguin Tabagisme Prise d’ œstrogènes, par exemple, pour le traitement des symptômes de la ménopause ou en contraception (dans ce cas, le risque est particulièrement élevé chez les femmes âgées de plus de 35 ans ou qui fument) Utilisation de modulateurs des récepteurs d’ œstrogènes (tels que le raloxifène ou le tamoxifène) Utilisation d’un traitement substitutif par la testostérone
Les personnes qui restent assises pendant des périodes prolongées sans se déplacer (comme cela peut se produire pendant le transport aérien) présentent un risque légèrement plus élevé. Les personnes atteintes du COVID-19 sont exposées à un risque accru d’embolie pulmonaire.
- Le risque peut être accru parce que les personnes malades ou hospitalisées sont susceptibles d’avoir une mobilité réduite, mais la maladie elle-même peut également rendre les personnes plus susceptibles de développer des caillots sanguins.
- Beaucoup moins fréquemment, des caillots se forment dans les veines des membres supérieurs.
Parfois, des caillots sont identifiés dans le côté droit du cœur, alors qu’ils se déplacent vers les poumons. Une fois que le thrombus est libéré, il migre librement dans la circulation et, en général, se dirige vers le poumon. L’obstruction brutale d’une artère du poumon n’est pas uniquement causée par des caillots de sang.
De la graisse peut s’échapper dans la circulation à partir de la moelle osseuse, du fait d’une fracture d’un os long ou au cours d’une intervention chirurgicale sur les os, et former un embole. Parfois, la graisse peut également s’échapper au cours d’interventions telles que la liposuccion et la greffe de tissu adipeux. Pendant un accouchement compliqué, le liquide amniotique poussé dans les veines pelviennes peut former un embole. Des cellules cancéreuses en amas peuvent se libérer dans la circulation pour former des emboles tumoraux. De la matière infectée peut former des emboles et migrer jusqu’aux poumons. Les causes incluent la prise de médicaments par voie intraveineuse, certaines infections des valves cardiaques et une inflammation d’une veine avec formation d’un caillot sanguin et infection (thrombophlébite septique). Une substance étrangère peut être introduite dans la circulation sanguine, habituellement par injection intraveineuse de substances inorganiques (telles que du talc ou du mercure chez les consommateurs de drogues illicites injectées), où elle peut former des emboles et migrer jusqu’au poumon. Du ciment peut parfois pénétrer dans la circulation sanguine après une intervention chirurgicale appelée vertébroplastie (qui utilise du ciment osseux médical).
Les emboles de petite taille peuvent ne pas causer de symptômes, mais lorsque les symptômes apparaissent, ils se développent souvent de façon brusque. Les symptômes de l’embolie pulmonaire peuvent comprendre
Essoufflement Douleur thoracique Vertiges ou évanouissement
La dyspnée peut être le seul symptôme, surtout en l’absence d’infarctus pulmonaire. Souvent, la respiration est très rapide et la personne peut paraître anxieuse ou agitée et semble avoir une crise d’angoisse. Certaines personnes ressentent une douleur dans le thorax.
- Le cœur peut se mettre à battre rapidement, irrégulièrement ou les deux.
- Chez les personnes âgées, une confusion mentale ou une détérioration de la fonction cognitive peut être le premier symptôme d’embolie pulmonaire.
- Ces symptômes sont en général la conséquence d’une diminution brutale de la capacité du cœur à fournir une quantité suffisante du sang riche en oxygène au cerveau et aux autres organes.
Dans l’infarctus pulmonaire, une partie du tissu pulmonaire ne reçoit pas suffisamment de sang et d’oxygène, et apparaît nécrosé sur les examens d’imagerie à cause de l’obstruction d’un vaisseau sanguin pulmonaire par un embole pulmonaire. Généralement, l’embole qui cause un infarctus pulmonaire est de petite taille.
- Les symptômes d’un infarctus pulmonaire se développent en l’espace de quelques heures.
- En cas d’infarctus pulmonaire, la personne peut tousser et avoir des expectorations contenant des traces de sang, présenter une douleur thoracique aiguë lors de l’inspiration et, parfois, une fièvre.
- Les symptômes d’infarctus durent souvent plusieurs jours, mais en général s’améliorent en quelques jours.
Dans les rares cas où les emboles persistent partiellement ou totalement, la tension artérielle dans les vaisseaux sanguins des poumons peut augmenter. Cette augmentation de la tension artérielle peut provoquer des symptômes, tels qu’un essoufflement, un gonflement des chevilles ou des jambes et une faiblesse, qui ont tendance à se développer progressivement sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Oxymétrie de pouls et radiographie du thorax Angiographie par TDM, échographie des jambes, scintigraphie pulmonaire de perfusion ou une association
Le médecin suspecte une embolie pulmonaire à partir des symptômes de la personne et des facteurs favorisants, comme une intervention chirurgicale récente, un alitement prolongé ou une tendance à la formation de caillots de sang. Une embolie pulmonaire massive peut être plus facilement diagnostiquée, en particulier quand la personne présente des affections évidentes susceptibles de causer une embolie pulmonaire, comme des signes de caillot sanguin dans un membre inférieur.
- Cependant, dans de nombreux cas, les symptômes sont minimes ou sont confondus avec les symptômes d’autres affections, telles que pneumonie Présentation de la pneumonie La pneumonie est une infection des alvéoles (petites cavités pulmonaires) et des tissus environnants.
- La pneumonie est l’une des causes de décès les plus fréquentes au monde.
Souvent, la pneumonie. en apprendre davantage, crise cardiaque Syndromes coronariens aigus(Crise cardiaque ; infarctus du myocarde ; angor instable) Les syndromes coronariens aigus résultent de l’obstruction soudaine d’une artère coronaire. Cette obstruction provoque un angor instable ou une crise cardiaque (infarctus du myocarde), selon. en apprendre davantage, asthme Asthme L’asthme est un état dans lequel les voies respiratoires diminuent de diamètre (en général de façon réversible) en réponse à certains stimuli. Parmi les symptômes les plus fréquents figurent. en apprendre davantage ou même calculs rénaux Calculs dans les voies urinaires Les calculs (lithiases) sont des formations dures qui peuvent se former dans les voies urinaires et entraîner des douleurs, des saignements, une infection urinaire ou une obstruction du flux. en apprendre davantage, c’est pourquoi l’embolie pulmonaire est souvent difficile à diagnostiquer. En effet, l’embolie pulmonaire est l’un des troubles graves les plus difficiles à diagnostiquer et à reconnaître pour les médecins. Certains tests de routine peuvent fournir des indices qu’une embolie pulmonaire a eu lieu.
- Toutefois, ces tests ne permettent pas de diagnostiquer avec certitude la présence d’une embolie pulmonaire.
- Une radiographie du thorax Imagerie thoracique peut révéler des variations discrètes de l’aspect des vaisseaux sanguins qui ont lieu suite à une embolie et peut révéler des signes d’infarctus pulmonaire.
Cependant, les résultats de la radiographie sont souvent normaux et même s’ils sont anormaux, ils suffisent rarement pour poser le diagnostic avec certitude. Le taux d’oxygène dans le sang est mesuré avec un capteur qui est attaché au bout d’un doigt (oxymétrie).
Comme l’embolie pulmonaire bloque les artères pulmonaires, il se peut que le taux d’oxygène soit bas. Parfois, les médecins prélèvent également un échantillon de sang pour y mesurer le taux d’oxygène et d’autres gaz. Les médecins commencent par juger dans quelle mesure une embolie pulmonaire semble probable, d’après des informations telles que le risque d’embolie pulmonaire de la personne, la gravité de ses symptômes et les résultats des examens initiaux (comme une radiographie du thorax et le taux d’oxygène dans le sang).
Et plus important encore, les facteurs de risque évidents peuvent être totalement absents. Si une embolie pulmonaire semble improbable, on effectue typiquement une analyse de sang qui mesure la concentration de substances appelées D-dimères. Il se peut que cela soit la seule analyse nécessaire chez de telles personnes.
- Si la concentration en D-dimères est normale chez ces personnes, alors la probabilité qu’une embolie pulmonaire se soit produite est extrêmement faible.
- Toutefois, bien qu’une faible concentration de D-dimères chez ces personnes indique qu’une embolie pulmonaire est improbable, une concentration élevée ne signifie pas nécessairement qu’une embolie pulmonaire est probable.
D’autres affections, telles qu’une infection ou une blessure, peuvent entraîner un taux de D-dimères élevé, de sorte que des analyses supplémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic. Si une embolie pulmonaire semble plus probable ou si le résultat de l’analyse des D-dimères est anormal, on peut effectuer d’autres examens, habituellement un ou plusieurs des examens suivants :
Scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion Échographie des jambes
L’ angiographie par TDM est un type de TDM. C’est une procédure rapide, non invasive et assez précise, en particulier pour les caillots de grande taille. Lors de cet examen, un produit de contraste est injecté dans une veine. Le produit de contraste migre vers les poumons et la TDM produit des images du sang présent dans les artères pour déterminer si une embolie pulmonaire bloque le flux sanguin.
- L’angio-TDM est le test d’imagerie le plus souvent utilisé pour diagnostiquer l’embolie pulmonaire.
- La taille du cœur peut également indiquer dans quelle mesure il est soumis à un stress.
- La scintigraphie pulmonaire de perfusion-ventilation Imagerie thoracique est un examen non invasif et assez précis, mais plus long qu’une TDM.
Une petite quantité de substance radioactive est administrée par voie intraveineuse, elle circule à travers les artères pulmonaires et indique l’apport de sang dans le poumon (perfusion). Un résultat complètement normal indique habituellement que la personne ne présente pas d’obstruction significative des vaisseaux.
Un résultat anormal à la scintigraphie étaye l’éventualité d’une embolie pulmonaire, mais peut aussi indiquer la présence d’autres maladies, comme un emphysème, qui peut avoir pour conséquence une diminution de l’afflux sanguin aux zones où le tissu pulmonaire a été lésé. En général, la scintigraphie de perfusion est effectuée en association avec une scintigraphie pulmonaire de ventilation.
Dans cet examen, la personne inhale un gaz inoffensif contenant une infime quantité de traceur radioactif, qui se répartit dans toutes les petites cavités pulmonaires (alvéoles). Il est possible d’observer les zones où le dioxyde de carbone est libéré et l’oxygène capté.
En comparant ces images avec celles de l’apport de sang observé en scintigraphie de perfusion, les médecins peuvent en général déterminer si la personne a eu une embolie pulmonaire par le passé. Les médecins ont parfois recours à la scintigraphie pulmonaire de perfusion si une personne a eu un problème rénal qui empêche d’utiliser l’angio-TDM, parce que l’agent de contraste utilisé pour la TDM pourrait davantage endommager les poumons.
Échographie des jambes, une procédure non invasive permettant d’identifier les caillots sanguins dans les jambes, qui sont les sources habituelles d’embolie pulmonaire. L’absence de caillots lors de ce test n’exclut pas la présence d’une embolie pulmonaire.
Toutefois, si l’échographie révèle des caillots sanguins et que les symptômes pulmonaires sont minimes, on traite parfois la personne comme si elle présentait une embolie pulmonaire, sans procéder à d’autres tests, parce que le traitement est le même pour ces deux affections. L’ échocardiographie peut révéler la présence d’un caillot de sang dans l’oreillette droite ou le ventricule gauche du cœur.
Les résultats de cet examen peuvent aider les médecins à déterminer la gravité de l’embolie en montrant que le côté droit du cœur est soumis à un stress alors qu’il s’efforce de pomper le sang à travers les caillots. Chez les personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque apparents de caillots ou de caillots récurrents, les médecins peuvent aussi mesurer les concentrations de protéines dans le sang afin de déterminer si un trouble de la coagulation est en cause.
La taille de l’embole La taille des artères pulmonaires obstruées Le nombre d’artères pulmonaires obstruées L’effet sur la capacité du cœur à pomper le sang L’état de santé global de la personne
Les facteurs qui permettent de déterminer le pronostic incluent des indicateurs de la réponse de l’organisme, tels que la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le taux d’oxygène et la nécessité ou non de prendre des médicaments pour faire remonter la tension artérielle.
- Toute personne atteinte d’un problème cardiaque ou pulmonaire grave présente un risque accru de décès par embolie pulmonaire.
- En général, une personne dont la fonction cardiaque et pulmonaire est normale survit, à moins que l’embole n’obstrue la moitié des artères pulmonaires ou plus.
- Étant donné le danger représenté par les embolies pulmonaires et les limites du traitement, les médecins tentent de prévenir la formation de thrombus dans les veines des personnes à risque.
Habituellement, une personne, particulièrement si elle est à sujette à la coagulation, doit chercher à se maintenir active et bouger dans la mesure du possible. Par exemple, lorsque l’on utilise le transport aérien pendant un long moment, on devrait essayer de se lever et de marcher toutes les 2 heures environ.
- Les médecins sélectionnent les anticoagulants, des mesures de prévention physiques ou une association des deux, selon la raison pour laquelle la personne présente un risque d’embolie pulmonaire et son état de santé sous-jacent.
- Pour certaines personnes, un médicament anticoagulant (aussi appelé fluidifiant du sang), le plus souvent l’héparine, est administré.
L’ héparine existe sous deux formes :
Traditionnelle De bas poids moléculaire
Les héparines traditionnelles et de bas poids moléculaires semblent avoir la même efficacité. L’héparine est le médicament le plus utilisé pour réduire la survenue de thromboses dans les veines du mollet après tous les actes de chirurgie majeure, principalement aux membres inférieurs.
- On injecte de petites doses d’héparine juste sous la peau (par voie sous-cutanée), habituellement de 6 à 12 heures après l’intervention chirurgicale et idéalement, des doses supplémentaires sont administrées jusqu’au moment où la personne est à nouveau capable de se lever et de marcher.
- Les personnes hospitalisées à haut risque d’embolie pulmonaire (comme celles qui présentent une insuffisance cardiaque, celles qui sont immobilisées ou obèses, ou encore celles qui ont des antécédents de caillots sanguins) peuvent bénéficier de petites doses d’héparine, même si elles n’ont pas à faire l’objet d’interventions chirurgicales.
Une faible dose d’héparine n’augmente pas la fréquence des complications hémorragiques graves, mais l’héparine peut augmenter de petits saignements des plaies. La warfarine, un anticoagulant administré par voie orale, est à présent beaucoup moins utilisée car, quand elle est utilisée, il est nécessaire de réaliser régulièrement des analyses de sang afin de surveiller son effet, car elle interagit avec de nombreux médicaments que les personnes peuvent prendre, et les nouveaux médicaments sont plus sûrs et plus efficaces.
L’héparine de bas poids moléculaire est plus prévisible que la forme classique de l’héparine et est fréquemment utilisée pour la prévention des caillots chez les personnes faisant l’objet d’une intervention chirurgicale comportant un risque élevé de formation de caillots, comme une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Les anticoagulants oraux directs plus récents comprennent des médicaments tels que : fondaparinux, rivaroxaban, apixaban, édoxaban et dabigatran, qui inhibent la formation des substances favorisant la production des caillots sanguins dans le corps. Ces médicaments sont efficaces pour la prévention et sont en général plus sûrs que la warfarine.
Utiliser des dispositifs de compression pneumatique intermittente ou porter des bas de contention Pratiquer des exercices physiques des jambes Sortir du lit et vaquer à des activités aussitôt que possible
Les dispositifs de compression pneumatique intermittente sont des dispositifs gonflables qui se placent sur la partie inférieure des jambes et se gonflent et se dégonflent pour fournir une pression externe afin de maintenir la circulation du sang dans les jambes.
Cependant, s’ils sont utilisés seuls, ces dispositifs sont inadaptés pour prévenir la formation des caillots chez les personnes ayant fait l’objet de certaines interventions chirurgicales comportant un risque élevé, comme une arthroplastie de la hanche ou du genou. Les bas de contention assurent une pression constante sur les vaisseaux sanguins des jambes pour maintenir le flux sanguin.
Ils sont probablement moins efficaces que les dispositifs de compression intermittente, mais peuvent être utiles pour réduire le risque de thrombose dans les jambes. Chez les personnes à haut risque de développer une embolie pulmonaire et qui ne peuvent pas prendre d’anticoagulants à cause d’un risque élevé de saignement, on peut placer un filtre (dénommé filtre de la veine cave inférieure) à l’intérieur d’une grande veine située entre le cœur et la veine cave inférieure, qui assure le retour du sang au cœur en provenance de la partie inférieure du corps.
Comment vivre avec une embolie ?
Après une embolie pulmonaire, certains patients sont hospitalisés quelques jours. Un alitement systématique est rarement recommandé ; au contraire, une mobilisation précoce (lever) est recommandée dès qu’elle est possible. Néanmoins, il est important de ne pas faire d’efforts brutaux pendant quelques jours.
Comment enlever un caillot de sang dans les poumons ?
Comment traite-t-on l’embolie pulmonaire ? – Lors de symptômes évoquant une embolie pulmonaire, en particulier chez une personne qui a des antécédents de phlébite, mieux vaut appeler le 15. En attendant leur arrivée, installez la personne en position semi-assise et empêchez-la de se lever.
Pourquoi mettre des bas de contention embolie pulmonaire ?
L’objectif est de réduire les symptômes (douleur et œdème notamment), de limiter l’extension du thrombus et le risque de survenue d’une embolie pulmonaire et de prévenir la survenue d’un SPT.
Quel cancer peut provoquer une embolie pulmonaire ?
Particularités de l’embolie pulmonaire chez le patient présentant un cancer du poumon L’embolie pulmonaire (EP) est un évènement fréquent et constitue un marqueur de gravité chez les personnes atteintes de cancer broncho-pulmonaire (KBP) pouvant même parfois précéder son diagnostic. Elle constitue une des principales causes de décès chez ces patients.
- Étudier le profil clinique, radiologique et évolutif de l’EP chez les patients présentant un KBP.
- Étude rétrospective incluant 19 patients atteints de KBP compliqué d’EP (G1) et 40 patients sans pathologie néoplasiques (G2).
- Tous les patients étaient de sexe masculin.
- La moyenne d’âge était de 58 ans dans le G1 vs 54 ans pour G2.
Le délai moyen d’apparition de l’EP était de 11 mois dans G1. L’EP était révélatrice du KBP dans 3 cas. La majorité des patients était à un stade IV de la maladie. On n’a pas trouvé de différence significative concernant les antécédents médicaux ni chirurgicaux.
- Concernant le calcul de la probabilité clinique, ce score était plus élevé dans le G1 avec une différence significative.
- L’hypoxémie était plus fréquente dans le G1 ainsi que les hémoptysies et les douleurs thoraciques étaient significativement plus retrouvées ( p = 0,04 et p = 0,03).
- Tous les patients ont reçu un traitement anticoagulant.
Sept patients du G1 sont décédés dans un tableau d’EP grave et un patient du G2 était décédé par état de choc cardiogénique. La survenue d’EP est fréquente au cours des KBP. Elles sont favorisées par la stase veineuse, l’hypercoagulabilité avec sécrétion par la tumeur de facteurs procagulants et les lésions vasculaires induites par les chimiothérapies et les cathéters centraux.
Impact de l’inadéquation de taille entre donneurs et receveurs en transplantation pulmonaire pour fibrose pulmonaire idiopathiqueF. Chaib, G. Dauriat, G. Thabut, O. Brugiere, L. Hajouji, E. Lhuillier, Y. Castier, P. Cerceau, H. Mal
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Intérêt de la télésurveillance de la fonction respiratoire à domicile par spiromètre électronique portable (Spirotel ® ) chez les patients transplantés pulmonaires (TP)L. Peysson, C. Gomez, P. Giovannetti, J. Bismuth, B. Coltey, N. Dufeu, F. Bregeon, J.Y. Gaubert, H. Dutau, P. Thomas, M. Reynaud-Gaubert
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé. : Particularités de l’embolie pulmonaire chez le patient présentant un cancer du poumon
Quelle activité physique après une embolie pulmonaire ?
Après une embolie pulmonaire, puis-je envisager un marathon ? La question j’ai fait en fevrier 2011 une embolie pulmonaire et aprés un an de préviscan et plus de 8 mois sans courir, j’ai recommencé a courir et depuis fevrier je reprend un entrainement sérieux, puis je envisager un marathon dans 3 mois,
merci La réponse de Dr Guillodo, médecin du sport J’aurais aimé avoir quelques précisions sur l’ origine de votre embolie pulmonaire (avez-vous fait une phlébite ? Avez-vous des facteurs de risques familiaux ?) et sur les séquelles de cette embolie pulmonaire (existe-t-il une insuffisance respiratoire ? Avez-vous passé des épreuves fonctionnelles respiratoires pour juger les séquelles ?) Si vous n’avez pas de séquelles respiratoires, c’est-à-dire si les épreuves fonctionnelles respiratoires sont quasiment normales (spirométrie, volume et débit respiratoires), il n’y a aucune raison de ne pas envisager un marathon dans trois mois.
En effet, vous avez déjà repris l’entraînement et vous avez probablement une base d’endurance satisfaisante. Il vous reste donc douze semaines pour faire l’ entraînement spécifique marathon, Ces 12 semaines sont indispensables pour vous qui venez d’avoir une pathologie sérieuse.
En effet, pour votre santé, il faut programmer un entraînement de type : trois semaines d’entraînement, une semaine de repos (trois cycles de quatre semaines soit 12 semaines). Ces périodes de repos (3 fois une semaine) sont indispensables dans votre cas. Votre organisme a été « agressé » par cette embolie pulmonaire et il faut donc le ménager face un entraînement intensif (un marathon reste une épreuve intensive).
Si vous avez une séquelle respiratoire c’est-à-dire une insuffisance respiratoire par altération de vos capacités ventilatoires, le marathon reste possible mais avec des ambitions, notamment au niveau du temps, très modestes. La course à pied, pratiquée en endurance douce, est certainement un bon outil pour rééduquer votre activité respiratoire.
Comment évolue une embolie pulmonaire ?
Son évolution – L’obstruction d’une ou de plusieurs branches de l’ artère pulmonaire s’accompagne de façon diverse de manifestations d’essoufflement ( dyspnée ), d’une accélération de la fréquence cardiaque ( tachycardie ), de douleurs thoraciques, d’une toux irritative avec parfois crachat sanglant. Les formes d’embolie pulmonaire les plus graves peuvent être responsables de syncope, d’une chute tensionnelle sévère (état de choc), et parfois de mort subite.
Puis-je prendre l’avion après une embolie pulmonaire ?
21 janvier 2003 Tout le monde ou presque peut aujourd’hui prendre l’avion, à condition de concilier un minimum de facteurs parfois contradictoires. Quand l’avion vous transporte à 30-35 000 pieds (10-11 000 mètres), la pression à l’intérieur de la cabine est artificiellement ajustée à celle qui règne à 2 000 m d’altitude.
- L’apport en oxygène est donc diminué.
- C’est pourquoi une angine de poitrine instable, un infarctus récent (moins d’un mois), une insuffisance cardiaque ou une anémie sévère sont des contre-indications au voyage aérien.
- Sur un vol long-courrier, la station assise prolongée et la sécheresse de l’air accentuent le risque de troubles de la coagulation.
Vous devrez donc vous abstenir d’un long voyage après une phlébite récente, une embolie pulmonaire. Enfin, peu de compagnies aériennes acceptent de transporter les femmes enceintes au cours du dernier mois de grossesse N’oubliez pas aussi que les changements de pression à la montée et à la descente de l’appareil peuvent entraîner des douleurs vives en cas d’otite et de sinusite aiguë.
Source : Panorama du Médecin, n°4872