Combien Y A-T-Il De MTaux DifféRents Dans Un Smartphone ?
Le smartphone d’aujourd’hui, beaucoup plus petit, contient paradoxalement jusqu’à 55 métaux. On croit vivre dans un monde immatériel, mais il est en fait considérablement matérialiste. » L’écran tactile des smartphones, leur carte électronique, les condensateurs ou leurs divers périphériques regorgent d’éléments.
Quels sont les métaux qui composent un smartphone ?
En somme, retenez qu’il y a six principaux métaux dans un smartphone. Ce sont l’or, le cuivre, le Néodyme, le Praséodyme, le Terbium et le Dysprosium.
Comment y A-t-il de métaux différents dans un smartphone ?
Liste des composants d’un smartphone – Fabriquer un mobile connecté demande plus de 70 matériaux. La composition d’un téléphone portable est la suivante.
30 à 35 % de plastique et de matières synthétiques.15 à 20 % de cuivre,10 à 15 % de lithium et autres substances chimiques (magnésium, carbone, cobalt, etc.).10 à 15 % de verre et/ou céramiques,25 à 30 % de fer et dérivés de fer (zinc, étain, chrome, nickel, etc.) 0,5 % de métaux précieux : or, argent, platine, palladium, etc.0,1 % de terres rares et métaux rares : europium, yttrium, terbium, gallium, tungstène, indium, tantale, etc.
Quels métaux rares dans les smartphones ?
Nos téléphones mobiles fonctionnent grâce à des métaux et éléments précieux qui pourraient s’épuiser au cours du siècle prochain et mettre en péril les objectifs climatiques mondiaux. Si vous lisez cet article sur un smartphone (ou une tablette ou un ordinateur portable), vous tenez entre vos mains des fragments précieux de la croûte terrestre qui ont été extraits dans des mines du monde entier.
L’iPhone, par exemple, contient environ 30 éléments chimiques, dont des métaux bien connus comme l’aluminium, le cuivre, le lithium, l’argent et même l’or. Tous les smartphones contiennent également des terres rares, des métaux considérés comme des matières premières stratégiques pour leurs nombreuses applications dans les domaines des technologies et des énergies renouvelables.
Si l’on prend un iPhone, son écran utilise une terre rare appelée lanthane qui contribue à la vivacité des couleurs de l’affichage, tandis que le néodyme et le dysprosium sont employés dans les systèmes haptiques. Dans les voitures électriques, les aimants des moteurs sont fortement tributaires de terres rares telles que le néodyme. Mark Hobbs/CNET Les chercheurs ont tiré la sonnette d’alarme sur les smartphones qui contribueraient à l’épuisement de ces métaux. « Nous nous sommes concentrés sur le smartphone parce que presque tout le monde en possède un et qu’ils créent des problèmes majeurs conduisant à des déchets et à l’épuisement des ressources », a déclaré David Cole-Hamilton, vice-président d’EuChemS et professeur émérite de chimie à l’université de St.
Quel est le métal rare ?
Métaux rares, terres rares, matières critiques – Contrairement aux grands métaux industriels (cuivre, fer, zinc, etc), les métaux rares sont produits en faible tonnage (moins de 100 000 tonnes par an, selon le critère du BRGM, le Bureau français de Recherches géologiques et minières).
- Il y en a une quarantaine.
- On y inclut par exemple le cobalt, le tungstène, le lithium, le mercure, le tantale, le niobium.
- Cette catégorie comprend une famille spécifique appelée « terres rares ».
- Ce sont les lanthanides du tableau périodique des éléments, auxquels on ajoute l’yttrium et le scandium.
- Il y a au total 17 terres rares.
Les plus utilisées sont le cérium, le lanthane et le néodyme. Les terres rares sont toujours associées à d’autres minéraux. Pour les séparer, deux techniques principales existent : soit la (fondée sur les réactions hydrophobes ou hydrophiles des particules minérales par rapport à l’eau), soit des procédés chimiques (comme par exemple le traitement au cyanure ou au mercure).
- La première technique n’est généralement pas polluante, la seconde peut être dangereuse si elle n’est pas effectuée selon des règles précises.
- Lorsque leur prix sur le marché ne couvre pas le coût de ces techniques de séparation, beaucoup des métaux rares restent abandonnés en surface dans les « stériles », ces montagnes de roches non exploitées qui entourent généralement les de mines.
L’accès à ces ressources est devenu un enjeu géopolitique majeur. Les métaux rares font partie des « ressources critiques », c’est-à-dire essentielles pour le bon fonctionnement des industries d’un pays et qui présentent un risque de pénurie, souvent parce qu’elles sont importées.
Quelles sont les métaux communs ?
Dans la Nomenclature, on entend par métaux communs : la fonte, le fer et l’acier, le cuivre, le nickel, l’aluminium, le plomb, le zinc, l’étain, le tungstène (wolfram), le molybdène, le tantale, le magnésium, le cobalt, le bismuth, le cadmium, le titane, le zirconium, l’antimoine, le manganèse, le béryllium, le chrome,
Quel métal est le plus important pour les écrans tactiles ?
Smartphones : cette technologie révolutionnaire transforme n’importe quelle surface en écran tactile Des chercheurs ont créé un moyen de rendre tactile n’importe quelle surface minérale. Elle est facile à utiliser. Elle offre des propriétés photochromiques étonnantes. Et, surtout, elle n’utilise pas l’indium, un métal rare et cher, actuellement utilisé dans les smartphones et les tablettes. Le smartphone est devenu un produit tellement important dans la vie quotidienne qu’il est difficile de s’en passer. Et nos besoins de connectivité évoluent très vite. Si bien que nous changeons régulièrement nos smartphones. Ce sont plusieurs centaines de millions de smartphones qui sont vendus chaque année.
- Vous le savez,,
- Et la pérennité de certains d’entre eux est remise en cause.
- C’est le cas par exemple de l’indium,
- Lire aussi – L’indium, nous en parlons régulièrement dans nos colonnes.
- C’est un métal qui est utilisé pour produire la couche capacitive des écrans tactiles des smartphones.
- Il est transparent et conducteur.
L’indium est utilisé pour les écrans tactiles de toute taille (smartphone, montre, tablette, tableau de bord de voiture, etc.), ainsi que sur certains vitrages et sur les panneaux solaires. Il n’y a pas de mines d’indium. Il faut le débusquer (souvent dans des mines de zinc).
Quelle quantité d’eau pour fabriquer un smartphone ?
La production d’une puce électronique dévore, ,32 litres d’eau. Les biens de consommation contiennent également de l’eau, notamment celle qui a été utilisée pour la production. Les experts parlent aussi d’eau virtuelle. Une micropuce utilise environ 32 litres d’eau, un ordinateur complet 20 000 litres, et une voiture 400 000 litres.
Source: – allemand) 20 000 litres d’eau virtuelle – c’est la quantité contenue dans un seul ordinateur. Outre le fait que les ordinateurs ne sont pas (ou ne devraient pas être) normalement associés à l’eau, est-ce beaucoup ou peu ? À titre de comparaison, 5 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire un paquet de papier à copier (500 feuilles A4), et au moins 15 500 litres sont nécessaires pour produire un kilo de viande de bœuf.
De l’eau dans l’ordinateur ou un smartphone dans l’eau est généralement une indication que la technologie sera désormais inutilisable. L’eau virtuelle sur PC et smartphone, en revanche, donne une idée de la quantité de cette denrée rare qu’il a fallu dépenser, de la planification au produit fini.
L’eau virtuelle ou latente est la quantité d’eau qui peut être attribuée à un produit pendant la production après une analyse complète. Aux États-Unis, cela représente environ 100 litres par dollar, en Europe occidentale environ 50 litres et pour les produits d’Asie environ 20 litres d’eau virtuelle.
Différents types d’eau virtuelle sont inclus dans le calcul, en fonction de l’origine et du type d’approvisionnement en eau. On distingue différents types d’eau virtuelle : l’eau virtuelle verte provient des précipitations et de l’humidité naturelle du sol.
L’eau virtuelle bleue est utilisée pour l’irrigation. L’eau grise virtuelle est une eau qui ne peut être réutilisée que de manière limitée en raison d’une altération lors de son utilisation. L’objectif de la ventilation de la consommation d’eau est d’avoir un bilan transparent de la consommation d’eau et de contrer les futures pénuries d’eau par une utilisation sensible de l’eau.
Alors qu’une feuille de papier consomme environ 10 litres d’eau virtuelle, une seule puce électronique en utilise 32. Une tasse de café par jour est précédée de 140 litres, et la production d’un smartphone nécessite 910 litres d’eau virtuelle. Un circuit imprimé entier nécessite 4165 litres.
Parmi les produits techniques, l’ordinateur occupe toutefois la première place. Les dépenses de production en eau virtuelle s’élèvent à 20 000 litres, soit plus de 142 baignoires standard (140 litres chacune). L’eau est nécessaire pour l’ensemble du processus de fabrication. Dans le cas des smartphones, cela signifie que l’eau coule de la cuisson des micropuces, au façonnage et à la fabrication des métaux et autres matières premières, en passant par la fabrication des batteries et le polissage de l’écran tactile, soit 910 litres au total.
Si nous suivons maintenant les prévisions selon lesquelles le nombre de téléphones mobiles activés dépassera bientôt celui de la population mondiale, ce sont 6,7 trillions de litres d’eau qui ont été utilisés pour leur production. Je préfère m’épargner la conversion en baignoire ici.
En Allemagne, environ 1’545 m³ (ou 1 545 000 litres) d’eau virtuelle sont utilisés par habitant et par an. Aux États-Unis, chaque personne utilise même 2 483 m³ par an. Au Japon, le chiffre est de 1 153 m³ et en Chine seulement 702 m³. À propos : si l’Allemagne est la championne du monde des exportations d’autres biens, la situation est différente pour l’eau virtuelle : Ici, on importe plus qu’on n’exporte.
L’Allemagne se situe dans la moitié supérieure en termes de consommation d’eau latente. La raison en est la forte consommation de produits industriels et de viande, qui nécessitent beaucoup d’eau pendant la production. (Source: – allemand) : La production d’une puce électronique dévore,
Quel est le métaux le plus rare au monde ?
Une ressource plus que limitée – Cette flambée des cours est alimentée par un atout qui fait rêver les investisseurs : il est capable de limiter les émissions de gaz polluants, dont l’oxyde d’azote. Les constructeurs automobiles en glissent donc dans les pots d’échappement catalytiques.
Un débouché d’autant plus dynamique que les législations anti-pollution montent en puissance. Or, face à ces appétits de l’industrie automobile, la ressource est plus que limitée. Un élément-clé pour expliquer la hausse stratosphérique du prix de ce métal. Sa production se limite à un volume estimé entre 20 et 25 tonnes par an et s’avère complexe.
Dans les mines d’où il est extrait, essentiellement en Afrique du Sud mais aussi en Russie, il est étroitement mêlé au palladium ou au platine et n’est qu’un sous-produit. Une demande soutenue, une ressource rare et un marché d’échanges plus que restreint, tous les ingrédients du cocktail spéculatif sont réunis.
La mèche a été allumée et nul ne sait quand le feu s’éteindra. Sans attendre, certains « Rapetous » n’ont pas peur de se brûler les mains. Ni de se les salir. Ils n’hésitent pas à se glisser sous les voitures et à subtiliser les pots catalytiques et leur précieux rhodium même si la dose est limitée à 0,1 gramme par véhicule.
Un véritable trafic s’est mis en place aux Etats-Unis, au Canada et aussi en Europe. Il vous reste 9.78% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
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Quel est le métaux le plus rare du monde ?
L’osmium est le métal le plus rare du groupe des platinoïdes et un des éléments les plus rares de la planète, c’est la raison pour laquelle peu de personnes le connaissent. Dans cet article vous allez en découvrir un peu plus sur lui, ses caractéristiques et ses utilisations industrielles.
Quelle partie d’un smartphone contient le plus d’éléments ?
L’écran fait partie des pièces les plus importantes d’un smartphone, et c’est également l’un des composants les plus fréquemment remplacés.
Où trouver de l’or dans un iPhone ?
Apple compte sur l’or qu’il y a dans votre iPhone L’iPhone contient 34 mg d’or Crédit : SIPA / Marcio Jose Sanchez Apple compte sur l’or qu’il y a dans votre iPhone 00:01:23 & publié le 20/04/2016 à 12:25 Vous avez potentiellement de l’or dans votre poche, Au sens propre. En effet, les utilisateurs d’iPhone ne savent peut-être pas que leur smartphone contient environ 34 mg d’or, essentiellement dans les circuits imprimés.
Si le tout ne représente qu’ 1,46 dollar par téléphone, le chiffre grimpe très rapidement lorsqu’Apple regroupe des téléphones obsolètes ou défectueux pour leur recyclage. Ainsi, en 2015, la firme indique qu’elle a récupéré une tonne d’or, l’équivalent de 40 millions de dollars, Tout cela est possible grâce à l’ Apple Renew, son programme de recyclage approuvé par Greenpeace,
Cet or est ensuite réutilisé dans les nouveaux téléphones de la marque. Cette dernière a d’ailleurs indiqué que c’est le robot Liam, qu’elle a inventé, qui démonte les vieux portables. Avec une capacité d’ 1,2 million de téléphones traités par an, La rédaction vous recommande L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.
Comment on appelle l’écran d’un smartphone ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Capture d’un écran d’accueil de Firefox OS avec une barre d’application affichée en bordure inférieure. Un écran d’accueil est l’écran principal d’un système d’exploitation mobile, embarqué ou tactile. Les écrans d’accueil ne sont pas identiques, car les utilisateurs réorganisent les icônes comme ils le souhaitent et ils diffèrent souvent d’un système d’exploitation à l’autre.
Quel est le métal le plus chère ?
Le rhodium devient le métal le plus cher au monde > AlexLMX / Getty Images Par Publié le 16/01/2020 à 9h02 & mis à jour le 16/01/2020 à 14h40 Oubliez l’or ou l’argent si vous souhaitez investir dans un métal précieux. Comme l’explique, c’est désormais le rhodium qui est le métal le plus cher au monde.
Inconnu du grand public, le rhodium est notamment utilisé dans l’industrie automobile : avec le palladium et le platine, on les retrouve dans les convertisseurs catalytiques, qui font partie des systèmes permettant de réduire les émissions de gaz toxiques des pots d’échappement. Avec les nouvelles normes antipollution, la demande en rhodium a explosé ces dernières années, provoquant une hausse des prix.
Le rhodium s’échangeait ainsi à 8.200 dollars l’once en début de semaine (environ 7.350 euros), avant de voir son prix redescendre à 8.000 dollars l’once (environ 7.175 euros). En début d’année, il s’affichait à 6.050 dollars l’once (environ 5.426 euros) : en deux semaines, son prix a ainsi augmenté de 35%.
Quel est le métal le plus fort ?
Questions fréquemment posées sur le matériau tungstène –
Le tungstène est-il un métal ? Le tungstène est un métal à haut point de fusion (également appelé métal réfractaire) et fait partie du groupe des métaux de transition. Son symbole élémentaire est W et son numéro atomique est 74. Les métaux réfractaires sont les métaux présentant un point de fusion plus élevé que le platine (1 772 °C). Quelles sont les caractéristiques du tungstène ? Lorsqu’il s’agit de résistance thermique, aucun métal ne peut rivaliser avec le tungstène. Le tungstène a le point de fusion le plus élevé de tous les métaux et est pratiquement indestructible, même aux températures les plus élevées. Il convient également de mentionner son très faible coefficient de dilatation thermique, sa grande stabilité dimensionnelle ainsi que sa bonne conductivité. À quoi sert le tungstène ? Grâce à ses propriétés mécaniques et chimiques uniques, le tungstène est un matériau exceptionnel capable de répondre aux exigences les plus strictes. Nous fabriquons des composants de fours à haute température, des composants de lampes et des composants pour les technologies médicales et les technologies à couche mince à partir de ce matériau. D’où viennent le nom Tungstène ou Wolfram ? Le tungstène a été découvert pour la première fois au Moyen Âge, dans les Monts Métallifères, lors du procédé de réduction de l’étain. Mais, à l’époque, il était considéré comme un sous-produit indésirable. Le minerai de tungstène facilitait la formation de laitier lors de la réduction de l’étain et affectait donc les rendements. La traduction du mot tungstène en allemand (Wolfrahm = « bave de loup ») provient de sa réputation de minerai dévoreur d’étain « Il dévore l’étain comme un loup dévore des moutons ». En 1752, le chimiste Axel Fredrik Cronstedt a découvert un métal lourd qu’il a appelé « Tung Sten », ce qui signifie « pierre lourde » en suédois. Ce n’est que 30 ans plus tard que Carl Wilhelm Scheele a réussi à produire de l’acide tungstique à partir de ce minerai. Et seulement deux ans plus tard, les deux assistants de Scheele, les frères Juan Jose et Fausto de Elhuyar, ont réduit le trioxyde de tungstène pour produire du tungstène. Aujourd’hui, ces deux frères sont considérés comme les véritables auteurs de la découverte du tungstène. Le nom « Wolframium » et le symbole W qui l’accompagne ont été proposés par Jöns Jakob Berzelius. Où le tungstène est-il extrait ? Le minerai de tungstène est le plus souvent présent naturellement sous la forme de wolframite ((Fe/Mn)WO4) et de scheelite (CaWO4). Les plus grands gisements de tungstène se trouvent en Chine, en Russie et aux États-Unis. En Autriche, il existe également un gisement de scheelite à Mittersill, dans le canton de Felbertauern.
Quel métal le plus cher ?
Le métal le plus cher du monde est actuellement le rhodium. Il s’agit d’un métal rare de la famille du platine qui ne réagit pas facilement à l’oxygène. De fait, il est résistant à la fois à la corrosion et à l’oxydation. Son point de fusion est également très élevé, se situant autour de 1 964 degrés Celsius.
Quels sont les 4 familles de métaux ?
Il existe quatre familles de matériaux : les métalliques, les organiques, les céramiques, les composites .
Quelle partie d’un smartphone contient le plus d’éléments ?
L’écran fait partie des pièces les plus importantes d’un smartphone, et c’est également l’un des composants les plus fréquemment remplacés.
Quelle est la quantité de matière nécessaire pour fabriquer un smartphone ?
Un smartphone de 300 g = 5,3 tonnes de terre extraites du sol – À l’intérieur d’un mobile multifonction, on trouve ainsi du carbone sous la forme de pétrole (transformé en plastique pour la coque), du silicium (avec lequel est fabriqué le verre de la vitre), du lithium et du cobalt (qui composent l’essentiel de la batterie), mais aussi une multitude d’autres matériaux, parmi lesquels les fameuses, souvent présents en très petite quantité et assemblés en fonction de leurs propriétés pour créer les différents composants électroniques indispensables au fonctionnement de la machine.
Quelles sont les métaux précieux ?
Depuis la nuit des temps, les métaux précieux entourent l’homme de toute part et font intégralement partie de son quotidien, se retrouvant dans de nombreux objets, de façon plus ou moins évidente. Dans toute l’histoire de l’humanité, ces différentes matières n’ont cessé d’être utilisées de mille façons possibles.
- Et si nous plongions dans l’univers de ces métaux particuliers pour en apprendre plus sur ce sujet fascinant ? Avant toute chose, il faut savoir qu’un métal dit « précieux » désigne un élément chimique métallique faisant preuve de rareté et présentant une certaine valeur monétaire,
- On le trouve majoritairement dans le sol, sous la forme de minerais.
Cette définition de « métal précieux » a fluctué au fil du temps et selon les différentes civilisations. Aujourd’hui, il désigne les métaux nobles particulièrement rares, ayant des caractéristiques particulières, notamment en termes de durabilité dans le cadre de la joaillerie et la bijouterie.
Quelle partie contient du lithium dans un smartphone ?
Complément : Focus sur les Terres Rares – Improprement appelées terres rares, les lanthanides sont en fait aussi abondants que d’autres métaux comme le nickel ou le cuivre et donc plus abondants que l’or et l’argent mais beaucoup plus dispersés : ils s’appellent cérium, europium, gadolinium, lanthane, néodyme, praséodyme, prométhium, samarium et scandium, dysprosium, terbium, holmium, lutécium, terbium, thulium, ytterbium et yttrium.
- On retrouve ces métaux sous forme de traces dans la plupart des environnements naturels.
- Leurs propriétés électroniques, magnétiques, optiques ou encore catalytiques, en font des éléments particulièrement recherchés par l’industrie (aéronautique, automobile, technologies de personnes en situation de handicap, etc.).
Les méthodes d’extraction et de séparation de ces métaux font appel à des procédés complexes et très polluants : rejets d’acides, de bases, de solvants, de métaux lourds ou de déchets radioactifs (Latroche, 2019), En plus, ces processus requièrent de grandes quantités d’eau.
- Les éléments des terres rares (ETR) sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles : l’électronique, l’énergie propre, l’aérospatial, l’automobile et la défense et d’autres.
- Par exemple, la fabrication d’aimants représentait en 2019 la plus grande et la plus importante utilisation finale des ETR, soit 38 % de la demande prévue.
Les aimants sont utilisés dans les smartphones, les téléviseurs, les ordinateurs, les automobiles, les éoliennes, les avions à réaction et bien d’autres produits, On retrouve aussi des terres rares dans les aimants qui sont nécessaires à la production des vibrations de nos smartphones : néodyme, praséodyme, terbium et dysprosium.
Quant au tungstène, qui est deux fois plus lourd que l’acier, il sert de poids pour amplifier les vibrations. L’essentiel du poids en métaux des smartphones n’est pas constitué de terres rares. On trouve par exemple du lithium et du cobalt dans les batteries lithium-ion et une multitude de métaux plus ou moins rares et précieux dans les circuits intégrés et les circuits imprimés.
Quelques détails :
Un circuit intégré est une plaque de matériau semi-conducteur (généralement du silicium, parfois du germanium) à la surface duquel sont reliés des transistors, petits composants à trois pattes contenant également du matériau semi-conducteur. C’est ce qu’on appelle également une puce. Pour rendre le silicium conducteur d’électricité à certains endroits seulement, il faut le « doper » en y rajoutant des impuretés : du phosphore, du bore, de l’arsenic, de l’antimoine, mais aussi de l’indium ou du gallium. Dans les transistors devant opérer à très haute fréquence, comme ceux employés pour le Wi-Fi, le Bluetooth ou la 4G, le silicium est remplacé par de l’arséniure de gallium ou du silicium-germanium.
Avec le lancement de sa génération de 45 nm en 2007, Intel a commencé à utiliser du hafnium pour isoler les portes de ses transistors. Ces derniers sont reliés entre eux sur les circuits imprimés par des films de titane et de tungstène. La miniaturisation des puces pousserait les fabricants de semi-conducteurs à remplacer le cuivre, de moins en moins pratique à l’échelle nanométrique, par du cobalt ou du ruthénium.
Quant aux circuits imprimés, ce sont des plaques en résine epoxy, souvent de couleur verte, sur lesquelles on soude des composants grâce à des pistes en cuivre. Excellent conducteur électrique, l’or se retrouve aussi dans les circuits imprimés, constituant notamment les fils de liaison entre le silicium et les broches des différents composants. L’argent, lui, est présent dans la plupart des résistances. On retrouve aussi de très petites quantité de palladium dans les circuits imprimés.
Enfin, un des composants fréquents que l’on soude sur les circuits imprimés est le condensateur, une petite citerne à énergie électrique. Les condensateurs standard utilisent de l’aluminium, mais ceux-ci sont trop gros pour rentrer dans un smartphone. Pour en fabriquer de très petite taille, on utilise du tantale pour la fabrication de condensateurs dits « gouttes de tantale », ainsi appelés à cause de leur forme aisément reconnaissable. Les propriétés physiques de ce métal (notamment un point de fusion très élevé à 3 016, 85 °C) en font un matériau de choix pour ce type d’application.