Louis 16 Guillotin Pourquoi?

Louis 16 Guillotin Pourquoi?

Louis 16 Guillotin Pourquoi
Le couple royal tente en juin 1791 de fuir à l’étranger mais est arrêté à Varennes. Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d’avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793.

Qui a fait guillotiner Louis 16 ?

Sanson – Le bourreau Charles-Henri Sanson réagit à la version du Thermomètre du Jour en consignant son propre témoignage de l’exécution dans une lettre datée du 20 février 1793, : « Arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s’arrêteraient de battre.

Il s’avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu’on lui mettait les sangles, il s’écria : « Peuple, je meurs innocent ! », Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara : « Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m’inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français.

» Le couperet tomba. Il était 10 h 22, L’un des assistants de Sanson présenta la tête de Louis XVI au peuple, cependant que s’élevait un immense cri de : « Vive la Nation ! Vive la République ! » et que retentissait une salve d’artillerie qui parvint aux oreilles de la famille royale incarcérée.

Quelle est la cause de la mort de Louis XIV ?

Après une semaine de lente agonie, Louis XIV s’éteint à Versailles, le 1 er septembre 1715, vers 8h15 du matin, quatre jours avant son soixante-dix-septième anniversaire. Un règne de soixante-douze ans s’achève, le plus long de l’Histoire de France. Un autre règne (1715-1774), presque aussi étendu, commence : celui de Louis XV.

Digne d’une tragédie de Racine, la mort de Louis XIV commence le 10 août 1715. À son retour de chasse de Marly, le roi ressent une vive douleur à la jambe. Son médecin Fagon diagnostique une sciatique, et ne changera pas d’avis. Des taches noires apparaissent bientôt : il s’agit d’une gangrène sénile.

Malgré les douleurs atroces, le roi vaque à ses occupations habituelles : il entend assumer ses fonctions jusqu’au bout. Le vieux chêne semble indéracinable et force l’admiration de chacun. Le 25 août, jour de sa fête, il doit néanmoins s’aliter. Il ne quittera désormais plus sa chambre.

La gangrène se développe, et atteint l’os le 26. Les médecins se trouvent désarmés. Le roi reçoit le jour même son arrière-petit-fils, âgé de cinq ans, le futur Louis XV, pour lui prodiguer ses conseils. Il lui recommande de soulager son peuple et d’éviter autant que possible de faire la guerre : « C’est la ruine des peuples ».

Conscient de ne pas l’avoir fait lui-même, il lui demande de rester un « prince pacifique ». Mais la mort se fait plus longue que prévue. Le roi dit ses adieux à trois reprises à Mme de Maintenon et à deux reprises à la Cour. On autorise Brun, un Provençal qui prétend détenir un remède miracle, à approcher le lit royal le 29 août.

  1. Le fait est que le roi se sent mieux.
  2. Mais le mal est là, toujours plus profond.
  3. Louis XIV tombe finalement dans un semi-coma, les 30 et 31.
  4. Il meurt le 1 er septembre au matin.
  5. Son corps est exposé pendant huit jours dans le salon de Mercure,
  6. Il est transporté le 9 septembre à Saint-Denis, la nécropole des rois de France.

Philippe II d’Orléans, neveu de Louis XIV, devient régent du royaume en attendant la majorité du futur Louis XV. Les querelles de famille commencent : le Régent fait casser, dès le 2 septembre, par le Parlement de Paris le testament du roi qui confisque une partie de ses prérogatives.

La Cour quitte Versailles pour Vincennes le 9 septembre et y demeure jusqu’à décembre. Le duc d’Orléans installe le futur roi aux Tuileries et gouvernera depuis sa résidence du Palais-Royal. Philippe V d’Espagne, pour sa part, n’a pas totalement renoncé à ses prétentions au trône de France malgré le traité de Ryswick en 1713.

Une nouvelle guerre s’annonce et avec elle, un nouveau retournement des alliances en Europe.

Quel roi est mort pourri ?

Culture C’est arrivé aujourd’hui

Réservé aux abonnés À ÉCOUTER. C’est dans la quasi-indifférence générale que le Roi-Soleil envoie ses derniers feux sur terre, après une longue agonie. Temps de lecture : 5 min L e dimanche 1 er septembre 1715, à 8 h 15, après 72 ans de règne, Louis XIV meurt rongé par la gangrène.

  1. Le mal s’est déclaré le 10 août avec des douleurs dans la jambe.
  2. Deux jours plus tard, Fagon, le premier médecin du roi, diagnostique une banale sciatique.
  3. Les autres médecins n’osent pas le contredire, en revanche le premier chirurgien du roi Georges Mareschal qui suggère un mal plus grave.
  4. Mais de quoi se mêle ce barbier ? Fagon n’a cure de son avis.

Même si trente-deux ans plus tôt, il avait déjà tué la reine Marie-Thérèse pour n’avoir pas su diagnostiquer une tumeur bénigne sous le bras ( voir notre éphéméride du 30 juillet 1683 ). Malgré la douleur, le roi poursuit ses occupations habituelles, refusant de déroger au protocole. Signaler un contenu abusif Merci de nous préciser le motif * : Merci de renseigner la raison de votre alerte. Ce champ est obligatoire Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous * : Ce champ est obligatoire Code erroné Envoyer Annuler 16 Commentaires Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

Quelles sont les causes et les conséquences de la fuite de Louis XVI ?

« Miracle d’imprudence », selon Jules Michelet, la fuite à Varennes est l’un des épisodes les plus racontés (citons, par exemple, La Nuit de Varennes, le film d’Ettore Scola – une merveille) et l’un des plus discutés par les historiens. Voici deux ans parurent presque simultanément deux études émanant de deux grands historiens de la Révolution, Timothy Tackett et Mona Ozouf.

On trouve, dans cette « escapade » malheureuse, toutes les péripéties d’un scénario exceptionnel – qui fut d’ailleurs immédiatement perçu comme décisif, au point que tous ceux qui y ont participé, de près ou de loin, ont laissé des souvenirs, parfois contradictoires, qui s’ajoutent aux sources officielles et composent un tableau très contrasté de cet événement.

Tout commence par un refus. Contenu pendant presque deux ans. Louis XVI et son entourage, depuis les journées d’octobre 1789, se sentent prisonniers sous les lambris dorés du palais des Tuileries. Ils y ont été conduits par une foule aussi impérieuse qu’enthousiaste de ramener à Paris « le boulanger, la boulangère et le petit mitron ».

  1. LES APPELS À LA VIGILANCE PATRIOTIQUE Versailles a été abandonné et largement pillé ; le palais du Roi-Soleil est devenu le symbole d’un absolutisme en ruine, le symbole de l’Ancien Régime.
  2. Le roi ne peut plus se livrer à ce loisir royal qu’il aimait tant, la chasse.
  3. La reine ne peut plus se livrer à ces fêtes charmantes et possiblement galantes qu’elle multipliait dans son Trianon.

Leur cour ne cesse de les presser de fuir – une tentation à laquelle l’un comme l’autre ont un désir irrépressible de céder. Les révolutionnaires, depuis les modérés jusqu’aux plus radicaux, se retrouvent sur un point : à Paris, le souverain ne peut pas être secouru ou enlevé par les partis « noirs », par les aristocrates, par les contre-révolutionnaires.

  1. De sa présence dépend la réussite de la régénération nationale.
  2. Pour les plus virulents, il est un ennemi, et un prisonnier qu’il convient ne pas quitter des yeux.
  3. La presse populaire, depuis Les Révolutions de Paris, d’Élisée Loustalot, jusqu’à L’Ami du peuple, de Jean-Paul Marat, ne cesse d’en appeler à la vigilance des sociétés patriotiques qui se sont multipliées depuis 1789 – la plus célèbre, la plus active de ces sociétés populaires est le club des Cordeliers, dont Danton a été le premier grand animateur.

Pour les monarchiens, sa présence est la garantie du succès de ce qu’ils promeuvent, une monarchie où le pouvoir royal s’exerce dans un cadre constitutionnel. Il faut que le peuple retrouve ou garde sa confiance dans le roi : quand il paraît en public, celui-ci ne donne pas toujours les meilleures garanties d’amour pour la nation nouvelle.

Ainsi, lors de la grandiose fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, il a un moment semblé s’assoupir. Ainsi, même certains partisans d’un pouvoir royal fort, comme le comte de Montlosier, qui a laissé des souvenirs remarquablement intelligents, sont convaincus de la nécessité de sa présence à Paris.

En février 1791, un décret interdit au roi de s’éloigner de l’Assemblée nationale. REJOINDRE LA COHORTE DES ÉMIGRÉS Louis XVI vit très entouré aux Tuileries : il a ses gardes suisses, une cour, où nombreux sont les aristocrates infiniment dévoués au roi de France et navrés qu’il ne soit plus que le roi des Français, comme Breteuil ou Bonneuil.

Parmi eux, Axel de Fersen, aristocrate suédois dont la proximité avec la reine a fait l’objet de nombreuses spéculations. Hors même de la cour, tout un appareil politique existe, qui déplore la fin de la monarchie de droit divin : Les Actes des apôtres, d’Antoine de Rivarol, ou L’Ami du roi, de l’abbé Royou, par exemple, sont des périodiques fort lus.

À l’étranger, dans les provinces, à Paris, et à la cour même, existent des forces importantes qui encouragent la famille royale à opter pour la fuite, jugée salutaire pour la monarchie absolue. Beaucoup des membres ou des proches de la famille royale ont de fait déjà pris le chemin de l’émigration – et, pour certains, dès l’été 1789 : le frère benjamin de Louis XVI, Charles d’Artois (futur Charles X), Adélaïde et Victoire, les tantes du roi, M.

  • De Calonne, « Mirabeau-Tonneau », le frère du grand tribun de 1789.
  • Et Louis de Provence, le frère cadet (et futur Louis XVIII), de son côté, préparait en secret son propre départ avec l’aide de ses proches.
  • La cour des Tuileries est le lieu des coteries, des complots, des rumeurs les plus diverses depuis le retour du roi.

Mirabeau s’est éteint en avril 1791, alors qu’il était devenu l’un des conseillers occultes les plus proches de Louis XVI ; depuis, les chefs des différentes factions modérées ou « monarchiennes » de l’Assemblée nationale constituante luttent avec acharnement pour le remplacer et s’imposer face aux contre-révolutionnaires.

  1. L’HYPOTHÈSE DE L’ENLÈVEMENT Une correspondance active relie les Tuileries aux capitales de l’Europe, où un Calonne, un Molleville parviennent à constituer des réseaux aux moyens financiers et politiques remarquables.
  2. Des péripéties assez invraisemblables s’ensuivent : en février 1791, par exemple, des armes sont saisies par la police et la Garde nationale et une « conspiration des chevaliers du poignard » est dénoncée à grands fracas par la presse patriote ; aux Tuileries, quelques échauffourées ont lieu entre Garde nationale et nobles nostalgiques – qu’on suppose (sans doute y a-t-il une part de vérité) vouloir enlever le roi.

En avril 1791, Louis XVI veut aller célébrer ses Pâques à Saint-Cloud auprès d’un prêtre réfractaire. Le souverain manifeste ainsi clairement une opposition catégorique à une loi de la nation, la Constitution civile du clergé. Maladresse immense : le cortège est arrêté par la Garde nationale et reconduit à la case départ.

Le roi est aussi suspecté de vouloir profiter de ce prétexte pour fuir Paris, comme l’ont fait, peu avant, ses tantes. Les deux épisodes, rétrospectivement, apparaissent comme anecdotiques. Ils contribuent à renforcer à la fois le désir, chez Louis XVI, de quitter la capitale et la vigilance des révolutionnaires.

Fersen et Marie-Antoinette finissent par le convaincre. L’équipée, envisagée dès 1790, est préparée avec soin à partir du mois d’avril – achat d’une berline et d’un cabriolet, préparation du départ, du trajet, des relais, identités, travestissements.

On correspond avec Bouillé, un fidèle qui commande les armées de l’Est ; on obtient des sauf-conduits pour les fausses identités. UNE ATMOSPHÈRE DE BAL COSTUMÉ Il y a dans tout cela une atmosphère de bal costumé au temps du chevalier d’Éon et de Casanova. Mme de Tourzel (la gouvernante de Louis et de Marie-Thérèse, les enfants royaux) sera donc la baronne de Korff, qui voyagera avec ses deux filles (le dauphin est déguisé en fille), leur gouvernante (Marie-Antoinette), son intendant Durand (Louis XVI) et sa dame de compagnie (Mme Élisabeth, soeur du roi).

Quant aux deux femmes de chambre de la reine, Mmes Brunier et Neuville, elles prendront un cabriolet et rejoindront leur maîtresse à Claye-Souilly. Le 20 juin, la famille royale sort des Tuileries vers minuit et, après avoir perdu une heure et demie, rejoint la barrière de la Villette un peu avant 2 heures.

  • Là, ils montent dans la berline (d’un délicieux jaune citron, les couleurs du prince de Condé, tout à fait adapté à une opération discrète !), conduite par trois cochers eux aussi en livrée.
  • LA RUMEUR ACCOMPAGNE LE CORTÈGE Durand, l’intendant, s’installe face à la route, côté droit, soit en principe la place du maître : il est ainsi parfaitement visible de tous (ce point précis est cependant discuté).

Fersen accompagne la berline jusqu’au premier relais, à Bondy, puis part vers le nord pour rejoindre le marquis de Bouillé via Luxembourg – Bouillé étant censé poster des escortes fidèles aux différents points de relais à partir de Châlons-en-Champagne, à Sainte-Ménehould, à Clermont-en-Argonne.

  1. Deux problèmes se posent très rapidement, en plus des retards qui s’accumulent (trois heures déjà à Châlons).
  2. Des témoins, de plus en plus nombreux, se doutent qu’il s’agit du roi, comme François Picard, l’aubergiste de Vieils-Maisons, dans l’Aisne, et la rumeur accompagne le cortège ; le roi est encore reconnu par plusieurs témoins.

Mais il y a plus grave : certaines troupes chargées d’escorter le cortège royal inquiètent les populations, qui se regroupent et les prennent à partie : ainsi, à Pont-de-Somme-Vesles, ou encore à Sainte-Ménehould, elles se replient ou pactisent avec les paysans.

  • À Sainte-Ménehould, justement, le maître de poste, Jean-Baptiste Drouet, est envoyé par la municipalité à la poursuite de la berline, qui est passée un peu avant 20 heures.
  • Il pense avoir reconnu la reine plutôt que le roi, mais les rumeurs décident la municipalité à le presser : c’est un patriote affirmé.

Arrivée à Varennes avant 23 heures, la berline s’est arrêtée : on cherche le relais et, surtout, on s’inquiète de n’être toujours escorté par aucune troupe – ainsi, les dragons postés à Clermont-en-Argonne ont-ils laissé passer le cortège au lieu de l’accompagner.

  1. Drouet dépasse la berline et convainc le procureur-syndic de la municipalité qu’il faut empêcher le convoi de progresser.
  2. Une barricade est édifiée, la garde nationale de Varennes est mobilisée : en l’absence de toute coordination des troupes qui devaient assurer sa protection, en l’absence de toute intervention de celles qui sont présentes plus à l’est sous le commandement du marquis de Bouillé, la tentative d’évasion s’arrête net – et, avec elle, c’en est fini des espoirs placés dans une monarchie constitutionnelle.

LA DÉCLARATION QUI TRAHIT LE SOUVERAIN À Paris, depuis la découverte du départ du roi, deux réactions principales sont perceptibles. Celle des institutions, de l’Assemblée nationale ou du gouvernement : ils ont assez rapidement décidé de publier la thèse d’un enlèvement du roi, ce qui permet à la fois de ne pas remettre en question une Constitution alors en voie d’achèvement et d’ordonner que le cortège soit placé en état d’arrestation.

  1. C’est un choix délibérément menteur, puisque Louis XVI a laissé bien en évidence une « déclaration à tous les Français » qui assume et justifie la fuite – La Fayette, fort à propos, décide de censurer le texte.
  2. Des courriers sont envoyés dans tout le pays pour que soit arrêté le cortège royal.
  3. La réaction populaire, relayée par les clubs les plus radicaux et la presse patriote, est très rapidement celle de la colère et d’une revendication de république, formulée aux Cordeliers dès le 21 juin.

Cette rapidité s’explique aussi par la précocité des informations : Marat, par exemple, a appris par des informateurs du service de Marie-Antoinette que l’évasion était imminente et l’a annoncée le 20 juin au matin dans son journal. Les images du roi sont partout détruites à Paris.

  • La France se réveille pour la première fois sans roi.
  • La fuite à Varennes a confirmé les craintes des patriotes radicaux : faire confiance à Louis XVI était une erreur.
  • Elle ouvre la porte à l’hypothèse républicaine.
  • À Varennes, la nuit est encore longue.
  • Chez Sauce, où la famille royale a admis son identité, le roi mange, indifférent à son destin, semble-t-il.

Se succèdent les représentants des autorités locales, de la Garde nationale puis de l’Assemblée, qui arrivent vers 7 heures et organisent le retour vers Paris. Celui-ci se fait dans la même berline, mais cette fois avec l’encadrement d’une foule immense de paysans et de gardes nationaux, ce qui ôte tout espoir d’intervention de la part des officiers chargés, à l’origine, d’accompagner le roi vers sa liberté (Damas, le jeune Bouillé, Deslon).

Le cortège avance lentement. Le soir du 22 juin, le comte de Dampierre, un noble détesté par les paysans, s’approche du cortège pour présenter au roi ses respects. Il prétend écarter l’escorte à coups de plat de sabre. La foule se rue sur lui et le met en pièces, sa tête étant bientôt placée sur une pique pour ouvrir ce qui s’apparente désormais à la procession de la mort de la monarchie.

Le 23 juin, trois députés de l’Assemblée, Pétion, Barnave et La Tour-Maubourg, prennent place dans la berline. Pétion, le plus radical, aurait même été un peu impudent à l’égard de Marie-Antoinette. Ce retour de Varennes signe la fin de la monarchie constitutionnelle.

Le cortège arrive aux Tuileries le 26 juin – où Marie-Antoinette a manqué y être écharpée. Malgré les efforts de propagande des « constitutionnels » – qui ont voulu faire croire que le cortège à Paris n’avait été accompagné que par le silence pesant d’une foule grave et triste -, très nombreuses sont les sources attestant que les signes de la colère sont là, exprimés, évidents, manifestes, à l’encontre du roi et de la monarchie.

Entre les modérés, les constitutionnels et les monarchiens, qui dominent l’Assemblée, et le peuple parisien, la fuite à Varennes ouvre une rupture qui va se révéler sans retour. Olivier Coquard

Qui est le bourreau de Louis 16 ?

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 à Paris et mort le 4 juillet 1806 dans la même ville, est un bourreau français, officiellement exécuteur des hautes œuvres de Paris, sous les règnes des rois Louis XV et Louis XVI, puis sous la Première République française,

Pourquoi la guillotine ?

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la guillotine fut l’un de ces pavés. Conçue pour mettre fin aux exécutions inhumaines de l’Ancien Régime, cette machine est devenue le symbole glaçant de la violence révolutionnaire.

Qui a voulu empoisonner Louis XIV ?

POUDRES DE MOUCHES CANTHARIDES – Il est difficile de disculper totalement la favorite. En effet, 13 ans auparavant, en 1667, il est établi qu’elle était en relation avec le monde trouble des devineresses et des empoisonneurs. Elle consultait déjà la Voisin et ses deux acolytes, Lesage et l’abbé Mariette, avec lesquels elle participait à des cérémonies magiques destinées à évincer la favorite du moment, Mademoiselle de La Vallière.

On le sait grâce aux minutes d’un procès datant de 1668, époque où elle n’était encore qu’une simple dame de la cour. Les accusés, notamment Lesage, inquiétant magicien normand établi à Paris, n’avaient aucune raison à ce moment-là de mentir. Au cours de ces réunions sacrilèges, les devins et autres charlatans lisaient des passages de l’Évangile sur la tête des solliciteuses, enterraient des cœurs de pigeons pour ravir celui du roi, et récitaient des formules cabalistiques.

Plus tard, afin de conserver les faveurs du roi, la marquise avait fait absorber à Louis XIV des aphrodisiaques, notamment des poudres de mouches cantharides. Dans les années 16751676, celui-ci eut d’ailleurs des nausées que l’on peut attribuer à ces excitants qui, administrés à plus fortes doses, étaient de violents poisons.

Avait-elle participé à des messes noires ? Elle en fut accusée par un certain nombre de personnes, notamment l’abbé Guibourg, l’un des prêtres sataniques, et par la Filastre, mais nous n’avons pas de preuve absolue de sa culpabilité. Les arguments développés par le ministre Jean-Baptiste Colbert dans un mémoire adressé au roi jouent en sa faveur.

Son innocence dans la double tentative d’empoisonnement contre le roi et la nouvelle favorite peut être aisément prouvée par une simple analyse chronologique des événements. Mademoiselle de Fontanges devint la maîtresse du roi dans le courant de décembre 1678, mais la nouvelle ne fut pas immédiatement connue.

  • À l’époque où les empoisonneurs accusèrent Madame de Montespan de ces tentatives de forfaits, celle-ci ignorait encore cette situation.
  • L’innocence de la marquise sur ces deux chefs d’accusation ne permet pas pour autant de conclure à l’inexistence de la double tentative d’empoisonnement du roi et de Mademoiselle de Fontanges.

Un nom revient constamment dans les aveux des prisonniers, celui de Claude de Vin, demoiselle des Œillets, dame de compagnie de la marquise, qui fut un temps la maîtresse de Louis XIV – dont elle eut d’ailleurs une fille, Louise de Maison-Blanche. Il semble que cette femme ait cherché à supplanter la Montespan dans le cœur du roi.

  • Malheureusement, celui-ci refusa d’accéder à son désir et n’accepta même pas de légitimer leur enfant.
  • Marie Angélique de Fontanges mourut à 20 ans à peine, en 1681, probablement des suites d’un accouchement très difficile.
  • Le roi, qui avait redouté l’éventualité d’un empoisonnement, exigea une autopsie, mais rien dans les résultats ne corrobore cette thèse.

En 1988, le professeur de gynécologie Yves Malinas attribua son décès à une tumeur maligne développée à partir d’un kyste du placenta (elle avait eu du roi un petit garçon, mort peu après sa naissance, et elle ne s’était pas remise de ses couches). Pourtant il y eut bien une mystérieuse tentative d’empoisonnement en 1679 contre le roi et Mademoiselle de Fontanges, organisée probablement à l’instigation de la Des Œillets.

Quel roi c’est fait couper la tête ?

Le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France, monte sur l’échafaud et a la tête tranchée par la guillotine. Cela se passe pendant la Révolution française. Le peuple s’est révolté contre le pouvoir du roi et il a proclamé la République. La famille royale est emprisonnée.

Comment Louis 14 a eu la gangrène ?

Les derniers jours – Le 9 août 1715, au retour de Marly, le roi apparaît brusquement très abattu. Le 10, il se plaint d’une douleur à la jambe gauche que son premier médecin Fagon diagnostique deux jours plus tard : il attribue la douleur à une sciatique et préconise une médecine.

Les jours passent, les nuits sont agitées, le roi se nourrit de moins en moins et il paraît à tous, de plus en plus affaibli. Le 21 août, il accepte la consultation collective de quatre docteurs de la faculté de médecine de Paris qui confirment la sciatique alors que la fièvre mine le malade et que la pourriture de la jambe devient apparente avec le développement de taches noires,

Fagon continue ainsi à prescrire des pansements à l’ eau-de-vie camphrée et des bains de lait d’ânesse, Le samedi 24, la situation s’aggrave : le premier chirurgien du roi Georges Mareschal annonce au souverain que la prétendue sciatique est en fait un sphacèle ( gangrène sénile, ischémie aiguë probablement causée par un caillot venant boucher l’une des artères principales du membre) à la jambe contre laquelle les médecins sont impuissants,

  • Comme le rituel l’impose, Louis XIV meurt dans la chambre du roi de Versailles.
  • La mort de Louis XIV, peinture d’histoire de Thomas Jones Barker (en), vers 1835-1840.

Le roi souhaite l’amputation mais ses médecins, vu son âge et la progression de la maladie, lui font comprendre qu’elle ne servirait à rien. Dès lors, le monarque met en scène sa mort en trois phases : la première phase correspond à la mort chrétienne (confession et pardon).

Le 24 août, il réclame à se confesser au père Le Tellier ; le 25 août, il demande à recevoir le viatique et l’ extrême-onction administrée par le grand aumônier de France, le cardinal de Rohan, ce qui prépare la mort du roi en bon chrétien, La seconde phase est la mort curiale : toute la cour défile devant son lit.

Enfin la mort politique se traduit par les dernières recommandations à son arrière-petit-fils, le petit dauphin, le futur roi Louis XV, alors âgé de 5 ans et demi : le 26, après avoir pris son dîner au lit, qu’il ne quitte plus, il fait entrer le dauphin.

Il lui adresse un discours dont les termes diffèrent selon que l’on se rapporte au marquis de Dangeau ou à Saint-Simon, Ses derniers conseils sont de ne pas l’imiter dans son goût pour les bâtiments, de soulager la misère de ses peuples, « ce que j’ai le regret de ne pas avoir fait » et de vivre en paix avec ses voisins.

Il avoue même : « J’ai trop aimé la guerre » et « C’est la ruine des peuples », Sur son lit de mort, il déclare aussi : « Je m’en vais mais l’État demeurera toujours », Il tombe finalement dans un semi-coma, les 30 et 31, Le samedi 31, la nuit et la journée sont détestables.

  1. Il n’a que de rares instants de connaissance.
  2. La gangrène gagne le genou et toute la cuisse.
  3. On lui donne du remède que sa belle-fille, la duchesse du Maine, a apporté et qui est excellent pour la petite vérole,
  4. Mais le lendemain, 1 er septembre 1715, Louis XIV meurt d’une ischémie aiguë du membre inférieur, causée par une embolie liée à une arythmie complète, compliquée de gangrène aux alentours de 8 h 15 du matin, entouré de ses courtisans, après cette agonie de plusieurs jours.

Son règne a duré soixante-douze années et cent jours (cinquante-quatre années de règne effectif si on retire la période de la régence de 1643 à 1661). On trouve dans l’éphéméride du mois d’août de l’ Almanach royal de 1715, une mention manuscrite qui relate les circonstances des derniers jours du roi :

Mort de Louis XIV, « On crut le Roy mort dez le Lundy 25, Il se porta mieux un jour ou deux quoyque sans esperance. Il est mort après avoir beaucoup souffert et avec une grande patience le Dimanche 1 r sep t a 8 h, du matin M. le Duc d’Orléans alla au Parl t et fut declaré Regent le 2. sept e »

Quel roi est mort très jeune ?

Âgé de 64 ans, Louis XV s’éteint, le 10 mai 1774, dans la chambre de son appartement intérieur. Un règne de cinquante-neuf ans s’achève, le plus long après celui de Louis XIV. Contre toute attente, le « Bien-Aimé » finit « Mal-Aimé ». Parti le 26 avril au Petit Trianon avec Mme Du Barry et quelques intimes, le roi se réveille le lendemain incommodé.

Il est courbaturé et a mal à la tête. Il entend, cependant, maintenir la chasse prévue. Le soir même, toujours indisposé, il se couche sans souper. Le mal augmente. On fait venir, le 28, son Premier chirurgien qui ordonne son transfert à Versailles. Prétextant que « c’est à Versailles qu’il faut être malade », les médecins se querellent sur le diagnostic et les remèdes à apporter.

Vers 10h30, plus de doute possible : le roi a la petite vérole, maladie qu’il n’a pas contractée précédemment et contre laquelle il n’est pas immunisé. On écarte la famille royale pour éviter tout risque de contagion. Paradoxalement, une partie de la Cour est soulagée.

Quel est le roi le plus aimé ?

Incontestablement Clovis, roi des Francs, le père de la France. On disait autrefois que le dernier roi de France pleuré par tout son peuple avait été Louis XIII. Louis XV dit le Bien Aimé.

Qui est le roi le plus puissant de tous les temps ?

Roi de France et de Navarre – Le règne de Louis XIV reste marqué par l’image d’un roi absolu et d’un État puissant, donnant à cette période le nom du « Grand Siècle ». Investi très jeune dans ses fonctions, éduqué par le cardinal Mazarin, le Roi-Soleil incarne les principes de l’absolutisme.

Pourquoi Louis 16 a trahi la France ?

Avoir refusé de contresigner l’abolition des privilèges, votée le 4 août 1789, et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, votée le 26 août 1789 ; 5. Avoir tenté de corrompre certains députés de l’Assemblée constituante, notamment Mirabeau ; 7.

Où voulait fuir Louis 16 ?

21 juin 1791, Louis XVI s’enfuit à Varennes. Il fait nuit. un petit groupe se faufile furtivement dans la cour du palais des Tuileries, où le roi est retenu prisonnier depuis la Révolution. Près de la sortie, un attelage attend, prêt à démarrer Il est minuit aux Tuileries.

  • Les ombres murmurent, la tension rode.
  • Plus de 600 Gardes Nationaux patrouillent dans la demeure du roi.
  • Pour le protéger.
  • Mais surtout pour le surveiller.
  • Louis XVI est prisonnier de la Révolution,
  • Quelques minutes plus tôt, la traditionnelle cérémonie du coucher a eu lieu.
  • Le grand La Fayette, qui dirige la Garde Nationale, en a profité pour s’entretenir avec le souverain, qui s’est ensuite alité.

Un épais rideau entoure sa couche et comme chaque nuit, un valet dort à ses côtés. La Fayette peut quitter le palais en toute tranquillité. Le silence se fait peu à peu dans les Tuileries. Mais à minuit et demi, une petite porte s’ouvre sur la cour des Princes, côté Seine.

Des silhouettes hésitantes glissent dans la pénombre. Une lanterne éclaire l’une d’elles : c’est Marie-Antoinette, grimée en gouvernante. A ses côtés, sa fille, 12 ans, et son fils, le Dauphin, 5 ans, qu’elle a vêtu d’une robe. Elle est également accompagnée de madame de Tourzel, qui s’occupe des deux enfants.

Un homme vient à leur rencontre. C’est le comte suédois Axel de Fersen, confident de la reine, déguisé en cocher. Le petit groupe traverse discrètement la cour des Princes, puis la cour Royale et rejoint un fiacre dans lequel ils s’engouffrent, sauf la reine qui retourne dans le palais.

Quelques minutes plus tard, deux hommes empruntent le même passage. Le second, lent et pataud, marche avec une canne. Il porte une modeste redingote verte, une perruque grise et un chapeau rond. Au milieu de la cour des Princes, il remarque que la boucle de son soulier est défaite. Il se penche et la renoue avec calme, malgré la proximité d’un groupe de gardes.

A ses côtés, son compagnon montre des signes de nervosité. Et pour cause : cet homme tranquillement penché sur sa chaussure, c’est Louis XVI en personne ! Le roi se redresse finalement et rejoint le fiacre d’Axel de Fersen. Il ne manque plus qu’un passager : la reine.

  1. Elle apparait enfin.
  2. Mais lorsqu’elle franchit l’entrée de la cour Royale, un carrosse manque de l’écraser : c’est celui de La Fayette ! Par chance, le marquis ne l’a pas reconnue.
  3. Elle s’installe dans la voiture qui file aussitôt jusqu’à la Porte Saint-Martin.
  4. Là, la petite troupe prend place dans une grosse berline tractée par 6 chevaux.

L’attelage démarre en trombe. Louis XVI fuit Paris. Son objectif : Montmédy, dans l’est, où l’attendent le marquis de Bouillé et plus de 6 000 soldats. Il a quelques heures devant lui pour mettre fin à la Révolution.

Pourquoi Louis XIV fuit Paris ?

La fuite de Louis XIV Louis 16 Guillotin Pourquoi & Janvier 1649. Depuis l’été 1648, la révolte gronde à Paris contre les nouveaux impôts levés par la couronne. Louis, roi à 10 ans, est réveillé en pleine nuit par Anne d’Autriche et Mazarin, afin de fuir à Saint-Germain en secret, et de permettre le siège de la capitale par le prince de Condé.

Le récit insiste sur les sentiments de vulnérabilité et de solitude du jeune monarque qui le rendront méfiant et impitoyable. Suivi de cinq pages documentaires sur la Fronde et l’enfance du roi, le texte, très démonstratif, a la pesanteur des histoires fabriquées pour instruire. Les illustrations, d’un classicisme un peu ordinaire, manquent d’expressivité dans les visages.

L’exposé donne néanmoins envie de lire le dossier final, plus intéressant, bien que la complexité de cette période mouvementée n’y soit pas totalement éclairée. : La fuite de Louis XIV

Est-ce que le bourreau est un criminel ?

Une fonction mise au ban – Dans Sociologie du bourreau, le sociologue Roger Caillois précise la fonction de celui qui est également surnommé « l’exécuteur des hautes œuvres » : Le bourreau est avant tout l’homme qui accepte de tuer les autres au nom de la loi.

Seul le chef de l’Etat a droit de vie et de mort sur les citoyens d’une nation et seul le bourreau l’applique. Il laisse au souverain la part prestigieuse, et se charge de la part infamante. Le sang qui tache ses mains n’éclabousse pas le tribunal qui prononce la sentence, l’exécuteur prend sur lui toute l’horreur de l’exécution.

De ce fait, il est assimilé aux criminels qu’il sacrifie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, si le bourreau est mis au ban, ce n’est pas tant pour sa fonction d’exécuteur qu’en raison de la façon dont il tue. « Il faut distinguer deux genres de peines capitales : la mort infamante et la mort honorable », précise Frédéric Armand.

  1. La mort honorable est donnée à même le sol et elle est virile, guerrière, elle fait couler le sang.
  2. A l’inverse, la mort infamante est « subie sans que le corps soit en contact avec la terre », car le criminel, considéré comme un monstre, « ne doit pas toucher la terre qu’il risque de souiller ».
  3. C’est pour cette raison qu’est institué l’échafaud du bourreau, davantage que pour exhiber la victime à la vue de tous.

De la même façon, les exécutions diffèrent selon le rang des condamnés : les gens du commun sont pendus, ou pire – les faux-monnayeurs sont ébouillantés, les homosexuels brûlés vifs et les femmes enterrées vivantes – quand les nobles sont décapités à l’aide d’une épée, et ont donc droit à une mort honorable. La pendaison est une mort infamante, quand la décapitation à l’épée est, en revanche, une mort honorable. C’est par effet de contagion que le statut de bourreau devient infamant et qu’il est rejeté : les exécuteurs sont de mauvaises fréquentations, leur foyer se situe bien souvent en bordure des villes et, à partir du XVe siècle, ils sont tenus de porter en permanence une livrée explicite, de couleur vive, qui permet de les reconnaître et d’éviter de se mélanger à eux, comme le raconte l’écrivain Emile Hilaire, au XIXe siècle : « Son arrivée dans un lieu où vous seriez ferait courir un long frissonnement dans toutes vos veines, comme si l’on vous disait que le lion du Jardin des plantes vient de briser ses barreaux ».

Comment a été tué Louis 16 ?

Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l’acte d’accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.

 

Qui était le dernier bourreau de France ?

Jack Lang estimait que la guillotine était un élément du patrimoine historique – Marcel Chevalier, portrait du dernier bourreau de France : La Croix en a parlé à l’occasion du 40è anniversaire de l’abolition de la peine de mort. Il a débuté son métier à la fin des années 50, d’abord comme exécuteur adjoint.

  1. Marcel transportait puis montait l’échafaud.
  2. Puis ce sera à son tour d’actionner la guillotine.
  3. Au total, Marcel a assisté à 42 exécutions.
  4. Le 9 octobre 81, le couperet tombe, finie la peine de mort.
  5. A lire aussi Marcel Chevalier est mis au chômage.
  6. Terminé, ces offices peu avouables qui lui rapportaient un peu plus de 1.000 euros par mois.

Un débat émerge à la chancellerie : faut-il lui verser une prime d’indemnité ? Robert Badinter, Garde des sceaux à l’époque, était contre. Il voulait aussi envoyer la guillotine au débarras. Jack Lang, alors ministre de la Culture estimait au contraire qu’il s’agissait d’un élément du patrimoine historique.

Est-ce que la guillotine fait mal ?

Condamné à mort, un homme a été fusillé par cinq tireurs d’élite ce vendredi dans l’Utah, aux Etats-Unis. Une méthode qui semble pour le moins archaïque, même si selon Elisabeth Semel, professeur à l’université de Berkeley et spécialisée dans les questions de peine de mort, être fusillé est la méthode la plus rapide et la moins douloureuse de mourir.

Abolie en France le 17 septembre 1981 après un discours retentissant de Robert Badinter, la peine de mort est activement pratiquée par 57 pays dans le monde en 2010. A travers le temps, les hommes ont rivalisé d’invention pour exécuter ceux qui ont reçu la sentence fatale: torture, guillotine ou plus récemment injection létale.

Depuis environ deux siècles, on tente néanmoins de minimiser la douleur des condamnés. Malgré tout, – «toutes les exécutions sont douloureuses», rappelle E.Deceaux, spécialiste en matière des Droits de l’homme.20minutes.fr fait le point sur les différentes techniques.

L’injection létale C’est le médecin personnel d’Hitler qui suggéra le premier d’administrer du poison par intraveineuse aux prisonniers des camps de concentration. Apparue au début des années 1980, cette méthode consiste à piquer le détenu et à lui injecter un ou plusieurs produits mortels. Le condamné est piqué une première fois.

On lui injecte un puissant calmant (thiopental de sodium) visant à le rendre inconscient. Puis, une deuxième drogue (bromure de pancuronium) lui paralyse tous les muscles sauf le coeur. La troisième et dernière injection (chlorure de potassium) provoque un arrêt cardiaque.

Considérée comme plus éthique, l’injection létale compte néanmoins de nombreux détracteurs. Ceux-ci affirment que les deux premiers produits, au lieu de rendre le condamné totalement inconscient, ne font que l’abrutir mais il reste conscient. Au Texas, ce produit serait interdit pour euthanasier les animaux, selon Amnesty International, joint par 20minutes.fr,

Ensuite, la deuxième injection engendrerait une grande souffrance puisque le détenu agoniserait faute de pouvoir respirer et donnerait l’impression de dormir alors que la paralysie l’empêcherait juste de pouvoir manifester sa douleur. Et l’arrêt cardiaque provoqué par la dernière piqûre brûlerait le détenu dans tout son corps.

Un cas récent a particulièrement marqué les esprits aux Etats-Unis. Le 15 septembre 2009, Romell Broom, condamné en Ohio pour le viol et le meurtre d’une adolescente vingt-cinq ans auparavant, a dû être piqué dans les bras, les mains et les jambes à dix-huit reprises. La chaise électrique Elaborée à la fin du 19e siècle pour mettre fin aux pendaisons, jugées trop cruelles, elle est essentiellement utilisée aux Etats-Unis.

On place des électrodes sur la peau du condamné. Les zones de contacts sont fortement mouillées afin de favoriser la conductivité de la peau pour que la personne soit électrifiée plus rapidement. Mais une dizaine de secondes sont généralement nécessaires pour que le condamné soit inconscient.

Pendant cette période, la douleur que ressent le condamné est assimilable à des brûlures de 3e degré. Au total, il recevra près de 2.000 volts pendant environ 30 secondes. Dans les années 1980, de plus en plus d’Etats pratiquant cette méthode choisissent de l’abandonner pour adopter la peine de mort par injection.

Le Nebraska sera le dernier Etat à l’abandonner en 2008, la Cour suprême la jugeant inconstitutionnelle. Peloton d’exécution Même si elle se met de plus en plus à l’injection létale, la Chine reste la principale utilisatrice de cette méthode. Après avoir été exhibé dans toute la ville, le condamné ne reçoit qu’une seule balle dans la nuque qui le tue instantanément.

La cérémonie se passe dans un stade où de nombreuses personnes viennent «admirer le spectacle». «Une pratique déplorable» pour l’ Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), contactée par 20minutes.fr Ce n’est pas par souci d’économie qu’une seule balle est tirée, mais pour revendre les organes du mort, «selon les besoins», indique l’Acat.

La famille du défunt reçoit quelques jours plus tard une lettre avec la douille et une facture de 80 yuans (8 euros), pour «frais d’exécution». Lapidation Elle est encore appliquée dans les pays pratiquant la charia. On compte parmi eux le Nigeria, l’Iran ou l’Arabie Saoudite.

  • Elle est dénoncée par tous les organismes de défense des Droits de l’homme, l’ONU en tête.
  • Le code pénal iranien est très précis quant au protocole à suivre: «La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance», c’est-à-dire ni trop petites, ni trop grosses.
  • On peut également lire que les lanceurs «doivent rester à distance d’une quinzaine de mètres de leur cible».

Et personne n’est épargné, puisque ces pays n’hésitent pas à lapider des adolescents. On se souvient de la jeune Jila Izadi, 13 ans, condamnée à mort par lapidation en Iran en 2004 pour relation incestueuse avec son frère de 15 ans. Ce dernier avait écopé de 150 coups de fouets.

  • La pendaison C’est la méthode la plus rependue dans le monde.
  • L’Irak est le pays qui l’utilise le plus.
  • Il existe deux méthodes.
  • La première, par précipitation, c’est-à-dire qu’une trappe s’ouvre sous les pieds du condamné qui meurt instantanément.
  • C’est ainsi que Saddam Hussein a été tué en 2006.
  • La seconde, utilisée en Iran, est plus douloureuse.

Elle consiste à soulever la corde petit-à-petit à l’aide d’une grue télescopique. Le corps se soulève progressivement vers le haut et la personne est lentement étouffée. La guillotine Le principe était très simple: une grande lame s’abattait sur la nuque du condamné, et le décapitait.

Aucune souffrance, pouvait-on penser, si la personne était décapitée sur le champ. Cependant, l’Histoire a enregistré quelques ratés. Par exemple, l’exécution de Louis Lefèvre, le 16 avril 1916. Ce dernier a d’abord été scalpé par la guillotine avant que sa tête ne soit finalement séparée de son corps au bout d’un deuxième essai.

Ces échecs ont nourri des légendes telles que celle du cavalier sans tête (Sleepy Hollow) ou encore Nick-quasi-sans-tête (Harry Potter). Dans la préface du Dernier jour d’un condamné (1829), Victor Hugo affirme que «l’infâme machine (la guillotine) partira de France, nous y comptons, et, s’il plaît à Dieu, elle partira en boitant, car nous tâcherons de lui porter de rudes coups».

  1. Après quatre ans de non utilisation, le coup fatal lui sera porté en France par le ministre de la Justice de François Mitterrand, Robert Badinter.
  2. Amnesty International et plusieurs associations dont l’ACAT, se donnent rendez-vous le 2 juillet prochain sur la place de la Concorde à paris pour célébrer le «triste anniversaire» de la reprise de la peine de mort aux Etats-Unis le 2 juillet 1976.

Etant donné les débordements suscités par ce type d’article, nous sommes obligés de le fermer aux commentaires.

Quel pays utilise encore la guillotine ?

En 2022, plusieurs pays y ont recouru : leBangladesh, l’Égypte, l’Iran, l’Irak, leJapon, leMyanmar,Singapour, le Soudan du Sud ou encore la Syrie.

Qui a interdit la guillotine en France ?

Promulgation par François Mitterrand de la loi n°81-908 portant abolition de la peine de mort.

Qui a voté la mort du roi ?

Exécution de Louis XVI

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Le procès de Louis XVI, en décembre 1792 et janvier 1793, consiste dans la comparution ( 10 – 26 décembre ) devant la Convention nationale érigée en tribunal exceptionnel, de l’homme qui a été « roi de France et de Navarre » de mai 1774 à septembre 1791, puis « roi des Français » de septembre 1791 à septembre 1792,

Cette comparution est suivie en janvier 1793 des débats à la Convention, puis, à partir du 15, par le vote (nominal et public) sur le verdict, qui aboutit à la condamnation à mort, prononcée le 21 janvier, Emprisonné depuis la journée du 10 août 1792, Louis XVI a été déchu de ses titres et fonctions le 21 septembre 1792, date de l’ abolition de la royauté en France et de l’avènement de la Première République,

Réduit à l’état de simple citoyen, il est officiellement appelé « Louis Capet », en référence à son lointain ancêtre Hugues Capet Assez vite se pose à la Convention nationale, assemblée constituante élue en septembre 1792, la question du destin du roi déchu, enjeu de politique intérieure mais aussi de politiques étrangère (une condamnation à mort signifiant une rupture symbolique grave avec les autres pays d’Europe).

  1. Au terme d’un débat entre Girondins et Montagnards, ceux-ci, notamment Saint-Just, imposent la tenue d’un procès devant la Convention.
  2. Louis doit répondre des accusations de trahison et de conspiration contre l’État, notamment du fait de la découverte de documents compromettants dans l’« armoire de fer » le 20 novembre 1792,

Il est défendu par les avocats Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, François Denis Tronchet et Raymond de Sèze, Commencée le 10 décembre, la comparution prend fin avec la plaidoirie de Raymond de Sèze ( 26 décembre ). Au cours du mois de janvier 1793, les députés débattent, puis, à partir du 15, sont invités un par un à exprimer leur choix et à l’expliquer.

  • La condamnation à mort, voulue par la Montagne, l’emporte (de peu : 366 voix contre 321 pour la détention et 34 pour la mort « avec sursis »), la Plaine (notamment Barère ) se ralliant à Robespierre contre les Girondins.
  • Louis est donc guillotiné le matin du 21 janvier 1793,
  • Le procès de Louis XVI est prolongé en octobre 1793 par le procès de son épouse Marie-Antoinette, devant le Tribunal révolutionnaire,

Elle aussi est condamnée à mort et exécutée.

Quel est l’inventeur de la guillotine ?

Publié le samedi 9 septembre 2017 à 17h46 Le 10 septembre 1977, Hamida Djandoubi, 28 ans, est exécuté par guillotine à Marseille. Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d’avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.10 septembre 1977 : le Tunisien Hamida Djandoubi, 28 ans, est exécuté par guillotine à la prison des Baumettes, à Marseille.

Condamné pour viol et assassinat, il est le dernier condamné à mort en France. Imaginé par le docteur Guillotin en 1789, l’instrument de mort réussit ce paradoxe d’être  » une perfection dans l’art de la mort tout en condensant des idées de civilisation, de modernité et d’humanité « , ainsi que le formulait la documentariste Anice Clément.

C’était en octobre 1997, dans une émission de France Culture ( Lieux de mémoire ) consacrée à la guillotine. La guillotine_Lieux de mémoire, 13 novembre 1997 58 min France Culture Durée : 1h Dans ce documentaire, l’historien Daniel Arasse, auteur en 1988 de La guillotine et l’imaginaire de la Terreur (Flammarion), revenait sur la « méchante histoire  » de la guillotine, dont la première victime, le 25 avril 1792, fut le tire-laine Nicolas Jacques Pelletier, condamné pour coups et vol.

Qui a tente de tué Louis XV ?

Depuis Ravaillac, en 1610, aucun individu n’avait osé attenter à la personne sacrée du Roi. En 1757, alors que Louis XV sort du Château, un homme se précipite et lui porte un coup au flanc. Il s’appelle Robert-François Damiens. En ce 5 janvier 1757, un carrosse attend le roi Louis XV dans le passage couvert qui va de la cour royale au parterre nord.

  • Vers 18h00, le souverain descend son escalier intérieur et traverse la salle des gardes du corps.
  • Il est accompagné du Dauphin, du capitaine des Gardes du roi, des Grand et Petit écuyers et du colonel des Gardes suisses.
  • Il fait nuit.
  • Au sortir de la pièce, éclairée par des torches, le roi est assailli par un individu qui le frappe violemment.

Ayant conservé son chapeau, le forcené est maîtrisé, car il aurait dû se découvrir devant le roi. Portant la main au côté droit, le roi pense qu’on lui a donné un coup de coude ou de poing, selon les sources. Mais sa main est ensanglantée. Le couteau a pénétré entre la 4 e et 5 e côte, causant une blessure longue, mais superficielle.

Quel roi c’est fait couper la tête ?

Le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France, monte sur l’échafaud et a la tête tranchée par la guillotine. Cela se passe pendant la Révolution française. Le peuple s’est révolté contre le pouvoir du roi et il a proclamé la République. La famille royale est emprisonnée.

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