Polaramine Retir Du Marché Pourquoi?
La distribution de l’antihistaminique injectable POLARAMINE 5 mg/1 mL solution injectable est très perturbée en raison des tensions d’approvisionnement en maléate de dexchlorphéniramine, principe actif de cette spécialité. A ce jour, POLARAMINE injectable n’est plus disponible en ville.
Qu’est ce qui remplace la POLARAMINE ?
Utiliser PHENERGAN injectable (prométhazine) uniquement dans le traitement symptomatique de l’urticaire aiguë chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans : son profil de risque est en effet différent de celui de la POLARAMINE injectable, notamment sur le plan neuropsychiatrique, et ne permet pas son utilisation dans
Quels sont les effets indésirables de la POLARAMINE ?
Effets indésirables possibles du médicament POLARAMINE comprimé Somnolence. Effets atropiniques : sécheresse de la bouche, troubles de l’accommodation, blocage des urines, constipation, palpitations. Hypotension orthostatique, vertiges, tremblements, agitation.
Quel est l’antihistaminique le plus fort ?
Antihistaminique sans ordonnance Le mécanisme de défense de l’organisme, le système immunitaire, surréagit parfois face à des éléments présents dans l’environnement normalement inoffensifs. C’est la cause des réactions allergiques, Les allergènes, les éléments déclencheurs de ces réactions, varient selon les personnes.
- Toutes ne sont pas sensibles aux mêmes allergènes.
- Les uns seront sensibles au pollen de tel ou tel arbre, d’autres à certains aliments, d’autres encore aux acariens ou aux moisissures Lorsqu’une cellule du corps subit une réaction allergique, elle émet des médiateurs chimiques, dont l ‘histamine,
- Ce sont eux qui provoquent l’inflammation (les rougeurs et l’œdème) que l’on peut observer lors de l’allergie.
Eternuer, avoir le et qui pique Ces signes désagréables sont les principaux symptômes de la rhinite allergique, aussi appelée rhume des foins. C’est une réaction allergique induite par des allergènes présents dans l’air qui en est à l’origine. Elle est parfois accompagnée d’une conjonctivite.
- Elle peut être liée à la rhinite ou survenir indépendamment, si l’œil est directement touché par un allergène.
- Elle se manifeste par des yeux rougis et l’émission de larmes.
- Les irritations qu’elles provoquent, donnent envie de se frotter les yeux ; on parle souvent de sensation de grains de sable dans les yeux.
Parfois, le corps réagit à certains stimuli en émettant de l’histamine. Ce n’est pas forcément une réaction allergique. La peau va alors présenter des marques semblables à des piqûres d’ortie (plaques rouges irritantes). Ce phénomène s’appelle l’urticaire.
- La est une affection médicale bénigne secondaire à une hypersensibilisation à une substance étrangère dénommée allergène.
- Elle s’exprime par une rhinite et une conjonctivite.
- Dans le cadre du, l’allergène peut être le pollen, mais aussi les acariens ainsi que diverses substances comme les poils d’animaux.
Ce type de rhinite est fréquemment présente chez les, La rhinite allergique demande l’utilisation d’un médicament contre le nez qui coule à base d’. Ils contiennent principalement des antihistaminiques ou des, Les antihistaminiques gênent le fonctionnement de l’histamine et empêchent ainsi la réaction allergique.
- Les anti-inflammatoires enrayent, comme leur nom l’indique, l’inflammation.
- Il existe deux grandes catégories de médicaments antihistaminiques : ceux de première génération, les plus anciens, avec la promethazine (Phenergan), la dexchlorphéniramine (Polaramine ou Periactine), et la cyproheptadine (Periactine), et ceux de la deuxième génération (Cetirizine, Loratadine).
Les antihistaminiques de deuxième génération génèrent moins d’effets indésirables que ceux de la génération précédente. L’antihistaminique le plus utilisé est la cetirizine, que l’on trouve notamment dans l’Actifed allergie, l’Alairgix ou le Zyrtecset.
- Elle est parfois associée à la pseudoéphédrine, qui va apporter un effet décongestionnant.
- Ces médicaments se présentent sous la forme de comprimés à avaler avec un verre d’eau.
- Ils sont efficaces en cas de rhinite, de conjonctivite ou d’urticaire.
- Il s’agit des médicaments contenant de la béclométasone, un corticoïde ou du cromoglycate de sodium, un actif antihistaminique au fonctionnement mal connu.
Ils se pulvérisent directement dans les narines. Ces sprays (Humex, Alairgix et Cromorhinol) sont indiqués dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière, notamment induite par le pollen. Pour les personnes sujettes à la rhinite allergique, aussi connue sous l’expression « rhume des foins », Pharma GDD propose Gencydo une solution nasale sous forme de spray qui peut être utilisée par les adultes et les enfants à partir de 6 ans.
Ce médicament homéopathique est élaboré à partir de deux souches : Succus citri (citron) et Succus cydoniae (coing). Il va aider à réduire les symptômes du rhume des foins, notamment l’écoulement nasal, la congestion, les éternuements et les démangeaisons. Plusieurs se proposent de traiter les symptômes des réactions allergiques.
Ils reposent sur des associations de souches, dont Allium cepa, Euphrasia officinalis, Histaminum muriaticum et Sabadilla officinalis, Les antihistaminiques entraînent une somnolence qui peut être dangereuse en cas de conduite de véhicule ou de pilotage de machines.
La cyproheptadine est un antihistaminique anticholinergique. Elle ne doit pas être prise par les personnes ayant une diminution de leur nombre de globules blancs, souffrant de glaucome, ou de troubles urinaires en lien avec leur prostate. La cétirizine est déconseillée chez les personnes souffrant d’une maladie rénale.
En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien. Attention : si la réaction allergique entraîne une urticaire généralisée, de difficultés à respirer, de malaises, de nausées, de signes digestifs ou d’œdème touchant la gorge ou la face, prévenez les secours (SAMU).
- Les médicaments antihistaminiques sont la loratadine et la cétirizine efficaces contre les rhinites allergiques en cas d’écoulement nasal, de larmoiement des yeux et de crises d’éternuements.
- Ils agissent également contre l’allergie de type urticaire, s’accompagnant de démangeaisons, de rougeurs et de plaques.
Ces molécules sont disponibles sans ordonnance. Les médicaments antihistaminiques sont la loratadine et la cétirizine. Ces antihistaminiques de deuxième génération entraînent moins d’effets secondaires. Ils sont efficaces contre les rhinites allergiques en cas d’écoulement nasal, de larmoiement des yeux et de crises d’éternuements.
Ils agissent également en cas d’urticaire, s’accompagnant de démangeaisons, de rougeurs et de plaques. La loratadine et la cétirizine sont des antihistaminiques disponibles sans ordonnance. Ces médicaments de deuxième génération entrainent peu de somnolence. Ils sont efficaces sur la rhinite saisonnière, l’allergie aux acariens ou aux poils d’animaux mais aussi les manifestations cutanées de type urticaire.
Un antihistaminique bloque l’effet de l’histamine, la substance libérée par le système immunitaire à l’origine des réactions allergiques se manifestant par des démangeaisons des picotements aux yeux, un nez qui coule ou de l’urticaire. : Antihistaminique sans ordonnance
Pourquoi prendre POLARAMINE ?
Produits associés – Les comprimés de Polaramine sont indiqués dans le traitement symptomatique des manifestations allergiques. Ce médicament disponible sans ordonnance contient un antihistaminique le maléate de dexchlorphéniramine dosé à 2 mg. Polaramine 2 mg permet de traiter les symptômes de la rhinite, du rhume des foins (rhinite allergique saisonnière), de la conjonctivite allergique, de l’ urticaire,
Quel est le médicament le plus efficace pour l’allergie ?
Les médicaments contre les allergies aux acariens – En cas d’allergie causée par la poussière et les acariens, vous pouvez également prendre des médicaments antihistaminiques. Ils peuvent être associés à des traitements pour soulager vos symptômes comme les éternuements et le nez qui coule.
Ces traitements devront être alliés à un entretien rigoureux de votre logement pour éviter l’ accumulation des acariens (faire la poussière régulièrement, changer les draps fréquemment, aérer le logement, etc). Par ailleurs, il existe un médicament à base d’ extrait allergénique standardisé d’acariens appelé Acarizax°.
Il est indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de 12 ans lorsque les traitements utilisés sont insuffisants pour contrôler les symptômes, ou en cas d’ asthme allergique non-contrôlé par les traitements corticostéroïdes. Ce traitement peut être utilisé par des médecins spécialistes après un diagnostic comprenant un test de sensibilisation,
Quel antihistaminique marche le mieux ?
Y a-t-il un antihistaminique meilleur qu’un autre? La chose à retenir : choisissez un anti-histaminique de 2 ième génération (Allegra™, Claritin™, Aerius™, Reactine™).
Quel est le meilleur moment de la journée pour prendre un antihistaminique ?
Comment bien prendre un traitement antihistaminique ? – En général, la posologie est d’un comprimé par jour pour un adulte, à prendre sur de courtes ou longues périodes selon l’allergène en cause (le chat de la belle-mère, les cyprès, les acariens). Il en existe sous forme de sirops pour les enfants.
- Il faut respecter les doses (risque de troubles du rythme cardiaque).
- Ne jamais doubler les doses d’antihistaminique sans l’avis de votre médecin.
- Prendre son traitement :
- à heure régulière,
- avec un grand verre d’eau,
- idéalement un peu à distance du repas,
- de préférence le matin, afin de lutter contre les symptômes de l’allergie, plus présents en journée,
- à défaut le soir si vous êtes sensible à l’effet sédatif, si vous prenez la route (en particulier l’autoroute), ou si vous avez un antihistaminique de première génération (plus sédatif).
Votre médecin pourra compléter votre traitement avec :
- des collyres antiallergiques et des rinçages pour une conjonctivite allergique,
- des gouttes nasales à base de cortisone si vous avez un rhume des foins,
- des traitements topiques (crèmes) pour un eczéma de contact ou un urticaire,
- des sprays adaptés en cas d’asthme.
Quel antihistaminique a le moins d’effets secondaires ?
Choisissez plutôt un antihistaminique de deuxième génération, comme Claritin® ou Reactine® qui ont moins d’effets secondaires que les antihistaminiques de première génération. Ces médicaments sont disponibles sans ordonnance et causent beaucoup moins d’effets secondaires.
Pourquoi prendre un antihistaminique le soir ?
Un antihistaminique est un médicament contre les allergies. Il bloque l’effet de l’histamine, la substance libérée par le système immunitaire à l’origine des réactions allergiques se manifestant par des symptômes tels que des démangeaisons, des picotements aux yeux, un nez qui coule, un urticaire En cas d’allergie ce mécanisme de défense se déclenche donc en présence de substances inoffensives pour notre corps.
Les antihistaminiques de première génération agissent généralement sur le cerveau et la moelle épinière et entraînent souvent un effet sédatif associé. C’est pourquoi ils sont parfois indiqués en cas d’insomnie. Les antihistaminiques de deuxième génération agissent sur les récepteurs H1 à la périphérie. Moins d’effets indésirables et de somnolence permettent d’administrer une dose un peu plus élevée en optant pour ces médicaments. « Dans le traitement de l’allergie, certains antihistaminiques H1 sont utilisables quel que soit le terme de la grossesse et en cours d’allaitement », indique le centre de référence sur les agents tératogènes. Aucune accoutumance ou dépendance n’est associée à ces médicaments.
Quels sont les meilleurs antihistaminiques naturels ?
Conclusion – Les symptômes allergiques sont souvent pénibles et parfois graves, C’est pourquoi il est important de rapidement trouver une solution de traitement lorsque l’on déclare une allergie. Si les médicaments antihistaminiques et l’éviction des allergènes restent les façons les plus communes de traiter les allergies, il existe aussi des solutions naturelles,
La désensibilisation progressive montre parfois des résultats efficaces. Malheureusement, elle ne convient pas à toutes les allergies, ni à tous. De plus, le traitement dure entre 3 et 5 ans et ne donne que quelques années de répit. Certaines plantes et compléments alimentaires possèdent des propriétés antihistaminiques intéressantes,
De plus, ils combinent souvent plusieurs bénéfices non négligeables, Parmi eux, les meilleurs pour soigner les allergies sont la phycocyanine, la quercétine, mais aussi la vitamine C, les probiotiques, les pétasites et la bromélaïne. En cas d’allergie grave, il convient néanmoins de demander conseil à votre médecin avant d’opter pour une solution naturelle.
Comment calmer une allergie sans antihistaminique ?
Les remèdes naturels contre les allergies au pollen – De nombreuses plantes peuvent réduire la fréquence des crises d’allergies. L’estragon, par exemple, est une bonne solution pour lutter contre les allergies au pollen grâce à ses propriétés anti-allergènes.
- Le thym, quant à lui, est un expectorant naturel qui permet de décongestionner les voies respiratoires.
- L’ huile essentielle de lavande vraie est également très efficace pour réduire les crises d’éternuements et soulager les voies respiratoires.
- Contre le « nez fontaine », l’ortie est la solution idéale.
Une infusion de sureau et de vinaigre de cidre sont également recommandées. Enfin, des extraits de feuilles de pétasite disponibles sous forme de gélules ont des actions positives en cas d’allergie au pollen. Quelques bons gestes peuvent également vous aider à mieux supporter vos crises d’allergies :
aérer la maison en fin de journée afin d’éviter que les graminées ne rentre courant la journée, avant une promenade à la campagne, se renseigner sur les alertes polliniques du (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) porter des lunettes de soleil en extérieur, ne pas dormir si possible la fenêtre ouverte si le lit est proche de la fenêtre, se laver souvent les cheveux afin d’éliminer le pollen (de préférence avant d’aller se coucher), éviter de rouler en voiture avec la fenêtre ouverte ou de faire du vélo.
Toutes ces solutions visent à soulager les symptômes et améliorer la vie quotidienne sans médicaments. Pour plus de renseignements ou si la gêne est persistante, vous pouvez toujours demander conseils à votre médecin ou à votre pharmacien. : Allergies au pollen : que faire pour soulager les symptômes ?
Comment faire passer une allergie sans médicament ?
Du sel et de l’eau chaude pour le nez – En cas d’irritation du nez, les dosettes de sérum physiologique permettent d’humidifier les muqueuses. Il est d’ailleurs possible de préparer sa propre solution saline. Pour cela, il suffit de dissoudre une demi-cuillerée à café de sel dans 250 ml d’eau chaude.
Quel est le meilleur antihistaminique pour dormir ?
Les caplets BENADRYL ® Extra-puissant Formule-nuit vous aident à profiter d’une bonne nuit de sommeil en soulageant rapidement et efficacement les symptômes d’allergies et les réactions allergiques.
Pourquoi les antihistaminiques ne font plus effet ?
Allergies : la prise d’antihistaminiques à long terme est-elle sans risque ? Est-ce qu’il y a danger à prendre des antihistaminiques sur le long terme ? Rédigé le 16/06/2015, mis à jour le 19/08/2015 Les réponses avec le Dr Florence Trébuchon, allergologue : « Il n’y a pas de danger à prendre des antihistaminiques, en revanche il y a parfois un risque d’accoutumance, Mais le plus souvent ce n’est pas une accoutumance. Souvent les patients prétendent que les médicaments ne font plus effet mais en fait, c’est souvent dû au fait que leur allergie s’aggrave.
Un antihistaminique n’est plus suffisant, on passe un palier supérieur. Il faut des gouttes dans le nez, il faut un, Et quand on en est à prendre des antihistaminiques toute l’année, il faut tout de même refaire le point et voir s’il n’y a pas des solutions alternatives. « Les antihistaminiques prescrits sur ordonnance et ceux en vente libre sont un peu les mêmes.
Il n’y a que le prix qui change. Les doses sont identiques sauf qu’ils sont vendus par sept. De manière hypocrite, on dit que c’est un médicament et qu’il ne faut pas le prendre plus de sept jours sans avis médical mais de ce fait la boîte de sept a un coût libre et est plus chère que la boîte de trente.
Quels sont les effets secondaires d’un antihistaminique ?
Les antihistaminiques H1 – Les antihistaminiques H1 fonctionnent en limitant les effets de l’histamine sur les récepteurs H1 lorsqu’elle est sécrétée de manière trop importante par le corps, en réaction à une hypersensibilité d’une substance extérieure.
Est-ce que la cortisone calme les allergies ?
Les corticoïdes – Leur action anti-inflammatoire calme les symptômes d’allergie.Hormis leur utilisation par voie injectable dans les situations d’urgence, les corticoïdes sont surtout utilisés par voie nasale ou par inhalation.
Comment soulager les allergies la nuit ?
Conseils pour réduire les allergies nocturnes –
- Vous pouvez faire plusieurs choses pour aider à diminuer vos allergies nocturnes et matinales et à retrouver un sommeil réparateur.
- Il existe plusieurs techniques de nettoyage que vous pouvez commencer à intégrer dans votre routine mensuelle, hebdomadaire et quotidienne.
- Si vous êtes allergique au pollen, lavez-vous les cheveux à la fin de chaque journée pour éliminer le pollen qui s’accumule pendant la journée et éviter qu’il ne se retrouve sur votre oreiller.
- Vous devriez également garder vos fenêtres fermées si possible pour empêcher le pollen de pénétrer à l’intérieur.
- Essayez de laver vos draps de lit une fois par semaine pour enlever les acariens, le pollen et les poils d’animaux.
- Entre deux nettoyages, l’utilisation d’une housse antiacariens sur votre lit peut aider à garder les acariens loin de vous.
- Enfin, nettoyez en profondeur toute votre chambre à coucher tous les mois, nettoyez les tapis et essuyez les surfaces cachées où la moisissure peut se cacher.
: Pourquoi vos allergies s’aggravent-elles la nuit ?
Quels sont les antihistaminiques de dernière génération ?
Considérations pratiques sur le choix des antihistaminiques Les antihistaminiques sont des médicaments utilisés par les dermatologues pour les indications approuvées d’urticaire et d’allergies médiées par les IgE. Ils peuvent également être utilisés hors indication pour des pathologies incluant les maladies médiées par les mastocytes et le prurit de tout type, mais sans s’y limiter.
Étant donné le nombre d’antihistaminiques disponibles au Canada, il peut être difficile de choisir lequel recommander ou prescrire. Cet article se concentre sur les antihistaminiques H1 oraux, qui sont principalement utilisés en dermatologie, en fait l’évaluation, et fournit un aperçu pratique susceptible d’aider les médecins à sélectionner les antihistaminiques idéaux pour chaque patient en fonction de leurs caractéristiques similaires et uniques.
L’histoire des antihistaminiques La prise de conscience du rôle de l’histamine dans les maladies allergiques a mené à la recherche de composés capables de contrer ses effets physiologiques. Les premiers antihistaminiques ont été découverts dans les années 1930 par un groupe dirigé par Daniel Bovet, un pharmacien italo-suisse de l’Institut Pasteur à Paris.
- Les travaux de ce pharmacien sur les antihistaminiques, ainsi que d’autres découvertes, lui ont valu de recevoir le prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1957.1 Le premier antihistaminique utilisé chez l’homme, la phenbenzamine, remonte à 1942.
- Il a été rapidement remplacé par de nombreux autres antihistaminiques, dont la diphénhydramine, la tripélennamine, la chlorphéniramine et la prométhazine.
Après 1945, l’utilisation des antihistaminiques s’est généralisée pour les maladies allergiques telles que la rhinite allergique, l’urticaire et le rhume des foins.1 Mode d’action Quatre récepteurs histaminiques ont été identifiés, H1, H2, H3 et H4, qui ont tous des activités et des sites d’expression différents ( Tableau 1 ).
C’est sur cette base que les récepteurs H1 et H2 ont été ciblés pour une utilisation thérapeutique dans les maladies allergiques. Tableau 1. Types de récepteurs histaminiques et leurs rôles; avec l’aimable autorisation de Jennifer Lipson, M.D. Les antihistaminiques H1 et H2 sont des agonistes inverses.
Ils agissent par une régulation négative de l’état d’activité constitutive de leurs récepteurs respectifs. Le récepteur est ainsi stabilisé dans sa forme inactive et l’équilibre est donc déplacé vers l’état inactif. De nombreux symptômes de l’urticaire et des maladies allergiques sont dus à l’activation par l’histamine des récepteurs H1 des cellules endothéliales et des nerfs sensitifs.
Il convient de noter qu’une maladie allergique n’est probablement pas causée par l’histamine seule, comme le démontre la suppression incomplète des symptômes physiques avec la prise d’antihistaminiques H1 oraux, malgré leur effet important sur le prurit, dont la durée couvre plusieurs heures et pas seulement quelques minutes.
Il s’avère que d’autres médiateurs des mastocytes, tels que le facteur d’activation plaquettaire (PAF), les leucotriènes, les cytokines, ainsi que d’autres infiltrats cellulaires, interviennent également dans la maladie allergique, ce qui pourrait expliquer la réponse clinique observée dans la maladie allergique lors de l’administration d’un traitement par stéroïdes systémiques de courte durée 2,
Certains de ces médiateurs sont la cible de nouveaux produits thérapeutiques, notamment la rupatadine, un nouvel antihistaminique qui inhibe également le PAF. Les antihistaminiques H2 tels que la cimétidine et la ranitidine n’ont pas montré d’effet clinique robuste dans le traitement de la maladie allergique et ne font plus partie de l’algorithme thérapeutique relatif à la prise en charge de l’urticaire chronique.
Ils sont efficaces pour traiter la sécrétion d’acide gastrique déclenchée par l’histamine. Les antihistaminiques H1 se divisent en deux grands groupes : les antihistaminiques H1 de première génération et les antihistaminiques H1 de deuxième génération.
- Tableau 2 ) Tableau 2.
- Antihistaminiques H1 de première et deuxième génération; avec l’aimable autorisation de Jennifer Lipson, M.D.
- Les limites des antihistaminiques « sédatifs » de première génération Les antihistaminiques de première génération ont un rôle limité dans le traitement de la plupart des patients et ont été largement remplacés par les antihistaminiques H1 de deuxième génération en raison d’une profusion d’effets indésirables, notamment la sédation, l’agitation paradoxale, l’altération des fonctions cognitives (mémoire de travail, attention, vitesse psychomotrice, etc.), les effets anticholinergiques (sécheresse buccale, vision troublée, constipation, rétention urinaire, etc.), prise de poids, interactions avec l’alcool, interactions avec les médicaments (métabolisme du cytochrome P450), allongement de l’intervalle QT, dysfonctionnement érectile et dysurie.3,4 Parmi ces effets indésirables, les plus préoccupants sont la sédation, les troubles psychomoteurs et les conséquences potentielles d’un effet à long terme sur la cognition.
La prescription d’antihistaminiques de première génération aux travailleurs du secteur des transports (pilotes, chauffeurs de bus, etc.) est interdite dans de nombreuses juridictions, car ils ont été la cause d’accidents de la route mortels en raison de leur effet négatif sur les capacités à conduire.5 Les antihistaminiques sédatifs sont également problématiques chez les enfants.
Chez les enfants d’âge scolaire, ces médicaments ont été associés à de mauvais résultats scolaires et chez les très jeunes enfants à une agitation paradoxale.4 Certains facteurs particuliers doivent aussi être pris en considération à l’égard des personnes âgées, car celles-ci sont plus sensibles aux effets indésirables des anticholinergiques, tels que la confusion, l’hésitation mictionnelle, et la sécheresse buccale et oculaire.6 Une étude de cohorte prospective a également montré que l’usage accru et cumulatif d’agents anticholinergiques est associé à un risque plus élevé de démence.
De nombreux efforts ont été déployés pour désensibiliser les professionnels de la santé et les patients à ce risque majeur lié aux médicaments anticholinergiques afin de minimiser l’utilisation de ces médicaments.7 La volonté de limiter l’utilisation des antihistaminiques de première génération : Compte tenu des préoccupations importantes concernant les effets indésirables des antihistaminiques H1 de première génération, il est vivement recommandé de ne PAS les utiliser chez les enfants ou les adultes présentant des maladies allergiques.
Les antihistaminiques H1 de première génération sont exclus des lignes directrices américaines et internationales sur l’urticaire (tout comme les antihistaminiques H2), qui recommandent exclusivement les antihistaminiques H1 de deuxième génération.8 Le réseau pour la recherche européenne sur les allergies et l’asthme (GALEN) a suggéré le retrait des antihistaminiques de première génération vendus sans ordonnance.
Les antihistaminiques de deuxième génération sont « peu » ou « pas » sédatifs et ne sont pas anticholinergiques. En tant que groupe, les antihistaminiques H1 de deuxième génération présentent une capacité minimale de traverser la barrière hématoencéphalique et de causer une sédation ou une altération des fonctions cognitives; leur affinité pour les récepteurs muscariniques est minimale et les effets indésirables anticholinergiques sont donc minimes; enfin, ils sont associés à un risque minimal de toxicité cardiaque.4,9
Les antihistaminiques de « dernière génération » Tous les autres antihistaminiques sont appelés « antihistaminiques de dernière génération », car ils ont tous en commun les mêmes caractéristiques : plus d’efficacité et moins d’effet sédatif en raison de leur polarité et de leur incapacité à traverser la barrière hématoencéphalique, faible cardiotoxicité et effet anticholinergique minimal. Ces agents de dernière génération sont notamment : Les facteurs à prendre en compte dans le choix d’un antihistaminique Efficacité :
Même après avoir limité l’option thérapeutique aux antihistaminiques de dernière génération, les cliniciens peuvent encore penser que le choix d’un antihistaminique reste difficile, car tous sont généralement considérés comme sûrs et efficaces. En raison du manque d’études établissant des comparaisons directes, il est ardu de comparer l’efficacité de ces molécules. En outre, les comparaisons indirectes de traitements sont compliquées par les définitions différentes de l’efficacité et des critères d’évaluation de l’efficacité. Selon une revue systématique de 2014 sur les ECRA évaluant les antihistaminiques H1, les données probantes étaient insuffisantes pour recommander spécifiquement l’un ou l’autre antihistaminique aux doses approuvées. Cette revue portait sur la cétirizine, la lévocétirizine, la loratadine, la desloratadine et la fexofénadine, et n’incluait PAS la bilastine et la rupatadine.10 Une étude multinationale en double insu, contrôlée par placebo, à répartition aléatoire et à groupes parallèles, menée auprès de 525 patients atteints d’urticaire chronique spontanée (UCS), a évalué les modifications des scores de symptômes instantanés et réflectifs, l’indice dermatologique de qualité de vie (DLQI), ainsi que la gêne et les troubles du sommeil associés à l’UCS, constituant des critères d’évaluation secondaires. Les résultats ont montré que par rapport au placebo, la bilastine et la lévocétirizine ont entraîné une réduction statistiquement significative identique des scores relatifs à l’urticaire (prurit, et nombre et taille des papules ortiées).11,12 Dans une étude en double insu et à répartition aléatoire d’une durée de six semaines menée auprès de 70 patients atteints d’UCS, les chercheurs ont cherché à évaluer l’efficacité de la cétirizine par rapport à la rupatadine. Les deux médicaments ont montré des améliorations statistiquement significatives du score total moyen des symptômes, du score moyen du prurit et du score moyen des papules ortiées à 3 et 6 semaines. À 6 semaines, les chercheurs ont constaté une amélioration statistiquement plus importante dans le groupe traité par la rupatadine que dans le groupe traité par la cétirizine.13 Dans une étude multicentrique en double insu, à répartition aléatoire, contrôlée par placebo, en groupes parallèles, comparant la rupatadine à la desloratadine chez des enfants âgés de 2 à 11 ans atteints d’UCS, les résultats associés à la rupatadine ont permis de démontrer une réduction statistiquement supérieure du score moyen de prurit (57 %) par rapport au placebo, contrairement aux résultats associés à la desloratadine. Le changement absolu du score cumulé modifié d’activité de l’urticaire sur une période de 7 jours (UAS7) à 42 jours a montré des différences statistiquement significatives entre les traitements actifs et le placebo (-5,5 ± 7,5 pour le placebo, -11,8 ± 8,7 pour la rupatadine et -10,6 ± 9,6 pour la desloratadine; p < 0,001), et aucune différence entre les composés antihistaminiques. Une diminution de 55,8 % a été observée pour la rupatadine, suivie par la desloratadine (-48,4 %) et le placebo (-30,3 %).14 D’autres études établissant des comparaisons directes ont également été menées afin d’évaluer la suppression des papules ortiées et des érythèmes induits par l’histamine chez l’homme. Bien qu’ils soient de bons indicateurs prédictifs de la puissance, ces modèles reposant sur les papules ortiées et les érythèmes induits par l’histamine peuvent ne pas prédire avec précision l’efficacité clinique des antihistaminiques chez les patients. La bilastine à 20 et 50 mg comparée à la cétirizine à 10 mg n’a montré aucune différence majeure dans l’ampleur ou la durée de la suppression des papules ortiées et des érythèmes, mais l’effet de la bilastine a débuté plus rapidement.15 Dans une autre étude comparant la bilastine, la desloratadine et la rupatadine, la bilastine a produit une inhibition maximale des papules ortiées à 6 heures et une réduction maximale de la surface des érythèmes par rapport à la desloratadine et à la rupatadine (dont les réponses des deux molécules étaient similaires), et par rapport au placebo. La bilastine s’est également révélée significativement plus efficace pour atténuer la sensation de démangeaison par rapport à la desloratadine et à la rupatadine (ni l’une ni l’autre n’a atténué significativement la démangeaison par rapport au placebo).16 Tableau 3. Antihistaminiques de deuxième génération disponibles au Canada (avec ou sans ordonnance); avec l’aimable autorisation de Jennifer Lipson M.D. Les caractéristiques distinctives des antihistaminiques H1 de dernière génération : Il n’existe que 3 antihistaminiques H1 de dernière génération disponibles uniquement en vente libre au Canada : la loratadine, la desloratadine et la fexofénadine. Leurs profils, dont les caractéristiques importantes, sont illustrés dans le Tableau 4, Actuellement, le Canada dispose également de 3 antihistaminiques H1 de nouvelle génération disponibles sur ordonnance. Un résumé est fourni dans le Tableau 4, Tableau 4. Résumé des antihistaminiques de deuxième génération sur ordonnance; avec l’aimable autorisation de Jennifer Lipson, M.D. La cétirizine, disponible depuis 1987, est le seul antihistaminique H1 de deuxième génération disponible avec ou sans ordonnance au Canada. La cétirizine est approuvée pour les enfants âgés de 2 ans et plus. Elle n’a démontré aucune interaction médicamenteuse significative et aucun effet sur l’allongement de l’intervalle QT à des niveaux plasmatiques trois fois supérieurs à la dose maximale recommandée. Elle est bien tolérée et ne cause qu’une sédation minimale. Elle peut être prise avec ou sans nourriture et est contre-indiquée chez les patients susceptibles de présenter des allergies à la cétirizine ou à l’hydroxyzine (son composé parent), ou dont la clairance de la créatinine est inférieure à 10 mg/mL. Elle nécessite un ajustement de la dose chez les patients atteints d’insuffisance rénale et hépatique.17 La bilastine est approuvée au Canada pour une utilisation sur ordonnance depuis 2016. Depuis 2022, la bilastine est spécifiquement approuvée pour les enfants âgés de 4 ans et plus, à la fois sous forme de solution buvable et de comprimés orodispersibles (qui fondent rapidement). Le format standard en comprimés est disponible pour les patients de 18 ans et plus. Elle est bien tolérée et les taux de sédation sont très faibles. Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale. Elle constitue un substrat de la glycoprotéine P et il est donc recommandé d’éviter l’administration de bilastine avec l’érythromycine, le kétoconazole, la ciclosporine, le ritonavir, le diltiazem et d’autres inhibiteurs de la glycoprotéine P (qui sont susceptibles d’augmenter le taux plasmatique de bilastine), les médicaments allongeant l’intervalle QT et le jus de pamplemousse. Il est intéressant de noter que la bilastine peut être administrée jusqu’à une dose de 100 mg sans perturber l’intervalle QT. Cependant, elle reste contre-indiquée chez les patients ayant des antécédents d’allongement de l’intervalle QT ou de torsades de pointes.18 Elle a été étudiée dans le cadre d’une étude contrôlée sur l’urticaire provoquée par l’exposition au froid, qui a mis en évidence une innocuité et une efficacité pour des doses allant jusqu’à 80 mg par jour administrées pendant 7 jours.19 Bien que la monographie conseille de prendre la bilastine à jeun, les données ont depuis démontré l’absence de pertinence clinique significative et d’interaction pharmacodynamique entre la bilastine et les aliments.19 La rupatadine est le seul antihistaminique H1 qui est actif contre l’histamine et inhibe également le puissant médiateur pro-inflammatoire que représente le facteur d’activation plaquettaire (PAF). Le PAF est un médiateur important dans les maladies allergiques. Les plaquettes ont des fonctions importantes, notamment d’induction et de maintien de l’inflammation allergique. Le PAF est libéré par plusieurs types de cellules (notamment les éosinophiles, les macrophages, les cellules endothéliales, les mastocytes et les plaquettes) qui n’ont aucune action directe sur l’agrégation plaquettaire. Il augmente la perméabilité vasculaire et joue un rôle dans la rhinite allergique, l’urticaire, l’asthme et l’anaphylaxie.20-22 Au Canada, la rupatadine est approuvée pour les enfants âgés de 2 ans et plus depuis 2016, et elle est disponible sous forme de suspension pour les enfants et sous forme de comprimés pour les adultes. Certains des métabolites (la desloratadine et ses métabolites hydroxylés) conservent une activité antihistaminique et peuvent contribuer partiellement à l’efficacité globale du médicament, en maintenant une activité pendant une période allant jusqu’à 24 heures.23 Elle peut être prise avec ou sans nourriture et présente les taux de somnolence les plus faibles de tous les antihistaminiques actuellement disponibles au Canada. Aucune somnolence n’a été observée dans le cadre des études pédiatriques. Les cliniciens doivent tenir compte des interactions médicamenteuses avec le cytochrome P450 qui sont décrites dans la monographie. Il convient d’éviter l’administration de rupatadine aux patients prenant des statines et d’autres substrats du P450, ainsi qu’aux patients présentant un dysfonctionnement rénal ou hépatique, car elle n’a pas été évaluée dans ces populations particulières. La rupatadine est contre-indiquée chez les patients présentant un allongement de l’intervalle QT ou des torsades de pointes. Il s’avère qu’elle ne produit aucun effet sur l’intervalle QT à une concentration 10 fois supérieure à la dose standard. On considère que tous les antihistaminiques H1 de dernière génération, y compris la rupatadine, présentent un profil cardiotoxique sûr à une dose jusqu’à quatre fois supérieure à la dose standard approuvée chez les patients qui ne présentent pas d’autres facteurs de risque de cardiotoxicité.9,24,25 Grossesse et allaitement : Parmi les antihistaminiques H1 de première génération, aucun effet tératogène n’a été signalé lors de l’utilisation pendant la grossesse, quel que soit le moment. Un nombre plus restreint d’antihistaminiques de dernière génération disposent de données à l’appui de leur utilisation pendant la grossesse. La cétirizine, la desloratadine et la loratadine présentent le plus de données étayant l’innocuité pendant la grossesse grâce aux renseignements de plusieurs séries rétrospectives et de registres. Les études animales sur la fexofénadine n’ont montré aucune tératogénicité, mais des réductions de poids et de la survie des nouveau-nés ont été observées. Il n’existe pas de données sur la fexofénadine chez l’homme; toutefois, des données limitées sur la terfénadine n’ont pas montré un risque accru de malformations majeures. Il existe peu de données sur l’utilisation des antihistaminiques de première génération pendant l’allaitement. Des études ont montré que seules des quantités minimes de ces médicaments sont sécrétées dans le lait maternel. Lors d’une étude de suivi par entretien téléphonique, 10 % des mères ont signalé des symptômes d’irritabilité et de colique chez leurs nourrissons exposés à divers antihistaminiques, et une somnolence a été signalée chez 1,6 % d’entre eux. Aucune des réactions n’a nécessité de soins médicaux. L’utilisation à court terme ou occasionnelle d’antihistaminiques H1 de première génération ne devrait donc pas être préoccupante pendant l’allaitement. La cétirizine, la fexofénadine, la loratadine et la desloratadine sont à peine excrétées dans le lait maternel et ne devraient pas provoquer de sédation ou d’effets indésirables chez le nourrisson. L’utilisation de la rupatadine et de la bilastine pendant la grossesse et l’allaitement n’est pas recommandée en raison du manque de données. La cétirizine, la desloratadine ou la loratadine sont les antihistaminiques privilégiés pendant la grossesse. La cétirizine, la loratadine, la desloratadine ou la fexofénadine sont les antihistaminiques privilégiés durant l’allaitement.26 : Considérations pratiques sur le choix des antihistaminiques
Quand arrêter les antihistaminiques ?
Comment se déroule un test d’allergie chez le Dr. Lovato ? De nombreux agents sont susceptibles de déclencher une allergie chez un patient Pour déterminer une sensibilisation allergique à une substance particulière, l’une des techniques les plus efficaces reste encore l’exposition de la peau à l’élément suspect et analyser la réaction qui s’ensuit.
- Au cabinet du Docteur Lovato à Bordeaux, des tests cutanés sont pratiqués afin de dépister les allergies qui peuvent vous toucher.
- Avant de réaliser les tests cutanés, l’allergologue va réaliser un examen clinique complet et un interrogatoire détaillé pour un premier diagnostic des allergies,
- Ces tests préliminaires vont lui permettre de déterminer les différents symptômes de l’allergie lorsqu’une crise survient mais aussi de suspecter à quel allergène la personne est sensible.
Ainsi, il choisira dans sa batterie d’allergènes les plus adaptés et selon quelle méthode les administrer. Les réactions aux tests cutanés peuvent être modulées par la prise de certains médicaments comme les antihistaminiques et les traitements au long cours par corticoïde.
Il faut donc informer votre allergologue, au préalable, de tout traitement suivi afin qu’il détermine son temps d’arrêt avant le test En règle générale, il faut arrêter la prise d’antihistaminiques pendant 3 à 5 jours avant le rendez-vous mais cette durée peut aller jusqu’à 15 jours suivant le médicament utilisé.
En effet, ces produits peuvent entraîner une mauvaise réactivité de la peau et rendre la lecture des résultats des tests impossible. Les tests cutanés permettent de confirmer le diagnostic d’allergie, Ces tests sont indolores, rapides et sont effectuées dans le cabinet de votre allergologue à Bordeaux,
- Ces tests de dépistage d’allergies sont pratiqués avec des extraits purifiés d’allergènes par la technique du « prick ».
- Il examine les allergènes médicamenteux, alimentaire et environnementaux.
- Effectuée sur l’avant-bras ou le dos (principalement chez les nourrissons), cette technique consiste en l’application de gouttes d’extrait de l’allergène sur la peau dans des repères tracés au stylo.
Une pointe minuscule introduit ensuite la substance, juste en dessous de la surface de la peau, pour une mise en contact avec les anticorps intervenant dans la réaction allergique. Au bout de 10 à 20mn, votre allergologue lit les résultats. Une réaction allergique à l’un des allergènes se traduit par l’apparition d’un petit bouton semblable à une piqûre d’ortie sur la zone testée.
- Le prick test pour le diagnostic des allergies ne laisse pas de traces, et les séquelles de la réaction cutanée disparaissent en moins d’une heure.
- La méthode de dépistage des allergies utilisant des patchs consiste à mettre la peau du patient en contact avec l’allergène sous des patchs occlusifs.
- En fonction des allergènes, ce patch devra être gardé entre 24 et 72 h.
La méthode du patch test implique donc la prise de deux rendez-vous. Elle est surtout utilisée pour diagnostiquer les allergies cutanée de type eczéma; mais peut aussi être utile pour certaines allergies alimentaires comme l’allergie aux protéines de lait.
Il est important de noter que les patchs ne doivent pas être mouillées ou retirés avant la lecture des résultats par votre allergologue à Bordeaux et que l’exposition solaire est déconseillée au moins pendant 1 mois avant le test. Lors de la lecture des résultats, s’ils sont positifs, la peau présente une rougeur et un gonflement localisé.
Des chatouillements et démangeaisons peuvent subsister pendant quelques jours après le diagnostic des allergies, Le docteur Bertrand Lovato, allergologue à Bordeaux vous accueille dans son cabinet pour le diagnostic et le dépistages de vos allergies afin de vous proposer les traitements les plus adaptés à votre cas.
Puis-je prendre un antihistaminique et un Doliprane ?
L’ANSM profite de l’arrivée des premiers frissons de l’hiver pour rappeler les principes clés du bon usage de ces médicaments pour limiter le risque de survenue de ces effets indésirables. – Un vasoconstricteur est un médicament qui vise à décongestionner le nez.
- Il se présente en association avec un antalgique (paracétamol, ibuprofène) ou un antihistaminique.
- Certains de ces médicaments, sous forme de comprimés et à base de pseudoéphédrine, sont accessibles sans ordonnance.
- Aussi, pensez à vérifier que vous pouvez prendre ce médicament et respectez les règles de bon usage.
Si vous souhaitez prendre un vasoconstricteur
Informez votre pharmacien de vos antécédents médicaux : il saura vous dire si vous pouvez prendre ce traitement. Respectez toujours la posologie (dose et fréquence de prise) conseillée par votre pharmacien. Ne dépassez pas 5 jours de traitement : consultez votre médecin si vos symptômes persistent ou s’aggravent. N’associez pas ces médicaments avec un autre vasoconstricteur pris par voie orale ou nasale ou un autre médicament contenant du paracétamol, de l’ibuprofène ou un antihistaminique. La composition du médicament est indiquée sur la face principale de la boîte. N’utilisez aucun de ces médicaments chez l’enfant de moins de 15 ans. Les vasoconstricteurs sont fortement déconseillés pendant toute la grossesse et ne doivent jamais être utilisés à partir de la fin du 5e mois de grossesse lorsqu’ils comportent de l’ibuprofène. Demandez toujours l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant de prendre ces médicaments si vous êtes enceinte. En cas d’allaitement, les vasoconstricteurs sont strictement interdits.
Si vous avez pris un vasoconstricteur Soyez attentifs aux symptômes pouvant traduire la survenue d’un accident vasculaire cérébral ou d’un infarctus du myocarde ( pour les connaître, consultez le document d’information destiné aux patients ). Si un de ces symptômes apparait, arrêtez immédiatement la prise de ce médicament et consultez immédiatement votre médecin.
humidifiez l’intérieur de votre nez avec des solutions de lavage adaptées : sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer buvez suffisamment dormez la tête surélevée veillez à maintenir une atmosphère fraîche (18-20°C maximum) et aérez régulièrement les pièces
Afin de sécuriser l’utilisation des vasoconstricteurs, l’ANSM a mis en œuvre une série d’actions. Ainsi, depuis 2020, une fiche d’aide à la dispensation pour les pharmaciens et ‘un document d’information pour les patients peuvent être retirés en pharmacie de ville et consultés/téléchargés ci-dessous.
- Ces dernières années, une diminution importante des ventes de ces médicaments a été observée.
- Ainsi, entre l’hiver 2016-2017 et l’hiver 2019-2020, les ventes des spécialités indiquées dans le rhume par voie orale avec vasoconstricteur ont chuté de 46 %, passant de 7,5 millions de boîtes vendues à 4 millions.
Si on s’attache aux ventes de l’hiver 2016-2017 et à celles de l’hiver dernier (hiver 2020-2021) la diminution est encore plus importante, avec une chute de 80% pour les vasoconstricteurs oraux et de 72% pour ceux de la voie nasale. Cette diminution est toutefois à relativiser du fait du contexte sanitaire qui a fortement limité la diffusion des virus de l’hiver durant cette période.
Médicaments concernés |
Actifed Rhume |
Actifed Rhume jour et nuit |
Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine |
Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine |
Humex Rhume |
Nurofen Rhume |
Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine |
Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine |
Rhinureflex |
Rhumagrip |
Quel médicament pour calmer les démangeaisons ?
Médicaments – Les médicaments les plus efficaces sont les crèmes à base d’hydrocortisone (corticoïde) et par voie orale les comprimés contenant un antihistaminique de deuxième génération comme la ou la loratadine. Ils provoquent moins d’effets indésirables et sont mieux tolérés.
Quel cortisone sans ordonnance ?
Crème cortisone et anti démangeaison Les démangeaisons peuvent être une réaction à une piqûre d’insectes ou d’orties. Le moustique, sous nos latitudes, est rarement à l’origine de maladies graves. En revanche, la piqûre de moustique est mal vécue par une partie de la population.
Le moustique, pourtant, n’injecte pas de venin, mais un anti-coagulant lorsqu’il pique. C’est lui qui est à l’origine du bouton qui gratte, rouge et gonflé. Les guêpes, abeilles et frelons injectent, eux, un venin, quand les orties se défendent en piquant avec de l’histamine, provoquant des démangeaisons.
L’ histamine est aussi une substance libérée par le corps lors de la réaction inflammatoire. Elle peut survenir en présence d’un irritant, à la suite d’une allergie cutanée, après un, en raison d’une piqûre d’insecte ou de plante ou simplement parce que les cellules de défense sont trop sensibles et s’activent facilement.
La peau se met à gratter, ce qui peut vite devenir insupportable. Les démangeaisons nocturnes altèrent considérablement la qualité de vie en nuisant au sommeil. On se gratte, mais le soulagement n’est que temporaire. Des crèmes ou gels permettent d’apaiser rapidement et efficacement le prurit (les démangeaisons) lié à la ou d’insecte.
Trois grands types d’actifs sont utilisés à cette fin : les antihistaminiques, la cortisone et les anesthésiques locaux. Les sont l’ isothipendyl (Apaisyl), la prométhazine (Phenergan), le méfénidramium (Onctose) et le Chlorhydrate d’isothipendyl (Sédermyl dès 30 mois), Comme leur nom l’indique, ils agissent sur l’histamine, la molécule impliquée dans la réaction inflammatoire et les allergies.
- Ces antihistaminiques sans ordonnance font partie de l’armoire à pharmacie pour soulager les démangeaisons et l’inflammation.
- La lidocaïne est un anesthésique local présent dans Onctose,
- Ils font taire la douleur que provoque la piqûre.
- Cette crème anesthésiante agit en inhibant la conduction nerveuse via le blocage du canal sodique.
La crème à base de cortisone faiblement dosée ( Cortapaisyl, Cortisedermyl, Dermofenac, Onctose hydrocortisone ) apporte une action un anti-inflammatoire qui réduit efficacement le gonflement et les démangeaisons. Cette crème anti démangeaison à la cortisone sans ordonnance apporte un soulagement rapide et stoppe le prurit.
- Onctose hydrocortisone associe un dermocorticoïde, un antihistaminique et un anesthésique local.
- Enfin, le crotamiton (Eurax) est un médicament anti-démangeaison sans ordonnance qui agit comme un antiprurigineux général par inhibition de TRPV4, un canal ionique sensoriel qui s’exprime dans la peau et les neurones sensoriels primaires.
Varesol est un médicament anti-démangeaison sans ordonnance sous forme de granules homéopathiques qui aide à calmer les démangeaisons et à résorber les vésicules causées par, Ce médicament réservé à l’enfant de plus d’1 an, peut être pris par les femmes enceintes et allaitantes après avis médical.
- Gratter le bouton n’offre qu’un soulagement de courte durée et aggrave généralement la situation.
- Évitez donc de le faire.
- Si vous avez été piqué par un hyménoptère (guêpe, frelon, abeille), ôtez le dard avec précaution, avec l’ongle ou une carte de crédit.
- N’utilisez pas de pince, qui risque de faire pression et par conséquent d’injecter une plus grande quantité de venin.
et appliquez ensuite une crème anti-démangeaison. Si la piqûre d’insecte a eu lieu au niveau de la gorge ou de la bouche, ou donne lieu à des signes de réaction allergique, contactez les secours, Ces médicaments sans ordonnance conviennent pour un prurit localisé, mais sont inadaptés pour de grandes surfaces de peau.
Il existe 2 grands types de crèmes pour calmer les piqûres d’insectes. Les crèmes contenant un anti-histaminique pour apaiser les démangeaisons et les crèmes à l’hydrocortisone c’est à dire un corticoïde pour arrêter la réaction inflammatoire qui se traduit par un gonflement, des rougeurs et une envie de se gratter importante.
Pour calmer une piqûre qui gratte, vous pouvez appliquer une crème avec un antihistaminique. Cela va freiner la libération d’histamine à l’origine de la démangeaison. Si la peau est gonflée, rouge et inflammée, le recours à l’hydrocortisone sera sans doute plus adapté.
- Pour soigner une piqûre d’insecte qui gonfle, il est souvent nécessaire de recourir à une crème anti démangeaisons à base d’hydrocortisone.
- Ce dermocorticoïde va stopper la réaction inflammatoire à l’origine de l’oedeme.
- Sur une piqûre d’insectes ou de végétaux, on peut mettre une crème anti histaminique afin de soulager la démangeaison.
Si la piqûre gonfle, l’hydrocortisone sera plus efficace pour vous soulager. : Crème cortisone et anti démangeaison
Quel est le meilleur antihistaminique naturel ?
Conclusion – Les symptômes allergiques sont souvent pénibles et parfois graves, C’est pourquoi il est important de rapidement trouver une solution de traitement lorsque l’on déclare une allergie. Si les médicaments antihistaminiques et l’éviction des allergènes restent les façons les plus communes de traiter les allergies, il existe aussi des solutions naturelles,
- La désensibilisation progressive montre parfois des résultats efficaces.
- Malheureusement, elle ne convient pas à toutes les allergies, ni à tous.
- De plus, le traitement dure entre 3 et 5 ans et ne donne que quelques années de répit.
- Certaines plantes et compléments alimentaires possèdent des propriétés antihistaminiques intéressantes,
De plus, ils combinent souvent plusieurs bénéfices non négligeables, Parmi eux, les meilleurs pour soigner les allergies sont la phycocyanine, la quercétine, mais aussi la vitamine C, les probiotiques, les pétasites et la bromélaïne. En cas d’allergie grave, il convient néanmoins de demander conseil à votre médecin avant d’opter pour une solution naturelle.
Quel médicament prendre pour les démangeaisons ?
Le traitement symptomatique Afin de calmer les démangeaisons, il est nécessaire d’utiliser des produits à appliquer sur la peau, tels que : les émollients (cérat de Galien ou cold cream) ; les dermocorticoïdes locaux, utilisables en l’absence d’infection de la peau.