Pourquoi Je Salive Beaucoup?

Pourquoi Je Salive Beaucoup?

Appelé aussi hypersialorrhée ou hypersalivation, l’excès de salivation est un symptôme souvent temporaire. La salivation excessive peut être le simple signe de la faim.

Pourquoi j’ai un excès de salive ?

Les causes de l’hypersalivation aigüe –

Un problème ponctuel au niveau de la bouche (aphte, infection d’une dent ou de la bouche, dent fêlée). Tout cela peut provoquer une irritation et faire saliver davantage ;Une inflammation des gencives, amygdales ou du pharynx. Là encore, le renforcement de la production de salive agira comme une défense ;Les nausées et vomissements peuvent provoquer une hypersalivation pour protéger la gorge et la bouche de l’acidité ;La faim peut aussi engendrer une plus grande production de salive par anticipation (la salive aide à mastiquer et digérer) ;Les difficultés à avaler, troubles de la déglutition (pathologies de la sphère ORL).

Qui augmente la production de la salive ?

Lors des repas, comment faire lorsque la salive manque ? – Au moment du repas, si vous manquez de salive, prenez de nouvelles habitudes pour atténuer l’impression de bouche sèche, Mastiquez longuement car la mastication stimule la production de salive (si vos glandes salivaires fonctionnent encore).

  1. Consommez les aliments tièdes ou à température ambiante.
  2. Entre chaque bouchée, buvez quelques gorgées d’eau.
  3. Évitez les aliments secs (céréales, riz) et l’ et limitez aussi votre consommation de plats très salés ou épicés, à l’effet déshydratant et irritant.

Évitez le café et le thé. En effet, la caféine présente dans ces deux boissons peut assécher la bouche. Le manque de salive favorise les, les et les candidoses buccales (présence de champignons dans la bouche). Pour les éviter, suivez quelques conseils :

Quelle maladie fait beaucoup saliver ?

Salivation excessive : qu’est-ce que l’hypersalivation ? Vérifié le 21/12/2022 par PasseportSanté Une salivation excessive, aussi appelée hypersalivation ou dans le langage médical, se caractérise par une quantité importante de salive dans la bouche et/ou une difficulté à avaler. Cet excès de salive peut avoir de nombreuses causes, allant de la simple sensation de faim à la présence d’une pathologie grave.

Quelles sont les causes possibles ? Quelles sont les solutions en cas d’excès de salive ? Faisons le point ensemble sur ce symptôme. Appelé aussi hypersialorrhée ou hypersalivation, l’excès de salivation est un symptôme souvent temporaire. La salivation excessive peut être le simple signe de la faim. De manière moins agréable, elle peut être liée à une infection de la muqueuse buccale et dans les cas les plus extrêmes à un trouble neurologique ou un cancer de l’œsophage.

L’excès de salive peut être causé par une production excessive de salive, ou par une diminution de la capacité à avaler ou à conserver la salive dans la bouche. Elle peut se manifester la nuit en dormant comme le jour, après un repas ou au repos. Il s’agit rarement d’un trouble isolé et il impose de ce fait d’aller consulter un médecin.

des maux d’estomac ;des troubles digestifs (diarrhée, constipation) ;une difficulté à avaler ;une difficulté à mastiquer ;des nausées et des vomissements.

Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.

A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre De nombreuses causes peuvent être à l’origine d’une salivation excessive.

Ce symptôme peut être dû à une augmentation de la production de salive. Une production de salive peut être due à un problème de santé buccodentaire. Il peut s’agir notamment :

d’un aphte ;d’une infection dentaire, une infection buccale ;d’une irritation due à une dent cassée, abîmée ou à une prothèse dentaire mal installée ;une inflammation de la muqueuse située dans la bouche (stomatite).

Cette hypersalivation peut provenir d’une intoxication médicamenteuse ou de la prise de certains médicaments, dont la clozapine, un antipsychotique. Certaines inflammations peuvent provoquer ces excès de salive, tels que :

une inflammation des amygdales ;une inflammation du pharynx.

La salivation excessive peut aussi être associée à un début de grossesse, notamment en raison des changements hormonaux associés.

des nausées, vomissements ;du stress et de l’anxiété ;la faim ;les problèmes d’estomac, comme un ulcère gastrique ou une inflammation de la muqueuse de l’estomac (gastrite) ;une crise de foie ;des problèmes au niveau de l’œsophage ;une mononucléose infectieuse ;une gingivite ;certains tics nerveux ;des lésions nerveuses ;la rage.

Plus rarement, ce symptôme peut aussi être le signe d’un cancer de l’œsophage, d’une tumeur au cerveau, d’une maladie neurologique ou même d’un empoisonnement (à l’arsenic ou au mercure par exemple). La salivation excessive peut aussi être due à une difficulté à avaler. C’est notamment le cas pour les atteintes suivantes :

une sinusite ou une infection ORL (laryngite, etc.) ;une allergie ;une tumeur localisée au niveau de la langue ou des lèvres ;la maladie de Parkinson ;une paralysie cérébrale ;un AVC (accident vasculaire cérébral) ;la sclérose en plaques.

La salivation excessive est un symptôme gênant, qui peut avoir des conséquences esthétiques, psychologiques et médicales. L’hypersialorrhée peut entraîner :

une diminution un isolement social ;des troubles du langage ;une gêne sociale ;mais aussi favoriser les infections buccales ;des « fausses routes » pendant les repas (responsables de nausées et vomissements) ;et même des pneumonies dites d’aspiration.

Les nausées et les vomissements entraînent eux même un risque de déshydratation ou des troubles alimentaires. Pour traiter la salivation excessive, il faut d’abord déterminer quelle en est la cause précise. Des médicaments anticholinergiques, des agonistes des récepteurs adrénergiques, des bêtabloquants ou encore la toxine botulinique peuvent être prescrits dans certains cas.

Quels sont les symptômes d’un cancer des glandes salivaires ?

Emplacement des principales glandes salivaires – Le cancer des glandes salivaires est un cancer des organes qui produisent la salive

Le cancer des glandes salivaires est plus fréquent dans la glande située en avant de l’oreille (glande parotide) Le cancer des glandes salivaires débute sous la forme d’une masse indolore dans la glande À mesure que le cancer grossit, la masse devient douloureuse Pour traiter le cancer des glandes salivaires, les médecins réalisent une intervention chirurgicale et administrent une radiothérapie

Les symptômes sont :

Une masse qui grossit, dans la bouche, sous la mâchoire ou en avant et juste en dessous de l’oreille Une douleur qui peut s’aggraver lorsque vous mangez Des difficultés à ouvrir la bouche, à bouger des parties du visage, ou des picotements ou un engourdissement du visage

Si les médecins suspectent un cancer des glandes salivaires, ils réaliseront une biopsie. Dans la biopsie, ils prélèvent un échantillon de tissu pour l’examiner au microscope. Afin de déterminer la taille du cancer et savoir s’il s’est propagé, les médecins vont réaliser : Les médecins réalisent :

Chirurgie pour retirer le cancer

L’un des nerfs qui contrôlent le visage chemine à travers l’une des glandes salivaires. Pendant la chirurgie, les médecins tentent d’éviter ce nerf, à moins que le cancer ne s’y soit propagé. Les rayonnements émis au niveau des glandes salivaires peuvent provoquer :

Une perte du goût Sécheresse buccale Des difficultés à avaler et à parler Des problèmes dentaires, si les dents ont été exposées aux rayonnements

REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.

Quel médicament pour mettre fin à l’excès de salive dans la bouche ?

Les thérapeutiques habituelles de l’hypersalivation sont: les médicaments à effets atropiniques, atropine sub-linguale. la rééducation de la déglutition.

Pourquoi je salive beaucoup le soir ?

Positions de sommeil – La raison la plus commune qui peut vous faire baver en dormant est la position de sommeil que vous adoptez et son effet sur la gravité, Les personnes qui dorment sur le côté ou sur le ventre ainsi que les gens qui respirent par la bouche, ont plus de chance de baver pendant la nuit que celles qui dorment sur le dos.

Pourquoi ma salive est mousseuse et blanche ?

Connaître les symptômes cliniques pouvant correspondre à des troubles moteurs œsophagiens – La dysphagie basse ou œsophagienne est le principal symptôme. Elle peut prédominer pour les aliments solides, mais se manifester également pour les liquides. Elle peut également être perçue au niveau cervical (dysphagie haute).

  • D’autres symptômes peuvent également être présents : régurgitations ou vomissements au moment des repas, douleurs thoraciques, impactions alimentaires.
  • Les régurgitations peuvent survenir en position allongée et déclencher une toux nocturne.
  • Les régurgitations de mousse blanche (salive) sont également un signe évocateur.

Une perte de poids peut s’instaurer, parfois rapidement.

Pourquoi je me réveille la nuit avec la bouche très sèche ?

Quelles sont les causes de la sécheresse buccale nocturne? – La première chose à savoir, c’est que naturellement, notre corps produit moins de salive le soir, car nous digérons moins d’aliments. La bouche a donc tendance à être plus sèche la nuit. Vous pouvez aussi souffrir de sécheresse buccale parce que vous dormez la bouche ouverte.

  • Quand votre nez est bouché, vous êtes obligé de respirer par la bouche.
  • Il y a donc de fortes chances que votre gorge soit sèche la nuit.
  • Une maladie ou une allergie peut provoquer un encombrement nasal.
  • Votre généraliste pourra vous indiquer des traitements appropriés pour les pathologies chroniques ou saisonnières.

En raison de la plus forte teneur en glucose dans leur sang et leur salive, les personnes diabétiques ont plus tendance à souffrir de sécheresse buccale, ce qui les expose plus à des risques d’infections au muguet buccal, au niveau des joues et de la langue.

La déshydratation Des médicaments, comme les médicaments contre l’hypertension, les antidépresseurs, les antihistaminiques et les anxiolytiques La chimiothérapie et d’autres traitements de radiothérapie Le tabagisme

Est-ce que avaler sa salive hydraté ?

La salive est composée à 99 % d’eau – La salive, constituée à 99 % d’eau permet non seulement d’absorber les aliments mais aussi de les digérer. Sans salive dans la bouche, l’alimentation (mastication et digestion) devient difficile. Quand vous buvez de l’eau, vous participez au maintien d’un bon niveau de salive !

Où va la salive quand on l’avale ?

Comment la salive affecte-t-elle notre santé ? – Le rôle actif de la salive dans le processus digestif et dans la protection des tissus buccaux est bien méconnu de la population. Voici une liste des principaux rôles de ce liquide sécrété par notre corps.

  1. Dans la digestion des aliments : Lorsque nous mâchons les aliments, notre salive se mêle à ceux-ci et crée le bol alimentaire (la masse d’aliments qui se forme lorsqu’on mâche), qui va ensuite se rendre de l’œsophage jusqu’à l’estomac.
  2. Les enzymes digestives qui se retrouvent dans la salive commencent à défaire les aliments dans un processus de prédigestion.

La salive joue donc un rôle clé dans le processus de digestion puisque les aliments qui parviennent à notre estomac ont déjà été partiellement dégradés par cette dernière. Dans la lubrification de la bouche : Notre bouche a besoin d’être hydratée et lubrifiée pour qu’on puisse bien prononcer les mots qu’on veut communiquer.

  • Cette fonction est remplie par la salive qui lubrifie notre langue, nos dents et nos gencives, en plus des muqueuses de la bouche.
  • La salive nous permet donc de nous exprimer aisément, tout en favorisant le processus de déglutition, c’est-à-dire l’action d’avaler.
  • Dans la protection de notre bouche : La salive s’assure de réguler l’acidité dans la bouche suite à l’ingestion d’aliments.

La salive protège l’émail des dents contre les acides susceptibles d’entrainer la formation de caries. De plus, elle nous protège de plusieurs sortes de microbes qui entrent dans notre bouche et qui auraient la capacité de nous rendre malades s’ils n’étaient pas neutralisés.

Qui font saliver ?

Les agrumes – Les aliments acides, tels que les agrumes (pamplemousse, citron ou orange) et les plats très vinaigrés stimulent et irritent légèrement les zones latérales de la langue. Résultat : le corps produit une grande quantité de salive et celle-ci est très fluide.

C’est quoi la maladie de Sjogren ?

Qu’est-ce que le syndrome de Sjögren? Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune chronique qui endommage les glandes salivaires (entraînant une sécheresse de la bouche) et lacrymales (ce qui cause une sécheresse des yeux).

Quels sont les symptômes d’une infection des glandes salivaires ?

Emplacement des principales glandes salivaires – Plusieurs types de troubles affectent les glandes salivaires :

Anomalies fonctionnelles des glandes salivaires Calculs des glandes salivaires Infections des glandes salivaires Gonflement des glandes salivaires

Certaines affections peuvent réduire la production de salive :

Maladies, telles que le syndrome de Gougerot-Sjögren Syndrome de Sjögren Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune du tissu conjonctif fréquente. Il se caractérise par une sécheresse excessive des yeux, de la bouche et des autres muqueuses. Les globules. en apprendre davantage, la polyarthrite rhumatoïde Polyarthrite rhumatoïde (PR) La polyarthrite rhumatoïde est une arthrite inflammatoire dans laquelle les articulations, généralement des mains et des pieds, développent une inflammation, donnant lieu à un gonflement, une. en apprendre davantage et le lupus Lupus érythémateux systémique (LES) Le lupus érythémateux systémique est une maladie inflammatoire du tissu conjonctif chronique, qui peut toucher les articulations, les reins, la peau, les muqueuses et les parois des vaisseaux. en apprendre davantage (lupus érythémateux systémique) Médicaments, tels que certains antidépresseurs, anti-histaminiques, antipsychotiques, médicaments anti-parkinsoniens, sédatifs, méthyldopa, diurétiques et méthamphétamine employée de manière illicite Chimiothérapie ou radiothérapie de la tête et du coup pour le traitement du cancer, ou iode radioactif pour le traitement du cancer de la thyroïde

La sécheresse buccale après la radiothérapie est généralement permanente, surtout si la dose de rayons a été importante. La sécheresse buccale causée par la chimiothérapie est habituellement temporaire. Cependant, tous les cas de sécheresse de la bouche ne sont pas dus à une altération fonctionnelle des glandes salivaires. Par exemple, la sécheresse buccale peut être provoquée par :

Absorption insuffisante de liquides Respiration par la bouche Stress ou anxiété

La bouche peut aussi devenir sèche avec l’âge, bien que dans ces cas, ceci soit plus souvent causé par la prise d’un médicament provoquant une sécheresse buccale que par le vieillissement lui-même. Dans de rares cas, la sécrétion des glandes salivaires peut être trop abondante.

  1. Ce phénomène est en général de courte durée et il est dû à l’ingestion d’aliments spécifiques, comme des aliments aigres.
  2. Parfois, le simple fait d’évoquer la prise de ces aliments peut augmenter la sécrétion de salive.
  3. Les calculs des glandes salivaires causent des problèmes lorsqu’ils obstruent le tube (canal) qui transporte la salive de la glande vers la bouche.

L’obstruction entraîne un reflux de la salive dans le canal, engendrant un gonflement de la glande salivaire. Le canal bloqué par le calcul et la glande gonflée par la stase salivaire peuvent s’infecter à cause de bactéries. Un syndrome typique de l’obstruction d’un canal salivaire est le gonflement et la douleur au-dessus de la glande qui est affectée.

La douleur et le gonflement empirent après le repas, particulièrement quand les personnes mangent quelque chose qui stimule le flux de la salive (comme des cornichons ou du jus de citron) parce que la salive ne sait où aller et que la glande gonfle quand le canal est obstrué. Le gonflement peut diminuer après quelques heures et le canal peut relâcher un flot de salive.

Certains calculs ne causent aucun symptôme. L’infection des glandes salivaires est également appelée « sialadénite ». La plupart des infections de la glande salivaire surviennent chez les personnes qui ont une obstruction du flux de salive (comme un calcul), ou qui ont un flux de salive très faible.

Ont une cinquantaine ou une soixantaine d’années Présentent une maladie chronique et une bouche sèche Ont subi une radiothérapie au niveau de la bouche ou un traitement par iode radioactif contre un cancer de la thyroïde

Les personnes atteintes d’une infection bactérienne d’une glande salivaire présentent de la fièvre, des frissons, ainsi que des douleurs et un gonflement du côté du visage où la glande est infectée. La peau recouvrant la glande infectée est rouge et gonflée.

  • Parfois, une accumulation de pus (abcès) se forme dans la glande, et une petite quantité de pus sort du canal de la glande.
  • Les oreillons Virus des oreillons Les oreillons sont une infection virale contagieuse qui entraîne un gonflement douloureux des glandes salivaires.
  • L’infection peut aussi toucher les testicules, le cerveau et le pancréas, notamment.

en apprendre davantage chez les enfants, certaines infections bactériennes (par exemple, les infections des amygdales ou des dents), et d’autres maladies qui sont généralement plus fréquentes chez les adultes (comme le SIDA Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection virale qui détruit progressivement certains globules blancs et peut aboutir au syndrome de l’immunodéficience acquise., le syndrome de Sjögren Syndrome de Sjögren Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune du tissu conjonctif fréquente. Il se caractérise par une sécheresse excessive des yeux, de la bouche et des autres muqueuses. Les globules. en apprendre davantage, le diabète sucré Diabète sucré (DS) Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose). en apprendre davantage, la sarcoïdose Sarcoïdose La sarcoïdose est une maladie caractérisée par des amas pathologiques de cellules inflammatoires (granulomes) dans de nombreux organes du corps humain. et la boulimie Boulimie mentale La boulimie mentale est un trouble des conduites alimentaires qui se caractérise par la consommation rapide et répétée de grandes quantités d’aliments (frénésie alimentaire), suivie par des. en apprendre davantage ) causent souvent une tuméfaction des glandes salivaires majeures.

Biopsie Endoscopie Études d’imagerie Pour l’infection, culture du pus provenant du canal des glandes salivaires

Il n’existe pas de bons tests pour mesurer la production de salive. Cependant, en pressant les glandes salivaires, on peut visualiser le débit de salive sortant des canaux. Le gonflement par obstruction d’un canal salivaire est diagnostiqué en faisant le lien entre la douleur et une prise alimentaire ou la prise d’une boisson qui stimule le flux de salive.

Les autres causes de gonflement peuvent être diagnostiquées par le dentiste ou le médecin à l’aide d’une biopsie pour examiner un échantillon de tissu de la glande salivaire au microscope. D’autres causes d’obstruction peuvent être identifiées par des techniques plus récentes qui utilisent de très petites sondes d’observation (endoscopes) pouvant être insérées dans les canaux des glandes salivaires.

Si les médecins ne peuvent pas effectuer le diagnostic pendant l’examen clinique, ils peuvent aussi réaliser certains tests d’imagerie, comme la tomodensitométrie (TDM), l’ultrasonographie et la sialographie. La sialographie est un type de radiologie qui est réalisé après l’injection d’une teinture visible aux rayons X dans les glandes et les canaux salivaires.

Pour la sécheresse buccale, une bonne hygiène bucco-dentaire et parfois des médicaments Pour les calculs, des analgésiques, des liquides, des mesures physiques, ou parfois l’ablation des calculs Pour l’infection, des antibiotiques et des mesures physiques Pour la tuméfaction, divers traitements, comprenant éventuellement la chirurgie

En cas de sécheresse buccale, les personnes doivent :

Éviter les médicaments qui réduisent la production de salive Boire des liquides à petites gorgées tout au long de la journée Se brosser les dents et utiliser du fil dentaire régulièrement Utiliser des bains de bouche fluorés Consulter leur dentiste pour un examen et un nettoyage tous les 3 à 4 mois Parfois, utiliser un substitut de salive contenant de la carboxyméthylcellulose comme bain de bouche Parfois, mâcher des chewing-gums sans sucre ou sucer des pastilles de xylitol

Certains dentistes recommandent d’utiliser des couvertures dentaires en plastique remplies de gel de fluor pendant la nuit pour prévenir les caries dentaires dues à la sécheresse buccale. Parfois, les médicaments qui augmentent la production de la salive, comme la céviméline ou la pilocarpine, contribuent à soulager les symptômes.

  • Ces médicaments peuvent ne pas être utiles quand les glandes salivaires ont été endommagées par des radiations.
  • Pour les calculs des glandes salivaires, les personnes peuvent prendre des analgésiques, boire plus de liquides, masser les glandes, appliquer des compresses chaudes et déclencher le flux de salive avec du jus ou des quartiers de citron, des bonbons acidulés ou une combinaison de ces derniers.

Si les calculs ne partent pas d’eux-mêmes, un dentiste peut parfois éliminer le calcul en comprimant les deux côtés du canal. En cas d’échec, on peut utiliser un fil-guide métallique pour faire sortir le calcul. En dernier ressort, le calcul peut être retiré par voie chirurgicale ou au moyen d’un endoscope.

  • Pour l’ infection de la glande salivaire, les médecins prescrivent des antibiotiques, le massage des glandes et l’application de compresses chaudes.
  • Un abcès salivaire doit être incisé et drainé.
  • Il est également important de rester hydraté, de stimuler la production de salive avec du jus de citron et des bonbons durs, et d’avoir une bonne hygiène bucco-dentaire.

Le traitement de la tuméfaction des glandes salivaires dépend de ses causes. Une mucocèle qui ne disparaît pas d’elle-même peut être enlevée par chirurgie si elle devient gênante. De même, les tumeurs malignes ou bénignes des glandes salivaires peuvent généralement être enlevées par chirurgie.

Comment savoir si on a des calculs salivaires ?

Symptomatologie des calculs salivaires – L’obstruction par des calculs induit une tuméfaction glandulaire et une douleur, en particulier après l’alimentation, qui stimule la production de salive. Les symptômes peuvent se résorber en quelques heures. Le soulagement peut coïncider avec un flot d’évacuation brutale de salive.

Bilan clinique Parfois, imagerie (p. ex., TDM, échographie, sialographie)

Si le calcul salivaire n’est pas repérable à l’examen, on administre au patient un sialagogue (p. ex., jus de citron, bonbons durs ou autres substances qui déclenchent la production de salive). La répétition des symptômes permet presque toujours le diagnostic de lithiase. La TDM, l’échographie et la sialographie sont très sensibles et sont utilisées lorsque le diagnostic clinique est équivoque. La sialographie de contraste est effectuée au moyen d’un cathéter inséré dans le canal et permet de faire la distinction entre un calcul, une sténose et une tumeur. Cette technique est parfois thérapeutique. Comme 90% des calculs sous-maxillaires sont rx-opaques et 90% des calculs parotidiens sont radiotransparents, les rx sans préparation ne sont pas toujours informatives. L’échographie est de plus en plus utilisée avec une sensibilité d’environ 60 à 95% pour tous les calculs (radio-opaques et radiotransparents) et une spécificité comprise entre 85 et 100% ( 1 Référence pour le diagnostic Les calculs composés de sels de calcium obstruent le canal des glandes salivaires, causant une douleur, une tuméfaction et parfois une infection. Le diagnostic est clinique et confirmé par TDM. en apprendre davantage ). Le rôle de l’IRM est en évolution; les sensibilités et spécificités rapportées sont > 90% et l’IRM semble plus sensible dans la détection des petits calculs et des calculs distaux que l’échographie ou la sialographie avec contraste.

1. Kim DH, Kang JM, Kim SW, et al : Utility of ultrasonography for diagnosis of salivary gland sialolithiasis: a meta-analysis. Laryngoscope.2022 Jan 19. doi: 10.1002/lary.30020. Epub ahead of print. PMID: 35043982.

Mesures locales (p. ex., sialagogues, massages) Parfois, évacuation manuelle ou ablation chirurgicale

Les antalgiques, une hydratation et un massage peuvent soulager les symptômes chez les patients porteurs d’un calcul salivaire. Les antibiotiques antistaphylococciques peuvent être utilisés pour prévenir une sialadénite aiguë lorsqu’ils sont pris précocement.

  1. Les calculs peuvent s’évacuer spontanément ou lorsque le débit salivaire est stimulé par des sialagogues; le patient doit sucer une rondelle de citron ou des bonbons acidulés toutes les 2 à 3 heures.
  2. Les calculs situés juste à l’orifice peuvent parfois être évacués manuellement en pressant avec le bout du doigt.

Une dilatation du conduit avec une petite sonde peut favoriser l’expulsion.

2. Koch M, Zenk J, Iro H : Algorithms for treatment of salivary gland obstructions. Otolaryngol Clin North Am.42(6):1173-92, 2009. doi: 10.1016/j.otc.2009.08.002

Environ 80% des calculs salivaires se produisent dans les glandes sous-maxillaires. Le diagnostic clinique est généralement approprié, mais parfois une TDM, une échographie et/ou une sialographie sont nécessaires. De nombreux calculs sont évacués spontanément ou avec l’aide de sialagogues et une expression manuelle, mais certains nécessitent une ablation endoscopique ou chirurgicale.

REMARQUE : Il s’agit de la version professionnelle. GRAND PUBLIC : AFFICHER LA VERSION GRAND PUBLIC Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.

Comment Attrape-t-on une infection de la glande salivaire ?

Parotidite : virale ou non, comment la soigner ? La parotidite est une forme de sialite, c’est-à-dire d’inflammation des glandes salivaires. Elle se manifeste par une douleur aiguë et une grosseur, parfois impressionnante, dans la joue, juste à l’avant de l’oreille. La parotidite touche les plus grosses de notre organisme : les glandes parotides.

  • Il y en a deux, une de chaque côté du visage, à l’avant des oreilles.
  • Leur rôle ? Produire de la salive au moment des repas, afin de participer aux premières étapes de la digestion.
  • Cette salive est envoyée dans la bouche via un canal, appelé canal de Sténon, qui débouche à la face interne de la joue, près des molaires.

Si ce canal s’obstrue et empêche l’évacuation de la salive, ou si un virus ou une bactérie se loge dans la glande parotide, celle-ci s’enflamme. Elle devient très douloureuse et gonfle au point parfois de déformer la joue, voire une zone plus large couvrant aussi le haut du cou.

Quand les deux glandes parotides sont affectées en même temps. On parle alors de parotidite bilatérale. L’inflammation des glandes parotides peut s’expliquer de diverses manières. Le virus des oreillons est souvent en cause, on parle alors de parotidite ourlienne. Bien que le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) soit obligatoire et efficace, il n’empêche pas quelques cas de survenir encore chaque année, notamment chez des nourrissons ou de jeunes adultes n’ayant pas reçu les deux doses nécessaires à une bonne protection.

Le virus des oreillons peut affecter les deux glandes parotides simultanément. Il peut aussi atteindre d’autres glandes salivaires et s’accompagner d’un gonflement des ganglions cervicaux, d’où une importante déformation du visage chez certains patients, en plus de la douleur, de la fièvre et de la fatigue ressenties.

Mais le virus des oreillons n’est pas le seul à pouvoir occasionner une parotidite. D’autres, moins fréquents, peuvent aussi être en cause tels que le cytomégalovirus (CMV), virus d’Epstein-Barr (EBV), coxsackie A, echovirus, virus para-influenzae. Il n’est pas toujours possible de déterminer la cause exacte de l’infection.

Elle peut être favorisée par la déshydratation et le stress, mais aussi par une mauvaise hygiène dentaire, la malnutrition, le tabac ou la prise de certains médicaments entraînant une sécheresse buccale. Les personnes âgées ou souffrant de maladies auto-immunes sont particulièrement à risque.

  1. Le premier trimestre de la grossesse représente une autre période à surveiller.
  2. Enfin, certains enfants et adolescents peuvent souffrir de parotidite chronique, aussi appelée parotidite récurrente juvénile, et doivent pour cela faire l’objet d’une attention particulière.
  3. C’est ce qui se passe lorsque le canal de Sténon est partiellement ou totalement obstrué.

L’obstacle peut être créé par une lithiase (accumulation de minéraux formant un calcul), par une maladie sténosante (qui rétrécit la lumière du canal) ou encore par un bouchon de salive. Comme la glande n’arrive plus à sécréter correctement la salive qu’elle produit, elle se met à gonfler douloureusement, surtout au moment des repas.

Parce que la salive ne s’évacue plus, elle peut engendrer une infection de la parotide. Cette forme de parotidite, moins connue, se manifeste par un gonflement des glandes parotides mais aussi par un prurit, c’est-à-dire une démangeaison importante de la région salivaire quelques minutes après le début des repas.

Cette pathologie est invalidante car elle peut conduire à l’arrêt de l’alimentation. Elle peut en outre entraîner des lésions de grattage. Malheureusement, on ne sait pas encore comment ces symptômes pseudo-allergiques se déclenchent, donc comment les prévenir. Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.

A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Quand elle survient, la parotidite peut faire peur.

C’est d’ailleurs quand ils s’aperçoivent de la présence d’une masse à l’avant de leurs oreilles que les patients décident le plus souvent de consulter leur médecin généraliste ou un, Si cette grosseur apparaît soudainement, de façon douloureuse et déformante, accompagnée de fièvre et de fatigue, une infection par le virus des oreillons ou une parotidite bactérienne est rapidement suspectée par le médecin.

Le diagnostic est généralement confirmé par l’examen clinique du patient. En revanche, quand la tuméfaction n’est pas très impressionnante, qu’elle est discrète et pas trop douloureuse, qu’on ne sait pas depuis quand elle est là, le médecin demande parfois des examens complémentaires. Un bilan d’imagerie peut également être utile après le traitement d’une parotidite d’origine bactérienne, pour s’assurer de la bonne guérison de la glande, ou en cas de récidive, pour comprendre la récurrence de l’inflammation.

Une échographie permet d’apprécier l’état de la glande, de vérifier notamment sa bonne guérison après un traitement antibiotique. Une imagerie par résonnance magnétique (IRM) ou une tomodensitométrie (TDM) peut être demandée en complément, si des nodules ont été observés, pour préciser leur nature.

Il s’agit le plus souvent de tumeurs bénignes, isolées, mobiles et à croissance lente. Les tumeurs malignes sont beaucoup plus rares. La sialographie, qui consiste à injecter un produit de contraste dans la glande salivaire avant de la radiographier, permet de rechercher d’éventuels calculs dans les canaux salivaires.

Consulter son médecin c’est d’abord vérifier qu’il s’agit bien d’une parotidite. C’est aussi se donner les moyens de traiter l’inflammation qui vous fait souffrir et qui peut, dans certains cas, avoir des répercussions plus importantes :

pour vérifier l’absence de séquelles, En général, les parotidites virales guérissent spontanément, en une dizaine de jours. Les antibiotiques ne servent à rien, seule la fièvre peut être prise en charge. Un contrôle chez le médecin s’avère néanmoins nécessaire, surtout chez les adolescents, les adultes et les femmes enceintes, pour vérifier que le virus ne laisse pas de séquelles derrière lui (méningite, perte d’audition, pancréatite ou stérilité, dans le cas des oreillons). Les parotidites virales peuvent par ailleurs se surinfecter ; pour s’assurer de guérir et éviter les récidives, La parotidite d’origine bactérienne ne doit pas être négligée, surtout chez les enfants et les adolescents : si elle n’est pas correctement traitée avec des antibiotiques, elle peut devenir chronique. C’est ce qu’on appelle la parotidite récurrente juvénile. Un traitement au long deviendrait alors nécessaire pour prévenir les poussées. Les infections à répétition peuvent en effet conduire, à terme, à la destruction des tissus sécréteurs de salive. Même chose en cas de parotidite pseudo-allergique : lors des crises, un traitement d’attaque combinant plusieurs médicaments (antibiotiques, corticoïdes, antispasmodiques, antiallergiques et benzodiazépine) est prescrit contre les symptômes, suivi d’un traitement au long cours à base de corticoïdes et d’antiallergiques ; pour opérer, si nécessaire, Les parotidites liées à une lithiase nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale, mais seulement en dernier recours, quand les massages réguliers ne suffisent pas à faire partir les calculs. Il s’agit le plus souvent d’une technique non invasive, qui passe par l’intérieur même des canaux (sialendoscopie) ou qui envoie des ondes de choc sur les calculs depuis l’extérieur de la joue, pour les détruire. La sialectomie, opération qui consiste à ouvrir le conduit salivaire pour en extraire le calcul, est de moins en moins réalisée.

95 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? : Parotidite : virale ou non, comment la soigner ?

Comment savoir si on a la salive acide ?

La salive : rôle, composition et questions fréquentes La salive est indispensable aux fonctions naturelles comme l’alimentation et l’élocution. Elle est destinée à humidifier les muqueuses de la bouche et à commencer la digestion des aliments. Ce liquide possède également d’autres fonctions essentielles pour la santé des dents.

  • L’équipe de HELVIDENT vous en dit plus sur le phénomène de salivation et son rôle pour l’.
  • La salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l’intérieur de la bouche.
  • Elle se compose d’eau à 99 %.
  • Le 1 % restant inclut des ions (sodium, potassium, chlorure) et des éléments organiques.

Ainsi, elle contient de l’urée, du glucose, des hormones, de l’ARN et de nombreuses protéines, notamment des enzymes digestives (amylase, lipase). Plusieurs études récentes ont démontré que le pH salivaire peut être utilisé comme un biomarqueur de diagnostic pour les maladies buccales, et même quelques maladies gastro-entérologiques.

  1. La valeur normale du pH de la salive est de 7,2.
  2. Toute variation indique un état pathologique.
  3. Si le taux de pH est moins de 7,0, on considère que la salive est acide.
  4. Pour le réduire, il est indispensable de manger des aliments riches en alcalin comme les fruits, les légumes et les baies.
  5. Vous pourrez aussi consommer des amandes, entre 6 et 10 par jour, pour baisser le niveau d’acidité de la salive.

En ce qui concerne la quantité sécrétée par jour, le débit salivaire moyen d’un adulte est d’environ 1 litre par jour. La salivation s’effectue par acte réflexe (par contact avec des aliments, suite à une odeur ou à un souvenir, etc.) Saviez-vous qu’on salive plus debout ou couché et moins assis ? On salive aussi plus en hiver qu’en été ? À la suite d’un repas épicé ou d’un exercice intense, on peut ressentir une,

  • Le plus souvent, la prise d’un simple verre d’eau suffit à apaiser cette sensation désagréable.
  • La salive est une précieuse alliée pour la santé de notre bouche grâce à ses multiples rôles.
  • Tout d’abord, elle lubrifie les surfaces buccales.
  • C’est grâce à elle que nous pouvons parler avec aisance et mâcher sans nous blesser.

Ce liquide aide aussi à rincer les restes alimentaires et rendre les acides inoffensifs : partout où la salive peut rincer la dent sans obstacle, cette dernière reste saine. La production de salive est toutefois très ralentie pendant le sommeil. Son effet protecteur diminue pendant la nuit, d’où l’importance de toujours se brosser les dents avant d’aller au lit.

  • De plus, la salivation neutralise l’acide produit par la plaque dentaire, car elle contient des bicarbonates, des phosphates et de l’urée.
  • Les dentistes à Lausanne et Fribourg parlent de son pouvoir tampon.
  • En parallèle, elle aide à la reminéralisation de l’émail des dents, grâce aux ions qu’elle contient (calcium, phosphate et fluorures).

Enfin, la salive facilite la digestion des aliments, grâce aux enzymes et amylases salivaires qu’elle contient. Cette première digestion est une des raisons pour lesquelles il est indispensable de mâcher suffisamment longtemps ses aliments, le travail du reste du tube digestif s’en trouve simplifié.

Salive blanche et grumeleuse : il s’agit d’un symptôme courant de Candida Albicans. Provoquée par un champignon, cette infection de la bouche se déclare plus souvent chez les enfants que les adultes. Le diabète et l’utilisation prolongée d’antibiotiques représentent des facteurs de risque.Salivation abondante pendant la nuit : on s’est déjà tous réveillé avec une tache de bave sur l’oreiller. Rassurez-vous ça arrive à tout le monde et c’est tout à fait normal ! Pendant la nuit, on continue à produire de la salive et, en principe, à déglutir. Cependant, si l’on a la bouche ouverte et que l’on dort, par exemple, sur le côté, l’excédent de salive s’évacue sur l’oreiller.Salive abondante ou excessive : on parle aussi d’hypersalivation. Normal chez les femmes enceintes, ce phénomène peut signaler une affection neurodégénérative.Salive acide : vous souffrez sans doute d’un reflux gastro-oesophagien. Le sphincter inférieur de l’œsophage ne fonctionne plus correctement et laisse remonter le suc gastrique de l’estomac.

Si vous remarquez une modification au niveau de votre salivation, nous vous recommandons de le signaler à votre médecin. Gardez également à l’esprit que l’échange salivaire favorise la transmission des bactéries, notamment celles qui sont responsables de la carie dentaire.

Quel médicament fait baver ?

Une hyperproduction de salive ou un encombrement salivaire sont parfois causés par des médicaments. Une diminution des doses ou un arrêt du traitement font régresser les troubles. – La sialorrhée est une production salivaire perçue comme exagérée par le patient.

  • Dans son numéro de janvier, Prescrire précise que la présence excessive de salive dans la bouche rend la conversation difficile, que son écoulement salit le patient et son linge, avec une gêne sociale et une diminution de la qualité de vie du patient.
  • Elle entraîne aussi parfois des fausses routes, voire des infections pulmonaires et des détresses respiratoires.

Elle est associée dans certains cas à un gonflement douloureux et parfois inesthétique des glandes parotides, sous les oreilles. Les causes sont nombreuses : digestives, neurologiques, toxiques. Certaines sialorrhées sont d’origine médicamenteuse : médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines, certains antiépileptiques, des médicaments utilisés en anesthésie, le lithium, etc.

Certains neuroleptiques, tels que la clozapine (Leponex° ou autre), la rispéridone (Risperdal° ou autre) ; des médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer et dans la myasthénie ; la pilocarpine même par voie locale. Tous ces médicaments exposent les patients à des sialorrhées, de manière dose-dépendante.

Connaître cet effet indésirable dû aux médicaments peut aider à éviter les risques d’encombrement salivaire et de fausse route. Il est utile de prévenir de ce risque les parents d’enfants traités par des médicaments sédatifs. ©Prescrire 1er janvier 2009 « Sialorrhée et encombrement salivaire dus aux médicaments » Rev Prescrire 2009 ; 29 (303) : 23-25.

Laisser un commentaire