Pourquoi La Reforme Des Retraites?
Depuis le début, le gouvernement affirme que la réforme permettra de ‘sauver le système des retraites’ en résorbant le déficit du système qu’il évalue à 13,5 milliards d’euros en 2030.
Quel est le but de la réforme des retraites ?
· La retraite progressive facilitée – Shutterstock La réforme assouplit les conditions d’accès à la retraite progressive et élargit ce dispositif aux agents de la fonction publique. Il doit permettre à partir de 62 ans de réduire son temps de travail et d’amortir le choc en touchant une partie de sa retraite.
Quels sont les raisons de la réforme des retraites ?
64 ans en France, mais plus ailleurs. – Selon Bruno Palier, spécialiste des systèmes de retraite à Sciences Po Paris, la réforme est en partie, motivée par les exigences européennes de conformer les déficits budgétaires aux limites fixées par l’Union.
Elle alignera aussi l’âge de la retraite en France sur celui des autres pays européens. Aujourd’hui, en Allemagne, on bénéficie d’une retraite complète à 67 ans. Même chose en Italie avec au moins, 20 années de cotisation. Aux Pays-Bas et au Portugal, l’âge de la retraite est de 66 ans.65 ans en Espagne avec au moins, 37 ans de cotisation.
Idem en Suède, Belgique, Autriche et Croatie. » Un Suédois ou un Allemand vont dire : ‘ ne travaillent jamais, ils sont aux 35 heures, ils sont tout le temps en vacances !’ Mais, en fait, il y a cette densification du travail, » explique Bruno Palier. » Il y a certes, moins d’années travaillées, moins de gens en emploi et du coup, ceux qui travaillent, ils travaillent plus dur, » explique-t-il.
Quant à savoir s’il y a d’autres voies de réforme possibles, cet expert répond par l’affirmative en énumérant les options. » ll y a la solution retenue : faire travailler plus longtemps, donc ne pas verser de retraites et continuer de recevoir les cotisations, mais il y a également la possibilité de faire cotiser les gens plus longtemps ou encore d’augmenter les cotisations sociales, payées par les employeurs et les salariés, » énumère-t-il avant d’écarter la dernière piste.
» Clairement, le gouvernement ne le souhaite pas, c’est un tabou pour lui, » fait-il remarquer. En tout cas, alors que le gouvernement refuse d’abandonner le texte, la mobilisation devrait se poursuivre dans les prochaines semaines. Les syndicats menacent d’organiser des grèves reconductibles à partir du 7 mars.
Pourquoi une réforme des retraites en 2023 ?
2023 rime une nouvelle fois avec réforme des retraites. Après avoir été brutalement stoppé par la crise du Coronavirus en 2020, ce projet (initié en 2019) est remis sur le devant de la scène. Le Président de la République Emmanuel Macron souhaite une réforme dans le but de permettre au système des retraites de maintenir son équilibre financier.
Plusieurs mesures sont envisagées, dont la principale est le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans d’ici 2030. Durée de cotisation allongée, pension minimale rehaussée, dispositif pour les carrières longues modifié, prise en compte de la pénibilité, etc. Le projet de réforme des retraites doit maintenant être présenté à l’Assemblée nationale et au Sénat avant son adoption définitive.
Nous vous présenterons dans ce dossier l’évolution de cette réforme au fur et à mesure.
Qui perd avec la réforme des retraites ?
Le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite, et la modification du calendrier d’augmentation de la durée d’assurance pour partir sans décote (à taux maximum) L’âge de départ à la retraite est reculé de 62 à 64 ans pour les personnes nées à compter du 1 er janvier 1968.
Quelles sont les avantages de la réforme ?
Cette réforme se présente comme étant plus juste, plus équitable, elle est censée simplifier une organisation trop complexe (!), permettre une meilleure orientation et une évaluation plus régulière des progrès des élèves. Voyons, point par point, ce qu’il en sera Plus juste ? Plus équitable ? OUI dans la mesure où les élèves seront évalués à différentes périodes (contrôle continu et épreuves finales) et parfois par leur propre professeur et parfois par des professeurs extérieurs.
- NON car les E3C (épreuves communes de contrôle continu) ne sont communes qu’à l’échelle d’un établissement.
- Certains établissements feront peut-être des E3C plus faciles ou plus difficiles que d’autres.
- Où est l’équité ? Certes, ces épreuves seront constituées par rapport à une banque nationale d’épreuves mais le barème et le niveau d’exigence attendu est fixé par les équipes pédagogiques des établissements.
NON car les élèves n’auront pas tant de choix que ça ! En arrivant en première, ils ne pourront pas forcément choisir les 3 spécialités de leur choix. Selon les lycées, ils devront se contenter d’un panel restreint de trinômes proposé par l’établissement.
Ils en seront quitte à prendre une, voire deux spécialités qui leur déplaisent car ce seront les seules proposées avec la spécialité qu’ils désirent Et pire, ensuite en terminale : les élèves pourront-ils abandonner la spécialité de leur choix ? Eh bien, il arrivera peut-être que non Car là encore, les établissements ne proposeront pas forcément tous les binômes de deux spécialités en terminale.
Dans certains lycées, seul un panel limité de binômes sera proposé. Chaque élève devra donc abandonner une spécialité de telle sorte que les deux restantes fassent parties des binômes proposés. En clair, l’élève ne pourra pas forcément abandonner la spécialité de son choix ! Organisation simplifiée ? NON ! Là, on peut très largement douter que l’organisation soit simplifiée L’actuel baccalauréat est peut-être une usine à gaz, mais c’est une organisation qui fonctionne en pratique.
- Les services rectoraux ont des années d’expérience.
- La réalité, c’est que ces services rectoraux vont plutôt être très largement déchargés aux dépens des professeurs et des établissements qui, à moyens constants, vont se voir confier l’organisation des E3C.
- Pour les chefs d’établissement, c’est donc une organisation beaucoup plus chargée qu’il va falloir caler.
Finalement, à travers cette réforme, Bercy fait des économies de moyens au niveau des rectorats en déléguant le baccalauréat aux établissements qui, eux, ne recevront aucune dotation supplémentaire Bien joué ! NON ! Non également en ce qui concerne le principe de mutualisation des enseignements entre lycées d’un même bassin.
- Comme chaque lycée obtiendra une dotation pour offrir un certain panel (restreint) de spécialité, les lycées voisins devront se compléter.
- Concrètement, cela signifie que certains élèves devront se déplacer d’un lycée à un autre pour suivre certaines spécialités.
- Cette organisation va se révéler catastrophique d’un point de vue des emplois du temps, des concertations, des rythmes scolaires et s’avèrera également désastreuse d’un point de vue écologique (les collectivités devront mettre en place des transports réguliers entre les différents lycées) Une meilleure orientation des élèves ? NON ! Si l’idée des spécialités est bonne, dans la pratique, cela ne va rien changer à l’orientation.
En effet, tous les établissements ne pourront pas proposer, faute de moyens, tous les couplages de spécialités. Dans les faits, les élèves ne pourront choisir leur orientation que parmi un panel de couplages de spécialités ; ce panel étant plus ou moins large d’un lycée à un autre Et il y a fort à parier qu’on retrouvera grosso modo, une coloration scientifique, une coloration économique et une coloration littéraire ce qui correspond aux séries disparues qui, finalement, continueront d’exister à travers ces couplages.
Au final, pour l’orientation des élèves, quoi de neuf ? Évaluation plus régulière des progrès des élèves ? OUI, clairement : les élèves vont passer leur temps à être évalués : les notes du bulletin scolaire comptent pour le bac, à cela on ajoute les E3C (deux sessions en première, une terminale) et enfin les épreuves finales Bref, c’est l’évaluation permanente.
Alors est-ce un OUI vraiment bénéfique pour les élèves ? Pas sûr, car ils vont se retrouver dans une ambiance extrêmement anxiogène dont on sait très bien qu’elle n’est pas favorable aux apprentissages. On peut émettre également d’autres réserves concernant ce dispositif :
le cloisonnement prévisible des disciplines, Là, c’est complètement à contre courant de la tendance actuelle qui était au transdisciplinaire (EPI, TPE, etc.). Pourquoi cette réforme risque-t-elle d’accentuer le cloisonnement des disciplines ? Mettez-vous à la place du professeur de maths qui enseigne la spécialité maths. Il a donc face à lui des élèves qui ont pris la spécialité maths, logique. Mais ces élèves auront également une seconde spécialité : pour certains, ce sera Physique Chimie, pour d’autres la SES, pour d’autres les Sciences Informatiques Du coup, le professeur de maths pourra-t-il proposer à ses élèves des applications aux Sciences Physiques ? Non, tout le monde ne maîtrisera pas. Des applications aux SES ? Idem Il sera donc contraint de se limiter à faire des mathématiques sans pouvoir donner des applications.une hétérogénéité accrue, En effet, quels élèves feront cette spécialité maths ? Les « bons » des anciennes 1re S seront toujours de la partie. Mais les « mauvais » des anciennes 1re ES aussi. Tout ce monde mélangé dans un même groupe. Comment le prof va-t-il s’y prendre pour gérer cette hétérogénéité ? Pourra-t-il décemment préparer certains élèves aux futures classes prépas scientifiques si la moitié de la classe le ralentit dans sa progression ?une carte scolaire encore moins respectée, Normalement, un élève doit aller dans le lycée de son secteur. Mais certains arrivaient à faire exception en choisissant stratégiquement certaines options rares. Ils pouvaient ainsi rejoindre un lycée « plus côté » hors secteur. On avait donc déjà un enseignement à deux vitesses avec d’un côté des lycées réputés et de l’autre, les lycées de seconde zone. Mais avec les spécialités et étant donné que les établissements ne pourront pas proposer tous les couplages possibles, il sera encore plus facile pour un élève de ne pas choisir le lycée de son secteur. Il lui suffira d’arguer que le pack de spécialités qu’il souhaite choisir n’est pas proposé par le lycée de son secteur alors qu’il l’est par un autre lycée plus prestigieux On accentuera donc l’enseignement à deux vitesses. Les lycées « de banlieue » vont se vider ; en même temps, les lycées de « centre ville » à forte dotation ne pourront pas accueillir tout le monde et seront obligés de recruter sur dossier. Bref, là encore : où est l’équité ?des professeurs moins disponibles pour leurs élèves. En effet, en plus de la charge de travail habituelle, ils devront organiser les E3C. C’est une charge de travail considérable : choisir un sujet (+ un sujet de remplacement pour les absents) en concertation avec l’équipe pédagogique (donc arriver à un consensus, ce qui demande de l’énergie et du temps), faire valider le barème et les modalités de l’évaluation (sûrement par compétences) par les services d’Inspection qui demanderont sûrement divers ajustements, participer aux réunions d’harmonisation de secteur pour limiter les écarts et injustices inter-établissements. Comme pour les élèves qui seront sans cesse évalués, les professeurs ne feront plus qu’évaluer, évaluer et encore évaluer. En conséquence, ils auront moins de temps disponible pour leurs cours et pour aider au plus près les élèves.la fin du bac en candidat libre ! Jusqu’à présent, n’importe qui pouvait s’inscrire à un BAC pour le passer en candidat libre en se soumettant aux épreuves finales lors du mois de juin. Mais avec cette réforme et l’arrivée du contrôle continu qui sera une une usine à gaz gérée par les établissements, il ne sera plus possible pour une personne non scolarisée de passer un bac librement.la fin des voyages scolaires, Avec toutes les E3C à passer, le calendrier des épreuves sera très chargé. Il sera désormais impossible de planifier à l’avance un voyage scolaire car il risquerait de chevaucher une épreuve de contrôle continu.la fin des options ! En effet, actuellement seule l’option LCA est bonifiée (points au dessus de la moyenne x 3, en bonus). Si les autres options (telles de maths complémentaires ou maths expertes ) ne sont pas bonifiées, très (ou trop) peu d’élèves les choisiront et, à terme, les établissements ne les ouvriront plus (car la budgétisation des options se fait sur les moyens internes à chaque établissement) en mathématiques, recrutement massif de professeurs contractuels, En effet, depuis des décennies maintenant, l’enseignement des mathématiques souffre d’une cruelle crise de recrutement. Par exemple, chaque année, les postes offerts au CAPES ne sont pas tous attribués, faute de candidats. Plus personne ne souhaite faire ce métier car les salaires sont devenus bien plus attractifs dans le secteur privé. Avec cette réforme et le transfert des mathématiques en enseignement de spécialité, on pourrait penser que les besoins en enseignants allaient être en baisse. Mais ce n’est pas trop ce qui se dessine : les familles continuent de choisir cette spécialité pour leur enfant (tout comme elles incitaient déjà auparavant une orientation en filière S) ; de plus, de nouveaux enseignements apparaissent dans le tronc commun, notamment la SNT en seconde ou l’enseignement scientifique en première, et comme il n’y a pour le moment guère de personnes qualifiés pour prendre en charge ces nouveaux dispositifs, certains établissements les confient aux professeurs de mathématiques La carence de professeurs de mathématiques n’est donc pas prête de se résorber ! En conséquence, les rectorats seront contraints d’embaucher encore davantage de contractuels.
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Est-ce que la réforme des retraites est nécessaire ?
POUR – Jean-Marc Daniel : « La France vit au-dessus de ses moyens » Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l’ESCP. – La réforme des retraites est-elle nécessaire ? Le système français est-il en danger ? « Elle est nécessaire pour trois raisons. La première est financière car le système qui a été en léger excédent en 2022 équilibre ses comptes grâce à des subventions de l’État : on comble des trous en en creusant d’autres.
La deuxième est que les trous à combler sont appelés à augmenter pour des raisons démographiques. Au début du siècle, il y avait 2 actifs pour un retraité. Nous sommes aujourd’hui à 1,7 actif pour un retraité et d’ici 20 ans, ce sera 1,3 actif pour un retraité. C’est-à-dire que les cotisations qui servent à financer les retraites vont faire face à un volume plus important de pensions.
La troisième est que, globalement, le pays manque de travail. Pour reprendre une expression de Raymond Barre dans les années 80, la France vit au-dessus de ses moyens, C’est le sens des propos du Président de la République lors de ses vœux : il faut travailler davantage.
Et reporter l’âge de départ à la retraite permet de mobiliser du travail parmi les tranches d’âge de plus de 62 ans. » – Le report de l’âge de départ à la retraite est-il l’unique solution ? « Sur le plan financier, on pourrait augmenter les cotisations salariés, c’est-à-dire réduire le niveau de vie des actifs, ou les cotisations patronales, c’est-à-dire alourdir encore le coût du travail, ce qui nuit à l’emploi, ou réduire les revenus des retraités.
Aucune de ces mesures n’est acceptable. On pourrait dégager des ressources avec des fonds de pension investissant à l’étranger dans des pays à forte croissance. Mais on se heurte à la méfiance de la population. Le recul de l’âge de départ à la retraite apporte plus de travail, donc plus de ressources et in fine, permet d’éviter de s’endetter pour augmenter le pouvoir d’achat.
- » – Le taux d’activité des seniors reste faible en France.
- Comment résoudre ce problème ? « C’est un problème qui dépasse l’âge de départ à la retraite.
- En 1981, le gouvernement avait présenté le passage de 65 à 60 ans comme un outil contre le chômage.
- Or cela n’a pas marché.
- Il y a en économie ce que les économistes appellent un « effet d’horizon ».
C’est-à-dire que plus l’on retarde l’âge de départ à la retraite, plus les seniors restent longtemps en activité. On a pu observer cela dans plusieurs pays comme la Suède. En fait, l’emploi des seniors réclame une politique d’incitation spécifique qui ne passe pas par le dossier des retraites.
Quelle est la principale cause de la Réforme ?
Fac-similé des 95 thèses, La Réforme protestante ou « la Réforme », amorcée au XVI e siècle, est le mouvement de transformation du christianisme qui s’étend de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XVII e siècle et entend revenir aux sources et à la forme première du christianisme.
Elle a été représentée par des acteurs de nature diverse : théologiens, prédicateurs, rois, princes, bourgeois, paysans, intellectuels La Réforme avait des motivations religieuses, politiques et économiques et elle a transformé en profondeur les sociétés européennes et les cultures soumises à l’influence de l’Europe, notamment en Amérique du Nord et dans une moindre mesure l’Amérique du Sud et l’Asie.
Née de débats autour du salut et du rôle de l’ Église catholique, elle correspond en partie à l’expression d’une culture alors marquée par une profonde angoisse face à la vie éternelle, Elle renvoie aussi à la critique de l’Église romaine et de son commerce des indulgences,
- Encore assez proche du catholicisme à ses débuts, la Réforme tend à s’en éloigner de plus en plus et rejette de manière grandissante le culte des saints, le culte de la Vierge et participe à une activité iconoclaste importante.
- Apparue dans un contexte de diffusion de l’écrit et d’alphabétisation grandissante, la Réforme renvoie à l’apparition d’une nouvelle culture venant des milieux bourgeois et instruits qui ont bénéficié d’une bonne formation à travers les universités fondées au Moyen Âge par les princes et l’Église catholique.
Les réformateurs profitent de l’essor de l’ imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vernaculaires (notamment l’ allemand après la première traduction réalisée par Luther ). La volonté de revenir au texte de la Bible devient ainsi une des principales motivations des réformateurs, guidés par le principe du Sola scriptura (« par l’Écriture seule ») théorisé par les premiers réformateurs protestants autour de Martin Luther,
- La Réforme a aussi un caractère politique.
- C’est un moyen pour les princes allemands d’affirmer leur indépendance face au Saint-Empire romain germanique,
- Pour les autres monarques, il s’agit de récuser l’autorité de la papauté ou pour les populations de pouvoir se révolter face à un souverain mal accepté comme en Écosse et aux Pays-Bas espagnols,
La Réforme se traduit au XVI e siècle par de nombreux conflits, entre l’empereur Habsbourg et les princes allemands, mais aussi par des guerres de Religion en France, en Angleterre et en Écosse. En ce qui concerne ses origines, on peut considérer que le 31 octobre 1517 représente son point de départ, même si elle a connu des précédents dès la fin du Moyen Âge.
- Martin Luther, alors moine catholique, fait connaître ses 95 thèses à Wittemberg,
- Les idées de la foi réformée se répandent dans le Saint-Empire notamment en 1522 grâce à Ulrich Zwingli, curé à Zurich, et quasi simultanément grâce à Matthieu Zell et Martin Bucer à Strasbourg, puis, plus tard par Jean Calvin à Paris, Strasbourg et Genève,
La Réforme touche alors la majeure partie de l’ Europe du Nord-Ouest, Les tentatives de conciliation avec l’Église catholique ayant échoué, la situation aboutit à une scission. La Contre-Réforme catholique engagée à l’issue du concile de Trente ne permet qu’une reconquête partielle des populations passées au protestantisme.
Pourquoi les gens ne veulent pas de la réforme des retraites ?
Une réforme qui retire de la vie aux plus pauvres – La principale injustice de cette réforme, c’est qu’elle va s’abattre le plus durement sur les personnes les plus pauvres et aux métiers les plus précaires. A l’âge actuel de la retraite, ¼ des plus hommes les plus pauvres sont déjà morts, contre 6% des plus riches.
Avec un âge légal de départ à 64 ans, 1/3 des plus pauvres seront déjà morts,1/3 des plus pauvres, qui ont souvent les métiers les plus difficiles et les plus pénibles, et qui vivent quotidiennement les difficultés et contraintes de la pauvreté, auront cotisé toute leur vie pour payer la retraite des générations précédentes, alors qu’eux même n’en profiteront jamais.
Entre les hommes les plus pauvres et les plus riches, l’écart d’espérance de vie est de 13 ans (source : INSEE ).
Quelles années impactées par la réforme des retraites ?
Réforme des retraites : nés en 1965 et 1966, vous travaillerez plus avec la nouvelle loi
La réforme des retraites a été en grande partie validée ce vendredi par le Conseil constitutionnel et pourra Comme souhaité par l’exécutif, l’âge légal de la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui, et il faudra alors justifier de 43 années de cotisations pour toucher une pension à taux plein.
Et justement, les générations nées en 1965 et en 1966 – qui auront donc 58 et 57 ans en 2023 – sont les grandes perdantes de ce mouvement accéléré par rapport à la réforme Touraine qui prévoyait un niveau de cotisation de 43 ans en 2035. Pour atteindre ce nouveau plafond fixé par le gouvernement, ces travailleurs devront justifier de trois trimestres supplémentaires.
Combien de trimestres devrez-vous cotiser pour toucher une retraite à taux plein ?Année de naissance | Age de départ légal | Avant la réforme | Après la réforme |
---|---|---|---|
1960 | 62 ans | 167 trimestres41 ans, 9 mois | 167 trimestres 41 ans, 9 mois |
Janvier 1961 à août 1961 | 62 ans | 168 trimestres42 ans | 168 trimestres 42 ans |
Septembre 1961à décembre 1961 | 62 ans et 3 mois | 168 trimestres42 ans | 169 trimestres 42 ans, 3 mois |
1962 | 62 ans et 6 mois | 168 trimestres42 ans | 169 trimestres 42 ans, 3 mois |
1963 | 62 ans et 9 mois | 168 trimestres42 ans | 170 trimestres 42 ans, 6 mois |
1964 | 63 ans | 169 trimestres42 ans et 3 mois | 171 trimestres 42 ans, 9 mois |
1965 | 63 ans et 3 mois | 169 trimestres42 ans et 3 mois | 172 trimestres 43 ans |
1966 | 63 ans et 6 mois | 169 trimestres42 ans et 3 mois | 172 trimestres 43 ans |
1967 | 63 ans et 9 mois | 170 trimestres42 ans et 6 mois | 172 trimestres 43 ans |
1968 | 64 ans | 170 trimestres42 ans et 6 mois | 172 trimestres 43 ans |
1969 | 64 ans | 170 trimestres42 ans et 6 mois | 172 trimestres 43 ans |
1970 | 64 ans | 171 trimestres42 ans et 9 mois | 172 trimestres 43 ans |
1971 | 64 ans | 171 trimestres42 ans et 9 mois | 172 trimestres 43 ans |
1972 | 64 ans | 171 trimestres42 ans et 9 mois | 172 trimestres 43 ans |
1973 | 64 ans | 172 trimestres43 ans | 172 trimestres 43 ans |
Source : Matignon Pour obtenir une retraite à taux plein et valider une carrière dite complète, il faut valider des trimestres. Et pour valider un trimestre, il faut percevoir un revenu minimal sur 3 mois. En 2023, il faudra toucher 1 690,50 euros de salaire brut pour la validation d’un trimestre (contre 1 585,50 euros un an plus tôt), ce montant étant revalorisé au rythme de la hausse du Smic.
Mais les personnes nées en 1965 et en 1966 ne sont pas les seules à être pénalisées. Celles nées à partir de l’été 1961 vont voir les conditions de leur départ à la retraite suite à la réforme. Plus précisément, il s’agit de celles nées entre septembre et décembre 1961 qui devront travailler un trimestre supplémentaire et en cumuler 169, soit 42 ans et 3 mois.
Ensuite ce sont tous les salariés nés entre 1962 et 1972 qui devront travailler entre 1 et 3 trimestres de plus que prévu à l’heure actuelle. Séléctionner votre année de naissance Entre Janvier et août 1961 Entre Septembre et décembre 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Age légal de départ à la retraite ** | – |
Nombre de trimestres requis ** | – |
Âge du taux plein automatique ** | 67 ans |
A compter du 1 er septembre 2023, l’âge légal de la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui.** Source : projet de réforme des retraites du gouvernement présenté le 10 janvier 2023.
Quels sont les deux piliers de la réforme des retraites ?
Dimension politique – Les deux décrets n’en comportent pas moins des mesures très concrètes. Le premier généralise à l’ensemble de la fonction publique les modalités concrètes de la réforme. Il étend à la territoriale et à l’hospitalière ainsi qu’aux ouvriers de l’Etat ses deux piliers que sont les modalités de relèvement progressif de l’âge légal de la retraite à 64 ans et celles d’accélération de la hausse du nombre de trimestres nécessaires au bénéfice d’une retraite à taux plein avant 67 ans.
- Il étend aussi aux agents territoriaux et hospitaliers appartenant aux catégories actives et bénéficiant à ce titre d’un départ anticipé, l’augmentation progressive de leur âge plancher de 57 à 59 ans, et de 52 à 54 ans pour les catégories « super-actives ».
- Le second décret publié s’attaque au problème des salariés qui auraient demandé la liquidation de leur pension avant le 1 er septembre sans avoir anticipé l’impact sur eux de la réforme.
Il leur permet d’annuler leur pension ou leur demande de pension jusqu’au 31 octobre.
Quelles sont les idées principales de cette réforme de 2023 ?
La revalorisation de la pension minimale des retraites – Le projet de réforme des retraites de 2023 prévoit également que la pension minimale des retraites soit revue à la hausse de 100 euros à partir du mois de septembre 2023. À savoir La retraite anticipée est toujours en vigueur pour les personnes invalides ou en incapacité de travailler.
Pourquoi les femmes sont désavantager avec la réforme des retraites ?
La situation des femmes est aggravée – Aujourd’hui déjà, femmes et hommes ne sont pas à égalité devant la retraite. Les carrières sont plus courtes au féminin, et c’est pour cela que la nouvelle réforme aura un impact négatif sur les femmes. Car toutes les réformes qui consistent à allonger les durées de travail défavorisent les femmes, plus nombreuses à avoir des carrières incomplètes : 40 % partent à la retraite avec une carrière incomplète.
Elles sont plus nombreuses à travailler à temps partiel, ont des carrières hachées car avec l’arrivée d’enfants, ce sont très majoritairement elles qui suspendent leur carrière, voire l’interrompent. Et pour couronner le tout, « leurs salaires sont inférieurs en moyenne à ceux des hommes », constate l’étude.
L’écart est de 28% en moyenne, ce qui affecte le montant des pensions, 40% plus faibles en moyenne que celles des hommes (28% si l’on intègre les pensions de réversion).
Quelles sont les conséquences de la réforme des retraites ?
Réforme des retraites, quelles conséquences ? La version de votre navigateur est obsolète. Afin de vous garantir une expérience optimale, nous vous recommandons de le mettre à jour La réforme des retraites, qui sera mise en application au 1er septembre, concerne principalement les assurés encore en activité.
- Cependant, certaines mesures auront une incidence sur une partie des retraités.
- La réforme des retraites aura une incidence sur une partie des retraités.
- En effet, la réforme prévoit un assouplissement des règles du ainsi qu’une augmentation du montant de la retraite minimale.
- La loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, loi du 14 avril 2023, a été publiée au,
Elle entrera en vigueur le 1 er septembre 2023, Nous vous proposerons bientôt des outils qui vous aideront à y voir plus clair sur votre situation. Pour ne rien rater de nos prochaines informations, consultez régulièrement et vérifiez que vous êtes bien abonné à notre,
Qui sont les gagnants de la réforme des retraites ?
Hausse de pensions des plus modestes, baisse des pensions des plus aisés – En termes d’évolution de la pension, les plus modestes seront les principaux gagnants de la réforme des retraites, quelle que soit la génération prise en compte. « Ce constat est particulièrement accentué pour les assurés du premier quartile qui connaîtraient des gains nettement plus importants que ceux des autres quartiles, et l’écart s’amplifierait au fil des générations », affirme le Conseil d’orientation des retraites.
- Par exemple, pour la génération 1966, les 25% d’assurés les plus modestes verraient leur pension cumulée augmenter de 4,7% en moyenne, avec plus d’un assuré sur deux de ce premier quartile qui serait gagnant.
- La hausse serait encore plus marquée pour ceux de la génération 1984 (+12%), avec moins de 7% de perdants parmi cette catégorie de la population.
Un « résultat à relier à la hausse du minimum contributif et à son nouveau mode d’indexation », note le COR. Les 25% de retraités les plus aisés subiront au contraire une baisse moyenne de leur pension cumulée avec la réforme: -1,9% pour la génération 1966 et -1,1% pour la génération 1984.
Quel est le but de la réforme ?
Institutions, organisation sociale – Une rforme est un changement important dans l’organisation institutionnelle ou sociale d’un pays ou d’un secteur d’activit, dans le but d’y apporter des amliorations. Elle se distingue de la rvolution par un aspect limit ou progressif et s’inscrit dans le cadre des institutions existantes.
inefficacit, corruption, bureaucratie, cartels ou monopoles.
Le terme rforme de l’tat dsigne un ensemble de modifications significatives de l’organisation de l’Etat, de son champ d’action ou de ses modes de fonctionnement. L’ objectif recherch est l’amlioration des services rendus aux citoyens, la rduction de ses cots de fonctionnement ou de son emprise sur l’ conomie, Accueil Dictionnaire Haut de page
Quelle sera la première génération touchée par la réforme des retraites ?
Qui seront les premiers à essuyer les plâtres, et dans quelle mesure ? La Première ministre, Élisabeth Borne, en interview sur Franceinfo ce mardi 3 janvier, a clarifié quelques points déjà connus de la réforme des retraites. Le gouvernement ne prévoit pas de toucher à l’âge d’annulation de la décote, qui restera à 67 ans, et ne relèvera pas non plus le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir le taux plein. La réforme Touraine (du nom de la ministre des Solidarités et de la Santé sous la présidence de François Hollande) prévoit de le relever progressivement à 172 trimestres (soit 43 ans) pour les générations nées à partir de 1973. Le gouvernement n’ira pas au-delà sur ce paramètre. >> Notre service – Une question sur votre future retraite ? Nos experts partenaires vous répondent avec une solution personnalisée La locataire de Matignon doit encore échanger avec les partenaires sociaux ce mardi et ce mercredi sur le point central de la réforme : l’âge de départ à la retraite. Emmanuel Macron a rappelé lors de ses vœux, le 31 décembre, son intention de lancer rapidement la réforme des retraites avec une application des premières mesures « dès la fin de l’été » 2023. Il n’a cependant rien dit sur l’âge de départ. Élisabeth Borne avance elle aussi prudemment. « Dans la campagne présidentielle, dans la campagne des législatives, on a porté une réforme qui décale l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Ce n’est pas un totem, a-t-elle affirmé sur Franceinfo. Il y a d’autres solutions qui peuvent permettre d’atteindre ce qui est notre objectif, l’équilibre de notre système de retraite à l’horizon 2030, donc sur tous ces sujets on continue à discuter avec les organisations patronales et syndicales et avec les différentes formations politiques qui sont représentées au Sénat et à l’Assemblée nationale. » À LIRE AUSSI Réforme des retraites : le projet sera présenté le 23 janvier en Conseil des ministres Si les 65 ans ne sont pas un totem, la porte reste encore ouverte à d’autres solutions. Mais sans toucher aux cotisations et au niveau des pensions, qui sont considérées comme des lignes rouges par le gouvernement, la marge de manœuvre est très étroite. D’après des chiffres communiqués par le ministère du Travail, deux scénarios sont possibles pour rétablir l’équilibre du régime : reporter l’âge légal à 65 ans ou s’arrêter à 64 ans, mais accélérer la réforme Touraine qui consiste à allonger la durée de cotisation d’un trimestre toutes les trois générations. Aller plus vite consisterait à faire évoluer le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein à un supplémentaire toutes les générations. À LIRE AUSSI Réforme des retraites : ce qui est déjà tranché Ces deux hypothèses n’auront pas le même impact pour les premières générations concernées. Ainsi, si la réforme entre en vigueur à la fin de l’été 2023, la première génération concernée pourrait être celle née en septembre 1961. Tout dépendrait ensuite de l’option choisie et du rythme proposé. Là encore, ces questions doivent faire l’objet de négociations. Jusqu’à présent, l’hypothèse qui est revenue le plus régulièrement est celle d’une augmentation progressive de l’âge légal de départ à raison de 4 mois par an, afin d’atteindre 65 ans en 2031. Si une telle hypothèse était retenue, voici les premières générations qui pourraient être concernées avec une mise en œuvre de la réforme en septembre 2023. Dans le tableau ci-dessous, il s’agit de salariés dont la carrière n’ouvre pas le droit à des départs anticipés pour pénibilité ou pour carrière longue. Si les premières mesures de la réforme des retraites entrent en vigueur à la fin de l’été 2023, la première génération concernée pourrait donc être celle née en septembre 1961. Sans la réforme, elle pourrait partir à la retraite dès octobre 2023. Avec la réforme, si l’âge de départ commence à être repoussé de 4 mois, elle devra attendre février 2024 pour cesser son activité. À ce rythme, l’âge légal serait de 64 ans en 2028. À cette date, un salarié né en janvier 1966, sans réforme, peut théoriquement partir à la retraite à 62 ans dès février 2028. Mais avec une réforme, il devra attendre février 2030. Si l’exécutif pousse le curseur jusqu’à 65 ans, c’est la génération née en 1969 qui sera la première concernée. Prenons un salarié né en juillet 1969 : sans réforme, il peut cesser son activité à 62 ans, dès août 2031. Si la réforme est votée, il devra attendre 3 ans, soit août 2034. >> Notre service – Faites des économies en testant notre comparateur d’Assurances Santé Autre hypothèse étudiée par le ministère : celle de repousser l’âge légal à 64 ans et en parallèle d’accélérer la réforme Touraine, L’impact ne serait pas le même en fonction des générations. Comme pour un report de l’âge à 65 ans, la génération née en 1966 serait la première à devoir travailler jusqu’à 64 ans. La différence serait au niveau de la durée de cotisation pour obtenir le taux plein. Alors qu’un salarié né en 1966 pourrait partir avec le taux plein après avoir cotisé 42 ans et 3 mois en cas d’un report de l’âge à 65 ans, il devrait attendre 6 mois de plus dans le cadre d’un report de l’âge à 64 ans et une accélération de la réforme Touraine. Il serait donc défavorisé si la deuxième hypothèse était retenue. La situation est différente pour un salarié né en 1969. Dans le cadre d’un report de l’âge de départ à 65 ans, il devrait bien travailler 3 ans de plus et avoir cotisé 42 ans et 6 mois pour obtenir le taux plein. Si l’autre hypothèse était retenue, il pourrait partir à 64 ans, mais devrait cotiser 6 mois de plus (soit 43 ans) pour obtenir une retraite à taux plein. Pour comparer l’effet des deux hypothèses, prenons l’exemple d’un salarié qui a commencé à travailler à 22 ans. Cela nous permet de déterminer à quel âge il pourrait partir à la retraite avec le taux plein. Il n’y a aucune différence entre les deux hypothèses pour les premières générations concernées. Les écarts commencent à apparaître pour la génération née à partir de 1965. Si notre salarié est né en janvier 1965, il pourrait, dans les deux cas, partir à la retraite à 63 ans et 8 mois, soit en octobre 2028. Mais il devra avoir cotisé plus longtemps pour percevoir une retraite à taux plein si la réforme Touraine est accélérée. Pour toucher une retraite à taux plein, il devra attendre août 2029 contre mai 2029 dans le cadre d’une réforme qui relèverait uniquement l’âge à 65 ans, sans toucher à la réforme en cours sur la durée de cotisation pour obtenir le taux plein. La génération 1966 serait également défavorisée par une accélération de la réforme Touraine. Renversement pour la génération née en 1967. Dans l’hypothèse d’un relèvement de l’âge à 65 ans, un salarié né en juillet 1967 devra attendre décembre 2031 pour partir à la retraite, contre août 2031 en cas de report de l’âge à 64 ans. Mais s’il veut le taux plein, il pourra partir dès février 2032 dans la première hypothèse contre août 2032 dans la deuxième. Le même constat est dressé jusqu’à la génération 1969. Dans les semaines à venir, nous continuerons à vous informer et à décrypter les avancées de la réforme des retraites. Et si vous avez raté les premiers épisodes des discussions, retrouvez les ici :
Le calendrier de la réforme Le premier cycle de concertation sur l’emploi des seniors et l’usure professionnelle Le deuxième cycle sur le minimum de pension et les régimes spéciaux Ce qui attend les fonctionnaires Ce que propose déjà le Sénat Ce que coûterait un report de l’âge aux assureurs Les raisons de l’enlisement de la concertation Combien rapporterait un report de l’âge ? Ce qui est déjà tranché La réforme des retraités permettra-t-elle de rééquilibrer les comptes ?
Qui sera concerné par la réforme des retraites en 2023 ?
Qui est concerné, à partir de quelle année de naissance ? – Tous les Français, quel que soit leur statut professionnel (salarié, fonctionnaire, indépendant), sont concernés par la prochaine réforme des retraites. C’est particulièrement vrai pour la mesure phare du texte : le recul de 2 ans de l’âge de départ à la retraite (voir plus loin).
Les personnes nées au dernier quadrimestre de l’année 1961 (du 1er septembre au 31 décembre) seront les premières concernées par le report de l’âge légal à 64 ans. Qui ne sera pas concerné par la réforme des retraites 2023 ? Les personnes nées avant le 31 août 1961 peuvent continuer à partir à 62 ans.
Le groupement d’intérêt public (GIP) Union Retraite, qui représente les 35 principaux régimes de retraite (sur les 42 existants), propose un simulateur en ligne pour savoir si l’on est ou non concerné par la réforme des retraites de 2023.
Quelle sont les année de naissance pour carrière longue ?
L’âge de départ à la retraite pour carrière longue à compter du 1ᵉʳ septembre 2023
Date de naissance | Âge de départ en retraite anticipée |
---|---|
1965 | 60 ans et 9 mois |
1966 | 61 ans |
1967 | 61 ans et 3 mois |
1968 | 61 ans et 6 mois |
Quel est l’âge de la retraite pour les personnes nées en 1963 ?
Qui ne peut pas profiter de cette drogation? – Si vous ne rentrez pas trs pcisment dans les conditions exposes ci-dessus, la rforme s’applique. y compris si vous avez commenc travailler tt, avec vos 4 5 trimestres cotiss avant la fin de l’anne de vos 20 ans.
- Vous tes n en janvier 1964? En carrire longue carrire dmarre avant 20 ans, l’ge lgal est recul 60 ans et 6 mois, et 171 trimestres vous concernant.
- Un assur ne justifiant pas de la dure d’assurance avant l’entre en vigueur de la loi ne pourra pas bnficier de cette mesure A l’image de Bri ou Fanchon, vous tes n avant septembre 1963.
mais n’avez pas vos 168 trimestres au 1er septembre? Malheureusement, mme si cela se joue deux mois comme pour Bri, la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) confirme la rgle: un assur ne justifiant pas de la dure d’assurance avant l’entre en vigueur de la loi ne pourra bnficier de cette mesure.
- Seuls sont concerns, confirme la Cnav, ceux qui justifient, avant le 1er septembre 2023, de la dure d’assurance cotise exige avant l’entre en vigueur de la loi.
- Dans le cas de Bri, ne en 1963 et disposant de 168 trimestres au 31 octobre 2023, l’allongement de la dure requise s’applique: en tant ligible la carrire longue dmarre avant 20 ans, Bri, vous pourrez partir la retraite une fois que vous aurez acquis 170 trimestres,
Malheureusement, cela implique pour vous un dpart la retraite au printemps 2024, plus de 61 ans,
Carrire longue: si vous avez assez cotis avant 20 ans.Vous tes n en. | Trimestres ncessaires | Dpart anticip possible partir de. |
---|---|---|
1961, avant le 1er septembre | 168 | 60 ans |
1961, aprs le 1er septembre | 169 | |
168 si vous les avez acquis avant le 1er septembre 2023 | ||
1962 | 169 | 60 ans |
168 si vous les avez acquis avant le 1er septembre 2023 | ||
1963, avant le 1er septembre | 170 | 60 ans |
168 si vous les avez acquis avant le 1er septembre 2023 | ||
1963, aprs le 1er septembre | 170 | 60 ans et 3 mois |
168 si vous les avez acquis avant le 1er septembre 2023 | ||
1964 | 171 | 60 ans et 6 mois |
1965 | 172 | 60 ans et 9 mois |
1966 | 172 | 61 ans |
1967 | 172 | 61 ans et 3 mois |
1968 | 172 | 61 ans et 6 mois |
1969 | 172 | 61 ans et 9 mois |
1970 | 172 | 62 ans |
Source: dcret du 3 juin 2023 et Rapport sur les objectifs et les effets du projet de rforme des retraites Vous tes n la fin de l’anne 1963, comme Martial ? Comme dtaill dans le tableau ci-dessus, le dpart anticip ne sera au mieux possible qu’ 60 ans et 3 mois.
Puis-je partir à la retraite à 62 ans même si je n’ai pas tous mes trimestres ?
J’ai atteint l’âge légal, mais je n’ai pas le nombre de trimestres nécessaire. Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez l’âge légal. Cependant, votre retraite n’est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire.
jusqu’à obtenir le nombre de trimestres nécessaire pour votre année de naissance ; jusqu’à atteindre l’âge du « taux maximum automatique » (entre 65 et 67 ans selon votre année de naissance). A compter de cet âge, votre retraite est calculée au taux maximum, quel que soit votre nombre de trimestres.
Vous pouvez également racheter des trimestres. Vous êtes intéressé par un rachat de trimestres de cotisation ? En quelques clics, notre service « Simuler le coût d’un rachat de trimestres » vous permet d’estimer le montant de votre rachat.
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