Pourquoi Le 8 Mai Est Un Jour FRié?
C’est la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie. Le conflit a fait des dizaines de millions de morts sur le continent. Mais, rappelle le site du gouvernement, si aujourd’hui les Français ne travaillent pas le 8 mai, il n’en a pas toujours été ainsi.
Qui a rendu le 8 mai férié ?
Mitterrand fait du 8 mai un jour férié N’ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l’Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, la France a choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai.
Est-ce que lundi 8 mai est férié ?
En France, il n’y a pas moins de onze jours fériés dans l’année, inscrits dans le Code du travail, dont le 8 mai selon l’ Article L.3133-1, Excepté le 1 er mai, le reste des jours fériés n’est pas obligatoirement chômé d’après la loi. L’employeur n’est donc pas en faute s’il demande à ses salariés de venir travailler le 8 mai.
Quel événement s’est passé le 8 mai ?
Que s’est-il passé le 8 mai 1945 ? – Il s’agit de la reddition des Allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale, Petit retour en arrière : c’est en 1939 que commence cette guerre totale, qui oppose les Alliés (Royaume-Uni, États-Unis, URSS etc.) aux forces de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon).
C’est quoi le 8 mai 1945 en France ?
8 Mai 1945 : fin de la guerre en Europe – Après plus de cinq années d’une guerre en Europe qui a coûté la vie à des dizaines de millions de personnes, les forces alliées pénètrent en Allemagne en février 1945. Trois jours après le suicide d’Adolf Hitler dans son bunker, le 30 avril, les troupes nazies qui défendent Berlin capitulent, le 2 mai 1945.
- Dans la nuit du 6 au 7 mai, le général Alfred Jodl – chef d’état-major de la Wehrmacht – signe à Reims la capitulation sans condition de l’Allemagne.
- L’acte de capitulation fixe la cessation des hostilités au 8 mai à 23h01.
- Un nouvel acte de capitulation du IIIe Reich est alors signé à Berlin entre les commandements militaires allemands et alliés.
La guerre prend officiellement fin sur le continent européen.
Qui fête le 8 mai en Europe ?
Depuis 1951, le 8 mai, date d’armistice de la seconde guerre mondiale, est célébré en France.
Comment s’appelle la fête du 8 mai ?
Le 8 mai – Fête de la Saint-Michel de printemps.
Pourquoi le 8 mai n’est pas férié en Allemagne ?
1975 : retrait de la commémoration – Valérie Giscard d’Estaing, alors président de la République fraîchement élu depuis un an, décide de retirer la commémoration officielle. Pour symboliser la réconciliation et l’alliance franco-allemande, le chef de l’État instaure à la place une Journée de l’Europe, le 9 mai.
Est-ce que le 8 mai est férié en Allemagne ?
Le 8 mai n’est férié qu’en France Le 8 mai, on commémore la capitulation de l’Allemagne nazie.
Comment les Français appellent les Allemands pendant la guerre ?
Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Il semble que « bougnoule » vienne de l’insulte parisienne anti-auvergnats. A Paris, Bretons et Auvergnats étaient, il y a longtemps, les cibles de quolibets, insultes.
- Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement.
- Bougnat », pour dénigrer quelqu’un, aurait donné Bougnoule.
- On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé « Bougnoule » pour les Français.
- Ce mot aurait fini par désigner les nord-africains et en particulier les Algériens.
Comme les Italiens « ritals, macaroni ». Ceci oubliait soigneusement que l’Italie était aussi Rome, le Vatican, la Renaissance, Vinci, Saint-François d’Assise, les savants, un génie de l’esthétique et un football extrêmement compétitif qui a fait bien des jaloux (accusés par certains d’avoir gagné en trichant), ce que certains ont pu penser n’être pas totalement faux.
L’histoire du mot « Bougnoule » vient de l’époque de la guerre d’Algérie. Les soldats français qui combattaient en Algérie avaient de temps en temps des permissions. Ils rentraient donc « au pays » dans leurs familles. La France à l’époque était très « rurale », et les soldats étaient souvent issus de familles d’agriculteurs qui avaient encore pour beaucoup d’entre eux le statut de « bouilleur de crus » artisanal, puisque n’existaient pas les industries que nous connaissons maintenant.
Quand le « petit » rentrait en permission, il était fêté comme il se doit dans sa famille et, bien sûr, le patriarche sortait sa meilleure bouteille d’alcool,fabriqué par ses soins. Il disait toujours évidemment que son alcool, sa « gnôle », était la meilleure.
En tous les cas elle était bonne puisqu’,en plus, elle venait de la famille. Lorsqu’il fallait rejoindre les contingents en Algérie chacun repartait avec au moins une gourde sinon des provisions de gnôle. Immanquablement, l’amitié aidant, il apparut un mot souvent lancé entre camarades : « tiens, bois donc un coup de cette « bonne gnôle » ! » – si bien que lorsque les autochtones demandaient à leurs camarades d’origine française un peu d’alcool pour partir au combat, ils demandaient à boire un coup de la « boune gnoule », ceci dit avec l’accent local.
Le mot est resté entre camarades et, de fil en aiguille, on à commencé à interpeller les copains locaux qui aimaient boire un coup des « Boun-gnoules » pour imiter leur accent d’une façon un peu cynique. Ce mot a dérivé jusqu’à nous, signifiant maintenant une catégorie de gens d’origine immigrée arabe, et, plus généralement, tous les immigrés d’origine pan-africaine.
Et le mot est devenu péjoratif et même d’expression à connotation « raciste ». Voilà ce qui m’a été raconté par des personnes ayant fait leur service militaire pendant la guerre d’Algérie. François F. – Paris/Saintes (17) Lola1, Merci pour cette contribution (renaudjba). Jusqu’en 1960 le terme « bougnoule » venu du wolof (« chose noire »), a AUSSI été utilisé à l’encontre des Bretons de Basse-Bretagne ne parlant pas français et qui arrivaient dans le quartier Montparnasse (in « Dictionnaire de l’argot de la langue française », Larousse).
Je suis complètement d’accord sur le rapport de parenté entre les mots gnôle / gnoul. Mais je propose une explication plus satisfaisante pour le mot Bou. C’est un préfixe qui revient très souvent dans les noms de famille en Algérie (Boumedienne, Bouteflika, Boudjemaa.) et qui serait un peu l’équivalent du préfixe « Du » dans des patronymes français tels que dans Duval, Dupont, Dulac, quoique plus centré sur une appartenance familiale ou clanique (bou ya signifie mon père).
- En Algérie on utilise souvent ce préfixe en dérision, associé à un sobriquet : Bou bagra, « le père la vache » par exemple pour se moquer de quelqu’un aux allures de paysan.
- Bou Gnôle, (prononcer bou gnoule), signifierait ainsi « le père la gnôle », (on dirait en français « Le père bouteille »).
- D’où la connotation extrêmement péjorative aux yeux de tous puisque le terme était utilisé avec mépris par des musulmans lorsqu’ils s’adressaient à d’autres musulmans qu’ils traitaient d’ivrognes et par extension de bons à rien.
Le mot a été facilement récupéré par les Français qui avaient compris qu’il s’agissait d’une insulte marquant le mépris, servant à rabaisser l’autre. L’exemple cité dans l’étymologie proposée est mal traduit puisque « Fas wu ñul » est un pluriel signifiant « des chevaux noirs ».
- Le mot de liaison bu (singulier) ou wu (pluriel) ne peut être utilisé que pour associer un nom avec un qualificatif et reste indissociable du nom.
- Autrement dit « bu ñul » employé isolément n’a aucun sens puisque « ne bu » ne se réfère à rien.
- Pour qui parle un peu le wolof, le terme « .
- Bu ñul » signifie « .
qui est noir » uniquement en parlant des choses. Ainsi, en wolof, employer le mot « bu ñul » pour désigner quelqu’un serait totalement impropre. Le véritable terme est « nit ñul » si on veut désigner un homme noir. Pour finir de vous convaincre, si l’on accréditait l’étymologie sénégalaise, il conviendrait de dire les wugnoules et non pas les bougnoules.
- Le mot bougnoule a toujours été employé pour désigner des nord-africains et jamais des Noirs.
- C’est en entendant un vieil algérien en traiter un autre de bougnoule au prétexte qu’il était alcoolique que je me suis posé la question de l’éthylologie du mot bougnoule.
- Pour en terminer, je ne vois pas bien un Sénégalais en traiter un autre de « noir » pour l’insulter ! Reginald G.
– Montreuil. Merci, et respect; renaudjba. Dans le livre d’Amin Maalouf « Léon l’Africain » (Livre de poche 6359) il y a un passage (page 43) où il est question d’un prédicateur qui, dans les dernières années du règle de Boabdil, brûle des bibliothèques qu’il juge licencieuses.
- Je cite ce passage : -« Les livres brûlés ce jour-là en public, appartenaient (.) à un autre médecin, l’un des adversaires les plus acharnés d’Astaghfirullah.
- Il s’appelait Abou Amr, mais ses amis avaient déformé le nom du cheick en Abou-Kahmr, « le Père Alcool » -« .
- Dans le contexte, Astaghfirullah (j’implore le pardon de Dieu) est un surnom donné à un intégriste.
Quand au mot Khamr, il désigne les boissons alcoolisées. Abou et Bou signifient la même chose, « le père » le second étant un diminutif du premier. Cela vient conforter ma thèse (les écrits de Amin Maalouf sont plutôt bien documentés) : de Abou Khamr à Bou Gnoule, le lien me paraît évident.
Reginald GROUX -Montreuil. Merci, et respect; renaudjba. Sommes-nous sûr que « bougnoule » désigne expressément celui qui fait les corvées ? KemenAran J’ai préféré enlever cette mention, effectivement, cela m’est complètement inconnu. JR disc 17 mai 2006 à 14:32 (UTC) Répondre Bonjour, Je vous propose cette étymologie que mon grand père (qui a fait la grande Guerre) a confié à ma mère.
Les arabes enrôlés dans nos tranchées n’étaient pas fiers des français qui montaient à l’assaut en s’étant envoyé un coup, ou plusieurs de bonne gnôle pour vaincre leur peur ils y montaient des fois en titubant, et les arabes se moquaient de ces soldats ivres en les désignant entre eux sous le sobriquet « Abou Gnôle ».
- Cette plaisanterie étant réservée aux arabophones, et les français ne la comprenant pas ils l’ont retourné contre les soldats arabes avec « Bougnoule, toi-même ! » Voici la vraie origine du mot bougnoule.
- Du temps des guerres de tranchées les français au sens latin du terme ! Abusants souvent de la bonne gnôle,Faisaient régulièrement les moqueries de leur alliés arabes qui les qualifiaient de Abou la gnôle : buveurs de gnôle,Et ironie de l’histoire les allemands les entendant utiliser le terme en permanence en faisaient autant dans leur langues en les qualifiants de : de la gnôle qui se dit en allemand bou la gnôle.
A noter la particule bou en allemand est exactement la même en arabe 😉 L’histoire de bougnoule en allemand me semble pour le moins douteuse. Je ne connais pas du tout ce mot, censé désigner un insecte selon le texte. D’ailleurs, le « gn » n’est pas du tout un son Allemand, que je ne saurais même pas vraiment comment écrire dn Français (Buniul??).
Warum nicht ? Deuxièmement, il ne semble pas très logique que les Allemands se servent d’un mot qui viendrait de la langue du Sénégal, puisque le Sénégal n’a jamais été colonie allemande, mais bien colonie française. Notons que l’origine wolof du mot semble la référence la plus assurée, on la trouve mentionnée partout, et elle est également retenue par le Petit Robert.
Je laisse à d’autres le soin de tirer les conclusions et de modifier ou non la page, mais je ne pense pas que cette histoire de mot allemand tienne la route. NC, Merci pour cet avis. L’auteur de l’ajout de l’étymologie « allemande » a été informé et prié de fournir une référence.
- À suivre donc.
- Stéphane8888 discuter 8 janvier 2009 à 21:03 (UTC) Répondre Pour ma part, étant d’origine maghrébine, l’histoire pourrait être vraie car c’est celle que m’a raconté mon père, ayant connu la colonisation.
- Il m’a expliqué comment les Arabes appelaient les colons de manière globale, qu’il soient français ou allemands, la consommation d’alcool ne faisant pas partie des mœurs avant leur arrivée.
lidco discuter 29 janvier 2009 à 17:01 (UTC) Répondre Bonjour. Si tu veux devenir Utilisateur:lidco, il faut t’inscrire. Signer ainsi ne suffit pas à créer le compte. – Szyx 28 janvier 2009 à 16:59 (UTC) Répondre Il y a quelques dizaines d’années,je lisais beaucoup de tout et n’importe quoi,de la bédé à Jules Verne en passant par Balzac, Homère.etc livres provenant à l’époque du début d’emmaüs,avec des pages doubles non coupées(signe que personne ne l’avait lu avant moi, le top)(cela en école buissonnière) enfin bref, j’écris ceci, pour dire, que le texte sur « bougnoules » j’en ais lu un (pour la partie des militaires rentrant chez eux et revenant avec la gnôle, seulement l’auteur dont je ne me souviens pas le nom, situait le terme de « bougnoule » quelque temps après la colonisation napoléonienne, et le terme désignait les colons français.(maintenant ?,à voir) — message non signé de 87.90.248.79 ( d · c ) du 29 mai 2015 à 22:05 Bonjour.
- Le mot « bougnoule » n’a vraisemblablement pas été initié en Algérie.
- En effet, dans les récits de Lucien Bodard sur la guerre d’Indochine, ce terme était déjà utilisé par les militaires français pour désigner les autochtones.
- Scoperh3 ( discussion ) 24 août 2017 à 08:01 (UTC) Répondre je possède une carte postale de 1906 ou 1908 du Sénégal « lounga » sur cette carte envoyée en France, le correspondant emploi le mot » bougnoule » un texte et puis est mentionné : « bougnoule veux dire noir-indigène » 23/03/18 si ça peut faire avancé le sujet Bonjour aux contributeurs, Je viens de modifier 1 lien(s) externe(s) sur bougnoule,
Prenez le temps de vérifier ma modification, Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J’ai fait les changements suivants :
L’archive https://web.archive.org/web/20160731181654/http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Nouguier/Voisin-Nouguier_2002.pdf a été ajoutée à http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Nouguier/Voisin-Nouguier_2002.pdf
SVP, lisez la FaQ pour connaître les erreurs corrigées par le bot. Cordialement.— InternetArchiveBot ( Rapportez une erreur ) 20 mars 2019 à 07:25 (UTC) Répondre Le mot « bougnoule » vient de l’occitan Bougne (prononcer Bougnô). La bougne, c’est la bille de charbon.
- Les « bougnats » étaient les Auvergnats et les Occitans qui vendaient le charbon du Sud de la France (Decazeville, La Grand Combe notamment) à Paris.
- Il est resté dans l’appellation « bougnat » tout ce qui était petit, noir (de charbon) et venant du Sud.
- Ensuite, par extension, les soldats français ont appelé les tirailleurs sénégalais « bougnoules » parce qu’ils étaient noir comme le charbon.
Il n’y a là strictement aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. C’était plutôt un code pour ne pas être compris par l’ennemi. Dire « on va envoyer les bougnes » signifie autant : « on va bombarder » que : « les Sénégalais vont charger ». Par extension, les troupes coloniales sont devenues « bougnoules » même si elles ne sont pas africaines ou peuplées d’africains. ) 23 juin 2019 à 13:02 (UTC) Répondre savoir d’où vient le complexe d infériorité des français Charles Le compte ( discussion ) 16 mars 2020 à 21:19 (UTC) Répondre Bonjour, nous sommes désolés mais votre demande n’a pas sa place ici. Le Wiktionnaire est un dictionnaire de langue, où l’on discute donc avant tout des mots ; pour les renseignements encyclopédiques, voyez plutôt sur l’Oracle de Wikipédia,
- Merci de votre compréhension.
- François GOGLINS ( discussion ) 17 mars 2020 à 07:34 (UTC) Répondre Durant la 1ere guerre mondiale, les Français buvaient de l’alcool pour se réchauffer dans les tranchées.
- Comme les indigènes du Maghreb ne se rappelaient pas des prénoms Français, alors ils appelaient tous les camarades les Bois niol et avec l’accent arabe » bougnol ».
C’était un terme gentil pour appeler les militaires français durant la grande guerre. Après la guerre d’Algérie, le terme est devenu une insulte raciste pour désigner les Nord Africains(Maroc Algérie Tunisie).46.8.173.8 5 mars 2023 à 19:17 (UTC) Répondre Désolé mais sans source, c’est difficile de vous croire ! Lyokoï ( blablater ) 5 mars 2023 à 19:33 (UTC) Répondre
Qui a mis fin au nazisme ?
Ce 8 mai, nous fêtons le 70e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale qui a coûté la vie à plus de 60 millions de personnes. à en croire les films hollywoodiens, tout se serait joué lors de combats héroïques entre soldats américains et allemands ou japonais.
- Les historiens sont toutefois unanimes : l’Allemagne nazie a été vaincue par l’Armée rouge.
- Jacques Pauwels, historien et auteur d’un ouvrage sur la question, revient sur cette période et explique quand et comment la guerre a basculé vers la défaite inéluctable de l’Allemagne nazie.
- La Seconde Guerre mondiale a débuté, du moins en ce qui concerne l’Europe, par l’irrésistible déferlement de l’armée allemande sur la Pologne en septembre 1939.
Quelque six mois plus tard, des victoires encore plus spectaculaires ont suivi, cette fois sur les pays de l’actuel Benelux et sur la France. Durant l’été 1940, l’Allemagne semblait invincible et prédestinée à dominer indéfiniment le continent européen.
- La Grande-Bretagne refusait certes de jeter le gant, mais elle ne pouvait espérer gagner la guerre à elle seule et craignait qu’Hitler ne dirigeât bientôt son attention vers Gibraltar, l’Égypte et/ou d’autres joyaux de la couronne de l’Empire britannique.
- Mias, cinq ans plus tard, c’était l’Allemagne qui expérimentait la douleur et l’humiliation d’une défaite totale.
Le 30 avril 1945, Hitler se suicidait à Berlin au moment même où l’Armée rouge se frayait au bulldozer un chemin dans la ville, réduite à un gigantesque amas de ruines fumantes. Les 8 et 9 mai, l’Allemagne se rendait sans condition. Il est donc clair qu’à un moment donné, entre fin 1940 et 1944, le vent avait tourné du tout au tout.
Mais quand, et où ? En Normandie, en 1944, selon certains ; à Stalingrad, au cours de l’hiver 1942-1943, selon d’autres. En réalité, le tournant s’est produit en décembre 1941, en Union soviétique, plus spécifiquement dans la plaine située juste à l’ouest de Moscou. Comme l’a écrit un historien allemand spécialiste de la guerre contre l’Union soviétique : « Cette victoire de l’Armée rouge a constitué sans aucun doute la rupture majeure de toute la guerre mondiale.
» Que l’Union soviétique ait été le théâtre de la bataille qui a changé le cours de le Seconde Guerre mondiale ne devrait pas constituer une surprise. La guerre contre l’Union soviétique a été la guerre qu’Hitler avait désirée dès le début, comme il l’avait expliqué clairement dans les pages de Mein Kampf, écrit au milieu des années 1920.
- Mais une Ostkrieg, une guerre à l’est, autrement dit contre les Soviétiques, était également l’objet du désir des généraux allemands, des principaux industriels de l’Allemagne et des autres « piliers » de l’establishment allemand.
- Un historien allemand a récemment démontré que c’était en fait une guerre contre l’Union soviétique, et non contre la Pologne, la France ou la Grande-Bretagne, qu’Hitler avait voulu déclencher en 1939.
Le 11 août de cette année, Hitler avait expliqué à Carl J. Burckhardt, un responsable de la Société des Nations, que « tout ce qu’il entreprenait était tourné contre la Russie » et que « si l’Occident était trop stupide et aveugle pour le comprendre, il serait forcé d’en arriver à un compromis avec les Russes, de se tourner vers l’Occident et de le vaincre, puis de faire demi-tour avec toutes ses forces armées pour asséner un coup à l’Union soviétique ».
Qui a permis de gagner la Seconde Guerre mondiale ?
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l’Allemagne et de l’Autriche. Chute de l’empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis. Fin de l’empire colonial italien et accélération de la décolonisation dans les empires britannique et français.
Quelle est la cause principale de la Seconde Guerre mondiale ?
L’invasion de la Pologne par Hitler en septembre 1939 déclenche la Seconde Guerre mondiale.
Est-ce que le 8 mai est payé double ?
Lundi de Pâques et 1er mai et 8 mai en paie Lundi de Pâques, 1 er mai et 8 mai : quel régime ? Le lundi de Pâques est le jour férié qui suit la fête chrétienne de Pâques. Quant au 1 er mai, il correspond à la fête du travail, célébrée dans de nombreux pays. Enfin, le 8 mai commémore la reddition de l’armée allemande, en 1945.
I.1 er mai : jour obligatoirement férié et chômé 1.1. Conséquences du principe
Selon l’article L.3133-4 du Code du travail : « le 1er mai est jour férié et chômé. » Ce jour obligatoirement férié et chômé ne doit entraîner aucune perte de rémunération, conformément aux dispositions de l’article L.3133-5 du Code du travail, selon lesquelles les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage, à la charge de l’employeur.
Pour ce qui concerne le quantum de cette indemnité, l’article D.3133-1 du Code du travail dispose que celle-ci est « calculée sur la base de l’horaire de travail et de la répartition de la durée hebdomadaire du travail habituellement pratiquée dans l’établissement. » Enfin, la Cour de cassation (Cass.
soc.11 juillet 2007 n° 06-41575) a précisé que l’employeur ne peut positionner le 1 er mai comme jour de RTT, même si l’accord d’aménagement du temps de travail de l’entreprise prévoit que l’employeur peut choisir la date de certains jours de RTT.
1.2. Coïncidence du 1 er mai et du dimanche
La question se pose de savoir si les salariés peuvent bénéficier d’un complément de rémunération ou d’un jour de repos supplémentaire, dans la mesure où le 1 er mai coïncide cette année avec un dimanche, jour de repos hebdomadaire. D’après une ancienne réponse ministérielle, « lorsque le 1er mai coïncide avec le repos hebdomadaire, le salarié ne saurait prétendre à aucune compensation ni en temps ni en argent,
1.3. Exception : 1 er mai travaillé
Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1 er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire, à la charge de l’employeur (article L.3133-6 du Code du travail).
- Aucun texte ne dresse la liste des entreprises visées par le texte, et il appartient au juge du fond d’apprécier souverainement si la nature de l’activité de l’entreprise lui permet ou non d’interrompre son activité le 1 er mai (Cass.
- Crim.8 février 2000, n° 99-82118).
- Quant à l’assiette de l’indemnité, il y a lieu de prendre en compte le salaire réel, c’est-à-dire tous les éléments de salaire, y compris les primes inhérentes à la nature du travail.
En pratique, le 1 er mai travaillé est donc payé avec une majoration de 100 %.
II. Lundi de Pâques et 8 mai : jours fériés ordinaires 2.1. Conséquences du principe
Contrairement au 1 er mai, le lundi de Pâques et le 8 mai sont des jours fériés ordinaires, qui ne sont pas obligatoirement chômés.Par conséquent, l’employeur peut prévoir que les salariés travailleront le lundi de Pâques et le 8 mai, sauf si une convention collective ou un accord d’entreprise en disposent autrement, et sous réserve de respecter les dispositions applicables en matière de durée du travail.De même, il n’est pas interdit de prévoir que ces journées seront imputées comme jours de RTT ou retenues au titre de la journée de solidarité.En cas de chômage du lundi de Pâques et du 8 mai, le salarié ne doit subir aucune perte de salaire, à condition de remplir les conditions cumulatives suivantes (article L.3133-3 du Code du travail) :
totaliser au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise ou l’établissement ; avoir accompli au moins 200 heures de travail au cours des deux mois précédant le jour férié ; avoir été présent le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail suivant, sauf autorisation d’absence préalablement accordée.
Ces dispositions ne s’appliquent pas aux salariés travaillant à domicile, aux salariés saisonniers, aux salariés intermittents et aux salariés temporaires. Il convient de préciser que les salariés ne remplissant pas les conditions visées ci-dessus peuvent bénéficier des dispositions de l’arrêté du 31 mai 1946 prévoyant le paiement des jours fériés chômés pour les salariés payés mensuellement, sans condition d’ancienneté.
2.2. Lundi de Pâques et 8 mai travaillés
Lorsque le lundi de Pâques et le 8 mai sont travaillés, les salariés ne bénéficient d’aucune majoration de rémunération, sauf disposition plus favorable de la convention collective, d’un accord d’entreprise ou, encore, d’un usage. En pratique, les salariés perçoivent leur rémunération, sans majoration particulière.
2.3. Coïncidence du 8 mai et du dimanche
Le fait que le 8 mai coïncide cette année avec un dimanche ne permet légalement pas aux salariés de bénéficier d’un complément de rémunération ou de récupérer ce jour férié perdu. Certaines conventions collectives prévoient néanmoins que les jours fériés ainsi perdus sont récupérés sous la forme d’une journée de repos.
Qui a décrété jour chômé le 1er mai en France ?
Un jour férié depuis 1948l – Le 26 avril 1946, le gouvernement reconnaît officiellement le caractère chômé du 1 er mai. Il n’est dès lors plus un jour de grève. Il tourne aussi la page du régime de Vichy en le rendant définitivement aux travailleurs. En 1948, il devient férié et chômé.
Où a été signé l’armistice du 8 mai 1945 ?
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.