Pourquoi Ma PaupiRe Tremble?
Un manque de magnésium peut également être à l’origine des spasmes de la paupière. Tout comme le biceps, la paupière est elle aussi un muscle. Si le corps manque de magnésium, la paupière réagit, comme n’importe quel autre muscle, par une crampe.
Pourquoi j’ai une paupière qui tremble ?
Symptômes, causes, traitement et prévention – Bien que normalement anodins, les spasmes des paupières peuvent survenir subitement et sont très agaçants. Le nom médical de ce tremblement est : fasciculation. MIEUX VOIR vous explique quelles en sont les causes, comment détendre ses yeux pour faire cesser le tremblement et comment s’en prémunir.
- Il est bien connu que nos paupières bougent de façon régulière pour que le film lacrymal recouvre correctement les yeux.
- Toutefois, si le mouvement de vos paupières est rapide et erratique, semblable à une palpitation, quelque chose ne va pas – cela peut avoir diverses origines.
- Il n’y a habituellement aucune raison de s’en inquiéter.
Si vous constatez un tremblement de vos paupières, ne vous affolez pas – en fait, un seul de vos yeux est affecté. Ces spasmes de la paupière peuvent prendre différentes formes – soit vous vous en rendrez à peine compte, soit votre paupière inférieure, ou supérieure, peut présenter un battement incontrôlé.
- En règle générale, un tremblement des paupières est inoffensif, même s’il peut durer plusieurs jours.
- Habituellement, un tremblement des paupières est imputable au stress, à la nervosité, à l’anxiété, à un excès de caféine, à la fatigue oculaire (résultant du travail devant ordinateur ou à un usage intensif d’outils numériques, par exemple), à l’hypertension ou à un manque de sommeil.
Tous ces facteurs peuvent mettre nos nerfs à rude épreuve et engendrer des spasmes musculaires involontaires autour des yeux. Plus précisément : c’est une décharge des nerfs faciaux qui provoque un spasme spontané de la paupière supérieure (Musculus levator palpebrae superioris) et de la paupière inférieure (Musculus orbicularis oculi).
- Une carence en minéraux, généralement en magnésium (hypomagnésémie) est également souvent mise en cause.
- Le magnésium est important pour assurer une bonne communication entre les muscles et les nerfs.
- En cas de carence, les nerfs peuvent envoyer aux muscles des signaux erronés.
- Outre le tremblement, cela peut aussi engendrer des crampes aux jambes.
Une carence en magnésium résulte souvent de repas non sains ou déséquilibrés, mais parfois de diarrhées ou d’un régime. Par ailleurs, notre organisme a parfois des besoins accrus en magnésium, par exemple durant la grossesse ou en cas d’exercice physique régulier.
- Le diabète, une maladie rénale chronique, la maladie cœliaque (l’intolérance au gluten) et l’abus d’alcool peuvent eux aussi entraîner une carence en magnésium.
- Une simple analyse sanguine suffit à votre généraliste pour dépister une éventuelle carence en magnésium.
- Plus rarement, le tremblement peut être provoqué par une infection, un trouble neurologique, une sclérose en plaques ou une tumeur cérébrale.
Il peut aussi être causé par la présence d’un corps étranger dans l’œil, une conjonctivite, une inflammation du bord libre de la paupière ou une petite lésion de la cornée, résultant par exemple du placement incorrect de lentilles de contact. Si l’apparition des spasmes coïncide avec des signes de paralysie et des troubles du langage ou des troubles visuels, tels qu’une vision double, il faut consulter au plus vite un médecin urgentiste, car il peut s’agir de signes avant-coureurs d’une attaque cardiaque ou cérébrale.
Utilisez un linge trempé dans l’eau chaude pour atténuer des symboles aigus. Laissez-le poser cinq à dix minutes sur la paupière ; la chaleur pourra détendre vos muscles au point d’en calmer le tremblement. On peut parvenir au même résultat grâce à des lunettes ou un masque remplis de gel, vendus en pharmacie et en boutiques de beauté et d’hygiène, et que vous pouvez utiliser chauds ou froids.
Un massage délicat de la paupière affectée peut également atténuer les symptômes. En règle générale, on peut faire cesser des spasmes résultant d’une carence en magnésium par la consommation d’aliments qui en sont riches. On peut notamment citer les cacahouètes, les noisettes, les épinards, les graines de tournesol, le millet, le riz, les haricots, le gruau d’avoine et les eaux minérales enrichies en magnésium.
Des spasmes aigus peuvent être aussi rapidement soulagés par des suppléments de magnésium. En règle générale, tant que vous ne constatez pas fréquemment un tremblement, celui-ci n’a rien d’inquiétant. Vous n’avez vraiment besoin de consulter un médecin que si vous en êtes atteint(e) depuis plusieurs semaines ou si le tremblement s’accentue.
En ce cas, il est souhaitable de consulter un médecin. Un ophtalmologue sera à même de déterminer si vos spasmes sont causés par un trouble de la vue. Même mineur, un trouble de la vue non corrigé peut entraîner un surmenage des yeux à l’origine d’un tremblement des paupières.
Au cas où vous n’obtiendriez pas rapidement de rendez-vous avec votre ophtalmologue, un opticien pourra lui aussi vous examiner pour établir si vous souffrez d’un trouble visuel. En l’absence de preuves d’un trouble visuel, vous devrez consulter un neurologue, afin d’éliminer des causes telles qu’une tumeur cérébrale ou une lésion nerveuse.
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- S’il peut être imputé au stress, à un excès de caféine, à un régime déséquilibré ou au manque de sommeil, vous pouvez prévenir une faiblesse en corrigeant ces facteurs.
- Une tension physique ou mentale peut être combattue par la relaxation.
- Différentes techniques sont possibles, par exemple des exercices de relaxation professionnelle, l’entraînement autogène, le yoga, la méditation, la pratique sportive, l’augmentation de la durée du sommeil, l’écoute de musique douce ou une grande promenade.
Un massage – soit de la partie de l’œil affectée, soit du crâne, soit du dos – peut aussi être utile. Si vous passez beaucoup de temps à travailler devant un ordinateur et que vos spasmes sont causés par la fatigue oculaire, il existe des paires de lunettes spécialement prévues pour les écrans, qui peuvent vous aider à la prévenir.
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Quand la paupière gauche tremble ?
Si le fait d’avoir les yeux rouges est impressionnant pour vous et pour votre entourage, les causes sont en revanche courantes et certaines sont même bénignes. Les causes fréquentes de ces rougeurs sont : le manque de sommeil, l’utilisation de produits cosmétiques peu adaptés, la prise de certains médicaments et les allergies.
- L’œil rouge est le premier motif de consultation en urgence pour un problème lié à l’œil.
- Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent grâce à des traitements adaptés, sans que l’œil n’en subisse de conséquences permanentes.
- Cependant, parfois ces rougeurs sont les symptômes d’une infection ou d’une maladie de l’œil, par exemple une conjonctivite.
Il est alors important d’aller consulter un ophtalmologiste rapidement. Si votre œil est encore rouge au-delà de 24 heures ou qu’il vous provoque des démangeaisons, consultez votre médecin pour qu’il puisse vous prescrire un traitement adapté. Un œil rouge et douloureux peut aussi être le signe d’une pathologie.
En effet, le glaucome aigu et les lésions de la cornée, secondaires à un traumatisme ou à une inflammation, sont les principales causes d’un œil rouge grave. Il faut donc rester vigilant et ne pas hésiter à consulter. Même si cela peut être gênant, sentir des tremblements au niveau de sa paupière n’est pas grave.
En effet, il s’agit de micros contractions nerveuses incontrôlables. On appelle également ces contractions involontaires des fasciculations. Même si les causes exactes de ces fasciculations de la paupière sont encore un mystère, certains facteurs ont pu être identifiés : la fatigue, le manque de sommeil, une carence en magnésium, une consommation excessive de café, ou une activité sportive trop intense.
Pourquoi l’œil droit saute ?
Manque de sommeil, stress, consommation excessive de caféine, d’alcool ou de tabac, carence en magnésium la plupart du temps avoir l’ œil qui saute est dû à l’un de ces facteurs.
Quand l’œil droit tremble ?
Qu’est-ce que ça veut dire ? – Dans la très large majorité des cas, l’oeil qui saute est le signe, au choix, d’un manque de sommeil, du stress, d’une carence en magnésium, d’une consommation excessive de caféine, d’alcool ou de tabac, d’une spasmophilie ou encore d’une activité physique trop intense.
Comment arrêter les tremblements de l’œil ?
De manière générale, toute activité sportive peut s’avérer bénéfique. La méditation peut elle aussi être très utile. Et si vous traversez une période de stress qui dure et s’accompagne de tension psychique, un training autogène ou une psychothérapie sont conseillés.
Est-ce dangereux d’avoir des spasmes ?
Les causes – Les spasmes musculaires sont très courants. Ils peuvent survenir dans n’importe quelle partie du corps. Cependant, ils ont tendance à affecter :
piedsmainsbrascuissesabdomenmuscles intercostaux, qui sont autour de la cage thoracique
Les douleurs musculaires, la fatigue et une sollicitation excessive du muscle sont les causes les plus courantes. D’autres causes incluent le stress ou l’ anxiété, qui peuvent entraîner des contractions musculaires du visage. Les sportifs qui ne s’échauffent pas avant de faire de l’exercice ou qui font de l’exercice dans des températures très chaudes peuvent également souffrir de spasmes musculaires.
personnes âgésathlètespersonnes en surpoids ou obèsesfemmes enceintes
Les personnes qui ont des problèmes de santé, tels que des troubles nerveux ou des problèmes liés à la thyroïde, ont également tendance à présenter une fréquence de spasmes musculaires supérieure à la moyenne. Ces spasmes ne sont généralement pas inquiétants, mais dans certains cas, ils peuvent être le signe d’un problème de santé neurologique sous-jacent.
Pourquoi je sens mon cœur battre dans mon œil ?
Paupières qui tremblent : que faire en cas de fasciculations ? Vérifié le 21/12/2022 par PasseportSanté L’œil qui tremble est une sensation que vous connaissez sûrement déjà : il s’agit de cette impression que la paupière « saute » ou « clignote ». Bien que dérangeants, les tremblements des paupières sont des symptômes temporaires et courants qui sont la plupart du temps sans gravité.
- Pourquoi votre œil tremble-t-il ? Quand s’inquiéter en cas de fasciculation ? Explications dans cet article.
- Les tremblements des paupières sont parfois appelés « fasciculations » des paupières.
- On parle aussi de myokymie, définie par un frémissement involontaire de certaines fibres musculaires.
- Ces tremblements se produisent de manière inopinée chez la plupart des personnes.
Ce sont des tremblements temporaires, sans gravités, qui peuvent toutefois être gênants et désagréables sur le moment. En réalité, les fasciculations sont des contractions involontaires des muscles (spasmes), en l’occurrence, le muscle orbiculaire de la paupière, dont on ne connait pas la cause.
les deux yeux (mais pas en même temps) ;la paupière supérieure ;la paupière inférieure ;ou les deux paupières.
Si les tremblements ne disparaissent pas au bout de quelques semaines, si ouvrir l’œil est rendu difficile, s’il est rouge et gonflé ou encore si d’autres parties du visage tremblent, alors il est conseillé de consulter un médecin. En fonction de la cause, d’autres symptômes peuvent accompagner le tremblement des paupières :
une fatigue intense ;des troubles de l’humeur ;des troubles du sommeil ;des crampes ou des douleurs musculaires ;une baisse de l’acuité visuelle ;sensation de brûlure et des rougeurs ;une irritation ;des maux de tête ou migraines.
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A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Il n’y a généralement aucune cause évidente aux tremblements des paupières.
Ces spasmes peuvent toutefois être favorisés par plusieurs facteurs, voici les principaux :
la fatigue ;une ;la présence de fumée de cigarette ;la lumière (du soleil ou artificielle si elle est forte) ;le vent ;la consommation de café ;le stress ;la consommation d’alcool ;la prise de certains médicaments, comme ceux utilisés pour traiter l’épilepsie ou la psychose ;la consommation de certaines drogues ;la sécheresse oculaire (et la diminution de larmes qui s’associent à cette condition).
Certaines autres conditions peuvent compter parmi leurs symptômes le tremblement des paupières. Citons par exemple :
une abrasion de la cornée ;un (une maladie touchant le nerf optique et entrainant une perte de la vision de manière progressive) ;une uvéite (une inflammation d’une partie ou de la totalité de l’uvée, qui se situe au centre de l’œil) ;une blépharite (à savoir une inflammation du revêtement cutané des paupières).
Très rarement, le tremblement des paupières peut trouver son origine dans des troubles du système nerveux. Par exemple :
une sclérose en plaque ;un syndrome de Gilles de la Tourette (qui se caractérisent notamment par des tics moteurs) ;ou encore une dystonie (c’est-à-dire un trouble neurologique affectant le tonus musculaire).
Les tremblements des paupières sont dans l’immense majorité des cas bénins et s’arrêtent spontanément au bout de quelques secondes ou minutes. Ces tremblements ne sont associés à aucune maladie. Dans des cas rarissimes et si les tremblements des paupières persistent, ils peuvent être le symptôme précurseur d’une maladie neurologique sous-jacente.
Parmi les maladies neurologiques sous-jacentes, on peut citer la sclérose en plaques, l’atteinte des nerfs faciaux provoquant un spasme hémi-facial ou un blépharospasme (fermeture forcée, soutenue et involontaire de la paupière), par exemple. Aucun traitement spécifique n’est requis concernant les paupières qui tremblent.
Si le tremblement des paupières est un des signes d’une maladie (glaucome, troubles nerveux, etc), alors son traitement améliorera le symptôme. Si le symptôme persiste ou qu’il vous semble anormalement fréquent, il est conseillé de consulter un médecin.
Afin de diminuer les fasciculations, il est conseillé d’adopter une bonne hygiène de vie, d’améliorer son alimentation et la qualité de son sommeil. Le manque de fer peut également causer des tremblements des paupières. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour qu’il puisse vous prescrire une prise de sang et en fonction des résultats des compléments alimentaires.
Concernant l’alimentation, nous vous conseillons de privilégier les aliments riches en magnésium.92 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? : Paupières qui tremblent : que faire en cas de fasciculations ?
Pourquoi je sens mon cœur battre dans mon œil ?
Le cerveau adapte la vue en fonction du cœur · Inserm, La science pour la santé La perception inconsciente des battements du cœur par le cerveau influe sur la qualité de la vue : le fonctionnement intrinsèque de l’organisme modifie donc les sens, et probablement la cognition et le comportement.
- L’acuité visuelle semble dépendre de la façon dont le cerveau perçoit les battements du cœur.
- Tel est l’enseignement d’une étude Inserm qui s’est penchée sur les liens entre l’activité spontanée du cerveau et la façon dont ce dernier traite les informations extérieures.
- En effet, le cerveau reçoit et régule les signaux provenant des différents organes du corps.
Il enregistre par exemple chaque battement du cœur. Les chercheurs supposaient que les fluctuations de cette activité intrinsèque, non maitrisée par le sujet lui-même, pouvaient avoir une influence sur les performances sensorielles ou cognitives, voir sur le comportement.
- Pour tester cette hypothèse, ils ont observé l’activité cérébrale associée aux pulsations cardiaques de 17 volontaires et puis ils les ont soumis à des tests visuels.
- Pour ce faire, les chercheurs ont eu recours à la magnétoencéphalographie.
- Cette technique d’imagerie médicale permet d’observer très finement l’activité neuronale grâce à plus de trois cents capteurs placés sur le crane.
Les chercheurs ont en outre utilisé un programme de « reconstruction des sources » : « Ce programme permet de connaître l’origine de l’activité cérébrale observée. Dans notre cas nous avons recherché les zones cérébrales dont l’activité est associée aux battements du cœur.
Nous en avons retrouvées deux bien distinctes : à chaque pulsation, ces régions s’allument. Elles détectent le battement de façon inconsciente pour le sujet », décrit Catherine Tallon-Baudry*, co-auteur des travaux. Ensuite, les chercheurs ont demandé aux volontaires d’observer à plusieurs reprises un écran d’ordinateur sur lequel s’affichait une image si faiblement contrastée qu’elle n’est à priori visible qu’une fois sur deux.
A chaque essai, les chercheurs ont noté si le sujet voyait l’image ou non et ont corrélé cette réponse avec l’importance de l’activité cérébrale associée aux battements cardiaques. « Nous avons testé ce phénomène dans des conditions normales : il ne s’agissait pas de stimuler artificiellement le rythme cardiaque, mais de savoir si les variations de l’activité spontanée et normale du cerveau générée par les battements du cœur interfère avec l’acuité visuelle », explique la chercheuse.
A l’issue de ces travaux, les chercheurs ont constaté que plus l’activité cérébrale spontanée associée aux battements du cœur était importante, plus le sujet était capable de voir les clichés très faiblement contrastées. « Rétrospectivement, en analysant les réponses neuronales, nous sommes capables de prédire si un sujet va voir l’objet faiblement contrasté.
C’est comme si les signaux en provenance des organes du corps pouvaient permettre à la personne de développer des sensations plus fines qui, finalement, nous différencient d’un robot équipé d’une caméra traitant l’information visuelle », suggère la chercheuse.
« Ces résultats confirment le fait que la perception du corps par le cerveau influe sur les fonctions sensorielles. Nous l’avons testé ici sur la vue, mais à priori ces conclusions devraient concerner les autres sens, comme l’ouïe », estime-t-elle. *unité 960 Inserm/ENS, Paris H. Park et coll. Spontaneous fluctuations in neural responses to heartbeats predict visual detection.
Nature Neuroscience, édition en ligne du 9 mars 2014. : Le cerveau adapte la vue en fonction du cœur · Inserm, La science pour la santé
C’est quoi un blépharospasme ?
Le blépharospasme est un spasme des muscles orbiculaires de l’œil provoquant un clignement involontaire et une fermeture de l’œil. La cause du blépharospasme est le plus souvent inconnue. Elle affecte plus souvent les femmes que les hommes et a une composante familiale.
Rarement, un blépharospasme peut également être secondaire à des troubles oculaires, dont ceux qui provoquent une irritation oculaire (p. ex., trichiasis Trichiasis Le trichiasis est un mauvais alignement anatomique des cils, qui frottent contre le globe oculaire chez un patient qui n’a pas d’entropion.
Le trichiasis est le plus souvent idiopathique, mais. en apprendre davantage, une inflexion des cils vers l’œil), un corps étranger cornéen, une kératoconjonctivite sèche Kératoconjonctivite sèche Une kératoconjonctivite sèche est un dessèchement chronique bilatéral de la conjonctive et de la cornée due à une altération qualitative ou quantitative du film lacrymal. Les symptômes sont. en apprendre davantage (œil sec) et à des maladies systémiques neurologiques qui entraînent des spasmes musculaires (p. ex., maladie de Parkinson Maladie de Parkinson La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, lentement évolutive, caractérisée par des tremblements de repos, une rigidité musculaire, des mouvements lents et diminués (bradykinésie).
en apprendre davantage ). Les symptômes sont un clignement et une fermeture involontaire des yeux; dans les cas les plus sévères, les patients ne peuvent pas ouvrir les yeux. Les spasmes peuvent être aggravés par la fatigue, la lumière intense et l’anxiété. REMARQUE : Il s’agit de la version professionnelle.
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Comment arrêter de trembler à cause du stress ?
Les tremblements sont des mouvements involontaires, rythmiques, oscillatoires réciproques de groupes musculaires antagonistes, impliquant généralement les mains, la tête, le visage, les cordes vocales, le tronc ou des jambes. Le diagnostic est clinique.
Le traitement dépend de la cause et le type de tremblements et peut comprendre l’évitement des déclencheurs (physiologiques), le propranolol ou la primidone (essentiels), la kinésithérapie (cérébelleux), habituellement la lévodopa (parkinsoniens), et parfois la stimulation profonde du cerveau (invalidants et réfractaires aux médicaments).
Le tremblement peut être
Normal (physiologique) Pathologique
Les tremblements physiologiques, généralement à peine perceptibles, deviennent perceptibles chez de nombreux sujets lors d’un stress physique ou mental. Les tremblements varient en
Fréquence (p. ex., intermittents, constants) Intensité Acuité (p. ex., progressive, abrupte)
La gravité des tremblements peut ne pas être liée à la gravité du trouble sous-jacent. Par exemple, le tremblement essentiel est généralement considéré comme bénin et n’abrège pas la vie, mais les symptômes peuvent être invalidants et une dégénérescence cérébelleuse a été détectée dans certaines études neuropathologiques.
Diverses lésions du tronc cérébral, du système extrapyramidal ou du cervelet peuvent provoquer des tremblements. Le dysfonctionnement ou les lésions neuronales qui provoquent le tremblement peuvent provenir de lésions, d’ischémies, d’anomalies métaboliques ou d’un trouble neurodégénératif. Parfois, le tremblement est une affection héréditaire (p.
ex., tremblement essentiel). La classification du tremblement est basée sur le moment de son apparition:
Les tremblements de repos sont visibles au repos et se produisent lorsqu’une partie du corps est complètement soutenue contre la gravité. Les tremblements de repos sont minimes ou absents pendant l’activité. Ils se produisent à une fréquence de 3 à 6 cycles/s (hertz ). Les tremblements d’action sont maximaux quand une partie du corps est bougée volontairement. Les tremblements d’action peuvent ou non changer en gravité lorsqu’une cible est atteinte; ils peuvent se produire à des fréquences très différentes, mais la fréquence est toujours < 13 Hz.
Les tremblements d’action comprennent les tremblements cinétiques, d’intention, et posturaux.
Les tremblements cinétiques apparaissent dans la dernière partie d’un mouvement vers une cible; l’amplitude est faible. Les tremblements intentionnels se produisent pendant le mouvement volontaire vers une cible, mais l’amplitude est élevée et la fréquence est faible pendant le mouvement complet, tandis que le tremblement s’aggrave à mesure que la cible est atteinte (comme dans les tests doigt-nez); ils ont une fréquence de 3 à 10 Hz.
Les tremblements complexes peuvent avoir des composants appartenant à plus d’un type de tremblement. Le tremblement peut également être classé selon qu’il est
Physiologique (dans les limites de la normale) Un trouble primaire (tremblement essentiel, maladie de Parkinson) Secondaire à un trouble (p. ex., accident vasculaire cérébral)
Les tremblements sont habituellement décrits en fonction de la fréquence des oscillations (rapides ou lentes) et de l’amplitude des mouvements (fins ou grossiers ). Le tremblement physiologique survient chez les sujets par ailleurs en bonne santé. C’est un tremblement d’action ou postural qui tend à affecter les deux mains à peu près également; l’amplitude est habituellement très fine.
Anxiété Fatigue L’effort Privation de sommeil Arrêt de l’alcool ou de certains autres médicaments dépresseurs du système nerveux central (p. ex., benzodiazépines, opiacés) Certains troubles (p. ex., l’hyperthyroïdie), lorsqu’ils sont symptomatiques Consommation de caféine ou de drogues récréatives comme la cocaïne, les amphétamines ou la phencyclidine Prise de certains médicaments tels que la théophylline, les agonistes bêta-adrénergiques, les corticostéroïdes et le valproate
Pour les tremblements d’action (dont ceux de posture): tremblement essentiel
Les médicaments (voir tableau Certaines causes de tremblement Causes de tremblements médicamenteux par type ) peuvent provoquer ou aggraver différents types de tremblements. Une faible dose de certains sédatifs (p. ex., l’alcool) peut supprimer certains tremblements (p. ex., tremblement essentiel et physiologique); des doses plus élevées peuvent provoquer ou aggraver des tremblements. Le diagnostic de tremblement étant en grande partie clinique, une anamnèse et un examen clinique minutieux sont essentiels. L’ histoire de la maladie doit couvrir
L’acuité d’apparition (p. ex., progressive, abrupte) L’âge de début Les parties du corps affectées Les facteurs déclenchants (p. ex., mouvement, repos, debout) Les facteurs soulageants ou aggravants (p. ex., l’alcool, la caféine, le stress, l’anxiété)
Lorsque le début est brutal, il faut interroger les patients au sujet des événements potentiellement déclencheurs (p. ex., récents traumatismes ou maladies, utilisation d’un nouveau médicament). La revue des systèmes doit chercher des symptômes des maladies causales, dont La recherche des antécédents médicaux doit porter sur des affections associées à des tremblements (voir tableau Certaines causes de tremblement Causes de tremblements médicamenteux par type ). L’anamnèse familiale doit comprendre des questions sur la présence de tremblement chez les parents du 1er degré. Il faut rechercher parmi les antécédents médicamenteux les substances responsables (voir tableau Causes de tremblements médicamenteux Causes de tremblements médicamenteux par type ), et il faut interroger les patients en particulier sur leur consommation de caféine et d’alcool et l’utilisation de drogue récréative (notamment un récent arrêt). Les signes vitaux doivent être recherchés, tachycardie, HTA ou fièvre. L’examen général doit noter toute cachexie, toute agitation psychomotrice et l’absence d’expression faciale (qui peuvent indiquer une bradykinésie).
Les parties du corps touchées sont au repos et entièrement soutenues (p. ex., par les genoux du patient). Le patient prend certaines postures (p. ex., tenir les bras tendus). Le patient marche ou effectue des tâches avec la partie du corps touchée.
L’examinateur doit noter si le tremblement change pendant des tâches de distraction mentales (p. ex., des soustractions en série ôtant 7 de 100). La qualité de la voix doit être observée pendant que le patient soutient une longue note. Les signes suivants doivent alerter:
Début brutal Début chez les sujets < 50 ans et sans antécédent familial de tremblement bénin D’autres déficits neurologiques (p. ex., changement de l’état mental, asthénie motrice, paralysie des nerfs crâniens, marche ataxique, dysarthrie) Tachycardie et agitation
Le type de tremblements et le début d’apparition sont des indices utiles:
Le tremblement de repos indique habituellement une maladie de Parkinson, en particulier lorsqu’il est unilatéral ou lorsque le tremblement est limité au menton ou à la jambe. Un tremblement postural suggère un tremblement essentiel ou physiologique si le début est progressif, il suggère un trouble toxique ou métabolique lorsque le début est brutal.
Les signes suivants peuvent être utiles pour évoquer des causes du tremblement:
Une apparition soudaine est très typique du tremblement psychogène après que des processus pathologiques physiques auront été éliminés. L’évolution par paliers suggère un trouble vasculaire ischémique ou une sclérose en plaques Le développement de tremblements après l’utilisation d’un nouveau médicament suggère que le médicament en est la cause. Un tremblement avec agitation, tachycardie et HTA débutant dans les 24 à 72 heures d’une hospitalisation peuvent suggérer un sevrage alcoolique ou d’un autre sédatif ou d’une substance illicite.
La démarche est observée. Des troubles de la marche peuvent suggérer une sclérose en plaques, un accident vasculaire cérébral, une maladie de Parkinson ou une affection cérébelleuse. La marche est typiquement à petits pas et traînante dans la maladie de Parkinson et ataxique avec élargissement du polygone de sustentation dans les troubles cérébelleux.
- La démarche peut avoir une allure histrionique ou incohérente chez les patients qui présentent des tremblements psychogènes.
- Chez le patient qui a un tremblement essentiel, la démarche est souvent normale, mais la démarche en tandem (en plaçant le talon devant les orteils) peut être anormale.
- Le tremblement psychogène peut être identifié par le fait que les tremblements psychogènes diminuent ou disparaissent lorsque le patient est mentalement distrait et lorsque la fréquence du tremblement se synchronise (entraîne) avec un rythme de frappe volontaire par une partie du corps non affectée.
Le maintien simultané de différentes fréquences de mouvements dans deux parties du corps est difficile. Chez la plupart des patients, les antécédents et l’examen clinique sont suffisants pour identifier l’étiologie probable du tremblement. Cependant, une IRM ou une TDM du cerveau doit être effectuée si
Le début des tremblements est aigu. L’évolution est rapide. Des signes neurologiques focaux suggèrent une lésion structurelle (p. ex., accident vasculaire cérébral, tumeur cérébrale, trouble démyélinisant).
Lorsque la cause du tremblement n’est pas clairement définie (par l’anamnèse et l’examen clinique), il convient de faire ce qui suit:
La thyréostimuline (TSH) et la thyroxine (T 4 ) sont mesurées pour rechercher une hyperthyroïdie. Le calcium et l’hormone parathyroïdienne sont mesurés pour rechercher une hyperparathyroïdie ou une hypoparathyroïdie. La glycémie est mesurée afin d’exclure une hypoglycémie.
En cas d’encéphalopathie toxique, la maladie initiale n’est habituellement pas évidente, mais la mesure du taux d’urée et d’ammoniac peut permettre de confirmer l’étiologie. La mesure des métanéphrines plasmatiques libres est indiquée en cas d’hypertension réfractaire inexpliquée.
La céruléoplasmine sérique et le cuivre urinaire doivent être mesurés pour rechercher une maladie de Wilson Maladie de Wilson La maladie de Wilson entraîne une accumulation de cuivre dans le foie et dans d’autres organes. Des symptômes hépatiques ou neurologiques se développent. Le diagnostic repose sur un taux sérique.
en apprendre davantage chez le patient de < 40 ans qui présente des tremblements sans cause apparente, en particulier si le tremblement est à type de battement d’aile (avec ou sans syndrome parkinsonien et des caractéristiques dystoniques) et sans antécédents familiaux de tremblement bénin. (Le battement d’aile est un tremblement du bras de basse fréquence, de grande amplitude, induit par la posture, provoqué par l’abduction soutenue des bras, avec des coudes et des paumes fléchis.) Bien que l’électromyographie (EMG) puisse différencier le tremblement vrai d’autres troubles moteurs (p. ex., myoclonies, clonies, epilepsia partialis continua), elle est rarement nécessaire. Cependant, l’EMG permet d’établir une neuropathie périphérique comme cause potentielle de tremblement si une neuropathie est cliniquement suspectée. Aucun traitement n’est nécessaire à moins que les symptômes ne soient gênants. Éviter les déclencheurs (comme la caféine, la fatigue, la privation de sommeil, les médicaments, et, si possible, le stress et l’anxiété) peut permettre de prévenir ou de réduire les symptômes. Le tremblement physiologique est augmenté par le sevrage alcoolique, l’hyperthyroïdie, la prise de médicaments et les pathologies qui peuvent provoquer un tremblement. Le tremblement répond au traitement de la maladie sous-jacente. Les benzodiazépines orales (p. ex., diazépam 2 à 10 mg, lorazépam 1 à 2 mg, oxazépam 10 à 30 mg) administrées 3 ou 4 fois/jour peuvent être utiles chez les patients atteints de tremblements et d’anxiété chronique, bien qu’il faille éviter une utilisation continue. Le propranolol de 20 à 80 mg par voie orale 4 fois/jour (et d’autres bêta-bloqueurs) est souvent efficace pour soigner les tremblements aggravés par les drogues ou l’anxiété aiguë (p. ex., attaque de panique). Le propranolol 20 à 80 mg par voie orale 4 fois/jour (ou d’autres bêta-bloqueurs) est souvent efficace, comme la primidone 50 à 250 mg par voie orale 3 fois/jour. Dans le cas de certains patients, une petite quantité d’alcool est efficace; cependant, l’alcool n’est pas systématiquement recommandé pour le traitement car l’abus est un risque. Les médicaments de deuxième ligne sont le topiramate 25 à 100 mg par voie orale 2 fois/jour et la gabapentine 300 mg par voie orale 2 fois/jour ou 3 fois/jour. Les benzodiazépines peuvent être ajoutées si d’autres médicaments ne contrôlent pas le tremblement. Aucun médicament efficace n’est disponible; des mesures kinésithérapiques sont parfois utiles (p. ex., lester les membres atteints ou apprendre au patient à soutenir la partie proximale du membre pendant les activités). D’autres médicaments sont des agonistes dopaminergiques Agonistes de la dopamine La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, lentement évolutive, caractérisée par des tremblements de repos, une rigidité musculaire, des mouvements lents et diminués (bradykinésie). en apprendre davantage (p. ex., pramipexole, ropinirole, rotigotine), des inhibiteurs de la MAO de type B Inhibiteurs sélectifs de la MAO-B La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, lentement évolutive, caractérisée par des tremblements de repos, une rigidité musculaire, des mouvements lents et diminués (bradykinésie). en apprendre davantage (sélégiline, rasagiline), des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) Inhibiteurs de la cathéchol O -méthyltransférase (COMT) La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, lentement évolutive, caractérisée par des tremblements de repos, une rigidité musculaire, des mouvements lents et diminués (bradykinésie). en apprendre davantage, (entacapone, tolcapone, utilisés uniquement en association avec la lévodopa ), et l’ amantadine Amantadine La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, lentement évolutive, caractérisée par des tremblements de repos, une rigidité musculaire, des mouvements lents et diminués (bradykinésie). en apprendre davantage, En cas de tremblement essentiel sévère, invalidant et réfractaire aux médicaments, le traitement chirurgical par thalamotomie stéréotaxique unilatérale ou par stimulation cérébrale thalamique profonde chronique unilatérale ou bilatérale peut être envisagé. Le tremblement dystonique peut mieux répondre à la neurochirurgie fonctionnelle ciblant la partie interne du globus pallidus. Dans la maladie de Parkinson, les tremblements diminuent de façon considérable après une stimulation profonde thalamique, le globus pallidus interne, ou du noyau sous-thalamique. Bien que ces techniques soient largement disponibles, elles ne doivent être envisagées que si tous les traitements médicamenteux raisonnables ont échoué et uniquement chez les patients dont les troubles cognitifs ou psychiatriques sont importants.
1. Espay AJ, Edwards MJ, Oggioni GD, et al: Tremor retrainment as therapeutic strategy in psychogenic (functional) tremor. Parkinsonism Relat Disord 20 (6):647–650, 2014. Epub 2014 Mar 20. doi: 10.1016/j.parkreldis.2014.02.029
De nombreux patients âgés attribuent le développement de tremblement au vieillissement normal et peuvent ne pas consulter. Bien que le tremblement essentiel soit plus répandu chez la personne âgée, une anamnèse complète et un examen clinique sont nécessaires pour exclure d’autres causes et pour déterminer si les symptômes sont assez sévères pour justifier un traitement médicamenteux ou chirurgical.
Des doses de médicaments faibles peuvent aggraver les tremblements chez les patients âgés, et l’ajustement des doses des médicaments pris de manière chronique (p. ex., amiodarone, métoclopramide, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, thyroxine) doit être envisagé. De même, les patients âgés sont plus vulnérables aux effets indésirables des médicaments utilisés pour traiter les tremblements; ainsi, les médicaments doivent être utilisés avec précaution chez les patients âgés, habituellement à des doses plus faibles que celles qui sont considérées comme optimales.
Dans la mesure du possible, les médicaments anticholinergiques doivent être évités chez les patients âgés. Les tremblements peuvent affecter significativement l’état général fonctionnel des patients âgés, en particulier si elles présentent des troubles physiques ou cognitifs.
Le tremblement peut être classé comme de repos ou d’action (qui comprend les tremblements d’intention, cinétiques et posturaux). Les causes les plus fréquentes de tremblement sont le tremblement physiologique, le tremblement essentiel et la maladie de Parkinson. L’anamnèse et l’examen clinique peuvent typiquement identifier l’étiologie des tremblements. Évoquer une maladie de Parkinson en cas de tremblement de repos, un tremblement essentiel ou physiologique en cas de tremblement de posture ou d’action et un tremblement cérébelleux en cas de tremblement intentionnel. En cas de début brutal des tremblements ou de survenance de tremblements chez un patient de < 50 ans qui n’a pas d’antécédents familiaux de tremblements bénins, les évaluer rapidement de façon approfondie par imagerie cérébrale et examens de laboratoire fonctions de la présentation clinique. Traiter selon la cause et le type de tremblements: par évitement des déclencheurs (physiologiques), le propranolol ou la primidone (essentiels), la kinésithérapie (cérébelleux), habituellement la lévodopa (parkinsoniens), et parfois la stimulation profonde du cerveau (invalidants et réfractaires aux médicaments).