Pourquoi Plus DEssence?
Une surconsommation de 10 à 30% – Depuis peu, la grève est levée dans tous les dépôts et raffineries de France. Il faut compter 10 à 15 jours après la reprise du travail sur ces sites, pour que les stations soient à nouveau livrées. Avec la fin des grèves, très récente, la capacité française de production n’est pas encore à 100%, ce qui explique une partie des difficultés.
- Selon Francis Pousse, président national stations-service chez Mobilians, le rebond des pénuries ne va pas durer.
- Il s’explique par un calendrier particulier, entre le long week-end du 11 novembre et la baisse des ristournes qui arrive.
- Les stations n’ont pas été livrées comme d’habitude ce vendredi avec le jour férié et il y a eu très peu de livraisons le samedi.
Conjuguée, avec la baisse de la remise mardi soir tout le monde s’est précipité à la pompe, Dès que la fin de la ristourne sera actée, on aura plus d’emballement et donc fatalement, les ventes vont baisser en station. Pendant ce temps-là, on va pouvoir ravitailler de façon à rétablir les stocks moyens de stations-service », explique Francis Pousse au micro d’Europe 1.
Pourquoi ya une pénurie d’essence ?
Blocage de dépôts. – Ce phénomène peut s’expliquer par un blocage de dépôts ou un retard d’approvisionnement, lié au mouvement de grève contre la réforme des retraites dans les raffineries. D’autres régions ont été impactées comme la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ou les Pays de la Loire.
Pourquoi la pénurie d’essence en France ?
Pourquoi certaines stations essence sont en pénurie de carburant ? Un automobiliste à la pompe à essence (illustration) Crédit : Philippe HUGUEN / AFP Essence : Christophe Bourroux participe à RTL Midi 00:05:08 Faire le plein devient parfois mission impossible. Pourtant, pour l’instant, les stocks sont là. L’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) assure qu’on ne manque pas de carburant.
La France aurait même intensifié le nombre de bateaux qui acheminent du pétrole raffiné et en particulier du diesel, que l’on importe à hauteur de 20 %. Le gouvernement évoque 12 % des stations essence, c’est-à-dire environ 1.300, en, Mais cela dépend des régions. Dans les Hauts-de-France, près de 30 % des stations rencontrent des difficultés.
Mais plusieurs raffineries sont au ralenti, voire à l’arrêt, et cela, depuis le 27 septembre. Parmi ces raffineries au ralenti, celle de Normandie, près du Havre, qui distribue 22 % du carburant en France, une à proximité de Dunkerque ou encore une à Feyzin, dans le Rhône.
Quand la fin de la pénurie de carburant ?
Des raffineries bloquées en avril 2023 La pénurie de carburant ralentit en France en cette fin de mois de mars 2024, mais elle pourrait se durcir de nouveau dans les semaines à venir avec la nouvelle grève prévue le 13 avril 2023 ! Comment éviter la pénurie et quand aura lieu la prochaine ? On vous dit tout ! Même si on parle de plus en plus de transition énergétique, la France et les Français restent très dépendants des combustibles fossiles.
Où y A-t-il des pénurie d’essence ?
Pénurie de carburant : les dernières infos en direct Mise à jour du vendredi 14 avril à 16h13 Ca s’arrange (un peu) en Ile-de-France Alors que la situation continue de s’améliorer partout en France, on note toujours des difficultés en Ile-de-France. D’après le Figaro, environ 22% des stations-service du département manquaient d’au moins un carburant ce jeudi à 13h.
- Ce taux attendrait les 34% à Paris, 31,3% dans le Val-de-Marne ou 23,1% dans les Hauts-de-Seine.
- L’Indre reste elle aussi perturbée avec 28,6% de stations en difficulté.
- Mise à jour du mercredi 12 avril à 13h00 Plus de 40 % des stations d’Ile-de-France touchées Pour les Franciliens, il est de plus en plus compliqué de remplir son réservoir.
En effet, plus de 40 % des stations accusent une rupture partielle. Le département du Val-de-Marne est le plus touché avec 60 %, dont un carburant au moins manque, et 9,6 % qui n’ont plus une goutte dans les cuves. Les Hauts-de-Seine sont un peu moins touchés avec 47,4 % en rupture partielle, et Paris affiche un « score » de 46,9 %.
- D’autres départements sont fortement impactés à l’image de l’Indre-et-Loire (42,9 %), l’Eure-et-Loir (38 %) et le Cher (36,7 %).
- D’après le site, 1 463 stations sont notées en rupture partielle.
- Un chiffre qui était descendu à un peu plus de 1 000 fin mars.
- Mise à jour du mardi 11 avril à 15h43 Les problèmes en Ile-de-France ne sont pas finis Si la situation s’est largement améliorée ces jours derniers dans la plupart des départements français, on constate toujours d’importantes tensions en Ile-de-France avec 38% d’établissements où au moins l’un des principaux carburants demandés était en rupture de stock lundi.
C’était encore pire dans le Val-de-Marne avec 60% de stations en difficulté et 8,4% d’entre elles totalement à sec. Sur le plan national, on comptait encore 9,7% de stations en difficulté hier à 13h. Mise à jour du lundi 3 avril à 10h10 Toujours des difficultés en Ile-de-France Depuis plusieurs, la situation s’apaise dans les stations-services.
- On dénombre ainsi 10,1 % des stations qui manquent d’un carburant, selon Fig Data,
- A l’échelle nationale, 29 départements recensent au moins 10 % de points de distribution en rupture totale ou partielle.
- Ils étaient 35 dans ce cas en fin de semaine dernière.
- Après la Loire-Atlantique, qui fut le territoire le plus impacté, c’est l’Ile-de-France qui se retrouve en difficulté depuis une semaine.
C’est le département de l’Essonne le plus touché avec 45,1 % des stations qui notent une rupture partielle, suivie des Hauts-de-Seine (43,6 %), de Paris (41,7 %) et le Val-de-Marne (41 %). Depuis plusieurs jours, les raffineries d’Esso-ExonMobil à Port-Jérôme Gravenchon et celui de Total à Gonfreville-L’Orcher possèdent un stock important, mais ont cessé leurs activités.
- La situation dans les stations devrait stagner au moins jusqu’au 6 avril, jour de la prochaine mobilisation.
- La veille, Elisabeth Borne et l’intersyndicale ont rendez-vous à Matignon pour tenter de renouer le dialogue concernant la réforme des retraites.
- Mise à jour du vendredi 31 mars à 15h30 Du mieux à la pompe Les choses s’améliorent, enfin.
La situation du pays est moins critique qu’elle n’a été, puisque 10,4 % des stations sont en difficulté d’après Fig Data, En début de semaine, le chiffre atteignait presque les 16 %. Au total, 35 départements indiquent qu’au moins 10 % des stations sont en rupture totale ou partielle.
- C’est désormais la région parisienne qui est la plus touchée, à Paris (43,8 %), dans les Hauts-de-Seine (42,3 %) et dans l’Essonne (42,9 %).
- En revanche, cela s’améliore dans l’Ouest du pays, notamment du côté de Caen et Rennes.
- La Loire-Atlantique est également plus apaisée avec 22,7 % des stations en difficulté, toujours selon Fig Data,
Le site collaboratif pénurie.mon-essence.fr confirme également cette tendance puisque 1 037 stations sont indiquées en rupture partielle. Elles étaient près de 1 300 vendredi dernier.J.B. Mise à jour du mercredi 29 mars à 18h27 La situation ne s’arrange pas mais les stations autoroutières tiennent bon Ce mercredi 29 mars, 14,3% des stations-service de France seraient toujours en difficulté.
- Mise à jour du lundi 28 mars à 12h00
- 15% de stations en manque d’au moins un carburant, l’ouest et le sud-est plus touchés
- En cette dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les difficultés persistent en matière de distribution de carburant, et ce malgré le fait que deux des sept raffineries de métropole continuent de fonctionner (mais à débit réduit).
Plus de 15% des stations-services seraient ainsi dans l’incapacité de fournir gazole ou sans plomb (ou les deux), selon un décompte AFP qui corrobore les données du site collaboratif penurie.mon-essence.fr. Pour autant, certaines régions sont nettement plus touchées que d’autres.
- Dans l’ouest de la France, plus de 50% des stations de Loire-Atlantique manquent d’au moins un carburant, tout comme environ 40% des stations de Mayenne, Ille-et-Vilaine et Maine-et-Loire.
- Les proportions sont les mêmes dans les Bouches-du-Rhône (environ 40%) et légèrement moindres dans les autres départements du sud (environ 30%).
- Dans le Vaucluse, la Préfecture a instauré jusqu’à jeudi une limitation de la distribution de carburant à 30 litres pour les voitures particulières (hors véhicules d’urgence et prioritaires).
L’Ile-de-France fait elle aussi partie des « points chauds » de la crise. Selon les données de Fig-Data, près de 30% des stations parisiennes seraient touchées par la pénurie, chiffre qui dépasse les 34% dans les Hauts-de-Seine et 42% dans le Val-de-Marne.
- Vinci Autoroutes, premier opérateur du pays, assure de son côté que 97% des 181 aires de son réseau sont actuellement en mesure de distribuer du gazole ou du sans plomb.P.-O.M.
- Mise à jour du lundi 27 mars à 13h40 La situation s’aggrave Depuis le début du mouvement, la pénurie de carburant atteint des records.
D’après Fig Data, 15,6 % des stations-services étaient en difficulté dimanche à 13h. Au total, ce sont 52 départements qui accusent au moins 10 % de stations en rupture partielle ou totale sur leur territoire. La Loire-Atlantique est toujours la plus touchée avec 56 % des points qui déclarent une rupture partielle (14 %) ou totale (44,2 %).
- À noter que les stations-services des aires d’autoroute sont moins impactées.
- Vinci Autoroutes indique que 97,5 % de son réseau distribue du carburant.
- Hier, seule un aire sur les 181 du réseau était en rupture totale d’approvisionnement, et 13 autres connaissaient des ruptures partielles.
- Par ailleurs, Vinci Autoroutes a mis en place un service dédié sur son site internet permettant d’identifier en temps réel, grâce à un système de couleurs, les stations connaissant des ruptures partielles ou totales.
Ces informations sont réactualisées deux fois par jour.J.B.
- Mise à jour du vendredi 24 mars à 16h00
- À Caen, le manque de carburant commence à se faire sentir
Cette station est presque déserte, et pour cause puisqu’il ne reste que du diesel. L’ouest de la France est particulièrement touché par les différents blocages des raffineries et dépôts. Ainsi, on note que certaines stations manquent de carburant, généralement davantage d’essence que de diesel. Cependant, plusieurs points de vente peuvent distribuer, pour le moment, tous les types de carburant. Dans cette station du nord de la ville, tous les carburants sont présents et l’accès est fluide. En revanche, cette station Total attire plus de conducteurs, mais l’attente est raisonnable. Dans cette station Intermarché d’Evrecy, dans le sud de Caen, la distribution est limitée à 30 €. Au niveau national, la situation est plutôt stable par rapport à hier. En effet, selon le site collaboratif pénurie.mon-essence.fr, 1 282 stations sont en rupture partielle, 942 sont en rupture totale.
- Mise à jour du jeudi 23 mars à 9h50
- Plus de 20 % des stations manquent de carburant
Depuis le début de la semaine, de plus en plus de stations-services se retrouvent « à sec » à cause de blocages de plus en plus intensifs dans les lieux de production et les dépôts. En effet, la barre des 20 % des points de distribution en difficulté est franchie depuis ce jeudi matin (20,42 %).
- Selon le site participatif pénurie.mon-essence.fr, 1 280 stations sont en rupture partielle et 974 en rupture totale.
- Les soucis rencontrés pour faire le plein dépendent d’une région à l’autre.
- Ainsi, la Loire-Atlantique est le territoire en plus grande difficulté avec 55,2 % des points en rupture, d’après Fig Data,
Cependant, la Normandie et surtout la Bretagne sont également touchées. À noter aussi que l’Ile de France commence à son tour à être en difficulté. Constat similaire dans le Sud, notamment dans les Bouches-du-Rhône avec près de 50 % des stations qui manquent de carburant.
- Mise à jour du mercredi 22 mars à 10h40
- 18% des stations en difficultés
- Sans véritable surprise au vu des déclarations des responsables syndicaux des derniers jours, la situation commence à se tendre dans de nombreuses stations-services.
A l’heure où nous publions cette mise à jour, 18,24% des points de distribution de l’Hexagone manquent d’au moins un carburant (1133 stations en pénurie partielle, 880 en pénurie totale selon la plate-forme contributive penurie.mon-essence.fr).Les difficultés touchent aussi bien les raffineries que les 200 dépôts de carburant du pays, mais certaines zones sont plus touchés que les autres.
- Ainsi en va-t-il du pourtour méditerranéen (près de 56% des stations en difficultés ce matin, d’après Fig Data ), du grand Ouest et de l’Ile-de-France.
- Les autoroutes semblent encore relativement épargnées.
- Ce matin, Vinci Autoroutes, premier opérateur du pays, assure que 95% des stations de son réseau distribuent du sans plomb et 96% disposent de gazole.P.-O.M.
Mise à jour du mardi 21 mars à 15h30: A Marseille, la situation se complique A Marseille, on estimait lundi que 50% des stations-service manquaient de carburant. Et la situation semble se compliquer encore dans la ville aujourd’hui d’après nos propres observations.
Rien que dans le périmètre de Bonneveine, la station Esso est vide depuis la semaine dernière et la station Eni à côté d’elle vient elle aussi d’épuiser tous ses stocks. Résultat, les automobilistes font près d’une heure de queue à la station Carrefour Bonneveine et provoquent des embouteillages gigantesques.
La raffinerie Esso-ExxonMobil de Fos-sur-Mer reste paralysée par la grève, mais des réquisitions à partir d’aujourd’hui doivent permettre d’acheminer du carburant dans les stations. A Marseille, il y de plus en plus de stations épuisées. Mise à jour du mardi 21 mars à 07h35: Près de 14% des stations en difficulté Les choses se compliquent dans les Bouches-du-Rhône où la moitié des stations connaît des difficultés avec au moins un carburant manquant, et où de longues files d’attente commencent à apparaître devant certaines stations-services, notamment autour de Marseille.
- Dans le Gard et le Vaucluse, il est interdit de récupérer plus de 30 litres par voiture.Autre région particulièrement touchée, le grand Ouest où de nombreuses stations sont en difficulté, notamment en Loire-Atlantique.
- Selon le site collaboratif penurie.mon-essence.fr, 687 stations sont en rupture totale et 834 en rupture partielle au moment où nous mettons à jour cet article.
Cela représente 1 521 stations, soit 13,8% des points de distributions de l’Hexagone, contre 9% hier lundi.P.-O.M Mise à jour du lundi 20 mars à 15h12: Le Vaucluse limite l’achat de carburant à 30 litres par voiture La préfecture du Vaucluse a décidé de limiter les ventes de carburants dans les stations-services du département, jusqu’à jeudi inclus, afin d’éviter des phénomènes « d’achats préventifs ».
Les pleins sont limités à 30 litres pour les autos et 120 litres pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Sont concernés l’essence, le diesel, le GPL et l’éthanol. Il est aussi interdit de remplir des réservoirs additionnels (jerrycans, etc). Mise à jour du lundi 20 mars à midi: « La pénurie va s’intensifier » Invité de France Info ce lundi matin, le secrétaire général de la Fédération nationale des industries chimiques de la CGT avertit : « la pénurie de carburant va s’intensifier,
»Et Emmanuel Lépine d’ajouter : « Je n’ai jamais vu une détermination pareille chez les salariés du pétrole ». Résultat, « aucun produit ne sort d’aucune raffinerie aujourd’hui, »Ainsi en va-t-il notamment de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (69) où les expéditions devaient se voir suspendues ce lundi matin du fait d’une grève du service expéditions, ou de la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (76), partiellement à l’arrêt ce week-end.
Dans ce site, il apparaît aussi que le pétrole brut vient à manquer en raison du blocage du port du Havre. Les autres raffineries TotalEnergies seraient déjà à l’arrêt, du fait des arrêts de production ou des blocages d’expéditions. De plus, « le dépôt de carburant d’entrée portuaire à Marseille est également bloqué », indique Emmanuel Lépine.
Mais le phénomène s’étend bien au-delà de cette zone, comme on le constate en consultant la carte collaborative du site, Il y apparaît ce matin que 582 stations sont en rupture partielle de carburant et 422 en rupture totale. Soit un total cumulé de 1 004 stations en difficulté, qui représente 9% des 11 039 stations répertoriées en France.Sans surprise, certaines zones sont ainsi plus touchées que d’autres : la région parisienne, les Bouches-du-Rhône (17% d’indisponibilité ce matin, selon un décompte France Info) et le grand ouest autour de Nantes connaissent un taux d’indisponibilité (totale ou partielle) supérieur à la moyenne.P.-O.M Mise à jour du samedi 18 mars à 11h05: « Allez faire des pleins d’essence car il n’y en aura bientôt plus beaucoup » Interrogé par BFM TV, le leader de la CGT dans les Bouches-du-Rhône Olivier Mateu conseille aux automobilistes « d’aller faire des pleins d’essence car il n’y en aura bientôt plus beaucoup,
- » Le même a d’ailleurs évoqué la raffinerie de Petroineos, près de Marseille, qui doit se mettre à l’arrêt dès lundi.
- Actuellement, 3% des stations seraient touchées par des ruptures partielles ou totales à l’échelle nationale.
- Mais selon Fig Data, le département des Bouches-du-Rhône est actuellement le plus touché avec près de 18% des stations en rupture totale ou partielle, contre 15,4% dans le Gard et 11,4% dans le Vaucluse.
Des taux assez voisins de ceux constatés en Loire-Atlantique (14%).
- Côté région parisienne, c’est encore assez calme avec toutefois un peu plus de 6% des stations des Hauts-de-Seine en difficultés.
- Mise à jour du 13 mars:
- L’ouest encore (un peu) touché
Interrogée ce lundi matin par RMC, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher s’est voulue rassurante : « La profession me confirme que nos stations-service sont bien approvisionnées en carburant. Les professionnels qui gèrent les stations-service ont tiré des enseignements de la précédente grève, de manière à augmenter leurs stocks et à être plus efficaces dans le transport de carburant vers les stations-service.
Pour le moment, il n’y a pas de rupture particulière. » Selon les données de Fig Data, seules 4,1% des stations-services de l’Hexagone connaissent des difficultés ce lundi matin, avec au moins un carburant en rupture d’approvisionnement La situation est donc plutôt calme à l’échelle du pays, mais des difficultés persistent dans l’ouest: environ 20% de stations en manque total ou partiel de carburant en Mayenne, et autour de 18% dans des départements comme l’Indre, l’Indre-et-Loire, et la Sarthe.
Ile-de-France et Normandie connaissent aussi quelques soucis.Côté raffineries, le site TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique) prolonge la grève jusqu’au jeudi 16 mars à 21 heures. Moins de 4% des stations en difficulté Selon l’agence Reuters, les expéditions de carburant restent au point mort dans les raffineries et les dépôts de TotalEnergies.
- Le pétrolier précise ainsi qu’environ 40% des opérateurs postés vendredi matin poursuivaient le mouvement de grève initié mardi dernier.
- Alors que les expéditions de carburant avaient repris ce vendredi matin à la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer, elles ont à nouveau cessé dans l’après-midi: » Nous repartons en grève avec zéro expédition on va fermer les portails et plus de camion plus rien « , précise le syndicat.
Cette (courte) reprise était intervenue après celle notée jeudi à la raffinerie Esso de Port-Jérôme-Gravenchon (Normandie).Si des difficultés se font sentir çà et là, l’AFP indique que moins de 3,5% des stations-services du pays manquent encore d’au moins un carburant ce jour,
La moitié ouest reste un peu plus touchée avec encore 16 à 18% des stations en difficulté (manque partiel ou total de carburant) en Indre-et-Loire, Orne, l’Indre et Mayenne. Les choses s’arrangent dans l’ouest Interrogé ce jeudi en fin d’après-midi par BFM TV, Francis Pousse, le président du syndicat professionnel Mobilians (5800 stations sur environ 10 000), se veut rassurant, expliquant que » les petits blocages n’ont jamais duré très longtemps, » Quant à la Sarthe et la Mayenne, qui figuraient mercredi parmi les départements les plus impactés, ils ont aujourd’hui vu les difficultés d’approvisionnement » baisser de 7 à 10%, » Environ 7% des stations touchées.mais un quart dans la moitié ouest Avec environ 7% de stations connaissant des difficultés d’approvisionnement à l’échelle du pays (contre 40% au plus fort des grèves du mois d’octobre), on ne parle pas encore de pénurie de carburant.
Des difficultés persistent néanmoins dans la moitié ouest de l’Hexagone, où au moins un carburant manque dans environ un quart des stations des départements de l’Indre-et-Loire, de la Sarthe et du Calvados.Côté raffineries, « la grève a été reconduite sur tous les sites de TotalEnergies ce matin », a indiqué ce jeudi 9 mars à l’Agence France-Presse (AFP) un représentant de la CGT-Chimie.
- Cela signifie que si le carburant continue d’être fabriqué et stocké sur place, aucune goutte n’est expédiée depuis les raffineries en grève.
- Le gazole et le sans plomb actuellement distribués proviennent des 200 dépôts que compte le pays, lesquels assurent une autonomie de plusieurs jours, voire de quelques semaines.
Interrogé hier sur France Info, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), Olivier Gantois, a indiqué que le pays « était légèrement au-dessus du niveau normal de rupture de stock de carburant en station », ajoutant qu’ « il y a en permanence, malheureusement, des stations-service en manque de carburant, indépendamment des grèves,
»Rappelons que le site (site officiel) permet de suivre presque en temps réel les disponibilités de carburant autour de soi. Autre source, le site penurie.mon-essence.fr, qui répertoriait à midi 402 stations en rupture partielle et 84 en rupture totale. Reste que si le mouvement continue, des tensions risquent de rapidement émerger çà et là.P.-O.M.
Quelques difficultés commencent à poindre en Ile-de-France ce jeudi midi, comme l’llustre cette capture d’écran du site penurie.mon-essence.fr (en orange les stations en pénurie complète, en jaune celles où un carburant fait défaut). À Niort et dans le sud Deux-Sèvres (79), c’est le calme plat Comme hier, la situation est particulièrement calme dans le sud des Deux-Sèvres.
- À Niort, toutes les stations visitées sont quasiment désertes et tous les carburants sont encore disponibles.
- Un peu plus à l’Ouest, à La Crèche l’unique station du bourg vend à nouveau tous les carburants.
- Un constat également valable quelques kilomètres plus loin, à Saint-Maixent-l’Ecole, aussi bien à Intermarché qu’à Leclerc.
Une station déserte à Saint-Maixent-l’Ecole. La situation est identique à Niort, avenue de Paris. La station de La Crèche semble même en cours de ravitaillement.O.C Dans les Yvelines, pas d’affolement et de rares carburants en rupture (8 mars 15h52) Un rapide tour de 6 stations dans la région de Carrières-sous-Poissy/Conflans-Saint-Honorine dans les Yvelines (78) laisse apparaître que le calme est de rigueur en milieu d’après-midi de ce mercredi 8 mars.
Certes, l’horaire du relevé est typiquement creux, mais au mois d’octobre dernier, des files se formaient à tout heure, y compris dans la nuit. Au Leclerc de Carrières-sous-Poissy, aucune rupture et personne (le panneau affiche en réalité tous les prix). A Andrésy, la station Total, pourtant une des premières en rupture en octobre dernier, est pleine, et déserte.
Reste que les 6 stations visitées montrent une fréquentation tout à fait normale. Il n’y a aucun affolement du côté des automobilistes. Aucune queue à déplorer. Le Leclerc de Carrières-sous-Poissy/Andrésy a même retrouvé du SP98, qui était en rupture hier.
- Le second Leclerc de la Ville est par contre en rupture de SP95.
- Le deuxième Leclerc (Saint-Louis) de Carrières-sous-Poissy est presque désert et est en rupture de SP95-E5.
- Le Leclerc de Conflans-Saint-Honorine est lui aussi calme, et il lui manque du bioéthanol E85 Le Total Energies d’Andrésy, qui était pourtant un des premiers à avoir fermé lors du dernier épisode de tension est ouvert et tous les carburants sont distribués.
Par contre, elle affiche des prix supérieurs à 2 €, alors même que Total s’était engagé à ne pas dépasser les 2 €. Il doit y avoir des petites lignes quelque part. (oui, après vérification, les carburants Excellium ne sont pas soumis au plafond, et ce sont bien ceux-là qui dépassent les deux euros.) Les Deux BP de Conflans-Saint-Honorine sont vides (certainement car très chers) et distribuent aussi tous les carburants.
- Le Leclerc de cette même ville connaît une fréquentation normale, et seul le Bioéthanol E85 est en rupture.M.C.
- La moitié ouest plus touchée par les difficultés (8 mars 15h05) Selon un pointage AFP en début d’après-midi mercredi, près de 6% des stations-services manquaient de carburant, essentiellement en raison des « pleins de précaution » réalisés par les automobilistes.
En effet, 199 dépôts de carburant (sur 200) continuent d’approvisionner le réseau de distributionLa moitié ouest, où un quart des stations de Sarthe, d’Indre-et-Loire et du Calvados manquent soit d’essence, soit de gazole, semble plus touchée que les autres.
Malgré cela, « on a assez d’agilité pour aller chercher du carburant ailleurs même si ça prend plus de temps », précise Francis Pousse président du syndicat professionnel Mobilians (5800 stations sur environ 10 000). Pour autant, « tout va dépendre de la poursuite ou pas de la grève, de son intensification ou pas.
Certaines stations avaient anticipé en faisant des stocks avant la crise. Mais dans certains points de vente, on a eu des hausses de vente de 50%. Donc, fatalement, il y a un moment donné où il y a une rupture car on ne met pas autant de camions qu’on veut sur la route pour relivrer les stations.
Qui raffine le pétrole en France ?
La production de pétrole français – Selon l’Union française des industries pétrolières (Ufip), la capacité annuelle de raffinage de l’Hexagone est de 70 millions de tonnes, ce qui représente 510 millions de barils (chiffres de 2014). Parmi les neuf raffineries, Total en possède cinq en France, tandis qu’ExxonMobile en possède deux.
Quelles sont les conséquences de la pénurie d’essence ?
Le Point Stories
Depuis le 5 octobre, plusieurs stations d’essences en France sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement de carburant. Pénurie d’essence : quels impacts pour les professionnels et les particuliers ? Temps de lecture : 2 min L a faute à un afflux de demande, mais aussi à des grèves qui s’enchaînent dans les raffineries. Les résultats et les répercussions se font vite ressentir – les professionnels et les particuliers, comme ceux de la plomberie et la serrurerie, sont les premiers à être touchés : ils sont dans l’incapacité d’exercer leurs métiers, et de se rendre à leur lieu de travail.
C’est une nouvelle période difficile que traversent les Françaises et les Français exerçant dans le métier de la plomberie ou de la serrurerie, depuis le début de ce mois d’octobre 2022. Comme le précise le journal Figaro, dans un article partagé le 3 octobre 2022, plusieurs raffineries de Total Energies sont entrées en grève, et ce un peu partout dans l’hexagone.
Les plombiers et serruriers d’Etienne Services, à Paris, se retrouvent contraints de se fournir au sein des grandes surfaces, lesquelles sont soit prisées, soit déjà vidées. Les répercussions se font vite ressentir : plus de 30 % des stations essences sont fermées en France, entraînant une situation délicate au sein des professionnels et particuliers de la plomberie et la serrurerie ; ils se retrouvent dans l’incapacité de se rendre à leur lieu de travail, conditionnant ainsi des pertes et des retards considérables.
Qui est touché par la pénurie de carburant ?
Pénurie de carburant : les départements les plus touchés A l’échelle nationale, la pénurie d’essence et de diesel en stations-service augmente. Selon l’AFP, 15 % des stations françaises manquent de l’un ou l’autre jeudi 23 mars 2023, et 7,65 % des stations sont à sec afp.com/Lou BENOIST Les grèves contre la réforme des retraites ont de plus en plus de conséquences pour les automobilistes. Les départements de l’ouest de la France ainsi que du sud du pays sont les plus touchés par les pénuries de carburants. © / Sophie RAMIS, Cléa PÉCULIER / AFP D’autres départements de l’ouest sont également très affectés : le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, le Maine-et-Loire sont tous au-dessus de 40 % de stations en pénurie.
Le sud de la France reste lui aussi très touché : les Bouches-du-Rhône et l’Aude sont au-dessus de 40 % et beaucoup d’autres départements à plus de 30 %. A l’échelle nationale, la pénurie d’essence et de diesel en stations-service augmente. Selon l’AFP, 15 % des stations françaises manquent de l’un ou l’autre ce jeudi, et 7,65 % des stations sont à sec.
La France compte 200 dépôts pétroliers et les pétroliers ont anticipé pour éviter la pénurie géante d’octobre 2022 causée par un conflit sur les salaires chez TotalEnergies et Esso.
Quel sera le prix du carburant en 2023 ?
Le prix du gazole au plus bas depuis début 2023. Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique publié ce lundi 24 avril 2023, le prix du gazole est passé de 1,79 € à 1,76 € et celui du SP95-E10 de 1,93 € à 1,91 €.
Quand faire le plein d’essence ?
Quel est le meilleur moment pour faire le plein ? – Il n’y a pas de moment particulier de la journée qui soit universellement le » meilleur » pour remplir votre réservoir d’essence. En réalité, le meilleur moment pour faire le plein est chaque fois que vous avez besoin d’essence,
Ce n’est probablement pas un choix économe en carburant de remplir votre réservoir d’essence lorsqu’il peut y avoir plusieurs voitures devant vous à la pompe, car vous utiliserez de l’essence en file d’attente. Choisissez un moment où la station n’est peut-être pas aussi occupée et ne faites pas un trajet spécifique juste pour mettre de l’essence dans votre voiture.
Remplissez le réservoir lorsque vous êtes déjà en déplacement, afin de ne pas gaspiller d’essence lors d’un voyage distinct.
A lire : le carburant à 3€ le litre, c’est pour quand ?
Quand a commencé la pénurie de carburant ?
Pénurie de carburant : des stations à sec pour la première fois depuis le début des grèves. Des stations-service françaises se sont retrouvé à court de carburant, totalement ou partiellement, ce lundi 20 mars 2023.
Pourquoi autant de monde chez Total ?
Le groupe TotalEnergies est-il victime de son succès ? Le pétrolier est en tout cas confronté à des problèmes pour alimenter en carburant en temps et en heure certaines stations prises d’assaut par les automobilistes. La raison ? La ristourne de 20 centimes accordée par la multinationale depuis le 1er septembre et jusqu’au 31 octobre.
Pourquoi Total ferme la nuit ?
VRAI OU FAUX. Pénurie d’essence : est-ce vraiment une bonne idée de faire son plein la nuit ? l’essentiel Face à la pénurie d’essence qui touche la France, les automobilistes peuvent être tentés de faire leur plein la nuit. Mais est-ce une bonne idée ? La Dépêche du Midi fait le point.
Alors que les difficultés pour s’approvisionner en carburant s’aggravent en France, une question peut se poser : quand faut-il mieux faire son plein ? La nuit ? Aux premières heures de la journée ? Entre midi et deux ? En fin de journée ? Cependant, mauvaise nouvelle pour ceux qui pensaient pouvoir avoir un tuyau inespéré : impossible de savoir à l’avance quel sera le meilleur horaire à la station.
La nuit, la plupart des stations sont fermées. Pour deux raisons : pouvoir contrôler les quantités d’essence prélevée par les automobilistes (dans certaines stations, le prélèvement est limité) et pour éviter que des clients remplissent des bidons ou des jerricans.
Le meilleur moment pour faire son plein reste donc celui qui coïncide avec le passage du camion venu remplir les cuves. Mais là encore, impossible d’avoir des informations au préalable, les pompistes étant eux-mêmes dans le flou. Car toutes les tournées sont perturbées, les horaires décalés et les réapprovisionnements incomplets pour répartir les stocks dans toutes les stations.
: VRAI OU FAUX. Pénurie d’essence : est-ce vraiment une bonne idée de faire son plein la nuit ?
Pourquoi les grèves dans les raffineries ?
Le recours à l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites sans vote a renforcé la détermination des salariés mobilisés depuis le 7 mars dans les raffineries. Les sept sites (raffineries et bioraffineries en activité) que compte la métropole sont touchés par des mouvements de grève,
Où en est le carburant en France aujourd’hui ?
Evolution des prix moyens des carburants – Suivez l’évolution des prix moyens de carburants en France au cours du dernier mois ou de la dernière année.
Prix moyens des carburants | Aujourd’hui | Depuis 1 semaine | Depuis 1 mois | Depuis 1 an |
---|---|---|---|---|
Sans Plomb 98 (E5) | 1,984 €/l | + 2,4 €c/l + 1,20 % | + 7,8 €c/l + 4,10 % | + 6,4 €c/l + 3,30 % |
Super 98 (E10) | 1,897 €/l | 0 €c/l 0 | 0 €c/l 0 | 0 €c/l 0 |
Sans Plomb 95 (E5) | 1,937 €/l | + 3,1 €c/l + 1,60 % | + 9,4 €c/l + 5,10 % | + 7,5 €c/l + 4,00 % |
Sans Plomb 95 (E10) | 1,920 €/l | + 3,0 €c/l + 1,60 % | + 9,8 €c/l + 5,40 % | + 10,6 €c/l + 5,80 % |
BioEthanol E85 | 1,057 €/l | + 1,3 €c/l + 1,20 % | – 0,2 €c/l – 0,20 % | + 22,2 €c/l + 26,60 % |
Gazole (B7) | 1,830 €/l | + 6,1 €c/l + 3,40 % | + 13,5 €c/l + 8,00 % | – 4,1 €c/l – 2,20 % |
GPL | 0,992 €/l | + 2,3 €c/l + 2,40 % | – 0,5 €c/l – 0,50 % | + 12,5 €c/l + 14,40 % |
GNV | 1,078 €/l | 0 €c/l 0 | 0 €c/l 0 | 0 €c/l 0 |
Prix moyens calculés sur la base des prix disponibles sur CARBU.COM Variation du au €/L % Source: CARBU.COM
Quelle application pour trouver de l’essence ?
Quelles applications pour trouver du carburant ? Par, Mis à jour le 29/03/23 à 11h17 © Adobe Stock – Quelles applications choisir pour trouver la station-service la moins chère ? Quelles applications choisir pour trouver la station-service la moins chère ? Nous avons réalisé un petit tour d’horizon des applications smartphones les plus utilisées afin de trouver les meilleurs prix autour de soi avant de faire le plein.
- Publicité, votre contenu continue ci-dessous Publicité De nombreux secteurs ont répondu présent à l’appel de l’intersyndicale en protestation face à la réforme des retraite.
- Malgré la réquisition de certaines rafineries, le secteur pétrolier demeure impacté par le mouvement social et de nombreuses stations-services connaissent des difficultés d’approvisionnement.
Dans cette période où il est aussi difficile de trouver du carburant, diesel ou essence, que de faire quelques économies, il est nécessaire de trouver un moyen de préserver son budget pour faire le plein complet de son réservoir. Partir en quête de la station-service la moins chère autour de soi est souvent une gageure. Nous avons donc décidé de dresser un tour d’horizon des applications les plus téléchargées permettant de comparer les prix avant de passer à la pompe. Les différentes applications testées se basent sur le fonctionnement collaboratif des utilisateurs, chacun pouvant mettre à jour le prix des carburants ainsi que les différents services proposés. Les tarifs affichés par les applications correspondent bien © Les Numériques Globalement, la qualité des informations délivrées par les différentes applications est assez fiable grâce à des mises à jour. On note toutefois que les applications, et bénéficient d’une large communauté, plus prompte à renseigner les tarifs pratiqués par toutes les stations, même les plus reculées ou les moins fréquentées.
- À ce petit jeu, Waze est imbattable, tirant pleinement parti de sa très large communauté de « wazers » et offrant une actualisation presque instantanée des tarifs.
- Si Waze est avant tout une application dédiée au guidage, elle intègre la possibilité de trouver les stations autour de sa position ou sur son trajet.
Elle est aussi la seule à proposer un guidage vers la station. Gasoil Now se démarque par la possibilité d’afficher le prix du plein et même le coût du trajet pour se rendre à la station en fonction de votre véhicule grâce aux informations préalablement renseignées : taille du réservoir et consommation moyenne.
De son côté, Essence&Co représente une très bonne alternative grâce à ses fonctionnalités utiles au quotidien, comme l’affichage des stations autour du domicile ou du lieu de travail. Voici notre avis, non exhaustif, sur les six applications testées parmi les plus pertinentes trouvées sur le Play Store en fonction des notes des utilisateurs, du nombre de téléchargements ainsi que de la fréquence de mise à jour du développeur.
Fuel Flash Nombre de téléchargements : plus de 5 millions Note Google Play Store : 4,2 / 5 Prix : gratuit ou 1,49 €/an ou 6,99 € sans pub. Fuel Flash, l’essentiel © Les Numériques Fuel Flash est une application téléchargée par de nombreux utilisateurs en dépit d’un design et de graphismes assez datés. La navigation n’est pas très intuitive. La mise à jour des prix est régulière. Cette application permet de rechercher la station la moins chère selon plusieurs critères comme le type de carburant recherché (diesel, sans-plomb, bioéthanol et GPL), le rayon autour de sa position ou depuis une adresse. Si vous avez besoin d’une station-service, n’hésitez pas à utiliser Fuel Flash. Ce service vous permet de voir les prix des stations-service à proximité afin de trouver le carburant le moins cher.
- Version : 1.31.1
- Téléchargements : 21
- Date de sortie : 25/07/2023
- Auteur : MW WebWork – Michael Naegler
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Shopping – Voyage
- Système d’exploitation : Android, Service en ligne, iOS iPhone / iPad
Essence&Co
- Nombre de téléchargements : plus d’un million Note Google Play Store : 3,1 / 5
- Prix : gratuit ou 4,99 € sans pub.
Essence&Co © Les Numériques Plus agréable à utiliser grâce à son interface plus moderne, Essence&Co permet de repérer les stations les plus accessibles selon le type de carburant et la proximité. En outre, l’application compte trois onglets supplémentaires permettant de repérer les stations autour du domicile, du lieu de travail, ou encore sur le trajet lors d’un déplacement. Vous cherchez à faire des économies sur votre budget carburant ? L’application mobile Essence&Co va vous aider à trouver la station service la plus proche qui propose les prix à la pompe les plus bas.
- Version : 3.36
- Téléchargements : 37
- Date de sortie : 04/11/2022
- Auteur : Pierre AUCLAIR
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Shopping – Voyage
- Système d’exploitation : Android, Service en ligne, iOS iPhone / iPad
Gasoil Now
- Nombre de téléchargements : plus d’un million Note Google Play Store : 4,5 / 5
- Prix : gratuit ou 0,99 € / an sans pub.
Gasoil Now affiche le coût du déplacement © Les Numériques Gasoil Now permet d’afficher les différentes stations sur une carte, uniquement grâce à la géolocalisation. En plus de consulter les stations et les prix proposés, Gasoil Now permet de connaître — sur un itinéraire donné, en fonction de votre véhicule, du type de carburant, du volume du réservoir et de votre consommation — le prix du plein de votre voiture ainsi que la dépense liée au déplacement jusqu’à la station. Essence / Gasoil Now – Comparateur Prix (Gas Now) est une application mobile gratuite qui va vous faire économiser quelques euros salutaires sur votre plein d’essence ou de gazole.
- Version : 4.4.54
- Téléchargements : 25
- Date de sortie : 02/08/2023
- Auteur : 03 July Apps Creator
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Shopping – Voyage
- Système d’exploitation : Android, iOS iPhone / iPad
SLMC Station La Moins Chère
- Nombre de téléchargements : plus de 500 000 Note Google Play Store : 4,7 / 5
- Prix : gratuit ou 1,99 € / 6 mois ou 4,99 € sans pub.
Utilisable uniquement en France, l’application SLMC (Station La Moins Chère) va à l’essentiel en ne proposant que l’affichage des stations, des prix selon le carburant sélectionné et des services proposés. Il est bien sûr possible de suivre l’évolution des prix du carburant, mais la fonctionnalité n’est pas aussi pratique ou agréable à utiliser que chez les concurrents.
- Version : 1.8.4
- Téléchargements : 200
- Date de sortie : 20/04/2023
- Auteur : SimonG
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Shopping – Voyage
- Système d’exploitation : Android
Gaspal
- Nombre de téléchargements : plus de 50 000 Note Google Play Store : 4,4 / 5
- Prix : gratuit ou 2,99 € sans pub.
Gaspal, suivi du budget © Les Numériques Très simple, l’application Gaspal permet de repérer les stations sur une carte ou sur un itinéraire. Les données sont à jour, mais l’application ne propose pas d’autres fonctionnalités, excepté le suivi du budget carburant.
- Téléchargements : 1
- Date de sortie : 07/10/2019
- Auteur : Appsent
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Shopping – Voyage
- Système d’exploitation : Android, Service en ligne, iOS iPhone / iPad
Waze
- Nombre de téléchargements : plus de 100 millions Note Google Play Store : 4,4 / 5
- Prix : gratuit
Waze, GPS, radars et stations service © Les Numériques Fort de sa large communauté, Waze propose également de repérer les stations-service autour de votre position ou sur un itinéraire. Les tarifs sont mis à jour par les « wazers », ce qui autorise une actualisation très régulière, assurant des prix fiables.
- En revanche, si les stations proches sont bien affichées sur la carte, avec les tarifs de votre carburant préféré, il faut impérativement passer par la liste pour consulter toutes les informations sur la station.
- Il n’est donc pas possible de consulter simplement sur la carte les stations d’un lieu éloigné de votre position sans paramétrer d’itinéraire ou enregistrer l’emplacement.
Waze a l’énorme avantage de proposer le guidage vers ladite station. Waze est le GPS communautaire de référence, il vous permet d’établir un itinéraire et une navigation en connaissant le trafic et les dangers de la route. L’application ultime pour les conducteurs !
- Version : 4.95.1.0
- Téléchargements : 3979
- Date de sortie : 02/08/2023
- Auteur : Waze navigation
- Licence : Licence gratuite
- Catégories : Loisirs – Voyage
- Système d’exploitation : Android, Service en ligne, Windows, iOS iPhone / iPad
Publicité, votre contenu continue ci-dessous Élevé à l’huile 2 temps et a fumé ses premières GTi dès l’adolescence. Il trompe régulièrement son 6 cylindres pour le couple démoniaque de l’électrique. Android Auto et Apple Car Play sont de bonnes compagnies en cas d’insomnie.
Pourquoi on ne trouve plus de sans plomb 95 ?
Par Christian Boisson Publié le 12/06/2010 à 0h00 Mis à jour le 12/06/2010 à 7h16 Les pompes de SP 95 disparaissent tour à tour des stations-service et font place au fameux E 10. Seules les grandes surfaces font de la résistance pour l’instant Suite à l’arrêté ministériel du 26 janvier 2009, les industries pétrolières ont dû repenser un nouveau carburant en y incorporant du bioéthanol pour réduire le taux de CO2, un gaz à effet de serre.
- Avec un an d’avance sur ses homologues européens, la France a mis sur le marché, dès le 1er avril 2009, un carburant composé de 90 % d’essence sans plomb et de 10 % d’éthanol, issu de céréales ou de betteraves sucrières.
- Ce nouveau carburant, nommé SP 95-E 10 représente 7 % des biocarburants en 2010 et remplace peu à peu le SP 95 qui disparaît des stations-service.
Seulement, la spécificité écologique de sa composition ne trouve compatibilité qu’avec les moteurs des voitures produites à partir de l’année 2000, soit environ 60 % du parc automobile français. Quant aux deux- roues, ce carburant n’est pas fait pour eux, à l’exception de certaines motos récentes qui l’acceptent.
Le souci que rencontrent de plus en plus d’usagers concerne la disparition quasi généralisée des pompes de SP 95 dans les stations. Pas toujours facile de savoir quelle attitude adopter au moment de décrocher le pistolet. « Les clients ne savent pas toujours identifier l’E 10, confie Luc, employé de station.
Certains remplissent leur réservoir sans se poser de questions. D’autres, indécis, me demandent et je leur conseille automatiquement le SP 98 si leur voiture a plus de 10 ans. Pour les deux roues, j’avoue ne pas savoir quoi dire. » « Y a pas photo » Pour les scootéristes et les motards, c’est effectivement plus embêtant.
- Sonia, caissière dans une station très fréquentée par les deux-roues sur les boulevards, avoue le manque d’information relatif au carburant écologique.
- « Les clients prennent du E 10 sans réaliser que c’est un carburant différent.
- Ils voient SP 95 et pensent que c’est pareil.
- D’autres prennent sans hésiter du SP 98.
Il y a vraiment les deux cas de figure. » Benoît décroche sans hésiter le pistolet de SP 95-E 10. « J’ai toujours mis du E 10 dans mon scooter et je n’ai pas de problèmes. Je devrais en avoir ? » Jules, par contre, est en terminale S et veut être mécanicien, comme l’était son oncle.
- Pour lui, il n’y a pas l’ombre d’une hésitation à avoir quant au choix du carburant : « Il ne faut surtout pas mettre de E 10 dans un scooter.
- Y a pas photo ! Seul le SP 98 peut convenir à défaut du SP 95 qui a disparu.
- » Quant à Marion, elle fait partie de ceux qui n’ont reçu aucune information sur le produit.
« Le E 10, ce n’est pas du sans-plomb normal ? Je pensais que c’était pareil. C’est grave d’avoir mis ça dans mon scooter ? » À l’Ufip (Union française des industries pétrolières), on se retranche derrière la loi qui impose cette incorporation de biocarburant.
« Le SP 95-E 10 sera le carburant européen en 2011, explique un responsable. Nous devons nous conformer au cahier des charges. Si le SP 95 est appelé effectivement à disparaître, il restera malgré tout du SP 98 dans tous les centres d’approvisionnement. » À la Direction d’un grand groupe pétrolier, la réponse est similaire et l’on évite les commentaires sur la disparition programmée du SP 95 dans les stations de la marque.
« La réglementation européenne nous oblige à diffuser ce biocarburant, mais nous ne pouvons pas multiplier les offres. Après le super plombé, c’est au tour du sans-plomb 95 de disparaître. C’est comme ça. » Disparu des points de vente Le problème, c’est que ce carburant a disparu des points de vente Total, Elf et Esso sans la moindre information aux usagers, qui sont peu à faire la différence avec l’ancien SP 95.
Résultat, les gens font n’importe quoi. Pour les concessionnaires de scooters, tantôt c’est l’E 10 qui est incompatible, tantôt c’est le SP 98 pour son indice d’octane trop élevé. Alors quel carburant ? La réponse est sans équivoque. « C’est le SP 95, à l’unanimité ! » On s’en serait douté ! Clément, qui est technicien de station, explique la drôle de politique des compagnies pétrolières.
« Quand on a supprimé le super plombé, on a récupéré des cuves dans les stations. Eh bien, on préfère les laisser vides et inutilisées plutôt que de les remplir avec du SP 95 ! On aurait pu garder ce carburant si on l’avait voulu. » Au bout d’un an d’utilisation, ce que l’on a remarqué chez ce biocarburant n’encourage pas spécialement à la consommation.
- Plus sec que le SP 95, il use les sièges de soupapes et peut même percer les pistons en raison de températures de combustion en hausse.
- Plus corrosif également, il peut endommager prématurément la pompe à essence, le système d’alimentation et les canalisations, ce que reconnaît à moitié seulement et très timidement l’Ufip, visiblement dérangée par ce constat.
Alors, qu’allons-nous mettre demain dans nos tondeuses à gazon et autres scooters quand les grandes surfaces supprimeront à leur tour le SP 95 ? Le casse-tête ne fait que commencer.
Quelles sont les conséquences de la pénurie d’essence ?
Le Point Stories
Depuis le 5 octobre, plusieurs stations d’essences en France sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement de carburant. Pénurie d’essence : quels impacts pour les professionnels et les particuliers ? Temps de lecture : 2 min L a faute à un afflux de demande, mais aussi à des grèves qui s’enchaînent dans les raffineries. Les résultats et les répercussions se font vite ressentir – les professionnels et les particuliers, comme ceux de la plomberie et la serrurerie, sont les premiers à être touchés : ils sont dans l’incapacité d’exercer leurs métiers, et de se rendre à leur lieu de travail.
C’est une nouvelle période difficile que traversent les Françaises et les Français exerçant dans le métier de la plomberie ou de la serrurerie, depuis le début de ce mois d’octobre 2022. Comme le précise le journal Figaro, dans un article partagé le 3 octobre 2022, plusieurs raffineries de Total Energies sont entrées en grève, et ce un peu partout dans l’hexagone.
Les plombiers et serruriers d’Etienne Services, à Paris, se retrouvent contraints de se fournir au sein des grandes surfaces, lesquelles sont soit prisées, soit déjà vidées. Les répercussions se font vite ressentir : plus de 30 % des stations essences sont fermées en France, entraînant une situation délicate au sein des professionnels et particuliers de la plomberie et la serrurerie ; ils se retrouvent dans l’incapacité de se rendre à leur lieu de travail, conditionnant ainsi des pertes et des retards considérables.
Pourquoi plus de diesel ?
En quoi le diesel est-il une menace pour la santé publique ? – En 2012, l’OMS a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel » cancérigène certain « , comme l’amiante et le tabac. En cause l’émission de particules fines (PM10, PM2,5) qui polluent l’air que nous respirons tous les jours.
Cette pollution est responsable de problèmes respiratoires et cardiaques chroniques (touchant particulièrement les enfants et les personnes âgées) ou encore de cancers des poumons (CIRC, OMS) et du sein (EHP, 2014). En plus, la combustion du diesel contribue aux émissions de dioxyde d’azote (NO2) irritants pour les poumons.87% des dioxydes d’azotes émis par le trafic routier sont le fait des moteurs diesel ! Or cette pollution de l’air affecte la vie des populations et a un coût pour la société dans son ensemble.
L’interdiction localisée dans les aires urbaines, par la mise en place notamment de zone de circulation restreinte interdisant la circulation des véhicules les plus polluants, va donc dans le sens de la protection de la santé des citoyens.