Pourquoi Prendre Du Prednisone?
La prednisone est un stéroïde utilisé dans le traitement des formes d’arthrite de type inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, le lupus et la pseudopolyarthrite rhizomélique. La prednisone n’est pas recommandée dans la prise en charge de l’arthrose.
Pourquoi prescrire prednisone ?
Dans quel cas le médicament PREDNISOLONE VIATRIS est-il prescrit ? – C’est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Il présente, à efficacité égale, moins d’ effets indésirables que la cortisone naturelle. Ces propriétés sont utiles dans le traitement de nombreuses affections comportant une composante inflammatoire ou allergique, mais aussi de certains cancers où ce médicament permet de lutter contre la prolifération cellulaire.
Il diminue les réactions immunitaires et est donc utilisé pour prévenir le rejet des greffes d’organes. Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves ( cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes ( allergie, crise d’ asthme, sinusite aiguë, otite ).
Quand prendre Prednison ?
Quelles précautions lors d’une corticothérapie prolongée en comprimés ? –
Les comprimés de corticoïdes sont à prendre au cours d’un repas, Sauf indication contraire du médecin, il faut les prendre en une seule prise, le matin, Pourquoi ? Parce que la prise matinale reproduit le rythme naturel de sécrétion du cortisol par les glandes surrénales, qui est maximale autour de 8 heures. Une prise le soir risquerait également d’entrainer des troubles du sommeil.
Le saviez-vous ? Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : – les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.
- Les pansements gastriques (Maalox®, Phosphalugel®, Gasviscon®.) réduisent l’absorption digestive des corticoïdes et donc leur efficacité.
- Ils doivent être pris à distance.
- Les corticoïdes peuvent diminuer l’efficacité d’un stérilet,
- En cas de doute sur un médicament, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Et prévenez toujours les professionnels de santé consultés (généraliste, pharmacien, chirurgien, anesthésiste) lorsqu’un traitement corticoïdes est en cours.
Un traitement prolongé par corticoïdes contre-indique certains vaccins : contre la rubéole, la rougeole et les oreillons (ROR), la varicelle, la fièvre jaune, le zona et les rotavirus, le BCG et le vaccin contre la grippe administré par voie nasale. Si nécessaire, ces vaccinations peuvent être programmées avant la mise en route du traitement ou après son arrêt.
Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant. Pour limiter ces risques, et si un arrêt de la corticothérapie est envisagé, le médecin diminue de façon lente et progressive la dose.
Une consultation s’impose Lorsque la prise des corticoïdes par la bouche s’avère impossible (vomissements, difficultés à respirer), cela entraine de fait un arrêt brutal du traitement. Dès lors, contactez votre médecin qui pourra prescrire une autre voie d’administration.
À fortes doses, les corticoïdes répriment l’activité du système immunitaire (effet immunosuppresseur) et de ce fait peuvent augmenter le risque d’infection, Dès lors, il faut éviter autant que faire se peut le contact avec les personnes qui ont une infection contagieuse (gros rhume, bronchite, gastro-entérite, grippe, bouton de fièvre) et consulter rapidement son médecin en cas de fièvre, toux, diarrhée, brûlures urinaires.
Quels sont les aliments à éviter quand on prend de la cortisone ?
La prise de corticoïdes, même à faible dose mais sur de longues périodes, expose à un certain nombre d’effets secondaires comme la fonte musculaire, l’ostéoporose, le diabète, l’hypertension artérielle et des anomalies de répartition des graisses. Pour éviter ou minimiser ces effets, différentes mesures alimentaires sont à prendre en compte.
- Quelles sont les principales conséquences métaboliques des corticoïdes sur l’organisme ? Les corticoïdes entraînent les effets suivants : – Augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie), ce qui entraîne un risque potentiel de diabète.
- Rétention en eau et en sel avec prise de poids, gonflement du visage, œdèmes des membres inférieurs et augmentation de la pression artérielle (risque d’hypertension).
– Perte urinaire de potassium et de calcium favorisant le risque éventuel d’ostéoporose. – Impact sur le taux de graisses, avec augmentation possible du cholestérol dans le sang (hypercholestérolémie). Peut-on atténuer ces effets ? Oui, ces effets peuvent être atténués en adaptant son alimentation de manière à : – Réduire au minimum les apports en sucres « concentrés ».
- Diminuer les apports en sel (Sodium ou Na+).
- Augmenter les apports en potassium (banane, chocolat), et en vitamines en consommant davantage de fruits et légumes.
- Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium.
- Avoir des apports en protéines suffisants pour compenser la fonte musculaire.
En pratique, quels sont les grands principes nutritionnels à respecter ? Réduire au minimum les apports en sucres concentrés (ou d’absorption rapide) : sucre en poudre/morceaux, miel, confiture, chocolat, biscuits, gâteaux, pâtisseries, viennoiseries, boissons sucrées 17 morceaux de sucre = 100g
Teneur en glucides (sucre) de quelques aliments de base | ||
Pour 100g | Glucide en gramme | Morceaux de sucre équivalents |
Morceaux de sucre (17 morceaux) | 95 | 17 |
Bonbons tout type | 95 | 17 |
Céréales sucrées pour petit-déjeuner | 88,5 | 17 |
Biscotte sans spécification | 79,8 | 17 |
Biscuit sec | 75,3 | 18 |
Barre chocolatée enrobée | 72,3 | 20 |
Chocolat à croquer | 53,4 | 23 |
Pain, baguette | 61,7 | 12 |
Pomme de terre, frite, non salée | 35,5 | 12 |
Pomme de terre cuite à l’eau | 19,5 | 3,5 |
Riz blanc cuit | 27,1 | 5 |
Carotte crue | 9,5 | 1,4 |
Tomate crue | 4,4 | 0,8 |
Yaourt nature maigre | 4,1 | 1,5 |
Limiter les apports en sel (Sodium ou Na+) : – Mettre peu de sel en cuisine et ne pas en ajouter à table dans vos plats. – Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu’à plus de 1 500 mg par litre.
Teneur en sel de quelques aliments de base | |
Pour 100g d’aliments | Sel en gramme |
Pain | 1,9 |
Charcuterie : – Jambon cuit – Jambon cru – Saucisson | 2,0 5,1 4,6 |
Fromages : – Camembert – Chèvre – Bleu – Emmental | 1,6 1,8 2,5 0,7 |
Soupes liquides et déshydratés | 0,75 |
Plats cuisinés | entre 1,3 et 0,9 |
Snacks (quiches, pizzas) | 1,3 |
Pour information, le poids moyen d’une baguette est de 250 grammes, une tranche de jambon cuit environ 50 g et une part de pizza moyenne est de 250 grammes. Veillez à un apport suffisant en calcium, potassium et vitamine D, en consommant : – 5 produits laitiers par jour.
- 5 portions de fruits et légumes quotidiennement.
- Des légumes secs et des pommes de terre particulièrement riches en potassium.
- Ils pourront constituer une base dans votre alimentation.
- Réduisez l’apport en corps gras : graisses saturées comme le beurre par exemple.
- Augmenter les apports en protéines (viandes blanches par exemple) car il y a une destruction des protéines sous corticoïdes avec un risque de fonte musculaire.
Ces principes alimentaires vous permettront d’éviter la prise de poids et l’apparition d’une hypertension artérielle. Ce régime doit-il être suivi strictement ? L’importance du suivi de votre régime alimentaire dépend de la dose de cortisone (corticoïdes) et de la durée du traitement prescrit par votre médecin.
Ce régime alimentaire pourra être moins strict si votre médecin juge que votre état de santé s’est amélioré et qu’il devient alors possible de diminuer votre corticothérapie. En d’autres termes, une diminution de votre dose de corticoïdes vous donnera plus de liberté dans le suivi de votre régime. Peut-on se faire aider pour le bon suivi de ces recommandations ? Les modifications de vos habitudes alimentaires peuvent quelquefois vous sembler astreignantes, voire difficiles à respecter.
Une diététicienne peut dans ce cas être d’une aide précieuse afin de respecter ce régime et de varier votre alimentation. Un traitement anti-inflammatoire par corticoïdes au long cours présente des effets secondaires potentiellement défavorables, qui peuvent être évités ou minimisés grâce à une adaptation de votre alimentation.
Quel médicament ne pas prendre avec prednisolone ?
Un anticoagulant ; de l’aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l’interféron alfa ou de l’isoniazide.
Qui prend du prednisone ?
La prednisone est un stéroïde utilisé dans le traitement des formes d’arthrite de type inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, le lupus et la pseudopolyarthrite rhizomélique.
Quelle maladie soigne la cortisone ?
La cortisone a un puissant effet anti-inflammatoire en cas de maladies des voies respiratoires. Cortisone et rhinite allergique chronique En cas de rhinite allergique chronique, un allergologue peut prescrire des corticoïdes en spray nasal ou en comprimés, souvent en complément d’antihistaminiques.
Est-ce que le prednisolone est un anti-inflammatoire ?
Dans quel cas le médicament PREDNISOLONE ZENTIVA est-il prescrit ? – C’est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Il présente, à efficacité égale, moins d’ effets indésirables que la cortisone naturelle. Ces propriétés sont utiles dans le traitement de nombreuses affections comportant une composante inflammatoire ou allergique, mais aussi de certains cancers où ce médicament permet de lutter contre la prolifération cellulaire.
Il diminue les réactions immunitaires et est donc utilisé pour prévenir le rejet des greffes d’organes. Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves ( cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes ( allergie, crise d’ asthme, sinusite aiguë, otite ).
Est-ce que la prednisone fatigue ?
Existe-t-il d’autres précautions d’emploi ou mises en garde? – Avant d’employer un médicament, ne manquez pas d’informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé.
- Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent.
- Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
- Arrêt du médicament : ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
- Pour mettre fin à un traitement prolongé par la prednisone, il faut réduire la dose graduellement, conformément aux directives du médecin.
Après un traitement de longue durée par la prednisone, l’abandon soudain du médicament peut entraîner des symptômes de sevrage cortisonique, entre autres des nausées, de la fatigue, une perte d’appétit, une fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, et un malaise généralisé.
Électrolytes et liquides : si vous prenez une dose importante de prednisone, vous pourriez devoir limiter votre consommation de sel et prendre des suppléments de potassium. Demandez à votre médecin si vous avez besoin de suppléments pendant que vous prenez ce médicament. En outre, votre corps pourrait retenir une plus grande quantité de liquide, ce qui peut causer une hausse de la pression artérielle.
Votre médecin vérifiera si tel est le cas en mesurant votre pression artérielle et en demandant des analyses sanguines pour connaître vos taux d’électrolytes. Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l’organisme, causant ainsi des effets secondaires.
- En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
- Fonction thyroïdienne : quand la glande thyroïde ne fonctionne pas normalement, les effets des corticostéroïdes sur l’organisme sont accentués et le risque d’effets secondaires augmente.
En cas d’insuffisance thyroïdienne ( hypothyroïdie ), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Infections : ce médicament peut masquer certains signes d’infection, et de nouvelles infections peuvent survenir pendant le traitement par la prednisone. Si vous observez des symptômes d’une infection (par ex. une fièvre, des frissons, une toux, des maux de gorge) ou si vous entrez en contact avec des personnes qui ont la rougeole ou la varicelle, communiquez avec votre médecin au plus tôt.
Ostéoporose : ce médicament peut augmenter le risque d’ostéoporose (os fragiles). Demandez conseil à votre médecin au sujet des moyens pour aider à prévenir l’ostéoporose. Si vous prenez ce médicament durant une longue période, votre médecin fera un suivi de votre densité osseuse.
- Pression artérielle : comme les autres corticostéroïdes, la prednisone peut causer une rétention de liquide qui mène à une hausse de la pression artérielle; en effet, le cœur doit travailler plus fort pour faire circuler le liquide en surplus dans les vaisseaux sanguins.
- Si votre pression artérielle est élevée ou si vous êtes à risque de faire de l’hypertension, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Problèmes d’estomac et d’intestins : en cas d’ulcère de l’estomac ou de l’intestin actuel ou passé, ou de colite ulcéreuse, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Problèmes oculaires : un traitement de longue durée par la prednisone peut entraîner un glaucome et des lésions éventuelles du nerf optique, ou encore des cataractes. Cela peut également augmenter le risque d’une infection oculaire causée par un champignon ou un virus. Signalez tout changement de vision et toute douleur, irritation, rougeur ou écoulement oculaire à votre médecin dès que possible.
Problèmes rénaux : il est possible d’utiliser la prednisone pour le traitement de certains problèmes rénaux spécifiques. Ce médicament peut également provoquer de la rétention liquidienne et des changements électrolytiques qui influencent la fonction rénale.
En cas d’atteintes rénales ou de fonction réduite des reins, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Santé mentale : la prednisone, comme les autres corticostéroïdes peut provoquer des changements du comportement et de la personnalité de même que des sautes d’humeur. Ces réactions sont plus susceptibles de se produire quand on commence à prendre le médicament.
- Si vous remarquez ces symptômes chez vous ou chez un membre de votre famille qui prend ce médicament, communiquez dès que possible avec votre médecin.
- Stress inhabituel : si vous êtes soumis à un stress physique inhabituel (par ex.
- Traumatisme, une intervention chirurgicale) il se peut que votre médecin augmente votre dose de prednisone pendant et après cet épisode stressant.
Sucre sanguin élevé : la prednisone peut faire augmenter le taux de sucre sanguin. Le médecin pourrait demander des analyses sanguines pour surveiller votre taux de sucre sanguin pendant que vous prenez ce médicament. Si vous faites du diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
- Si vous avez une soif excessive ou urinez en plus grande quantité pendant que vous prenez ce médicament, communiquez avec votre médecin.
- Traitement médical : informez tous les médecins que vous consultez que vous prenez ce médicament.
- Vaccination : la prise de ce médicament au moment de la vaccination peut réduire l’efficacité du vaccin et augmenter la probabilité de certains effets secondaires.
Par conséquent, il est généralement recommandé de ne pas recevoir de vaccin pendant que vous prenez de la prednisone, surtout si vous en prenez une dose élevée. Grossesse : ce médicament ne devrait pas s’utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques.
- Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
- Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel.
- Si vous employez la prednisone pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets.
- Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l’allaitement.
Si vous prenez une dose élevée de prednisone, votre médecin pourrait vous conseiller de ne pas allaiter. Enfants : puisque la prednisone peut ralentir la croissance et le développement des nourrissons et des enfants, elle ne doit pas être prise pendant une période prolongée si possible.
Pourquoi il ne faut pas prendre de cortisone ?
Cortisone : contrôler la densité osseuse – L’ostéodensitométrie permet de contrôler la densité osseuse — Magazine de la Santé Rhumatologie, cancérologie, maladie auto-immune. La cortisone et ses dérivés, les corticoïdes, ont révolutionné la prise en charge de nombreuses pathologies et ce depuis les années 30.
Délivrés sur prescription, le but des traitements à base de corticoïdes est de stopper les inflammations. D’une efficacité redoutable sur les douleurs, les corticoïdes peuvent entraîner, quand ils sont pris au long cours, des effets secondaires non négligeables. L’un des effets secondaires des traitements à base de corticoïdes est une fragilisation des os et le risque de développer une ostéoporose,
Les patients qui utilisent les corticoïdes au long cours doivent donc être régulièrement suivis pour surveiller la bonne santé de leur squelette. » Les corticoïdes sont très bénéfiques pour la maladie inflammatoire. Mais ils ont des conséquences sur le métabolisme de l’os, en particulier ils sont toxiques pour certaines cellules qui construisent l’os.
Et en même temps, les corticoïdes diminuent l’absorption digestive du calcium avec une augmentation de la destruction osseuse, La résultante, c’est une perte osseuse « , explique le Dr Catherine Cormier, rhumatologue. Les consultations de suivi permettent de faire le point sur l’évolution de la maladie et sur le risque de développer une ostéoporose.
Chutes, fractures, activité physique et surtout alimentation l’interrogatoire est précis. Le manque de calcium additionné à la prise de corticoïdes peut entraîner une dégradation de la qualité des os du patient. Pour le savoir, il doit passer une ostéodensitométrie,
Quel fruit Peut-on manger quand on prend de la cortisone ?
Concrètement, cela signifie : –
Augmenter ses apports en protéines de qualité, d’origine animale ET végétale, afin d’apporter des acides aminés essentiels et des minéraux variés (que l’on retrouve dans les légumineuses par exemple) pour contrer la perte musculaire. Augmenter les apports en produits frais, en légumes colorés et verts foncé, qui doivent être consommés en crudités ou légèrement décrudits (pour limiter les pertes minérales et vitaminiques lors de la cuisson), riches en minéraux et en vitamines naturelles (donc de préférence issus de productions locales et biologiques). Apporter chaque jour de grandes portions d’aliments riches en Calcium mais aussi riches en cofacteurs permettant une bonne assimilation de ce Calcium : vitamine D, vit K, Magnésium, Phosphore, vit B6-B9-B12 etc. Par exemple, en complément des apports en Calcium (graines oléagineuses, légumes à feuilles vertes,, produits laitiers etc.), consommer de la levure de bière en paillettes à saupoudrer sur vos salades. Limiter le Sodium dans son alimentation quotidienne : lire les étiquettes des produits avant d’acheter, sachant que les dosages maximum recommandés par l’OMS en Sodium dans l’alimentation sont de maximum 2gr/jour, pour une personne normale, c’est-à-dire sans médication ! Afin de le limiter, utiliser le Sodium naturellement présent dans les légumes : pour vos soupes, pensez au céleri ou au fenouil par exemple, pour les sauces, utilisez des algues en paillettes, utiliser un peu de vinaigre ou du jus de citron plutôt que de la moutarde pour vos sauces salades. Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d’eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines. Limiter fortement la consommation de sucres sous toutes ses formes : consommer le sucre naturellement présent dans les fruits à raison de 1 à 2 fruits/jour max. (et accompagné d’un apport protéiné pour limiter le pic d’insuline comme expliqué plus haut). Augmenter la consommation de bons acides gras, surtout les acides gras polyinsaturés riches en acide alpha-linolénique du type Oméga 3, afin de lutter contre l’inflammation et protéger votre système cardiovasculaire : Huiles végétales de première pression à froid riches en Oméga 3 (lin, colza, chanvre, cameline, noix), petits poissons gras (sardines, maquereaux, harengs.), œufs fermiers bio nourris aux graines de lin etc.
Comment nettoyer le corps après la prise de cortisone ?
Boire suffisamment d’eau chaque jour – L’eau est la première qui permet d’éliminer la cortisone du corps. Selon les professionnels de la santé, vous devez faire l’effort de boire en moyenne 5 à 6 litres d’eau au quotidien. L’eau vous permet non seulement d’éliminer la cortisone du corps, mais permet aussi de nettoyer votre sang.
Est-ce que la cortisone fatigue le cœur ?
Les effets indésirables les plus fréquents de ce traitement sont l’apparition de bleus, l’élévation de la tension artérielle, la rétention d’eau et de sel pouvant entraîner une insuffisance cardiaque, des troubles de l’humeur et/ou du sommeil, une prise de poids, un gonflement et une rougeur du visage, une poussée
Est-ce que la cortisone fait dormir ?
Je peux avoir du mal à dormir – L’insomnie est un effet secondaire fréquent des corticoïdes, mais pas systématique. Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement. Plus la dose est élevée, plus le traitement est long et plus le risque d’effets indésirables augmente.
De plus, leur survenue est très variable d’une personne à l’autre. Pour prévenir l’insomnie, il est préférable de prendre son traitement le matin pour respecter la sécrétion naturelle par l’organisme. Le pic de cortisol a justement lieu le matin, aux alentours de 8 heures, et son taux est le plus bas en première partie de nuit (source : Edimark).
Dans certaines pathologies où la dose prescrite est très faible, la prise peut se faire le soir sans risquer de faire une nuit blanche.
Quel est la différence entre prednisone et prednisolone ?
Dans un contexte de fortes difficultés d’approvisionnement en corticoïdes administrés par voie orale (prednisone et prednisolone), l’ANSM met tout en œuvre pour sécuriser au mieux la situation et garantir la couverture des besoins des patients, en lien avec les associations de patients et les professionnels de santé.
– Les pharmaciens peuvent désormais, à titre exceptionnel et temporaire, délivrer directement un médicament à base de prednisone en remplacement d’un médicament à base de prednisolone (et inversement), si le médicament initialement prescrit n’est pas disponible, selon les modalités détaillées ci-après.
Les laboratoires concernés ont mis en place depuis plusieurs mois des mesures « de contingentement quantitatif » afin de réguler les ventes directes aux officines et les ventes des grossistes-répartiteurs. Ces mesures visent à mettre en distribution une quantité limitée de corticoïdes, permettant une répartition proportionnée des stocks disponibles entre les professionnels de santé sur l’ensemble du territoire.
- Nous suivons très attentivement la situation : les prévisions d’approvisionnement montrent une amélioration avec un retour au niveau exigé des stocks de sécurité, qui se maintiennent au moins les 3 prochains mois.
- Recommandation pour les pharmaciens Si aucune spécialité de prednisone (comprimé ou comprimé sécable) n’est disponible, vous pouvez délivrer de la prednisolone (comprimé effervescent ou orodispersible), et inversement.
Ces deux substances actives sont équivalentes en termes de dose : 1 mg de prednisone = 1 mg de prednisolone. Ce remplacement peut s’effectuer sous réserve que le médicament dispensé permette l’administration de la posologie prescrite au patient ; il convient de tenir compte de la forme pharmaceutique des médicaments concernés.
Si vous effectuez un tel remplacement, inscrivez sur l’ordonnance le nom du médicament délivré et informez le prescripteur par tout moyen. Informez le patient de ce remplacement et conseillez-lui de voir son médecin en cas de survenue d’effet indésirable ou symptôme qu’il jugerait inhabituel. N’oubliez pas de vérifier les intolérances éventuelles aux excipients, qui diffèrent d’une spécialité à l’autre.
En cas d’indisponibilité de toutes les spécialités de prednisone et prednisolone, nous vous invitons à contacter directement un des laboratoires concernés pour un dépannage pour un ou plusieurs patients. Recommandation du 29/06/2023 établie en application du V.
De l’article L.5125-23 du code de la santé publique Informations pour les patients Y-a-t-il une différence entre la prednisolone et la prednisone ? La prednisolone et la prednisone sont des corticoïdes. Elles ont le même mécanisme d’action et sont équivalentes entre elles en termes de dose (1 mg de prednisone = 1 mg de prednisolone).
Votre pharmacien pourra vous délivrer de la prednisone si la prednisolone prescrite par votre médecin est indisponible, et inversement. Ces médicaments diffèrent par leur présentation :
La prednisone se présente sous forme de comprimé ou de comprimé sécable ; La prednisolone se présente sous forme de comprimé orodispersible (à faire fondre dans la bouche) ou effervescent, sécable ou non (à faire fondre dans un verre d’eau).
Signalez à votre pharmacien si vous avez une intolérance à un excipient qui pourrait être présent dans un médicament remplaçant celui qui vous est habituellement prescrit. N’arrêtez pas brutalement un traitement de corticothérapie sans l’avis d’un professionnel de santé.
Puis-je prendre du prednisolone pour un mal de gorge ?
Mal de gorge et corticoïdes ? – Le mal de gorge fait partie des plaintes les plus fréquentes lors des consultations de ville comme aux urgences. On estime qu’il représente 5% des visites médicales pour les enfants et environ 2% pour les adultes. La cause la plus fréquente de mal de gorge est la pharyngite d’origine virale.
- Actuellement, pour soulager les douleurs, le traitement repose essentiellement sur la prise de paracétamol ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- Cependant, selon divers essais cliniques, d’autres molécules pourraient être utilisées : les corticoïdes (par exemple le prednisolone).
- Ils représentent bel et bien une option thérapeutique supplémentaire pour soulager les maux de gorge,
En effet, plusieurs études suggèrent que l’utilisation de ces molécules à faible dose, voire modérée, serait bénéfique aux patients douloureux. Malgré les nombreux résultats en faveur de l’utilisation des corticoïdes, les médecins ont encore du mal à les inclure dans leurs prescriptions.
Et pour cause, les guidelines ne recommandent pas leur prescription. La raison évoquée : les essais cliniques qui ont été menés pour démontrer leur efficacité se sont déroulés dans des services d’urgence alors que beaucoup de patients étaient sous antibiotiques. Afin de vérifier les fondements de cette méfiance des professionnels de santé vis-à-vis de l’utilisation des corticoïdes pour le mal de gorge, une méta-analyse (regroupement des résultats de plusieurs études) a été récemment réalisée.
Elle s’est portée sur 10 essais cliniques.1 426 patients consultant pour une pharyngite, une amygdalite ou d’autres maux de gorge ont été répertoriés et étudiés. Les essais retenus recrutaient les patients aussi bien dans les services d’urgence que lors de consultations chez les médecins généralistes.
Est-ce que la cortisone agit rapidement ?
Comment marchent les corticoïdes ? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l’organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise). La prednisone (ex : Cortancyl ®) doit être transformée par l’organisme en prednisolone pour être active.
- Toutefois, on prescrit beaucoup plus souvent en France de la prednisone que de la prednisolone (ex : Solupred ®) car cette dernière est moins bien absorbée par l’organisme.
- Pour des raisons propres à votre maladie et à son évolution sous traitement, votre médecin peut être amené à choisir préférentiellement l’une ou l’autre de ces molécules ou,
Prednisone (ex: Cortancyl ®) et prednisolone (ex: Solupred ®) sont assez rapidement éliminées par l’organisme et on considère qu’après une prise orale unique d’une de ces molécules, il faut moins de 24 heures pour ne plus en retrouver de trace dans l’organisme.
Les mécanismes d’action des corticoïdes sont multiples et complexes. Schématiquement, après que les corticoïdes aient été absorbés par l’organisme, ils agissent dans les cellules par le biais d’un récepteur spécifique. On trouve ce récepteur dans toutes les cellules composant l’organisme d’un individu mais le nombre de ces récepteurs varie en fonction du type de cellule.
Une fois que le corticoïde s’est fixé à ce récepteur il devient actif et permet alors de réguler de nombreuses activités de la cellule, permettant par exemple d’augmenter la production de protéines anti-inflammatoires et de diminuer celle de molécules qui favorisent l’inflammation.
- Les corticoïdes sont principalement utilisés pour leurs propriétés antiallergiques et immunosuppressives (=affaiblissement des défenses immunitaires).
- Ils limitent également la prolifération de certaines cellules (certains globules blancs notamment) ce qui est également une propriété utile pour le traitement de nombreuses maladies.
: Comment marchent les corticoïdes ?
Pourquoi prendre prednisolone 20 mg posologie ?
(H. Hormones non sexuelles). Ce médicament est un corticoïde (également appelé anti-inflammatoire stéroïdien). Indications thérapeutiques : Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg. Ce médicament est utilisé dans certaines maladies, où il est utilisé pour son effet antiinflammatoire.
- Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques.
- À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d’organes.
- Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM) Posologie Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg.
La dose à utiliser est déterminée par votre médecin, en fonction de votre poids et de la maladie traitée. Elle est strictement individuelle. Le dosage de PREDNISOLONE EG 20 mg est adapté si vous débutez un traitement ou si vous devez prendre un traitement sur une courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes.
Si vous devez prendre ce traitement sur une durée prolongée et à des doses inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. Mode d’administration Ce médicament est utilisé par voie orale. Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se dissout rapidement dans la bouche grâce à la salive.
Mettez-le dans la bouche, laissez-le fondre, avalez et buvez ensuite un verre d’eau. Pour donner ce médicament à un enfant de moins de 6 ans, vous pouvez faire fondre le comprimé orodispersible dans un verre d’eau afin d’éviter qu’il avale de travers.
- Ne croquez pas le comprimé pour éviter le risque d’amertume.
- Durée du traitement Elle est déterminée par votre médecin.
- Il est très important de suivre régulièrement le traitement et de ne pas le modifier, ni l’arrêter brutalement sans l’avis de votre médecin.
- En cas de traitement prolongé, suivez les recommandations de votre médecin pour la diminution des doses.
Si vous avez pris plus de PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible que vous n’auriez dû : Consultez immédiatement votre médecin. Si vous oubliez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Pour être efficace, ce médicament doit être utilisé régulièrement.
Cependant, si vous oubliez de prendre une dose, continuez le traitement normalement. Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien. Si vous arrêtez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Sans objet.
Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM)
Quels sont les effets secondaires de la prise de cortisone ?
Table: Corticoïdes : Utilisations et effets secondaires – Manuels MSD pour le grand public Les corticoïdes sont les médicaments les plus puissants disponibles pour réduire une inflammation dans l’organisme. Ils sont utilisés dans toute situation inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, les autres maladies du tissu conjonctif et la sclérose en plaques et, en cas d’urgence, comme dans l’œdème cérébral consécutif à un cancer, les crises d’asthme et les réactions allergiques graves.
Administrés dans une veine (par voie intraveineuse, notamment en situation d’urgence) Directement appliqués sur la zone enflammée (localement ; par exemple, sous forme de collyre ou de crèmes pour la peau) Inhalés (comme dans les versions inhalées pour les poumons, utilisés pour traiter les troubles tels que l’asthme et la BPCO) Injectés dans un muscle (voie intramusculaire) Injectés dans une articulation
Les corticoïdes sont produits synthétiquement pour avoir les mêmes actions que le cortisol (ou cortisone), une hormone stéroïde produite par la couche externe (cortex) des surrénales. C’est pourquoi on les appelle aussi « corticostéroïdes ». Nombre de corticoïdes synthétiques sont, cependant, plus puissants que le cortisol et la plupart ont une action plus longue.
- Sur le plan chimique, les corticoïdes sont liés aux stéroïdes anabolisants (comme la testostérone) produits par l’organisme et sont parfois utilisés comme produit dopant par les athlètes, mais leurs effets sont différents.
- La prednisone, la dexaméthasone, la triamcinolone, la bétamétasone, la béclométasone, le flunisolide et la fluticasone sont des exemples de corticoïdes.
Tous ces médicaments sont très puissants (même si leur puissance dépend de la dose utilisée). L’hydrocortisone est un corticoïde moins fort, disponible sous forme de crème dermatologique en vente libre. Les corticoïdes réduisent la capacité de l’organisme à lutter contre les infections en réduisant l’inflammation, généralement lorsqu’ils sont pris par voie orale ou par voie intraveineuse.
- En raison de cet effet secondaire, ils sont utilisés avec une grande précaution en cas d’infection.
- L’administration par voie orale et intraveineuse peut entraîner une hypertension artérielle, une insuffisance cardiaque, un diabète, des ulcères peptiques et une ostéoporose, ou aggraver ces affections.
Par conséquent, les corticoïdes sont utilisés dans ces situations uniquement lorsque leur bénéfice est susceptible d’être supérieur à leur risque. Lorsque les corticoïdes sont pris par voie orale ou par injection pendant plus de 2 semaines, ils ne doivent pas être arrêtés brutalement.
- C’est parce que les corticoïdes inhibent la production de cortisol par les glandes surrénales, lesquelles ont besoin d’un certain temps pour reprendre leur activité normale.
- Ainsi, au terme d’un traitement par corticoïdes, la dose est réduite progressivement.
- En cas de prise de corticoïdes, il est important de suivre scrupuleusement les instructions du médecin concernant le dosage.
L’utilisation à long terme de corticoïdes, surtout à doses élevées et en particulier par voie orale ou intraveineuse, entraîne inévitablement de nombreux effets secondaires, qui touchent presque tous les organes. Les effets secondaires fréquents sont l’amincissement de la peau avec des vergetures et des ecchymoses, l’hypertension artérielle et l’augmentation de la glycémie, la cataracte, l’arrondissement du visage (visage lunaire) et de l’abdomen, l’amincissement des bras et des jambes, la diminution de la capacité de cicatrisation des plaies, le ralentissement de la croissance chez l’enfant, la perte de calcium osseux (pouvant causer l’ostéoporose), la faim, la prise de poids et les problèmes psychiques.
Quel est le plus puissant des anti-inflammatoire ?
Les médicaments des douleurs intenses Les substances destinées aux douleurs intenses ou non soulagées par les autres antalgiques sont les antalgiques dits de niveau III. Il s’agit de la morphine et des substances apparentées (buprénorphine, fentanyl, hydromorphone, nalbuphine, oxycodone et péthidine).
Quelle quantité de cortisone par jour ?
Posologie et mode d’administration – Posologie RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 10 KG. SOLUPRED 20 mg est adapté aux traitements d’attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l’adulte et l’enfant de plus de 10 kg. En traitement d’entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. ADULTE La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement. Traitement d’attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées. Population pédiatrique ENFANTS DE PLUS DE 10 KG La posologie doit être adaptée à l’affection et au poids de l’enfant. Traitement d’attaque : de 0,5 à 2 mg/kg/jour. A titre indicatif : ½ à 2 comprimés pour un enfant de 20 kg. La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s’envisager qu’après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu’au cours de la décroissance aucun rebond n’est observé. EN GÉNÉRAL Le traitement « à la dose d’attaque » doit être poursuivi jusqu’au contrôle durable de la maladie. En cas de traitement au long cours, la décroissance doit être lente. L’obtention d’un sevrage est le but recherché. Le maintien d’une dose d’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire. Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas. ARRET DU TRAITEMENT Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie. Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d’ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l’arrêt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne. Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l’arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance. Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg d’équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d’hydrocortisone jusqu’à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d’équivalent prednisone par jour, il est possible d’y adjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un équivalent d’hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n’éliminent pas à eux seuls, la possibilité de survenue d’insuffisance surrénale au cours d’un stress. Sous hydrocortisone ou même à distance de l’arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d’augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d’hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection. Mode d’administration Voie orale. Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 5 mg de prednisolone. Si la dose calculée en fonction du poids est inférieure à 5 mg par jour, il existe un dosage plus approprié. Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se délite rapidement dans la bouche grâce à la salive. Mettre le comprimé orodispersible dans la bouche, laisser fondre, avaler et boire un verre d’eau. Chez l’enfant de moins de 6 ans, le comprimé pourra être délité au préalable dans un peu d’eau, puis avalé. Ne pas croquer le comprimé pour éviter le risque d’amertume. Comprimé orodispersible.
Quelle est la différence entre corticoïde et anti-inflammatoire ?
Anti-inflammatoires : avantages et inconvénients des AINS versus corticoïdes – Doi : 10.1016/S1283-0852(07)46731-3 Q. Timour Laboratoire de pharmacologie médicale, UFR, Faculté de Médecine Grange Blanche, Université Claude Bernard Lyon I, 8, avenue Rockefeller, 69373 Lyon cedex 08, France Auteur correspondant. Article archivé, publié initialement dans le traité EMC Chirurgie orale et maxillo-faciale En odontostomatologie, le traitement de l’inflammation est souvent basé sur l’apport des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce choix s’explique davantage par des habitudes acquises que sur des données scientifiques récentes. Les AINS couramment utilisés sont représentés par les salicylés ou par les propioniques, et ces derniers sont souvent administrés à des posologies habituellement analgésiques.
- Ces posologies ne permettent pas de lutter efficacement contre l’inflammation et ses conséquences (trismus, douleur).
- Or, la maîtrise de la douleur est un problème auquel se heurte quotidiennement le praticien.
- Le choix de l’anti-inflammatoire doit en tenir compte.
- Les corticoïdes sont plus efficaces que les AINS dans le traitement de l’inflammation quelle qu’en soit l’étiologie, la nature ou la localisation.
De plus, la plupart des douleurs rencontrées en odontostomatologie sont d’origine inflammatoire : combattre l’inflammation est donc combattre la douleur. Par ailleurs, le choix de l’anti-inflammatoire doit tenir compte du terrain du patient auquel il est destiné.
- Il est nécessaire de peser le risque de son association au(x) traitement(s) du patient afin d’écarter le risque de la survenue d’effets indésirables (interactions médicamenteuses).
- Un traitement corticoïde correctement mené permet de lutter efficacement contre l’inflammation et ses conséquences (le trismus et la douleur) sous réserve du respect : des contre-indications : état infectieux, certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona), états psychotiques encore non contrôlés par un traitement, vaccins vivants atténués, hypersensibilité à l’un des constituants ; du choix d’un produit à demi-vie intermédiaire (prednisolone, méthylprednisolone) ; du moment de son administration (toute la dose en une seule prise matinale) ; de la durée du traitement (courte : 4 jours au maximum) et de la modalité de l’interruption du traitement qui doit être brutale (et non progressive comme c’est le cas lors de la corticothérapie prolongée).
Ce n’est qu’à la condition de respecter l’ensemble de ces règles que l’odontologiste peut prescrire les corticoïdes en toute sérénité. Le texte complet de cet article est disponible en PDF. Mots clés : Corticoïdes, AINS, Bénéfice/risque, Odontostomatologie, Douleurs inflammatoires
Est-ce que le prednisolone est un anti-inflammatoire ?
Dans quel cas le médicament PREDNISOLONE ZENTIVA est-il prescrit ? – C’est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Il présente, à efficacité égale, moins d’ effets indésirables que la cortisone naturelle. Ces propriétés sont utiles dans le traitement de nombreuses affections comportant une composante inflammatoire ou allergique, mais aussi de certains cancers où ce médicament permet de lutter contre la prolifération cellulaire.
Il diminue les réactions immunitaires et est donc utilisé pour prévenir le rejet des greffes d’organes. Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves ( cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes ( allergie, crise d’ asthme, sinusite aiguë, otite ).
Pourquoi prendre prednisolone 20 mg posologie ?
(H. Hormones non sexuelles). Ce médicament est un corticoïde (également appelé anti-inflammatoire stéroïdien). Indications thérapeutiques : Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg. Ce médicament est utilisé dans certaines maladies, où il est utilisé pour son effet antiinflammatoire.
- Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques.
- À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d’organes.
- Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM) Posologie Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg.
La dose à utiliser est déterminée par votre médecin, en fonction de votre poids et de la maladie traitée. Elle est strictement individuelle. Le dosage de PREDNISOLONE EG 20 mg est adapté si vous débutez un traitement ou si vous devez prendre un traitement sur une courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes.
Si vous devez prendre ce traitement sur une durée prolongée et à des doses inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. Mode d’administration Ce médicament est utilisé par voie orale. Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se dissout rapidement dans la bouche grâce à la salive.
Mettez-le dans la bouche, laissez-le fondre, avalez et buvez ensuite un verre d’eau. Pour donner ce médicament à un enfant de moins de 6 ans, vous pouvez faire fondre le comprimé orodispersible dans un verre d’eau afin d’éviter qu’il avale de travers.
Ne croquez pas le comprimé pour éviter le risque d’amertume. Durée du traitement Elle est déterminée par votre médecin. Il est très important de suivre régulièrement le traitement et de ne pas le modifier, ni l’arrêter brutalement sans l’avis de votre médecin. En cas de traitement prolongé, suivez les recommandations de votre médecin pour la diminution des doses.
Si vous avez pris plus de PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible que vous n’auriez dû : Consultez immédiatement votre médecin. Si vous oubliez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Pour être efficace, ce médicament doit être utilisé régulièrement.
- Cependant, si vous oubliez de prendre une dose, continuez le traitement normalement.
- Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
- Si vous arrêtez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Sans objet.
Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM)
Quelle est la différence entre corticoïde et anti-inflammatoire ?
Anti-inflammatoires : avantages et inconvénients des AINS versus corticoïdes – Doi : 10.1016/S1283-0852(07)46731-3 Q. Timour Laboratoire de pharmacologie médicale, UFR, Faculté de Médecine Grange Blanche, Université Claude Bernard Lyon I, 8, avenue Rockefeller, 69373 Lyon cedex 08, France Auteur correspondant. Article archivé, publié initialement dans le traité EMC Chirurgie orale et maxillo-faciale En odontostomatologie, le traitement de l’inflammation est souvent basé sur l’apport des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce choix s’explique davantage par des habitudes acquises que sur des données scientifiques récentes. Les AINS couramment utilisés sont représentés par les salicylés ou par les propioniques, et ces derniers sont souvent administrés à des posologies habituellement analgésiques.
Ces posologies ne permettent pas de lutter efficacement contre l’inflammation et ses conséquences (trismus, douleur). Or, la maîtrise de la douleur est un problème auquel se heurte quotidiennement le praticien. Le choix de l’anti-inflammatoire doit en tenir compte. Les corticoïdes sont plus efficaces que les AINS dans le traitement de l’inflammation quelle qu’en soit l’étiologie, la nature ou la localisation.
De plus, la plupart des douleurs rencontrées en odontostomatologie sont d’origine inflammatoire : combattre l’inflammation est donc combattre la douleur. Par ailleurs, le choix de l’anti-inflammatoire doit tenir compte du terrain du patient auquel il est destiné.
- Il est nécessaire de peser le risque de son association au(x) traitement(s) du patient afin d’écarter le risque de la survenue d’effets indésirables (interactions médicamenteuses).
- Un traitement corticoïde correctement mené permet de lutter efficacement contre l’inflammation et ses conséquences (le trismus et la douleur) sous réserve du respect : des contre-indications : état infectieux, certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona), états psychotiques encore non contrôlés par un traitement, vaccins vivants atténués, hypersensibilité à l’un des constituants ; du choix d’un produit à demi-vie intermédiaire (prednisolone, méthylprednisolone) ; du moment de son administration (toute la dose en une seule prise matinale) ; de la durée du traitement (courte : 4 jours au maximum) et de la modalité de l’interruption du traitement qui doit être brutale (et non progressive comme c’est le cas lors de la corticothérapie prolongée).
Ce n’est qu’à la condition de respecter l’ensemble de ces règles que l’odontologiste peut prescrire les corticoïdes en toute sérénité. Le texte complet de cet article est disponible en PDF. Mots clés : Corticoïdes, AINS, Bénéfice/risque, Odontostomatologie, Douleurs inflammatoires
Est-ce que prednisone fatigue ?
Existe-t-il d’autres précautions d’emploi ou mises en garde? – Avant d’employer un médicament, ne manquez pas d’informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé.
Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament. Arrêt du médicament : ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Pour mettre fin à un traitement prolongé par la prednisone, il faut réduire la dose graduellement, conformément aux directives du médecin.
Après un traitement de longue durée par la prednisone, l’abandon soudain du médicament peut entraîner des symptômes de sevrage cortisonique, entre autres des nausées, de la fatigue, une perte d’appétit, une fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, et un malaise généralisé.
- Électrolytes et liquides : si vous prenez une dose importante de prednisone, vous pourriez devoir limiter votre consommation de sel et prendre des suppléments de potassium.
- Demandez à votre médecin si vous avez besoin de suppléments pendant que vous prenez ce médicament.
- En outre, votre corps pourrait retenir une plus grande quantité de liquide, ce qui peut causer une hausse de la pression artérielle.
Votre médecin vérifiera si tel est le cas en mesurant votre pression artérielle et en demandant des analyses sanguines pour connaître vos taux d’électrolytes. Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l’organisme, causant ainsi des effets secondaires.
- En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
- Fonction thyroïdienne : quand la glande thyroïde ne fonctionne pas normalement, les effets des corticostéroïdes sur l’organisme sont accentués et le risque d’effets secondaires augmente.
En cas d’insuffisance thyroïdienne ( hypothyroïdie ), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Infections : ce médicament peut masquer certains signes d’infection, et de nouvelles infections peuvent survenir pendant le traitement par la prednisone. Si vous observez des symptômes d’une infection (par ex. une fièvre, des frissons, une toux, des maux de gorge) ou si vous entrez en contact avec des personnes qui ont la rougeole ou la varicelle, communiquez avec votre médecin au plus tôt.
Ostéoporose : ce médicament peut augmenter le risque d’ostéoporose (os fragiles). Demandez conseil à votre médecin au sujet des moyens pour aider à prévenir l’ostéoporose. Si vous prenez ce médicament durant une longue période, votre médecin fera un suivi de votre densité osseuse.
- Pression artérielle : comme les autres corticostéroïdes, la prednisone peut causer une rétention de liquide qui mène à une hausse de la pression artérielle; en effet, le cœur doit travailler plus fort pour faire circuler le liquide en surplus dans les vaisseaux sanguins.
- Si votre pression artérielle est élevée ou si vous êtes à risque de faire de l’hypertension, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Problèmes d’estomac et d’intestins : en cas d’ulcère de l’estomac ou de l’intestin actuel ou passé, ou de colite ulcéreuse, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Problèmes oculaires : un traitement de longue durée par la prednisone peut entraîner un glaucome et des lésions éventuelles du nerf optique, ou encore des cataractes. Cela peut également augmenter le risque d’une infection oculaire causée par un champignon ou un virus. Signalez tout changement de vision et toute douleur, irritation, rougeur ou écoulement oculaire à votre médecin dès que possible.
Problèmes rénaux : il est possible d’utiliser la prednisone pour le traitement de certains problèmes rénaux spécifiques. Ce médicament peut également provoquer de la rétention liquidienne et des changements électrolytiques qui influencent la fonction rénale.
En cas d’atteintes rénales ou de fonction réduite des reins, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
Santé mentale : la prednisone, comme les autres corticostéroïdes peut provoquer des changements du comportement et de la personnalité de même que des sautes d’humeur. Ces réactions sont plus susceptibles de se produire quand on commence à prendre le médicament.
Si vous remarquez ces symptômes chez vous ou chez un membre de votre famille qui prend ce médicament, communiquez dès que possible avec votre médecin. Stress inhabituel : si vous êtes soumis à un stress physique inhabituel (par ex. traumatisme, une intervention chirurgicale) il se peut que votre médecin augmente votre dose de prednisone pendant et après cet épisode stressant.
Sucre sanguin élevé : la prednisone peut faire augmenter le taux de sucre sanguin. Le médecin pourrait demander des analyses sanguines pour surveiller votre taux de sucre sanguin pendant que vous prenez ce médicament. Si vous faites du diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l’influence de votre affection sur l’administration et l’efficacité de ce médicament, et de la pertinence d’une surveillance médicale spécifique.
- Si vous avez une soif excessive ou urinez en plus grande quantité pendant que vous prenez ce médicament, communiquez avec votre médecin.
- Traitement médical : informez tous les médecins que vous consultez que vous prenez ce médicament.
- Vaccination : la prise de ce médicament au moment de la vaccination peut réduire l’efficacité du vaccin et augmenter la probabilité de certains effets secondaires.
Par conséquent, il est généralement recommandé de ne pas recevoir de vaccin pendant que vous prenez de la prednisone, surtout si vous en prenez une dose élevée. Grossesse : ce médicament ne devrait pas s’utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques.
- Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
- Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel.
- Si vous employez la prednisone pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets.
- Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l’allaitement.
Si vous prenez une dose élevée de prednisone, votre médecin pourrait vous conseiller de ne pas allaiter. Enfants : puisque la prednisone peut ralentir la croissance et le développement des nourrissons et des enfants, elle ne doit pas être prise pendant une période prolongée si possible.