SymptMe Crise Cardiaque Combien Temps Avant?
Quels sont les symptômes de l’infarctus du myocarde ? – Les symptômes de l’infarctus sont une douleur de la poitrine qui dure plus de 20 à 30 minutes. Elle irradie derrière le sternum, dans le dos, les épaules, la mâchoire, ainsi que dans le bras gauche.
- D’autres symptômes sont possibles : anxiété, sueurs, vertiges, essoufflement, par exemple.
- Chez les femmes, ces douleurs peuvent être localisées au niveau de l’estomac ou du ventre, ce qui est plus rare chez les hommes.
- Elles peuvent s’accompagner de nausées, de vomissements, ou de grande fatigue soudaine.
Plus rarement, certains infarctus peuvent passer inaperçus et sont découverts à l’occasion d’un électrocardiogramme pratiqué lors d’un bilan de santé.
Suis-je en train de faire un nouvel infarctus du myocarde ? |
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Lors d’un second infarctus, les symptômes peuvent être différents. Il faut donc être vigilant à ce que l’on ressent et réagir le plus vite possible, quelle que soit l’intensité et la durée de la douleur. Le patient ou son entourage ne doit jamais hésiter à appeler le Samu (15 ou 112). Il faut essayer de rester calme, ne pas conduire et prendre si possible de l’ aspirine et votre médicament vasodilatateur (type trinitrine ) si votre médecin vous en a prescrit un. Il arrive qu’un second infarctus s’annonce quelques jours ou quelques heures à l’avance : sensation de malaise, fatigue, nausées, problèmes de digestion, par exemple. Dans ce cas, il est important de consulter rapidement son médecin. |
Comment se sent T-ON avant une crise cardiaque ?
Des douleurs thoraciques accompagnées de possibles sensations de : satiété pression. lourdeur.
Quels sont les signes annonciateurs d’une crise cardiaque ?
Les symptômes sont-ils différents chez l’homme et chez la femme ? – Les symptômes typiques de la crise cardiaque, notamment la sensation d’oppression au niveau de la poitrine, s’appliquent aussi bien aux femmes qu’aux hommes, Les signes de crise cardiaque chez la femme peuvent néanmoins être légèrement différents et prendre la forme de vertiges, de nausées ou d’une indigestion.
Quelle est la durée d’un infarctus ?
Infarctus du myocarde : définition, causes, traitement | Elsan Un infarctus du myocarde aussi appelé communément « crise cardiaque » survient lorsque l’artère coronaire s’obstrue. Les séquelles d’une crise cardiaque sont proportionnelles au temps pendant lequel le myocarde a été privé d’oxygène et de sang.
Non pris en charge à temps les risques d’AVC, de maladies cardio-vasculaires ou d’arrêt cardiaque augmentent. Plus connu du grand public sous le terme de » crise cardiaque « , l’infarctus du myocarde, s’il n’est pas pris en charge et traité à temps, peut mener à la mort. Il est donc essentiel d’ identifier les symptômes de la crise cardiaque le plus vite possible, afin de procéder à la défibrillation de la personne subissant un infarctus du myocarde, et de mettre en œuvre, tout au long de sa vie, des mesures d’hygiène permettant de limiter les risques d’en être victime.
Le meilleur moyen de comprendre l’infarctus du myocarde est d’en expliciter les termes un à un. N’oublions pas que le cœur est un organe vital :
Par définition, l’infarctus est une nécrose, c’est-à-dire une lésion qui entraîne la mort du tissu ou de l’organe touché. Le myocarde est le nom du tissu musculaire du cœur, c’est-à-dire la partie de la paroi cardiaque capable de se contracter pour assurer la circulation sanguine.
Par conséquent, l’infarctus du myocarde est une lésion nécrotique touchant une partie du muscle cardiaque, qui ne peut plus se contracter de manière efficace. Cela engendre une, une insuffisance cardiaque qui peut mener à la mort subite si le cœur s’arrête de battre et si la personne ne reçoit pas une défibrillation dans les minutes qui suivent.
Chaque année, 80 000 personnes sont victimes d’une crise cardiaque et 12 000 personnes meurent des conséquences d’un infarctus du myocarde. La prise en charge précoce a permis de réduire très nettement la mortalité durant les 25 dernières années de plus de 25% à moins de 9% lors de la phase aiguë. Concernant le taux de mortalité, si la personne peut bénéficier d’une prise en charge médicale, 1 personne sur 10 meurt néanmoins dans l’heure qui suit et 15 % meurent dans l’année qui suit. Un infarctus du myocarde sur 4 n’est pas diagnostiqué, car il est asymptomatique, et ne l’est que beaucoup plus tard, incidemment, lorsque les médecins découvrent les lésions au cours d’un examen car la personne se plaint ou souffre de séquelles. Avant 50 ans, les hommes sont quatre fois plus souvent victimes de crise cardiaque que les femmes – bien que cet écart tende à se réduire du fait de l’accroissement du tabagisme et du surpoids chez les femmes. Après 50 ans, les crises cardiaques sont aussi nombreuses chez les hommes que les femmes, mais les femmes risquent davantage de décéder d’un infarctus du myocarde car leurs symptômes, différents de ceux des hommes, sont nettement moins bien connus du grand public.
L’infarctus du myocarde survient lorsque l’artère coronaire s’obstrue, ce qui empêche un flux sanguin normal. Les cellules de la zone, privées d’oxygène et de sang, se nécrosent (c’est-à-dire meurent). L’obstruction de l’artère coronaire est causée par une plaque d’athérome, c’est-à-dire un petit amas de cholestérol qui s’est accumulé et agglutiné sur les parois des artères, et qui s’est détaché.
- Cela provoque un caillot qui est transporté par les vaisseaux sanguins jusqu’au cœur – ce qui entraîne l’infarctus du myocarde.
- Cette plaque d’athérome peut aussi se déplacer jusqu’au cerveau (provoquant un accident vasculaire cérébral ischémique), jusqu’aux poumons (donnant lieu à une embolie pulmonaire) ou jusqu’à un membre (ce qui cause une artérite).
Certains facteurs de risque augmentent les chances de contracter une crise cardiaque :
L’âge, la crise cardiaque s’avérant plus fréquente après 50 ans. Les antécédents familiaux, c’est-à-dire avoir dans sa famille des proches ayant été victimes d’une crise cardiaque. Le sexe : jusqu’à 50 ans, les hommes sont davantage touchés, puis la différence entre les sexes s’amenuise. Le tabagisme, qui provoque un rétrécissement des artères. L’hypercholestérolémie, qui favorise la formation de plaques d’athérome. Le diabète, qui dégrade les parois artérielles. Le surpoids et l’obésité, l’excès de graisse augmentant le risque de crise cardiaque. L’hypertension artérielle, qui augmente le risque de caillot sanguin. La sédentarité et le manque d’activité physique.
Les symptômes de la crise cardiaque diffèrent en fonction des sexes. Chez les hommes, l’infarctus du myocarde se manifeste par :
Une douleur brutale, vive et persistante, qui commence au niveau de poitrine et irradie dans le bras gauche, le dos et parfois jusqu’à la mâchoire. Des, Des vertiges, voire un malaise avec perte de connaissance.
Chez les femmes, les signes cliniques de la crise cardiaque sont :
Une douleur thoracique ou une sensation d’oppression, allant de la poitrine jusqu’au bras gauche, au dos et à la mâchoire, comme pour les hommes. Une fatigue importante sans raison. Une faiblesse généralisée. Des troubles respiratoires. Des aigreurs d’estomac. De l’anxiété. Un teint très pâle. Des sueurs inexpliquées.
En cas d’infarctus du myocarde, le traitement consiste à éliminer le caillot sanguin responsable des lésions nécrotiques. Pour cela, les chirurgiens cardiaques ont deux possibilités :
En cas de prise en charge médicale moins de 90 à 120 minutes aprè s l’apparition des symptômes de la crise cardiaque, les médecins procèdent à une angioplastie coronarienne. Cette intervention chirurgicale permet de dilater les parois de l’artère coronaire obstruée en introduisant un petit ballon gonflable via un cathéter, ce qui permet le rétablissement du flux sanguin. Puis un stent (un petit tube en mailles métalliques) est placé dans l’artère pour la maintenir ouverte. Si le patient est pris en charge plus de 90 à 120 minutes après la survenue de la crise cardiaque, les médecins optent pour la thrombolyse, qui consiste à administrer un traitement médicamenteux permettant d’éliminer le caillot sanguin obstruant l’artère coronaire. Ce traitement peut entraîner des hémorragies cérébrales dans 1 % des cas et ne peut être mis en œuvre que si la personne n’est pas sous traitement de fond anticoagulant, si elle n’a pas été opérée récemment ou si elle n’a pas d’antécédents d’AVC hémorragique.
Une fois l’alerte passée, le médecin peut prescrire un traitement à base d’antiagrégants plaquettaires pour éviter le risque de nouvel infarctus. Les séquelles d’une crise cardiaque sont proportionnelles au temps pendant lequel le myocarde a été privé d’oxygène et de sang.
A noter ✍️ : Les complications d’une crise cardiaque peuvent être un AVC (accident vasculaire cérébral), des maladies cardio-vasculaires (par exemple une insuffisance cardiaque chronique), ou encore la mort de la personne en cas d’arrêt cardiaque. Cet article médical a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin. Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! Les premiers signes d’une crise cardiaque sont souvent les suivants : douleur ou sensation d’oppression au niveau de la poitrine, douleur ou sensation d’étouffement, douleur ou sensation d’engourdissement dans les bras, le cou ou la mâchoire,, sueurs froides, étourdissements, faiblesse ou vertiges.
Si vous croyez être en train d’avoir une crise cardiaque, appelez immédiatement les urgences. La majorité des arrêts cardiaques sont causés par une arythmie cardiaque, c’est-à-dire un rythme cardiaque irrégulier. Les arythmies cardiaques peuvent être provoquées par des facteurs tels que le stress, la fatigue, la consommation de drogues ou d’alcool, ou encore des problèmes médicaux tels que l’hypertension ou le diabète.
La douleur liée à une crise cardiaque peut se ressentir dans plusieurs endroits du corps, notamment dans la poitrine, le bras gauche, le cou ou la mâchoire. La douleur est souvent décrite comme une sensation de serrement, d’étouffement ou de pesanteur.
- Les séquelles les plus fréquentes causées par un infarctus sont les troubles de la mémoire et de la concentration, les difficultés à réaliser certaines tâches quotidiennes et les douleurs thoraciques.
- Un tiers des personnes ayant subi une crise cardiaque présentent ces troubles.
- La durée d’un infarctus du myocarde est variable selon les personnes.
En moyenne, la crise dure entre 20 et 30 minutes. Elle peut être plus longue chez les personnes âgées ou chez les fumeurs pour lesquels, les facteurs risque sont accrus. Selon l’institut national de la santé, en cas d’infarctus, 1 personne sur 10 meurt dans l’heure qui suit et 15 % meurent dans l’année qui suit. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cardiologie chez ELSAN 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Infarctus du myocarde : définition, causes, traitement | Elsan
Comment est la tension avant une crise cardiaque ?
Une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d’un antécédent familial d’infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Quels sont les symptômes d’un cœur fatigue ?
L’essoufflement ou dyspnée de l’insuffisance cardiaque – La est due à une augmentation de la pression du sang dans les vaisseaux pulmonaires, empêchant le bon fonctionnement des poumons. Cette gêne se manifeste d’abord par un essoufflement et une difficulté à reprendre son souffle à l’effort, puis pour des efforts de plus en plus petits et plus tardivement au repos en position assise.
Est-ce qu’une crise cardiaque peut passer ?
Qu’est-ce qu’une crise cardiaque/un infarctus? – Lorsque la circulation du sang est interrompue vers une partie du cœur, on parle de crise cardiaque, On parle également d’ infarctus du myocarde. Cette interruption est généralement causée par un caillot (ou un dépôt) qui bloque le flux sanguin,
Le manque d’oxygène provoque alors la détérioration du cœur. En fonction de la durée de l’interruption, les lésions peuvent être plus ou moins graves, et entraîner la nécrose (ou mort cellulaire) d’une partie du muscle cardiaque. Dans certains cas, si la situation n’est pas traitée en urgence, la crise cardiaque peut être mortelle.
Pour résumer, lors d’une crise cardiaque : le cœur bat, le sang circule dans le corps, la victime est plus ou moins en danger en fonction de la gravité de la crise cardiaque, mais c’est une urgence vitale et il faut agir rapidement.
Quel est le jour de la semaine ou le risque de crise cardiaque est le plus élevé environ 11 pourcents ?
Ce jour de la semaine où vous êtes le plus à risque de faire une crise cardiaque Publié le 1 juil.2023 à 10:06 Mis à jour le 1 juil.2023 à 10:11 Face au risque d’infarctus, tous les jours de la semaine ne sont pas égaux. Voici donc une nouvelle raison de bouder le lundi : c’est le jour où les crises cardiaques sont les plus susceptibles de se produire, selon une nouvelle étude présentée à la British Cardiovascular Society Conference.
- Les scientifiques ont passé au crible le dossier médical de plus de 10.000 patients en Irlande et en Irlande du Nord, admis à l’hôpital entre 2013 et 2018 pour avec élévation du segment ST (STEMI) – l’une des formes de crise cardiaque les plus mortelles.
- Résultat : le risque de faire un infarctus du myocarde est 13 % plus élevé un lundi, par rapport à la moyenne des autres jours.
: Ce jour de la semaine où vous êtes le plus à risque de faire une crise cardiaque
Est-ce qu’une douleur cardiaque peut durer plusieurs jours ?
La douleur peut durer de cinq minutes à plusieurs heures. La douleur ne s’atténue pas et ne cesse pas si vous vous déplacez, si vous changez de position ou si vous vous reposez. La douleur peut être constante ou intermittente. Certaines personnes ne ressentent aucune douleur durant une crise cardiaque.
Quel est le rythme cardiaque avant un infarctus ?
TABLEAU 1 – Sélection d’études ayant porté sur le lien existant entre la fréquence cardiaque au repos et la mortalité cardiovasculaire ou de toutes causes chez différentes populations de patients
Étude (référence) | Type | Caractéristiques initiales | Échantillon | Suivi | Résultats sélectionnés/conclusions |
---|---|---|---|---|---|
Chicago ( 2 ) * | CP | ||||
Société gazière | Pas d’IC | 1 233 hommes de race blanche (40–59 ans) | 15 ans | La fréquence cardiaque est significativement liée à la mortalité de causes cardiovasculaire et non cardiovasculaire | |
Western Electric | Pas d’IC | 1 899 hommes de race blanche (40–55 ans) | 17 ans | ||
Heart Assoc | Pas d’IC | 5 784 hommes (45–64 ans) | 5 ans (moyenne) | ||
Paris Prospective Study 1 ( 22 ) | CP | Pas de MCV connue ou soupçonnée; TASr ≤180 mm Hg | 5 713 hommes (45–50 ans) | 23 ans (moyenne) | Le risque de décès soudain des suites d’un IM était plus élevé chez les sujets présentant : une fréquence cardiaque au repos >75 bpm une augmentation de la fréquence cardiaque à l’effort <89 bpm une diminution de la fréquence cardiaque <25 bpm 1 min après une épreuve d’effort |
NHEFS ( 4 ) | CP | Deux races (noir, blanc) | 5 136 hommes et femmes de race blanche; 859 hommes et femmes de race noire | 6–13 ans Race blanche : moyenne de 9,9 ans Race noire : moyenne de 10,3 ans | La race n’est pas un facteur majeur, mais certaines variations ont été observées : augmentation de l’incidence des IC chez les femmes de race blanche et chez les hommes âgés (≥74 ans) de race blanche risques accrus de décès de toutes causes, de maladies cardiovasculaires et de maladies non cardiovasculaires chez les hommes de race blanche (indépendamment des autres facteurs de risque) augmentation des risques de décès de toutes causes et de maladies cardiovasculaires chez les hommes et les femmes de race noire augmentation des risques de décès des suites de maladies non cardiovasculaires chez les hommes de race noire multiplication par trois du risque de décès cardiovasculaire chez les femmes de race noire dont la fréquence initiale du pouls était >84 bpm |
Framingham ( 6 ) | CP | Hypertension | 2 037 hommes; 2 493 femmes | 36 ans hommes : 10 433 personnes-examens femmes : 13 001 personnes-examens | Effet indépendant de la fréquence cardiaque sur le décès cardiovasculaire chez les personnes hypertendues; l’effet est plus fort dans les cas des maladies mortelles que dans celui des maladies non mortelles; pas d’effet confusionnel lié à l’activité physique ou à une mesure substitutive d’une maladie sous-jacente |
Syst-Eur ( 7 ) | CP | TAS isolée | 4 682 hommes et femmes rapport homme/femme : ~ 1/2 âge : ≥63 ans | 1–97 mois (médiane : 24 mois) | Fréquence cardiaque clinique >79 bpm permettait de significativement prévoir la mortalité de toutes causes, de causes cardiovasculaire et non cardiovasculaire; la fréquence cardiaque ambulatoire n’a pas offert de renseignements pronostiques supplémentaires |
British Regional Heart Study ( 8 ) | CP | Cardiopathie ischémique | 7 735 hommes (40–59 ans) | 8 ans | Fréquence cardiaque ≥90 bpm : facteur de risque d’événements de cardiopathie ischémique mortels, en particulier le décès cardiaque subit surtout observé chez les hommes ne présentant pas de cardiopathie ischémique au début |
CASS ( 9 ) | CP | CO stable; plusieurs variables cliniques (ex. : tabagisme, hypertension, diabète, dyslipidémie, inactivité) | 24 913 hommes et femmes rapport homme/femme : ∼ 3/1 âge : 42–63 ans | Âge médian : 14,7 ans | Les femmes avaient tendance à avoir une fréquence cardiaque au repos plus élevée; une fréquence cardiaque au repos ≥83 bpm au début conférait un risque significativement accru de mortalité totale et de mortalité cardiovasculaire après correction en fonction de plusieurs variables cliniques; la fréquence cardiaque élevée au repos est un facteur prédictif de la mortalité totale et cardiovasculaire indépendamment des autres facteurs de risque chez les patients atteints de CO |
COMET ( 10 ) | RA | Insuffisance cardiaque; traitement par des bêtabloquants | 2 599 hommes et femmes rapport homme/femme : ∼ 4/1 âge : 50–73 ans | 4 mois après le début du traitement par des bêtabloquants (c.-à-d., la plupart des sujets prenaient des doses d’entretien) | La survie n’était pas liée à la fréquence cardiaque avant le début du traitement par des bêtabloquants; la fréquence cardiaque obtenue avec le traitement d’entretien par des bêtabloquants possède une valeur pronostique |
Trois études menées chez des populations en bonne santé, atteintes ou non d’hypertension – l’étude PPS ( Paris Prospective Study I ), l’étude HARVEST ( Hypertension Ambulatory Recording VEnetia STudy ) ( 23 ) et un article de synthèse d’Aboyens et Criqui ( 24 ) – ont porté sur un échantillon total de près de 180 000 personnes.
Elles ont toutes démontré que la mortalité cardiovasculaire augmentait de façon significative proportionnellement à l’augmentation de la fréquence cardiaque au repos ( 12 ). L’étude Framingham ( 3 ) (5 070 sujets en bonne santé) a mesuré la fréquence cardiaque des sujets tous les deux ans. Les investigateurs ont rapporté que, chez les deux sexes et quel que soit le groupe d’âge, les taux de mortalité de toutes causes, de types cardiovasculaire et coronarien ont augmenté progressivement et proportionnellement aux fréquences cardiaques antécédentes; ce lien était toutefois plus marqué chez les hommes que chez les femmes.
L’étude de suivi épidémiologique NHANES ( National Health and Nutrition Examination Survey ) ( 4 ) (5 995 sujets en bonne santé) a permis de conclure que la fréquence cardiaque accrue au repos était un facteur de risque indépendant de l’incidence des maladies coronariennes ou du décès chez les hommes et les femmes de race blanche ou noire.
- L’étude British Regional Heart Study ( 8 ) a examiné une population mixte (en bonne santé et malade) constituée de 7 735 hommes âgés de 40 à 59 ans, sur une période de huit ans.
- Chez les hommes ne présentant aucun signe de cardiopathie ischémique, on a observé une forte association positive entre la fréquence cardiaque au repos et les taux corrigés en fonction de l’âge, de tous les événements majeurs de cardiopathie ischémique (mortels et non mortels), de décès liés à une cardiopathie ischémique et de décès cardiaque subits.
Après correction en fonction de l’âge, de la tension artérielle systolique, du taux sanguin de cholestérol, du tabagisme, du milieu social, du fait de consommer beaucoup d’alcool et de faire de l’activité physique, cette association est demeurée significative.
- Chez les hommes qui présentaient une cardiopathie ischémique sous-jacente, l’association a persisté, mais son effet était moins marqué.
- Les investigateurs ont noté que la fréquence cardiaque accrue (90 battements/minute ou plus) était un facteur de risque, en particulier de décès cardiaque subit; elle est indépendante des autres facteurs de risque coronariens établis et constatés le plus clairement chez les hommes ne présentant pas de cardiopathie ischémique sous-jacente au moment de l’examen initial.
L’étude CASS ( Coronary Artery Surgery Study ) ( 9 ) a porté sur 24 913 hommes et femmes qui présentaient une coronaropathie stable et l’une ou plusieurs des variables cliniques telles que l’hypertension, le diabète, la dyslipidémie et un indice de masse corporelle élevée.
Parmi les sujets, 4,3 % ont pris des hypolipémiants, 33,2 % fumaient pendant l’étude et 34,8 % avaient un mode de vie sédentaire. Leur âge était compris entre 50 et 73 ans. Après un suivi de 14,7 ans (médiane), les investigateurs ont déterminé que, même après une correction en fonction de ces nombreuses variables cliniques, une fréquence cardiaque au repos de 83 battements/min ou plus au début conférait un risque significativement accru de mortalité de toutes causes et de mortalité cardiovasculaire.
Les sujets de sexe masculin et féminin (n=2 599; âge : 50 à 73 ans) de l’étude COMET ( Carvedilol or Metoprolol European Trial ) ( 10 ) étaient atteints d’insuffisance cardiaque et ont reçu une ordonnance de bêtabloquants dont la dose devait être ajustée à la hausse pendant plusieurs semaines.
- La plupart des sujets prenaient une dose d’entretien stable au moment de l’évaluation (quatre mois après leur admission).
- La fréquence cardiaque était liée à la mortalité, aussi bien au repos qu’après le traitement, mais après une régression multivariée, seule la fréquence cardiaque post-traitement (lors du suivi de quatre mois pendant le traitement d’entretien) avait une valeur pronostique de la mortalité de toutes causes.
Ces études appuient une conclusion selon laquelle la fréquence cardiaque est un indicateur pronostique fiable dans les populations en bonne santé et dans celles atteintes d’une maladie cardiovasculaire.
Où se situe la douleur dans le bras en cas de crise cardiaque ?
Chez l’homme, une douleur dans le thorax, qui irradie dans le bras gauche et jusqu’à la mâchoire fait penser à un infarctus. Chez la femme, il existe parfois d’autres symptômes plus subtils.
Comment faire pour ne pas avoir de crise cardiaque ?
Une alimentation saine et des périodes de repos suffisantes constituent donc la meilleure manière pour maintenir en bonne santé nos vaisseaux sanguins et pour prévenir une crise cardiaque.
Quand s’inquiéter d’une douleur à la poitrine ?
Ressources du sujet La douleur thoracique est un trouble très fréquent. La douleur peut être aiguë ou sourde, mais certaines personnes souffrant de trouble thoracique décrivent une sensation de gêne, d’oppression, de pression, de gaz, de brûlure ou de douleur.
Il arrive parfois que le patient ressente une douleur dans le dos, le cou, la mâchoire, la partie supérieure de l’abdomen ou le bras. D’autres symptômes, comme nausée, toux, ou difficulté à respirer, peuvent être présents selon la cause de la douleur thoracique. De nombreux patients savent qu’une douleur thoracique est un indicateur de troubles menaçant potentiellement le pronostic vital et demandent une évaluation pour de très légers symptômes.
D’autres, dont de nombreux patients atteints de maladie grave, minimisent ou ignorent ces indicateurs. De nombreux troubles causent une gêne ou une douleur thoracique. Tous ces troubles n’engagent pas que le cœur. La douleur thoracique peut également être causée par des troubles du système digestif, des poumons, des muscles, des nerfs ou des os.
Troubles des côtes, du cartilage costal, des muscles thoraciques (douleur de la paroi thoracique musculosquelettique), ou des nerfs du thorax Causes non diagnostiquées qui disparaissent d’elles-mêmes
Certaines causes de douleur thoracique menacent le pronostic vital, mais sont moins fréquentes, à l’exception de la crise cardiaque ou de l’angor instable :
Un infarctus du myocarde ou un angor instable
Les autres causes vont des menaces potentielles graves à des troubles qui sont simplement désagréables. Les personnes souffrant de douleur thoracique doivent être examinées par un médecin. Les informations suivantes peuvent les aider à décider quand une évaluation est nécessaire et à savoir à quoi s’attendre durant cette évaluation.
Douleur caractérisée par une sensation d’oppression ou d’écrasement Essoufflement Sueurs Nausées ou vomissements Douleur dans le dos, la nuque, la mâchoire, la partie supérieure de l’abdomen, l’une des épaules ou l’un des bras Vertiges ou évanouissement Sensation de battements cardiaques rapides ou irréguliers
Bien que toutes les causes de douleur thoracique ne soient pas graves, étant donné que certaines causes menacent le pronostic vital, les personnes suivantes doivent se rendre immédiatement aux urgences :
Nouvelle douleur thoracique (depuis plusieurs jours) Présence d’un signe d’alerte Suspicion de survenue d’un infarctus du myocarde (par exemple, parce que les symptômes ressemblent à un infarctus du myocarde précédent)
Cette personne doit appeler les services d’urgence (112) ou se faire conduire aux urgences le plus vite possible. Elle ne doit pas se rendre elle-même à l’hôpital. Une douleur thoracique qui dure quelques secondes (moins de 30 secondes) est rarement causée par une maladie cardiaque.
Les personnes qui ressentent une douleur thoracique très brève doivent voir un médecin, mais il n’est généralement pas nécessaire qu’elles se rendent aux urgences. Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, mais il est inutile qu’elles se rendent à l’hôpital, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s’aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l’hôpital.
Le médecin pose d’abord des questions sur les symptômes et les antécédents médicaux de la personne puis procède à un examen clinique. Les indices fournis par les antécédents et l’examen clinique du patient suggèrent souvent une cause de la douleur thoracique et les tests qui peuvent s’avérer nécessaires.
Toutefois, les symptômes dus à des troubles thoraciques dangereux et inoffensifs se chevauchent et varient considérablement. Ainsi, bien qu’un infarctus du myocarde typique cause une douleur thoracique sourde et constrictive, certaines personnes subissant un infarctus du myocarde ressentent seulement un léger malaise thoracique ou se plaignent seulement d’indigestion ou de douleur au bras ou à l’épaule (douleur projetée, voir figure ).
En revanche, les personnes souffrant d’indigestion peuvent simplement souffrir de maux d’estomac, et si la douleur est située dans l’épaule, il peut simplement s’agir de muscles douloureux. De même, bien que la poitrine soit sensible au toucher chez les personnes souffrant d’une paroi thoracique musculosquelettique douloureuse, elle peut également être sensible chez les personnes qui subissent un infarctus du myocarde. Les adultes souffrant de douleur thoracique soudaine sont soumis à des tests pour éliminer les causes dangereuses. Pour la plupart d’entre eux, les tests initiaux sont les suivants :
Mesure des taux d’oxygène à l’aide d’un capteur placé sur un doigt (oxymétrie de pouls) Électrocardiographie (ECG) Radiographie du thorax
En cas de douleur thoracique de longue durée, il est peu probable que la vie soit en danger immédiat. La plupart des médecins effectuent d’abord une radiographie thoracique et puis d’autres tests basés sur les symptômes et les résultats de l’examen du patient.
La douleur thoracique peut être causée par des troubles potentiellement menaçant le pronostic vital, par conséquent les personnes souffrant d’une douleur thoracique d’apparition récente (dans un délai de quelques jours) doivent voir immédiatement un médecin. Comme les symptômes de troubles menaçant le pronostic vital ou non, des examens sont généralement nécessaires pour en déterminer la cause.
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Comment savoir si mon cœur va bien ?
‘C’est le nombre de battements par minute, la vitesse à laquelle bat votre cœur. Il bat en général de 60 à 100 battements au repos. Pour mesurer correctement sa fréquence cardiaque, il faut être au repos, non stressé, à distance d’une consommation de cigarette, de café ou de tout autre excitant.
Comment vérifier l’état de son cœur ?
Grimper 60 marches d’un escalier pour tester sa santé cardiaque De nos jours, plusieurs examens médicaux permettent d’effectuer un bilan cardiovasculaire et de déterminer si une personne souffre d’un problème cardiaque. Parmi eux, il y a l’IRM, l’échographie Doppler et l’électrocardiogramme. Des examens qui nécessitent du matériel spécifique et des professionnels de santé.
Comment débute l’insuffisance cardiaque ?
Elle se traduit par une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde. La cause la plus fréquente de l’insuffisance cardiaque est l’infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d’une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement.
Qui fait le plus de crise cardiaque ?
Une femme victime d’un arrêt cardiaque a deux fois moins de chances d’y survivre qu’un homme. Facteurs de risque spécifiques, symptômes atypiques ou sous-dépistage. A l’occasion des « Journées francophones de l’insuffisance cardiaque, des cardiomyopathies, de l’assistance et de la transplantation Cardiaque », retour sur les multiples causes de cette inégalité face aux maladies cardio-vasculaires.
Infarctus, arrêt cardiaque, AVC. Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes dans le monde depuis 2002. Un phénomène révéléà la lumière des connaissances et des innovations récentes, dans les explorations comme dans les thérapeutiques, qui ont beaucoup progressé ces dernières années.
En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. » En valeur absolue, il y a trois fois plus d’infarctus chez les hommes que chez les femmes. Mais les femmes touchées ont une mortalité à trente jours et à un an deux fois plus importante que chez les hommes, explique la professeure Claire Mounier-Vehier, pionnière de la cardiogynécologie -, sur le site Pourquoi docteur,
Quel est le jour de la semaine ou le risque de crise cardiaque est le plus élevé environ 11 pourcents ?
Ce jour de la semaine où vous êtes le plus à risque de faire une crise cardiaque Publié le 1 juil.2023 à 10:06 Mis à jour le 1 juil.2023 à 10:11 Face au risque d’infarctus, tous les jours de la semaine ne sont pas égaux. Voici donc une nouvelle raison de bouder le lundi : c’est le jour où les crises cardiaques sont les plus susceptibles de se produire, selon une nouvelle étude présentée à la British Cardiovascular Society Conference.
- Les scientifiques ont passé au crible le dossier médical de plus de 10.000 patients en Irlande et en Irlande du Nord, admis à l’hôpital entre 2013 et 2018 pour avec élévation du segment ST (STEMI) – l’une des formes de crise cardiaque les plus mortelles.
- Résultat : le risque de faire un infarctus du myocarde est 13 % plus élevé un lundi, par rapport à la moyenne des autres jours.
: Ce jour de la semaine où vous êtes le plus à risque de faire une crise cardiaque
Quel rythme cardiaque avant infarctus ?
TABLEAU 1 – Sélection d’études ayant porté sur le lien existant entre la fréquence cardiaque au repos et la mortalité cardiovasculaire ou de toutes causes chez différentes populations de patients
Étude (référence) | Type | Caractéristiques initiales | Échantillon | Suivi | Résultats sélectionnés/conclusions |
---|---|---|---|---|---|
Chicago ( 2 ) * | CP | ||||
Société gazière | Pas d’IC | 1 233 hommes de race blanche (40–59 ans) | 15 ans | La fréquence cardiaque est significativement liée à la mortalité de causes cardiovasculaire et non cardiovasculaire | |
Western Electric | Pas d’IC | 1 899 hommes de race blanche (40–55 ans) | 17 ans | ||
Heart Assoc | Pas d’IC | 5 784 hommes (45–64 ans) | 5 ans (moyenne) | ||
Paris Prospective Study 1 ( 22 ) | CP | Pas de MCV connue ou soupçonnée; TASr ≤180 mm Hg | 5 713 hommes (45–50 ans) | 23 ans (moyenne) | Le risque de décès soudain des suites d’un IM était plus élevé chez les sujets présentant : une fréquence cardiaque au repos >75 bpm une augmentation de la fréquence cardiaque à l’effort <89 bpm une diminution de la fréquence cardiaque <25 bpm 1 min après une épreuve d’effort |
NHEFS ( 4 ) | CP | Deux races (noir, blanc) | 5 136 hommes et femmes de race blanche; 859 hommes et femmes de race noire | 6–13 ans Race blanche : moyenne de 9,9 ans Race noire : moyenne de 10,3 ans | La race n’est pas un facteur majeur, mais certaines variations ont été observées : augmentation de l’incidence des IC chez les femmes de race blanche et chez les hommes âgés (≥74 ans) de race blanche risques accrus de décès de toutes causes, de maladies cardiovasculaires et de maladies non cardiovasculaires chez les hommes de race blanche (indépendamment des autres facteurs de risque) augmentation des risques de décès de toutes causes et de maladies cardiovasculaires chez les hommes et les femmes de race noire augmentation des risques de décès des suites de maladies non cardiovasculaires chez les hommes de race noire multiplication par trois du risque de décès cardiovasculaire chez les femmes de race noire dont la fréquence initiale du pouls était >84 bpm |
Framingham ( 6 ) | CP | Hypertension | 2 037 hommes; 2 493 femmes | 36 ans hommes : 10 433 personnes-examens femmes : 13 001 personnes-examens | Effet indépendant de la fréquence cardiaque sur le décès cardiovasculaire chez les personnes hypertendues; l’effet est plus fort dans les cas des maladies mortelles que dans celui des maladies non mortelles; pas d’effet confusionnel lié à l’activité physique ou à une mesure substitutive d’une maladie sous-jacente |
Syst-Eur ( 7 ) | CP | TAS isolée | 4 682 hommes et femmes rapport homme/femme : ~ 1/2 âge : ≥63 ans | 1–97 mois (médiane : 24 mois) | Fréquence cardiaque clinique >79 bpm permettait de significativement prévoir la mortalité de toutes causes, de causes cardiovasculaire et non cardiovasculaire; la fréquence cardiaque ambulatoire n’a pas offert de renseignements pronostiques supplémentaires |
British Regional Heart Study ( 8 ) | CP | Cardiopathie ischémique | 7 735 hommes (40–59 ans) | 8 ans | Fréquence cardiaque ≥90 bpm : facteur de risque d’événements de cardiopathie ischémique mortels, en particulier le décès cardiaque subit surtout observé chez les hommes ne présentant pas de cardiopathie ischémique au début |
CASS ( 9 ) | CP | CO stable; plusieurs variables cliniques (ex. : tabagisme, hypertension, diabète, dyslipidémie, inactivité) | 24 913 hommes et femmes rapport homme/femme : ∼ 3/1 âge : 42–63 ans | Âge médian : 14,7 ans | Les femmes avaient tendance à avoir une fréquence cardiaque au repos plus élevée; une fréquence cardiaque au repos ≥83 bpm au début conférait un risque significativement accru de mortalité totale et de mortalité cardiovasculaire après correction en fonction de plusieurs variables cliniques; la fréquence cardiaque élevée au repos est un facteur prédictif de la mortalité totale et cardiovasculaire indépendamment des autres facteurs de risque chez les patients atteints de CO |
COMET ( 10 ) | RA | Insuffisance cardiaque; traitement par des bêtabloquants | 2 599 hommes et femmes rapport homme/femme : ∼ 4/1 âge : 50–73 ans | 4 mois après le début du traitement par des bêtabloquants (c.-à-d., la plupart des sujets prenaient des doses d’entretien) | La survie n’était pas liée à la fréquence cardiaque avant le début du traitement par des bêtabloquants; la fréquence cardiaque obtenue avec le traitement d’entretien par des bêtabloquants possède une valeur pronostique |
Trois études menées chez des populations en bonne santé, atteintes ou non d’hypertension – l’étude PPS ( Paris Prospective Study I ), l’étude HARVEST ( Hypertension Ambulatory Recording VEnetia STudy ) ( 23 ) et un article de synthèse d’Aboyens et Criqui ( 24 ) – ont porté sur un échantillon total de près de 180 000 personnes.
- Elles ont toutes démontré que la mortalité cardiovasculaire augmentait de façon significative proportionnellement à l’augmentation de la fréquence cardiaque au repos ( 12 ).
- L’étude Framingham ( 3 ) (5 070 sujets en bonne santé) a mesuré la fréquence cardiaque des sujets tous les deux ans.
- Les investigateurs ont rapporté que, chez les deux sexes et quel que soit le groupe d’âge, les taux de mortalité de toutes causes, de types cardiovasculaire et coronarien ont augmenté progressivement et proportionnellement aux fréquences cardiaques antécédentes; ce lien était toutefois plus marqué chez les hommes que chez les femmes.
L’étude de suivi épidémiologique NHANES ( National Health and Nutrition Examination Survey ) ( 4 ) (5 995 sujets en bonne santé) a permis de conclure que la fréquence cardiaque accrue au repos était un facteur de risque indépendant de l’incidence des maladies coronariennes ou du décès chez les hommes et les femmes de race blanche ou noire.
L’étude British Regional Heart Study ( 8 ) a examiné une population mixte (en bonne santé et malade) constituée de 7 735 hommes âgés de 40 à 59 ans, sur une période de huit ans. Chez les hommes ne présentant aucun signe de cardiopathie ischémique, on a observé une forte association positive entre la fréquence cardiaque au repos et les taux corrigés en fonction de l’âge, de tous les événements majeurs de cardiopathie ischémique (mortels et non mortels), de décès liés à une cardiopathie ischémique et de décès cardiaque subits.
Après correction en fonction de l’âge, de la tension artérielle systolique, du taux sanguin de cholestérol, du tabagisme, du milieu social, du fait de consommer beaucoup d’alcool et de faire de l’activité physique, cette association est demeurée significative.
Chez les hommes qui présentaient une cardiopathie ischémique sous-jacente, l’association a persisté, mais son effet était moins marqué. Les investigateurs ont noté que la fréquence cardiaque accrue (90 battements/minute ou plus) était un facteur de risque, en particulier de décès cardiaque subit; elle est indépendante des autres facteurs de risque coronariens établis et constatés le plus clairement chez les hommes ne présentant pas de cardiopathie ischémique sous-jacente au moment de l’examen initial.
L’étude CASS ( Coronary Artery Surgery Study ) ( 9 ) a porté sur 24 913 hommes et femmes qui présentaient une coronaropathie stable et l’une ou plusieurs des variables cliniques telles que l’hypertension, le diabète, la dyslipidémie et un indice de masse corporelle élevée.
- Parmi les sujets, 4,3 % ont pris des hypolipémiants, 33,2 % fumaient pendant l’étude et 34,8 % avaient un mode de vie sédentaire.
- Leur âge était compris entre 50 et 73 ans.
- Après un suivi de 14,7 ans (médiane), les investigateurs ont déterminé que, même après une correction en fonction de ces nombreuses variables cliniques, une fréquence cardiaque au repos de 83 battements/min ou plus au début conférait un risque significativement accru de mortalité de toutes causes et de mortalité cardiovasculaire.
Les sujets de sexe masculin et féminin (n=2 599; âge : 50 à 73 ans) de l’étude COMET ( Carvedilol or Metoprolol European Trial ) ( 10 ) étaient atteints d’insuffisance cardiaque et ont reçu une ordonnance de bêtabloquants dont la dose devait être ajustée à la hausse pendant plusieurs semaines.
La plupart des sujets prenaient une dose d’entretien stable au moment de l’évaluation (quatre mois après leur admission). La fréquence cardiaque était liée à la mortalité, aussi bien au repos qu’après le traitement, mais après une régression multivariée, seule la fréquence cardiaque post-traitement (lors du suivi de quatre mois pendant le traitement d’entretien) avait une valeur pronostique de la mortalité de toutes causes.
Ces études appuient une conclusion selon laquelle la fréquence cardiaque est un indicateur pronostique fiable dans les populations en bonne santé et dans celles atteintes d’une maladie cardiovasculaire.