Tcmh Levé Pourquoi?
TCMH (CCMH) : quel est le bon taux ? Qu’est-ce que c’est ? Vérifié le 08/02/2022 par PasseportSanté La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) ou concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) désigne la quantité d’hémoglobine contenue dans un globule rouge. Quel est le taux normal de TCMH et quelles sont les indications de ce dosage ? Interpréter les résultats d’un taux trop élevé ou trop faible.
- Retrouvez toutes nos réponses dans cet article.
- La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) correspond à la teneur moyenne d’hémoglobine contenue dans un globule rouge.
- Plus précise, la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) représente la concentration moyenne en hémoglobine dans un globule rouge.
L’hémoglobine est la protéine présente dans les globules rouges, qui est chargée de transporter l’oxygène dans le sang et de le délivrer aux organes pour assurer leur bon fonctionnement. Un taux d’hémoglobine trop faible peut entraîner une anémie (carence en fer).
un essoufflement à l’effort puis au repos ;une pâleur du visage ;une fatigue intense et persistante ;des maux de tête ;des vertiges ;une sensation de faiblesse ;des difficultés de concentration ;un manque de motivation ;ou encore une baisse du désir sexuel.
Lorsque l’anémie est sévère, cela peut entraîner des répercussions cardiaques et pulmonaires. Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.
A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre La teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) est mesurée grâce à un prélèvement sanguin, réalisé dans un laboratoire d’analyses médicales.
La TCMH se calcule en divisant la concentration d’hémoglobine présente dans un litre de sang (CCMH) par le nombre de globules rouges contenu par litre de sang. TCMH = CCMH x nombre de globules rouges. Le taux normal de TCMH est compris entre 28 et 32 picogrammes par globule rouge.
une carence en acide folique ;une carence en vitamine B12 ;une anémie hyperchrome (décoloration des globules rouges) ;la prise de certains médicaments ;une pathologie au foie ;une parasitose ;la grossesse ;ou encore une insuffisance thyroïdienne.
Si vous avez un taux de TCMH élevé, il est conseillé de réduire ou de stopper votre consommation d’alcool. À contrario, une TCHM trop basse peut orienter vers une anémie hypochrome : les globules rouges se révèlent anormalement blancs, révélant un manque d’hémoglobine.
Le plus souvent dû à une carence en fer, ce taux bas peut aussi être révélateur d’une pathologie inflammatoire. Dans tous les cas, des examens complémentaires seront effectués pour déterminer la cause de ces variations du taux de TCHM. Le traitement est en fonction de la cause du taux trop élevé ou trop bas de TCMH ou CCMH.
Ainsi, en cas d’anémie macrocytaire, le traitement repose sur une supplémentation en acide folique et vitamine B12. L’alimentation doit également être adaptée pour permettre de combler ces carences. Face à une anémie hypochrome, le médecin prescrira des comprimés en fer sur une durée minimum de trois mois afin que l’organisme puisse refaire ses réserves.95 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? : TCMH (CCMH) : quel est le bon taux ? Qu’est-ce que c’est ?
Pourquoi le TCMH augmente ?
Si votre taux de TCMH est plus élevé, vous souffrez peut-être d’anémie macrocytaire, c’est-à-dire que vos globules rouges sont trop gros, et occasionnent une mauvaise oxygénation des organes. Cela peut également être le résultat d’une carence en vitamine B9 (acide folique) ou B12, d’une décoloration des ()
Quel est le rôle de TCMH ?
Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?
L’hématologie
Les hématies (hémoglobine)
Les hématies, appelées aussi globules rouges, font partie des éléments figurés du sang. Elles assurent le transport des gaz respiratoires comme le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2). Le dosage moyen de globules rouges est de 4,6 à 6,2 millions /mm3 chez l’homme et de 4,2 à 5,4 millions /mm3 chez la femme : un prélèvement sanguin permet de s’en assurer.
L’hématocrite
L’hématocrite est le volume occupé par les hématies dans un volume donné du sang total. La valeur normale dans le sang pour l’homme est de 40 à 52 %. Pour la femme, elle est de 37 à 48 %. L’hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l’organisme.
Le Volume Globulaire Moyen
Le VGM rend compte de la taille moyenne des globules rouges. Il permet notamment le diagnostic d’une anémie. Le taux normal du VGM est compris entre 80 et 95 fl. Si le taux est trop bas, on parle d’une microcytose. Cette anomalie est typique d’une anémie chronique causée par une carence en fer.
CGMH et TCMH
La CGMH (concentration globulaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité d’hémoglobine comprise dans 100 ml de globules rouges. Sa valeur normale varie de 28 à 32 g/100 ml. La TCMH (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité de moyenne de l’hémoglobine comprise dans 1 globule rouge.
Indice d’anisocytose
L’indice d’anisocytose permet de mettre en évidence les différences de taille des différents globules rouges. S’il s’écarte des normes, il confirme souvent le diagnostic de l’anémie.
Les leucocytes
Les leucocytes
Les leucocytes (globules blancs) sont des cellules du système immunitaire. Ils sont formés dans la moelle osseuse et sont présents dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes et certains tissus. Le nombre de leucocytes qui circulent augmente en cas d’infection ou de réaction inflammatoire, c’est donc pour cette raison que leur analyse est très utile.
En cas d’anomalies : Trop de leucocytes peut correspondre à une inflammation ou beaucoup plus rarement à une leucémie. Une diminution de leucocytes peut évoquer certaines infections virales ou parasitaires, ainsi que l’anémie et certains cancers. Couplée à une diminution de globules rouges, elle apparaît en général dans le cas de maladies affectant la moelle osseuse (myélofibrose, anémie aplasique) ou du Syndrome d’Immunodéficience acquise (SIDA).
Plus rarement, elle peut aussi résulter d’un manque en vitamine B12, d’une irradiation ou de l’usage de certains médicaments (antibiotiques, colchicine, médicaments pour la tension).
Les polynucléaires neutrophiles
Les polynucléaires (appelés désormais granulocytes) sont des globules blancs qualifiés de « non spécifiques » car ils ne sont pas dirigés vers un seul antigène. Il en existe trois différents. Les polynucléaires neutrophiles sont des phagocytes, c’est-à-dire qu’ils sont capables d’avaler et de digérer les corps étrangers à l’organisme.
On les retrouvera donc dans les zones d’inflammation. Leur nombre normal est de 1 800 à 7 000 /mm3 de sang. En cas d’anomalies : Les diagnostics possibles d’une diminution sont nombreux : – certaines infections virales ou parasitaires, – l’aplasie médullaire, l’hyperthyroïdie, – l’anémie par carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12, – la leucémie aiguë, syndrome myélo-dysplasique, – l’agranulocytose d’origine toxique ou médicamenteuse, immunologique ou constitutionnelle.
Ceux d’une augmentation le sont tout autant : – les infections bactériennes à germes pyogènes (streptocoques, staphylocoques), – maladies inflammatoires (Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, ), – certaines parasitoses, – l’infarctus du myocarde, – le cancer, – la maladie de Hodgkin, – les désordres métaboliques: goutte, urémie, éclampsie, – les syndromes myéloprolifératifs, – les hémorragies, – les intoxications: certains médicaments, benzène, radiations, – la consommation excessive de tabac.
Les éosinophiles
Les polynucléaires éosinophiles ont pour rôle de s’attaquer aux parasites de l’organisme, sans les phagocyter : ils se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire. Pour une personne en bonne santé, le nombre de polynucléaires éosinophiles doit être inférieur à 500 /mm3 de sang.
Les basophiles
Les polynucléaires basophiles sont les globules blancs les plus rares. Ils activent la réaction inflammatoire et interviennent dans les réactions allergiques. Leur nombre excède rarement 100 /mm3.
Les lymphocytes
Les lymphocytes ont un rôle majeur dans le système immunitaire et sont impliqués dans la fabrication des anticorps. On estime que la proportion normale varie de 1000 à 4000 /mm3. En cas d’anomalies : Leur augmentation se constate dans beaucoup de maladies virales (coqueluche, oreillons, brucellose, grippe etc) et bactériennes, la mononucléose mais aussi dans les leucémies.
Les monocytes
Les monocytes sont des globules blancs qui évoluent en macrophages ou cellules dendritiques. Il s’agit des cellules les plus grandes qui circulent dans le sang. Pour un individu en bonne santé, leur nombre varie de 160 à 1000 /mm3. En cas d’anomalies ? Leur nombre augmente dans certaines maladies comme la mononucléose, suite à une anémie ou dans le cas d’infections chroniques (comme la chlamydiose).
Les plaquettes
Les plaquettes
Les plaquettes ont un rôle très important dans la coagulation. Ce sont elles qui permettent d’arrêter les hémorragies. Une numération normale des plaquettes chez une personne en bonne santé se situe entre 150 000 et 400 000 /mm3. En cas d’anomalies : Lorsque le taux est trop bas, les risques d’hémorragie sont plus importants.
Un tel taux peut orienter vers une pathologie maligne, témoigner de la gravité d’une maladie habituellement bénigne ou engager le pronostic vital. Les pathologies les plus fréquentes entraînant un taux trop bas sont les leucémies aiguës, les lymphomes, les métastases et la myélofibrose. Lorsque le taux est trop élevé, les risques de thrombose sont réels.
Cela peut témoigner de maladies de la moelle osseuse ou de facteurs variés : Une maladie inflammatoire, Une carence en fer, Une asplénie et splenectomie, Un cancer, Un stress important, Une dépression.
La vitesse de sédimentation
La vitesse de sédimentation du sang est une mesure non spécifique de l’inflammation. Elle ne permet pas un diagnostic précis mais est très simple à réaliser. Elle est de quelques millimètres par heure chez une personne normale. Elle ne devrait pas excéder 15 chez les hommes et 20 chez les femmes.
Les lipides
Les triglycérides
Les triglycérides sont des lipides qui proviennent des graisses alimentaires et de la synthèse du foie. Ils sont stockés dans le tissu adipeux et constituent une réserve d’énergie facilement mobilisable en cas de besoin. Leur valeur théorique se situe entre 0,40 à 1,50 g/l de sang.
Le cholestérol
Le cholestérol est le précurseur des acides biliaires, des hormones stéroïdes et de la vitamine D3. C’est un composant indispensable des membranes cellulaires au sein desquelles il joue un rôle important pour la fluidité, la stabilité et la perméabilité.
Un quart environ du cholestérol de l’organisme provient de l’alimentation et trois quarts sont synthétisés (environ 1 g/jour) par le foie et l’intestin. La valeur normale se situe entre 1,5 et 2,5 g/l (3,87 à 6,45 mmol/l) mais elle dépend de l’âge, du sexe (plus bas chez la femme), des saisons et du régime alimentaire.
En cas d’anomalies : Un taux trop élevé traduit la majorité du temps un apport alimentaire trop riche en graisses saturées. Plus rarement, elle peut être due à une hypothyroïdie, un syndrome néphrotique, un diabète sucré, des cirrhoses biliaires, ou un traitement par antiprotéases.
Le LDL
Le cholestérol LDL est un groupe de lipoprotéines qui transportent le cholestérol (entre autres) dans le sang et à travers le corps pour les apporter aux cellules. Il est très majoritairement admis que des taux importants de LDL plasmatiques conduisent au dépôt de cholestérol dans la paroi des artères sous forme de plaque d’athérome; elles seraient donc un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.
Le HDL
Le cholestérol HDL est un groupe de lipoprotéines responsables du transport du cholestérol vers le foie où il sera éliminé. Ceci permet d’éviter l’accumulation de cholestérols dans les vaisseaux, et par la même occasion les risques de maladies cardio-vasculaires.
La glycémie
La glycémie est la concentration de glucose dans le sang, ou plus exactement dans le plasma sanguin. La régulation de la glycémie fait intervenir des hormones (insuline, glucagon) ainsi que divers organes (pancréas, foie, rein). Les valeurs de glycémie varient selon l’état nutritionnel et l’âge.
- Une glycémie à jeun est considérée normale si elle est comprise entre 0,74 g/l et 1,06 g/l (4,04 et 5.83 mmol/l) avec une moyenne de 0,83 g/l (4.565 mmol/l).
- En cas d’anomalies : Une glycémie trop basse est révélatrice de plusieurs causes : – La prise d’alcool (la plus fréquente) – L’anorexie ou la dénutrition – La prise de certains médicaments (comme l’insuline) – Des pathologies endocriniennes – Des métastases hépatiques – Une insuffisance surrénalienne et hypophysaire.
Une hyperglycémie est le symptôme révélateur du diabète. Elle entraîne une détérioration des vaisseaux sanguins et des nerfs, et donne lieu à de nombreuses complications.
Quels sont les risques d’avoir trop de globules rouges ?
Association Saint Louis pour la recherche sur les Leucémies Pour chaque type de globules, le défaut peut être catégorisé en défaut qualitatif (globules anormaux) ou quantitatif (trop ou pas assez de globules). Les défauts qualitatifs sont généralement dus à des troubles apparus dès la naissance ou alors surviennent tardivement dans la vie par vieillissement de la moelle osseuse provoquant une maladie que l’on appelle « myélodysplasie ».
- Du point de vue quantitatif, on distinguera donc les excès et les manques.
- Ainsi, trop de globules rouges se nomme « polyglobulie ».
- Cela survient par exemple lorsque le sportif se dope par l’érythropoiéne » ou EPO.
- La polyglobulie favorise le risque de voir le vaisseau s’obstruer réalisant une thrombose comme une phlébite dont le risque est l’embolie pulmonaire.
Pas assez de globules rouges provoque une anémie avec sa cohorte de troubles : fatigue, essoufflement au moindre exercice physique et coeur qui bat vite. Trop de globules blancs s’appelle « leucocytose » et pas assez « leucopénie » (avec un risque important d’infection).Trop de plaquettes s’appelle « thrombocytose » (avec un risque de thrombose) et pas assez « thrombopénie » (avec un risque de saignements).
Dans le cas des facteurs de la coagulation, certains facteurs favorisent la coagulation (comme le facteur anti-hémophilique) et d’autres au contraire inhibent la coagulation pour permettre un équilibre très précis entre fluidité et thrombose. Le manque de facteur provoque soit un risque de saignement (comme dans le cas de l’hémophilie), soit de thrombose (comme dans le cas de défaut de protéine C ou de protéine S).
Ces troubles sont le plus souvent dus à des maladies de naissance. Reprenons plus en détail les maladies des cellules. Dans quelle circonstance existe-t-il un excès ou un manque de globules ?
Le manque de globules rouges est du, soit à un défaut de fabrication de la moelle, soit à une perte excessive. Dans le premier cas, le déficit de la moelle peut être réel (aplasie médullaire) ou secondaire à un envahissement par des cellules anormales (leucémie). Un autre cas particulier est celui d’un défaut en vitamine (vitamine B12 et acide folique) qui donne naissance à des très gros globules rouges mais en moindre nombre. Lorsqu’il y a perte de globules rouges, la moelle régénère au fur et à mesure du manque jusqu’à multiplier par dix le taux de fabrication. Mais il arrive qu’elle soit débordée lorsque la perte de globules rouges est intense par éclatement du globule rouge (hémolyse), par exemple par des parasites (paludisme) ou par des défenses immunitaires totalement déréglées qui attaquent les globules (auto-immunité). Il arrive aussi qu’à force de régénérer les matières premières (le fer notamment) qui servent à fabriquer l’hémoglobine viennent à manquer, cela survient lorsqu’il existe une hémorragie chronique. En effet, les globules rouges qui contiennent du fer sont éliminés hors du corps. Il s’agit le plus souvent d’hémorragies insidieuses au goutte à goutte qui ne se voient pas. A l’aide de quelques examens simples à partir d’une prise de sang regardant la taille des globules rouges, le taux de fer dans le sérum, le nombre de globules rouges jeunes fabriqués par la moelle et circulant dans le sang (réticulocytes), il est facile de s’oriente vers l’une ou l’autre cause. L’excès de globules rouges ou polyglobulie, est soit secondaire à une réaction normale de l’organisme qui cherche à capter plus d’oxygène (en cas de manque d’oxygène en altitude, en cas de défaut respiratoire ou de maladie cardiaque), soit provoqué par l’apport excessif d’érythropoiétine (dopage à l’EPO), soit du à une prolifération des précurseurs des globules rouges dans la moelle osseuse (polyglobulie de Vaquez). Pas assez de globules blancs peut-être transitoire (maladie virale ou prise de médicament) ou permanente. Dans ce dernier cas, il faut regarder la moelle pour distinguer entre une vraie aplasie (défaut de fabrication réel) ou envahissement par une leucémie. L’excès de globules blancs, comme dans le cas des globules rouges, peut être soit du à une réaction normale (combat contre un abcès) ou du à une prolifération (leucémie). Un cas particulier est celui de la prise de tabac excessive et chronique qui fait doubler le nombre de globules blancs. Le manque de plaquettes peut être transitoire (maladie virale comme la rubéole ou prise de médicament), soit plus permanent par défaut de fabrication ou destruction. Dans le premier cas, comme pour les autres globules : il peut s’agir d’aplasie ou d’envahissement par une leucémie. La destruction des plaquettes est le plus souvent due à un défaut majeur des défenses immunitaires provoquant une auto-immunité (purpura thrombopénique idiopathique) Trop de plaquettes est le signe généralement d’un excès de fabrication par la moelle sans parler toujours de réelle prolifération. Dans ce cas, le risque de thrombose du à cet excès est compensé par la prise de petites doses d’aspirine. Les troubles de la coagulation se distinguent en deux grands groupes : les défauts de plaquettes (lorsqu’il n’y en pas assez, le risque est le saignement, lorsqu’il y en a trop, le risque est la thrombose) et les défauts des molécules du plasma dont le plus fréquent est l’hémophilie due à un manque de facteurs anti-hémophiliques. Les troubles des vaisseaux sont caractérisés par soit une fragilisation (rupture facile du vaisseau et petites hémorragies notamment sous la peau), soit leur obstruction ce qui est beaucoup plus grave, notamment l’athérosclérose.
: Association Saint Louis pour la recherche sur les Leucémies
Quel taux d’hémoglobine est alarmant ?
Quel taux d’hémoglobine est alarmant ? – Il existe différents seuils de gravité d’un taux d’hémoglobine bas :
Degré de sévérité de l’anémie | Taux d’hémoglobine dans le sang |
Légère | 9,5 à 10,5 g / dL |
Modérée | 8 à 9,4 g / dL |
Sévère | 6,5 à 7,9 g / dL |
Critique | Moins de 6,5 g / dL |
Quel cancer fait monter les globules rouges ?
Les cancers ‘hématologiques’ sont les cancers développés à partir de cellules du sang : globules blancs, globules rouges et plaquettes. Ils sont dus à des altérations de ces cellules survenant à différents stades de leur maturation et qui favorisent leur prolifération.
Quel taux d’hématocrite est alarmant ?
Quel hématocrite est alarmant ? – Chez la femme, l’hématocrite devrait constituer 36 à 47 % du sang, tandis qu’il s’élève entre 41 et 51 % chez l’homme, On considère qu’un taux en dehors de ces valeurs normatives est préoccupant, Pour mesurer la gravité de la situation, il convient de procéder à d’autres mesures et notamment à celle de l’ hémoglobine (protéine principale des globules rouges), spécifique à l’évaluation du nombre de globules rouges qui apportent l’oxygène vers les tissus.
Comment faire baisser le taux de TCMH ?
Si le sujet présente un hématocrite trop élevé, le seul moyen de le faire baisser est de le diluer, bien souvent avec du sérum physiologique administré au goutte-à-goutte.
Qu’est-ce que VGM et TCMH ?
TCMH et VGM élevés : qu’est-ce que ça signifie ? – Lors d’un bilan sanguin, le VGM est couramment étudié de paire avec la Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) à savoir la quantité d’hémoglobine dans un globule rouge. Les valeurs normales sont entre 32 à 36 g/100 mL.
En cas d’anémie mégaloblastique, il convient donc de supplémenter le patient en vitamine B12 ou en folate (Vitamine B9) ;Si le VGM élevé est le résultat d’un alcoolisme chronique, l’arrêt de consommation d’alcool pendant 3 mois – à savoir la durée de vie d’un globule rouge – suffit pour que le VGM revienne à la normale ;Le traitement du syndrome myelodysplasique peut consister en une chimiothérapie ou une greffe de cellules souches ; Enfin, lorsque l’élévation du VGM est causée par un traitement médicamenteux, il convient de changer le traitement avec l’avis du médecin prescripteur.
À voir aussi
Quels sont les aliments qui font monter les globules rouges ?
Prévention de l’anémie : mangez équilibré et régulièrement – Vous mettez toutes les chances de votre côté en adoptant une alimentation saine, équilibrée et régulière. En particulier, la quantité de fer et de vitamines du groupe B (B12 et B9 ou acide folique) doit être suffisante dans l’organisme pour assurer la synthèse d’hémoglobine et la production de globules rouges.
Le fer est présent en quantité importante dans les œufs, les poissons, la viande, le foie, le boudin et les céréales entières. L’apport en acide folique (vitamine B9) est augmenté en consommant du bœuf, de la levure de bière, du riz complet, des dattes, des pois cassés, du saumon. Les sources de vitamine B12 sont les fromages, les légumes secs, les volailles et les épinards.
Quel traitement quand on a trop de globules rouges ?
La polyglobulie essentielle est un néoplasme myéloprolifératif des cellules qui produisent le sang dans la moelle osseuse, qui se traduit par une surproduction de toutes les cellules sanguines.
La polyglobulie essentielle est due à des mutations du gène JAK2 (Janus kinase 2) codant pour une protéine (enzyme) qui stimule la production excessive de cellules sanguines. Les personnes atteintes peuvent ressentir fatigue, faiblesse, sensation de vertige ou essoufflement, ou présentent des symptômes en raison des caillots sanguins. Des analyses de sang sont réalisées pour poser le diagnostic. Une phlébotomie est réalisée pour retirer les globules rouges en excès, et certaines personnes prennent de l’aspirine et parfois d’autres médicaments.
Dans la polyglobulie essentielle, la production excessive de globules rouges augmente le volume sanguin et le rend plus épais ; il circule alors moins facilement dans les petits vaisseaux sanguins. La polyglobulie essentielle survient chez environ 2 personnes sur 100 000.
- Elle est généralement diagnostiquée vers 60 ans, mais elle survient aussi chez les personnes âgées de moins de 40 ans.
- La polyglobulie essentielle est plus fréquente chez les hommes de plus de 60 ans que chez les femmes, mais elle est plus fréquente chez les femmes de moins de 40 ans.
- Plus de 95 % des personnes atteintes de polyglobulie essentielle sont porteuses d’une mutation du gène JAK2,
Cette mutation entraîne une production excessive de cellules sanguines. En outre, des mutations dans le gène de la calréticuline ( CALR ) et dans d’autres gènes ont été découvertes chez certaines personnes atteintes de polyglobulie essentielle. Ces mutations entraînent une activation soutenue de la kinase JAK2, enzyme responsable de la surproduction de globules rouges.
Faiblesse Fatigue Céphalées Sensation de vertige Essoufflement Sueurs nocturnes Démangeaisons après une douche ou un bain
La vision peut être déformée, avec la perception de taches aveugles ou des flashs lumineux (migraines oculaires). Des saignements du tube digestif ou des gencives et des saignements anormalement abondants après de petites coupures peuvent survenir. Les premiers symptômes sont parfois dus à un caillot sanguin,
Dans la polyglobulie essentielle, la surproduction de globules rouges rend le sang plus épais et plus susceptible de former des caillots sanguins. Un caillot peut se former dans n’importe quel vaisseau sanguin, y compris ceux des bras, des jambes (provoquant une thrombose veineuse profonde Thrombose veineuse profonde (TVP) La thrombose veineuse profonde est la formation de caillots sanguins (thrombi) à l’intérieur des veines profondes, généralement dans les jambes.
Des caillots sanguins peuvent se former dans. en apprendre davantage ), du cœur (ce qui cause une crise cardiaque Syndromes coronariens aigus(Crise cardiaque ; infarctus du myocarde ; angor instable) Les syndromes coronariens aigus résultent de l’obstruction soudaine d’une artère coronaire. Cette obstruction provoque un angor instable ou une crise cardiaque (infarctus du myocarde), selon. en apprendre davantage ), du cerveau (provoquant un accident vasculaire cérébral Présentation de l’accident vasculaire cérébral Un accident vasculaire cérébral (AVC) est dû à l’obstruction ou à la rupture d’une artère cérébrale, provoquant la mort d’une partie du tissu cérébral du fait de la perte de son approvisionnement.
en apprendre davantage ) ou des poumons (provoquant une embolie pulmonaire Embolie pulmonaire (EP) L’embolie pulmonaire est l’obstruction d’une artère des poumons (artère pulmonaire) par un agrégat solide apporté par la circulation (un embole), généralement un caillot sanguin (thrombus) ou. en apprendre davantage ).
Les caillots sanguins peuvent également obstruer les vaisseaux qui drainent le sang depuis le foie ( syndrome de Budd-Chiari Syndrome de Budd-Chiari Le syndrome de Budd-Chiari est causé par la thrombose totale ou partielle des veines qui transportent le sang provenant du foie.
Analyses de sang Tests génétiques et autres tests
La polyglobulie essentielle peut être diagnostiquée, même en l’absence de symptômes, lors de numérations sanguines réalisées pour d’autres raisons. Le nombre de globules rouges, le taux de la protéine qui transporte l’oxygène dans les globules rouges (hémoglobine) et le pourcentage de globules rouges dans le volume sanguin total (hématocrite) sont anormalement élevés.
Le nombre de plaquettes et de globules blancs peut également être élevé. Les taux sanguins d’ érythropoïétine, une hormone qui stimule la production médullaire des globules rouges, peuvent également être mesurés. Les taux d’ érythropoïétine sont généralement extrêmement faibles dans la polyglobulie essentielle, alors qu’ils apparaissent souvent, mais pas toujours, normaux ou élevés dans le cas d’une érythrocytose secondaire.
Les personnes sont testées à la recherche de mutations du gène JAK 2 pour confirmer le diagnostic de polyglobulie essentielle. Si aucune mutation n’est trouvée dans ce gène, les médecins cherchent des mutations dans le gène CALR et parfois d’autres mutations qui pourraient permettre de confirmer le diagnostic.
Prélèvement de sang (phlébotomie) pour réduire le nombre de globules rouges Des médicaments sont nécessaires pour diminuer le nombre de plaquettes, prévenir les complications ou soulager les symptômes.
L’ aspirine peut aider à soulager les symptômes liés à la numération plaquettaire élevée, comme les migraines qui affectent la vision, la sensation de brûlure et la rougeur des mains et des pieds. Il n’a toutefois pas été démontré que l’aspirine diminue le risque de formation de caillots sanguins dans la polyglobulie essentielle et les personnes qui ne présentent pas de symptômes n’en tirent aucun bénéfice.
Les personnes qui continuent à présenter des symptômes après une phlébotomie peuvent avoir besoin d’autres traitements. Chez ces personnes, les médecins peuvent utiliser le ruxolitinib, un médicament qui inhibe l’activité de JAK2, ou d’autres médicaments, notamment l’interféron pégylé alpha-2b, l’anagrélide, ou l’hydroxyurée.
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Quels sont les trois maladies du sang ?
Thrombopénie, baisse du nombre de plaquettes ; hyperplaquettose, augmentation du nombre de plaquettes.
Quel organe détruit les globules rouges ?
Ressources du sujet L’anémie est une affection dans laquelle le nombre de globules rouges est faible. Les globules rouges contiennent de l’hémoglobine, une protéine qui leur permet de transporter l’oxygène depuis les poumons vers tous les tissus de l’organisme.
Production insuffisante de globules rouges Destruction excessive des globules rouges
Une anémie peut aussi se développer lorsqu’un trop grand nombre de globules rouges est détruit. Normalement, les globules rouges vivent environ 120 jours. Ils sont détectés et détruits en fin de vie par les cellules mangeuses de la moelle osseuse, de la rate et du foie.
Si les globules rouges sont détruits prématurément (hémolyse), la moelle osseuse essaye de compenser les déperditions en produisant de nouvelles cellules à un rythme accru. Quand l’importance de la destruction des globules rouges est supérieure au rythme de production, il se produit une anémie hémolytique.
L’ anémie hémolytique Anémie hémolytique auto-immune Le terme « anémie hémolytique auto-immune » désigne un groupe de maladies caractérisées par un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant à la production d’auto-anticorps qui attaquent. en apprendre davantage est relativement rare, en comparaison avec l’anémie due à un saignement excessif et à la baisse de production des globules rouges.
- L’anémie hémolytique peut être due à des anomalies des globules rouges eux-mêmes, mais elle résulte le plus souvent d’autres troubles qui détruisent les globules rouges.
- Les symptômes de l’anémie varient selon sa gravité et la vitesse à laquelle elle se développe.
- Certains patients souffrent en fait d’une anémie modérée, notamment si cette dernière s’installe lentement.
Dans ce cas, aucun symptôme n’est perceptible. D’autres ne présentent des symptômes que lors des efforts physiques. Au contraire, une anémie plus sévère peut provoquer des symptômes même au repos. Plus l’anémie s’installe rapidement, qu’elle soit modérée ou sévère, plus les symptômes sont marqués, comme en cas d’hémorragie provoquée par la rupture d’un vaisseau sanguin.
- L’anémie modérée provoque souvent une asthénie, une sensation de faiblesse et une grande pâleur.
- Lorsque l’anémie est plus sévère, outre ces symptômes, peuvent apparaître des évanouissements, des vertiges, une augmentation de la soif, des sueurs, un pouls faible et rapide et une respiration accélérée.
Une anémie sévère peut provoquer des crampes douloureuses des membres inférieurs lors des efforts, une gêne respiratoire et une douleur thoracique, surtout si la personne est déjà atteinte de troubles circulatoires au niveau des membres inférieurs ou de certains types de maladies pulmonaires ou cardiaques.
De nombreux troubles entraînant l’anémie, comme le cancer, notamment les cancers du sang tels que le syndrome myélodysplasique Syndromes myélodysplasiques (SMD) Le syndrome myélodysplasique désigne un groupe de maladies proches dans lesquelles des cellules sanguines anormales se développent dans la moelle osseuse.
Dans un premier temps, ces cellules. en apprendre davantage et le myélome multiple Myélome multiple Le myélome multiple est un cancer des plasmocytes dans lequel des plasmocytes anormaux se multiplient de façon incontrôlable dans la moelle osseuse, et parfois dans d’autres parties de l’organisme.
- En apprendre davantage, tendent à être plus fréquents chez les personnes plus âgées.
- Par conséquent, de nombreuses personnes âgées développent une anémie.
- L’ anémie due à une maladie chronique Anémie associée à des maladies chroniques Dans l’anémie due à une maladie chronique, une inflammation provoquée par un trouble chronique ralentit la production de globules rouges et parfois réduit leur durée de vie.
(Voir aussi Présentation. en apprendre davantage (provoquée par une inflammation chronique, une infection, ou un cancer) et l’ anémie ferriprive Anémie ferriprive L’anémie par déficit en fer (anémie ferriprive), élément nécessaire pour fabriquer les globules rouges, s’installe quand les réserves en fer de l’organisme sont réduites ou absentes.
- Les saignements.
- En apprendre davantage provoquée par un saignement anormal sont les anémies les plus fréquentes chez les personnes plus âgées.
- L’anémie n’est pas une conséquence normale du vieillissement ; lorsqu’une anémie est diagnostiquée, il faut toujours en rechercher la cause.
- Les symptômes de l’anémie sont sensiblement les mêmes, quel que soit de l’âge.
De plus, même lorsque l’anémie est légère, les personnes âgées sont plus sujettes à la confusion, la dépression, l’agitation ou au manque d’énergie que les populations plus jeunes. Elles peuvent également avoir des troubles de l’équilibre et des difficultés à marcher.
- Ces troubles peuvent être un frein à leur indépendance dans leur vie quotidienne.
- Néanmoins, certaines personnes âgées atteintes d’anémie légère ne présentent aucun symptôme, en particulier lorsque l’anémie se développe progressivement, comme c’est souvent le cas.
- La présence d’anémie peut réduire l’espérance de vie des personnes âgées.
C’est pourquoi il est particulièrement important d’en identifier la cause et de la corriger rapidement. Parfois, l’anémie est détectée avant même qu’apparaissent des symptômes, lorsque des examens sanguins de routine sont pratiqués. L’anémie est confirmée, dans un échantillon de sang, par un faible taux d’hémoglobine ou un faible volume occupé par les globules rouges dans le sang (hématocrite).
Traitement de la cause de l’anémie Transfusion sanguine si nécessaire
Le traitement de l’anémie dépend de l’identification de la cause. Une production insuffisante de cellules sanguines est souvent provoquée par une quantité insuffisante de vitamines ou de nutriments nécessaire à la production de sang, comme le fer ou la vitamine B12.
- Les personnes dont les globules rouges sont détruits prématurément (hémolyse) peuvent nécessiter un traitement par des médicaments qui inhibent le système immunitaire.
- Enfin, si l’anémie est sévère ou entraîne des symptômes, des transfusions sanguines peuvent être nécessaires.
- Elles peuvent sauver la vie de la personne.
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Quels sont les signes d’un cancer du sang ?
Le diagnostic – Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale : l’analyse sanguine montre alors une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires.
- Elle peut aussi mettre en évidence la présence de cellules leucémiques au travers d’une quantité de globules blancs anormalement élevée.
- Cependant, le diagnostic de leucémie aiguë ne peut se fonder uniquement sur cette analyse sanguine.
- Si les résultats de la numération formule sanguine laissent suspecter une leucémie aiguë, le patient doit être adressé à un centre d’hématologie spécialisé pour confirmer le diagnostic grâce à un myélogramme.
Le myélogramme est l’examen clé permettant de poser un diagnostic de leucémie aiguë. Il consiste à analyser les cellules de la moelle osseuse au microscope. Le prélèvement de moelle osseuse est effectué sous anesthésie locale, par ponction dans le sternum ou dans l’os du bassin (épine iliaque).
Ce geste ne dure que quelques secondes mais peut être douloureux. Des antalgiques sont donc souvent prescrits en plus de l’anesthésie. Le diagnostic est confirmé si l’analyse montre que la moelle contient plus de 20 % de cellules immatures. L’analyse morphologique des cellules permet alors de définir la sous-catégorie de leucémie aiguë.
D’autres examens biologiques permettent d’obtenir des données complémentaires afin de mieux caractériser la maladie. C’est le cas notamment de l’étude des chromosomes des cellules anormales qui permet d’affiner le diagnostic et le pronostic, afin de choisir le meilleur traitement pour le patient.
Comment savoir si on a un cancer avec une prise de sang ?
Les biomarqueurs sanguins – Une prise de sang permet d’évaluer l’état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s’agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.
PSA (antigène spécifique de prostate) dans le cas du cancer de la prostate ;ACE (antigène carcino-embryonnaire) principalement pour le cancer du côlon et aussi pour d’autres cancers (sein, poumon, pancréas)CA125 pour le cancer des ovaires, du col de l’utérus, des poumons
Quel est le taux d’hématocrite à ne pas dépasser ?
Entre 35 et 50% chez les femmes. Entre 40 et 55% chez les hommes.
Est-ce dangereux d’avoir trop d’hématocrite ?
Le taux d’hématocrite est un reflet de la santé Mais un hématocrite élevé peut également être le signe d’une déshydratation, caractérisée par une perte d’eau du plasma sanguin, ou d’une pathologie : cancer ou maladie touchant le cœur ou bien la moelle osseuse.
Comment on fait pour faire baisser le taux de VGM dans le sang ?
Existe-t-il des plantes pour faire baisser les Gamma-GT ? – À ce jour, il n’existe pas dans le domaine de la médecine douce et alternative, des propositions de plantes documentées, pour faire baisser le taux de Gamma-GT. Mais cela ne veut pas dire que l’usage de plantes associé à certains médicaments n’a pas montré quelques résultats encourageants.
- Il faudrait surtout un approfondissement des différentes recherches à ce sujet.
- Par ailleurs, si vous voulez réellement faire baisser le taux de Gamma-GT, il faudra surveiller votre régime alimentaire, pratiquer une activité physique, veiller sur votre hygiène de vie et réduire drastiquement votre consommation d’alcool, à défaut de vous en priver définitivement.
Pour faire baisser le Volume Globulaire Moyen (VGM), il faut requérir l’avis d’un médecin. En effet, lorsqu’une anomalie du VGM se produit, il appartient au médecin de procéder à une analyse aux fins d’interprétation des données issues de la prise de sang ou de l’examen clinique.
- Ce n’est qu’ainsi qu’il sera à même de formuler des recommandations afin de faire baisser le VGM.
- Pour rappel, le dosage VGM est une composante du dosage sanguin de la numérotation formule sanguine qu’on appelle hémogramme ou NFS.
- Dans le cadre d’un bilan de sang, le VGM fait partie des examens les plus demandés.
Il sert à détecter les cas d’anémie ou d’alcoolisme chronique. Vous ne le savez peut-être pas, mais la cause la plus fréquente d’augmentation des Gamma-GT en France reste et demeure l’alcoolisme. C’est pour cela qu’il est impératif de réduire sa consommation d’alcool et pourquoi pas d’entamer un sevrage auprès des services compétents.
En somme, on retiendra qu’il faut 2 à 4 semaines de consommation régulière excessive d’alcool pour que le taux de Gamma-GT s’élève au-dessus des valeurs de référence de laboratoire. Pour que ce taux diminue de moitié, il faudra observer 25 jours après la dernière consommation. Quant au Volume Globulaire Moyen (VGM), pour que le taux s’élève au-dessus des valeurs de référence des laboratoires, il faudrait plusieurs mois de consommation régulière excessive.
Même après l’arrêt de la consommation, on constate que ce taux reste toujours au-dessus des valeurs de référence pendant plusieurs mois. Le délai maximum est cependant de 4 mois. On ne le dira jamais assez ! La modération a bien meilleur goût et l’alcool n’est ni plus ni moins qu’une drogue, une bombe à retardement pour le cerveau et le foie.
Quel traitement quand on a trop de globules rouges ?
La polyglobulie essentielle est un néoplasme myéloprolifératif des cellules qui produisent le sang dans la moelle osseuse, qui se traduit par une surproduction de toutes les cellules sanguines.
La polyglobulie essentielle est due à des mutations du gène JAK2 (Janus kinase 2) codant pour une protéine (enzyme) qui stimule la production excessive de cellules sanguines. Les personnes atteintes peuvent ressentir fatigue, faiblesse, sensation de vertige ou essoufflement, ou présentent des symptômes en raison des caillots sanguins. Des analyses de sang sont réalisées pour poser le diagnostic. Une phlébotomie est réalisée pour retirer les globules rouges en excès, et certaines personnes prennent de l’aspirine et parfois d’autres médicaments.
Dans la polyglobulie essentielle, la production excessive de globules rouges augmente le volume sanguin et le rend plus épais ; il circule alors moins facilement dans les petits vaisseaux sanguins. La polyglobulie essentielle survient chez environ 2 personnes sur 100 000.
Elle est généralement diagnostiquée vers 60 ans, mais elle survient aussi chez les personnes âgées de moins de 40 ans. La polyglobulie essentielle est plus fréquente chez les hommes de plus de 60 ans que chez les femmes, mais elle est plus fréquente chez les femmes de moins de 40 ans. Plus de 95 % des personnes atteintes de polyglobulie essentielle sont porteuses d’une mutation du gène JAK2,
Cette mutation entraîne une production excessive de cellules sanguines. En outre, des mutations dans le gène de la calréticuline ( CALR ) et dans d’autres gènes ont été découvertes chez certaines personnes atteintes de polyglobulie essentielle. Ces mutations entraînent une activation soutenue de la kinase JAK2, enzyme responsable de la surproduction de globules rouges.
Faiblesse Fatigue Céphalées Sensation de vertige Essoufflement Sueurs nocturnes Démangeaisons après une douche ou un bain
La vision peut être déformée, avec la perception de taches aveugles ou des flashs lumineux (migraines oculaires). Des saignements du tube digestif ou des gencives et des saignements anormalement abondants après de petites coupures peuvent survenir. Les premiers symptômes sont parfois dus à un caillot sanguin,
Dans la polyglobulie essentielle, la surproduction de globules rouges rend le sang plus épais et plus susceptible de former des caillots sanguins. Un caillot peut se former dans n’importe quel vaisseau sanguin, y compris ceux des bras, des jambes (provoquant une thrombose veineuse profonde Thrombose veineuse profonde (TVP) La thrombose veineuse profonde est la formation de caillots sanguins (thrombi) à l’intérieur des veines profondes, généralement dans les jambes.
Des caillots sanguins peuvent se former dans. en apprendre davantage ), du cœur (ce qui cause une crise cardiaque Syndromes coronariens aigus(Crise cardiaque ; infarctus du myocarde ; angor instable) Les syndromes coronariens aigus résultent de l’obstruction soudaine d’une artère coronaire. Cette obstruction provoque un angor instable ou une crise cardiaque (infarctus du myocarde), selon. en apprendre davantage ), du cerveau (provoquant un accident vasculaire cérébral Présentation de l’accident vasculaire cérébral Un accident vasculaire cérébral (AVC) est dû à l’obstruction ou à la rupture d’une artère cérébrale, provoquant la mort d’une partie du tissu cérébral du fait de la perte de son approvisionnement.
- En apprendre davantage ) ou des poumons (provoquant une embolie pulmonaire Embolie pulmonaire (EP) L’embolie pulmonaire est l’obstruction d’une artère des poumons (artère pulmonaire) par un agrégat solide apporté par la circulation (un embole), généralement un caillot sanguin (thrombus) ou.
- En apprendre davantage ).
Les caillots sanguins peuvent également obstruer les vaisseaux qui drainent le sang depuis le foie ( syndrome de Budd-Chiari Syndrome de Budd-Chiari Le syndrome de Budd-Chiari est causé par la thrombose totale ou partielle des veines qui transportent le sang provenant du foie.
Analyses de sang Tests génétiques et autres tests
La polyglobulie essentielle peut être diagnostiquée, même en l’absence de symptômes, lors de numérations sanguines réalisées pour d’autres raisons. Le nombre de globules rouges, le taux de la protéine qui transporte l’oxygène dans les globules rouges (hémoglobine) et le pourcentage de globules rouges dans le volume sanguin total (hématocrite) sont anormalement élevés.
- Le nombre de plaquettes et de globules blancs peut également être élevé.
- Les taux sanguins d’ érythropoïétine, une hormone qui stimule la production médullaire des globules rouges, peuvent également être mesurés.
- Les taux d’ érythropoïétine sont généralement extrêmement faibles dans la polyglobulie essentielle, alors qu’ils apparaissent souvent, mais pas toujours, normaux ou élevés dans le cas d’une érythrocytose secondaire.
Les personnes sont testées à la recherche de mutations du gène JAK 2 pour confirmer le diagnostic de polyglobulie essentielle. Si aucune mutation n’est trouvée dans ce gène, les médecins cherchent des mutations dans le gène CALR et parfois d’autres mutations qui pourraient permettre de confirmer le diagnostic.
Prélèvement de sang (phlébotomie) pour réduire le nombre de globules rouges Des médicaments sont nécessaires pour diminuer le nombre de plaquettes, prévenir les complications ou soulager les symptômes.
L’ aspirine peut aider à soulager les symptômes liés à la numération plaquettaire élevée, comme les migraines qui affectent la vision, la sensation de brûlure et la rougeur des mains et des pieds. Il n’a toutefois pas été démontré que l’aspirine diminue le risque de formation de caillots sanguins dans la polyglobulie essentielle et les personnes qui ne présentent pas de symptômes n’en tirent aucun bénéfice.
- Les personnes qui continuent à présenter des symptômes après une phlébotomie peuvent avoir besoin d’autres traitements.
- Chez ces personnes, les médecins peuvent utiliser le ruxolitinib, un médicament qui inhibe l’activité de JAK2, ou d’autres médicaments, notamment l’interféron pégylé alpha-2b, l’anagrélide, ou l’hydroxyurée.
Il s’agit d’une ressource en anglais qui peut être utile. Veuillez noter que LE MANUEL n’est pas responsable du contenu de cette ressource. REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Comment faire baisser le taux de globules rouges dans le sang ?
En cas de polyglobulie, des médicaments pour diminuer la production de globules rouges par la moelle osseuse peuvent être prescrits. ‘Dans les situations d’urgence, on peut être amené à faire des saignées’, conclut le Dr Lenglet.
Comment on fait pour faire baisser le taux de VGM dans le sang ?
Existe-t-il des plantes pour faire baisser les Gamma-GT ? – À ce jour, il n’existe pas dans le domaine de la médecine douce et alternative, des propositions de plantes documentées, pour faire baisser le taux de Gamma-GT. Mais cela ne veut pas dire que l’usage de plantes associé à certains médicaments n’a pas montré quelques résultats encourageants.
- Il faudrait surtout un approfondissement des différentes recherches à ce sujet.
- Par ailleurs, si vous voulez réellement faire baisser le taux de Gamma-GT, il faudra surveiller votre régime alimentaire, pratiquer une activité physique, veiller sur votre hygiène de vie et réduire drastiquement votre consommation d’alcool, à défaut de vous en priver définitivement.
Pour faire baisser le Volume Globulaire Moyen (VGM), il faut requérir l’avis d’un médecin. En effet, lorsqu’une anomalie du VGM se produit, il appartient au médecin de procéder à une analyse aux fins d’interprétation des données issues de la prise de sang ou de l’examen clinique.
- Ce n’est qu’ainsi qu’il sera à même de formuler des recommandations afin de faire baisser le VGM.
- Pour rappel, le dosage VGM est une composante du dosage sanguin de la numérotation formule sanguine qu’on appelle hémogramme ou NFS.
- Dans le cadre d’un bilan de sang, le VGM fait partie des examens les plus demandés.
Il sert à détecter les cas d’anémie ou d’alcoolisme chronique. Vous ne le savez peut-être pas, mais la cause la plus fréquente d’augmentation des Gamma-GT en France reste et demeure l’alcoolisme. C’est pour cela qu’il est impératif de réduire sa consommation d’alcool et pourquoi pas d’entamer un sevrage auprès des services compétents.
En somme, on retiendra qu’il faut 2 à 4 semaines de consommation régulière excessive d’alcool pour que le taux de Gamma-GT s’élève au-dessus des valeurs de référence de laboratoire. Pour que ce taux diminue de moitié, il faudra observer 25 jours après la dernière consommation. Quant au Volume Globulaire Moyen (VGM), pour que le taux s’élève au-dessus des valeurs de référence des laboratoires, il faudrait plusieurs mois de consommation régulière excessive.
Même après l’arrêt de la consommation, on constate que ce taux reste toujours au-dessus des valeurs de référence pendant plusieurs mois. Le délai maximum est cependant de 4 mois. On ne le dira jamais assez ! La modération a bien meilleur goût et l’alcool n’est ni plus ni moins qu’une drogue, une bombe à retardement pour le cerveau et le foie.