Amiodarone 5 Jours Sur 7 Pourquoi?

Amiodarone 5 Jours Sur 7 Pourquoi?

Comment prendre l’Amiodarone — Cordarone ? – L’Amiodarone — Cor­da­rone est un pro­duit phar­ma­ceu­tique dont l’efficacité prend du temps avant d’apparaître. C’est pour cela que pour obte­nir des résul­tats rapi­de­ment posi­tifs, le car­dio­logue doit recom­man­der un dosage éle­vé en début de trai­te­ment.

On parle alors de trai­te­ment d’attaque ou de charge, La poso­lo­gie géné­ra­le­ment conseillée dans ce cadre est de 3 à 5 com­pri­més au quo­ti­dien durant une période de 8 à 10 jours, De même, l’effet des agents actifs conte­nus dans l’Amiodarone est long à s’estomper. C’est la rai­son pour laquelle en fin de trai­te­ment, le méde­cin doit pres­crire à son patient un dosage plus bas.

On parle alors de trai­te­ment d’entretien. Ici, la quan­ti­té habi­tuel­le­ment recom­man­dée est de 1 voire ½ com­pri­mé par jour pen­dant une durée d’une semaine. Tou­te­fois, si l’équilibre est bon avec le patient, le méde­cin peut lui conseiller 3 com­pri­més par semaine durant 1 mois.

Quand arrêter l’amiodarone ?

RSUM DES CARACTRISTIQUES DU PRODUIT ANSM – Mis jour le : 29/08/2011 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT AMIODARONE ZENTIVA 200 mg, comprim scable 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chlorhydrate d’amiodarone,200,0 mg Pour un comprim. Pour la liste complte des excipients, voir rubrique 6.1,3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprim scable.4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thrapeutiques Prvention des rcidives des: tachycardies ventriculaires menaant le pronostic vital: le traitement doit tre instaur en milieu hospitalier sous monitorage; tachycardies ventriculaires documentes symptomatiques et invalidantes; tachycardies supraventriculaires documentes lorsque la ncessit d’un traitement est tablie en cas de rsistance ou de contre-indication aux autres thrapeutiques; fibrillations ventriculaires. Traitement des tachycardies supraventriculaires: ralentissement ou rduction de la fibrillation auriculaire ou du flutter auriculaire. L’amiodarone peut tre utilise en prsence d’une maladie coronarienne et/ou d’une altration de la fonction ventriculaire gauche ( voir rubrique 5.1 ).4.2. Posologie et mode d’administration Traitement d’attaque Le schma posologique habituel est de 3 comprims par jour, pendant 8 10 jours. Dans certains cas le traitement d’attaque a pu faire appel des posologies suprieures (4 5 comprims par jour), toujours sur des priodes brves et sous surveillance lectrocardiographique. Traitement d’entretien Rechercher la dose minimale efficace, variable selon les patients, de 1/2 comprim par jour (1 comprim tous les deux jours) 2 comprims tous les jours.4.3. Contre-indications Ce mdicament est contre-indiqu dans les situations suivantes: bradycardie sinusale et blocs sino-auriculaires non appareills; maladie du sinus non appareille (risque d’arrt sinusal); troubles conductifs auriculoventriculaires de haut degr non appareills; hyperthyrodie en raison de sa possible aggravation par l’amiodarone; hypersensibilit connue l’iode ou l’amiodarone ou l’un des excipients; les 2 me et 3 me trimestres de la grossesse; allaitement; en association avec les mdicaments pouvant induire des torsades de pointes: o les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide.), o les antiarythmiques de classe III (sotalol, doftilide, ibutilide), o autres mdicaments tels que: bpridil, cisapride, diphmanil, rythromycine IV, mizolastine, moxifloxacine, spiramycine IV, vincamine IV ( voir rubrique 4.5 ). o le sultopride.4.4. Mises en garde spciales et prcautions d’emploi Mises en garde Effets cardiaques Un ECG doit tre pratiqu avant l’initiation du traitement. Le ralentissement de la frquence cardiaque peut tre plus accentu chez les malades gs. Sous amiodarone, l’lectrocardiogramme est modifi. Cette modification « cordaronique » consiste en un allongement de QT traduisant l’allongement de la repolarisation, avec ventuellement l’apparition d’une onde U; c’est un signe d’imprgnation thrapeutique et non de toxicit. La survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire du 2 me ou 3 me degr, d’un bloc sino-auriculaire ou d’un bloc bifasciculaire doit faire arrter le traitement. Un bloc auriculo-ventriculaire du 1 er degr doit faire renforcer la surveillance. La survenue d’un nouveau trouble du rythme ou l’aggravation d’un trouble du rythme prexistant et trait, a t rapporte ( voir rubrique 4.8 ). L’effet arythmogne de l’amiodarone est faible voire infrieur celui de la plupart des antiarythmiques et survient gnralement lors de certaines associations mdicamenteuses ( voir rubrique 4.5 ) ou de troubles lectrolytiques. Manifestations thyrodiennes La prsence d’iode dans la molcule fausse certains tests thyrodiens (fixation de l’iode radio-actif, PBI); nanmoins, un bilan thyrodien est toujours possible (T3, T4, TSHus). L’amiodarone peut entraner des anomalies thyrodiennes, particulirement chez les patients ayant des antcdents de troubles thyrodiens. Un dosage de la TSH est recommand chez tous les patients avant le dbut du traitement puis rgulirement au cours du traitement et plusieurs mois aprs son arrt et en cas de suspicion clinique de dysthyrodie ( voir rubrique 4.8 ). Manifestations pulmonaires L’apparition d’une dyspne ou d’une toux sche isole ou associe une altration de l’tat gnral, doit faire voquer une toxicit pulmonaire telle qu’une pneumopathie interstitielle et impose un contrle radiologique ( voir rubrique 4.8 ). Manifestations hpatiques La surveillance rgulire de la fonction hpatique est recommande en dbut de traitement puis de faon rgulire au cours du traitement par l’amiodarone ( voir rubrique 4.8 ). Manifestations neuromusculaires L’amiodarone peut provoquer des neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes et des myopathies ( voir rubrique 4.8 ). Manifestations oculaires En cas de vision trouble ou de baisse de l’acuit visuelle, un examen ophtalmologique complet incluant un fond d’il doit tre rapidement pratiqu. L’arrt de l’amiodarone est requis en cas d’apparition d’une neuropathie ou nvrite optique due l’amiodarone en raison d’un risque potentiel d’volution vers la ccit ( voir rubrique 4.8 ). L’association ( voir rubrique 4.5 ) avec: les btabloquants autres que le sotalol (association contre-indique), et l’esmolol (association ncessitant des prcautions d’emploi), le vrapamil et le diltiazem ne sera envisage que dans la prvention des troubles du rythme ventriculaire menaant le pronostic vital. En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase. Prcautions d’emploi Perturbations lectrolytiques, en particulier hypokalimie: il est important de prendre en compte les situations pouvant tre associes une hypokalimie, cette dernire pouvant favoriser la survenue d’effets proarythmiques. L’hypokalimie sera corrige avant l’administration d’amiodarone. Les effets indsirables mentionns ci-dessous sont lis le plus souvent une surcharge mdicamenteuse; on les vitera ou on minimisera leur importance en recherchant avec soin la posologie minimum d’entretien. On conseillera, pendant le traitement, de ne pas s’exposer au soleil ou de s’en protger. Chez l’enfant, la tolrance et l’efficacit de l’amiodarone n’ont pas t values par des essais cliniques contrls. Anesthsie Avant chirurgie, l’anesthsiste doit tre inform que le patient est trait par amiodarone. Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de s’additionner, en termes d’effets indsirables, au risque hmodynamique des anesthsiques gnraux ou locaux. Ils concernent, en particulier, les effets bradycardisants et hypotenseurs, la baisse du dbit cardiaque et des troubles de la conduction. Par ailleurs, quelques cas de dtresse respiratoire aigu ont t observs dans les suites immdiates d’interventions chirurgicales chez les patients traits par amiodarone. En consquence, une surveillance troite est recommande lors de la ventilation artificielle de ces patients ( voir rubrique 4.8 ).4.5. Interactions avec d’autres mdicaments et autres formes d’interactions + Mdicaments susceptibles de donner des torsades de pointes Ce trouble du rythme cardiaque grave peut tre provoqu par un certain nombre de mdicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokalimie est un facteur favorisant, de mme que la bradycardie ou un allongement prexistant de l’intervalle QT, congnital ou acquis. Les mdicaments susceptibles de donner des torsades de pointes sont, notamment, des antiarythmiques de classe Ia, antiarythmiques de classe III, certains neuroleptiques. + Mdicaments bradycardisants De nombreux mdicaments peuvent entraner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestrasiques. Risque de bradycardie excessive (addition des effets). Associations contre-indiques + Mdicaments pouvant induire des torsades de pointes: antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (doftilide, ibutilide, sotalol), autres mdicaments tels que: bpridil, cisapride, diphmanil, rythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, sultopride, Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Associations dconseilles + Ciclosporine Augmentation des taux circulants de ciclosporine par diminution de son mtabolisme hpatique avec risque d’effets nphrotoxiques. Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrle de la fonction rnale et adaptation de la posologie pendant le traitement par l’amiodarone et aprs son arrt. + Diltiazem injectable Risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire. Si cette association ne peut tre vite, surveillance clinique troite et ECG continu. + Vrapamil injectable Risque de bradycardie et de bloc auriculoventriculaire. Si cette association ne peut tre vite, surveillance clinique troite et ECG continu. + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, lumfantrine, pentamidine) Risque major de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’azol antifongique. Si l’association ne peut tre vite, contrle pralable du QT et surveillance ECG. + Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes: certains neuroleptiques phnothiaziniques (chlorpromazine, cyammazine, lvompromazine, thioridazine, trifluoprazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, vralipride), butyrophnones (dropridol, halopridol), autres neuroleptiques (pimozide) Risque major des troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. + Mthadone Risque major des troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et lectrocardiographique. Associations faisant l’objet de prcautions demploi + Anticoagulants oraux Augmentation de l’effet anticoagulant et du risque hmorragique, due une augmentation de la concentration plasmatique de l’anticoagulant. Contrle plus frquent du taux de prothrombine et surveillance de l’INR. Adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral, pendant le traitement par l’amiodarone et aprs son arrt. + Btabloquants autres que le sotalol (association contre-indique) et l’esmolol (association ncessitant des prcautions d’emploi) Troubles de la contractilit, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mcanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG + Btabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvdilol, mtoprolol, nbivolol) Troubles de l’automatisme et de la conduction cardiaque (synergie des effets) avec risque de bradycardie excessive. Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et lectrocardiographique rgulire. + Digitaliques Dpression de l’automatisme (bradycardie excessive) et troubles de la conduction auriculoventriculaire. En cas d’utilisation de la digoxine, augmentation de la digoxinmie par diminution de la clairance de la digoxine. Surveillance clinique et ECG, et s’il y a lieu, contrler la digoxinmie et adapter la posologie de la digoxine. + Diltiazem per os Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes ges. Surveillance clinique et ECG. + Vrapamil per os Risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez les personnes ges. Surveillance clinique et ECG. + Esmolol Troubles de la contractilit de l’automatisme et de la conduction (suppression des mcanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG. + Hypokalimiants: diurtiques hypokalimiants (seuls ou associs), laxatifs stimulants, amphotricine B (voie IV), glucocorticodes (voie gnrale), ttracosactide Risque major de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes (l’hypokalimie est un facteur favorisant). Surveillance clinique, biologique et ECG. + Lidocane Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de lidocane, avec possibilit d’effets indsirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son mtabolisme hpatique par l’amiodarone. Surveillance clinique, ECG et ventuellement contrle des concentrations plasmatiques de lidocane. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocane pendant le traitement par amiodarone et aprs son arrt. + Orlistat Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’amiodarone et de son mtabolite actif. Surveillance clinique et, si besoin, ECG. + Phnytone (par extrapolation fosphnytone) Augmentation des concentrations plasmatiques de la phnytone avec signes de surdosage, en particulier neurologiques (diminution du mtabolisme hpatique de la phnytone). Surveillance clinique, contrle des concentrations plasmatiques de phnytone et adaptation ventuelle de sa posologie. + Simvastatine Risque major d’effets indsirables (dose-dpendants) type de rhabdomyolyse (diminution du mtabolisme hpatique de l’hypocholestrolmiant). Ne pas dpasser la posologie de 20 mg/j de simvastatine. Si l’objectif thrapeutique n’est pas atteint cette posologie, utiliser une autre statine non concerne par ce type d’interaction. + Tacrolimus Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par inhibition de son mtabolisme par l’amiodarone. Dosage des concentrations sanguines de tacrolimus, contrle de la fonction rnale et adaptation de la posologie de tacrolimus pendant l’association et l’arrt de l’amiodarone.4.6. Grossesse et allaitement Grossesse Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces. En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif de l’amiodarone lorsqu’elle est administre au premier trimestre de la grossesse. La thyrode ftale commenant fixer l’iode partir de 14 semaines d’amnorrhe, aucun retentissement sur la thyrode ftale n’est attendu en cas d’administrations pralables. Une surcharge iode avec l’utilisation de ce produit pass ce terme, peut entraner une hypothyrodie ftale, biologique ou mme clinique (goitre). En consquence, l’utilisation de ce mdicament est contre-indique partir du 2 me trimestre. Allaitement L’amiodarone et son mtabolite, ainsi que l’iode, passent dans le lait des concentrations suprieures au plasma maternel. En raison du risque d’hypothyrodie chez le nourrisson, l’allaitement est contre-indiqu en cas de traitement par ce mdicament.4.7. Effets sur l’aptitude conduire des vhicules et utiliser des machines Sans objet.4.8. Effets indsirables Les effets indsirables ont t classs par systme-organe et par frquence selon les conventions suivantes: Trs frquemment (≥ 10%); frquemment (≥ 1%, < 10%); peu frquemment (≥ 0,1%, < 1%); rarement (≥ 0,01%, < 0,1%); trs rarement (< 0,01%). Manifestations oculaires: Trs frquemment: micro-dpts cornens, quasiment constants chez l’adulte, restant habituellement localiss l’aire sous-pupillaire et ne contre-indiquant pas la poursuite du traitement. Exceptionnellement, ils peuvent s’accompagner de perception de halos colors en lumire blouissante, ou de sensation de brouillard. Constitus de dpts lipidiques complexes, les micro-dpts cornens sont toujours entirement rversibles l’arrt du traitement. Trs rarement: neuropathies optiques (nvrite optique) avec flou visuel et baisse de la vision et dme papillaire au fond d’il. L’volution peut se faire vers une rduction plus ou moins svre de l’acuit visuelle. La relation avec l’amiodarone n’apparat pas actuellement tablie. Il est cependant recommand, en l’absence d’autre tiologie manifeste, de suspendre le traitement. Manifestations cutanes: Trs frquemment: photosensibilisation. Il est conseill de ne pas s’exposer au soleil (et, de faon gnrale, aux rayons ultraviolets) en cours de traitement. Frquemment: pigmentations cutanes, liliaces ou gris ardois, survenant pour des posologies quotidiennes leves, prescrites pendant une longue priode; aprs arrt du traitement, la disparition de ces igmentations est lente (10 24 mois). Trs rarement: rythme au cours de radiothrapies, rashs cutans, gnralement peu spcifiques, dermatite exfoliatrice, sans que la relation avec le produit paraisse nettement tablie, alopcie. Manifestations thyrodiennes: Trs frquemment: en dehors de tout signe clinique de dysthyrodie, une hormonmie thyrodienne « dissocie » (augmentation de T 4, T 3 normale ou lgrement abaisse) ne justifie pas l’arrt du traitement. Frquemment: les hypothyrodies revtent une forme classique: prise de poids, frilosit, apathie, somnolence; l’lvation franche de la TSH signe le diagnostic. L’arrt de l’administration entrane le retour progressif l’euthyrodie dans un dlais de 1 3 mois; cet arrt n’est pas impratif: si l’indication le justifie, l’amiodarone peut tre poursuivie en associant une opothrapie substitutive base de L-thyroxine, la TSH constituant un guide posologique. les hyperthyrodies sont plus trompeuses: pauci-symptomatiques (lger amaigrissement inexpliqu, attnuation de l’efficacit antiangoreuse et/ou anti-arythmique); formes psychiatriques du sujet g, voire thyrotoxicose. L’effondrement de la TSH ultrasensible permet d’affirmer le diagnostic. L’arrt de l’amiodarone est impratif: il suffit habituellement amorcer, dans un dlais de 3-4 semaines, la gurison clinique. Les cas graves pouvant entraner le dcs du patient, ncessitent une mise en route en urgence d’un traitement adapt. Lorsque la thyrotoxicose est proccupante, en elle-mme ou du fait de son retentissement sur un quilibre myocardique prcaire, l’efficacit inconstante des antithyrodiens de synthse conduit prconiser une corticothrapie franche (1 mg/kg) et suffisamment prolonge (3 mois). Des cas d’hyperthyrodies ont t rapports jusqu’ plusieurs mois aprs l’arrt de l’amiodarone. Manifestations pulmonaires: Frquemment: pneumopathie interstitielle ou alvolaire diffuse et de bronchiolite oblitrante organise (BOOP), d’volution parfois fatale, ont t rapports. L’apparition d’une dyspne d’effort ou d’une toux sche, isole ou associe une altration de l’tat gnral (fatigue, amaigrissement, fbricule) impose un contrle radiologique et, le cas chant, l’arrt du traitement. Ces pneumopathies peuvent en effet voluer en fibrose pulmonaire. L’arrt prcoce de l’amiodarone, associ ou non une corticothrapie, entrane la rgression des troubles. Les signes cliniques disparaissent habituellement en 3 ou 4 semaines, l’amlioration radiologique et fonctionnelle est plus lente (plusieurs mois). Quelques cas de pleursie, en rgle gnrale associs aux pneumopathies interstitielles, ont t rapports. Trs rarement: Bronchospasme plus particulirement chez les patients asthmatiques. Syndromes de dtresse respiratoire aigu, d’volution parfois fatale, parfois immdiatement au dcours d’un acte chirurgical (une possible interaction avec de fortes doses d’oxygne a t voque) ( voir rubrique 4.4 ). Effets neurologiques: Frquemment: tremblements ou autres symptmes extrapyramidaux, troubles du sommeil dont cauchemars, neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes. Peu frquemment: myopathies. Neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes et myopathies peuvent survenir seulement aprs quelques mois de traitement mais parfois aprs plusieurs annes de traitement. Elles sont gnralement rversibles l’arrt du traitement. Cependant, cette rcupration peut tre incomplte, trs lente et ne se manifester que plusieurs mois aprs l’arrt du traitement. Trs rarement: ataxie crbelleuse, hypertension intracrnienne bnigne, cphales. L’apparition de cphales isoles impose la recherche d’une pathologie sous-jacente. Manifestations hpatiques: Des cas d’atteintes hpatiques ont t rapports; ces cas ont t diagnostiqus par l’lvation des transaminases sriques. En effet, ont t rapports: Trs frquemment: lvation des transaminases, isole et gnralement modre (1,5 fois 3 fois la normale) rgressant aprs rduction posologique, voire spontanment. Frquemment: atteinte hpatique aigu avec hypertransaminasmie et/ou ictre, d’volution parfois fatale, ncessitant l’arrt du traitement. Trs rarement: atteinte hpatique chronique lors des traitements prolongs, l’histologie est celle d’une hpatite pseudo-alcoolique. La discrtion du tableau clinique et biologique (hpatomgalie inconstante, hypertransaminasmie entre 1,5 et 5 fois la normale) justifie la surveillance rgulire de la fonction hpatique. Une hypertransaminasmie, mme modre, survenant aprs un traitement de plus de 6 mois doit faire voquer le diagnostic d’atteinte hpatique chronique. Les troubles cliniques et biologiques rgressent habituellement aprs arrt du traitement. Quelques cas d’volution irrversible ont t rapports. Effets cardiaques: Frquemment: bradycardie gnralement modre, dose-dpendante. Peu frquemment: troubles de la conduction (blocs sino-auriculaires, blocs auriculo-ventriculaires de diffrents degrs). Trs rarement: bradycardie marque, plus exceptionnellement arrt sinusal, rapports dans certains cas (dysfonctionnement sinusal, sujets gs), Effets gastro-intestinaux: Trs frquemment: troubles digestifs bnins (nauses, vomissements, dysgueusie) habituellement contemporains du traitement d’attaque et disparaissant avec la rduction de posologie. Effets sur le systme de reproduction: Trs rarement: pididymite. La relation avec le produit n’apparat pas tablie. Effets vasculaires: Trs rarement: vascularite. Anomalies biologiques: Trs rarement: atteinte rnale avec lvation modre de la cratinine. Effets sur le systme sanguin et lymphatique: Trs rarement: thrombopnie.4.9. Surdosage L’ingestion aigu de fortes doses d’amiodarone est peu documente. Quelques cas de bradycardie sinusale, de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointe et d’atteinte hpatique ont t rapports. Le traitement doit tre symptomatique. Compte tenu de la cintique du produit, une surveillance suffisamment prolonge, notamment cardiaque, est recommande. L’amiodarone et ses mtabolites ne sont pas dialysables.5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Proprits pharmacodynamiques ANTIARYTHMIQUE CLASSE III Code ATC: C01BD01 Proprits antiarythmiques: allongement de la phase 3 du potentiel d’action de la fibre cardiaque rsultant essentiellement d’une diminution du courant potassique (classe III de Vaughan Williams); effet bradycardisant par diminution de l’automatisme sinusal. Cet effet n’est pas antagonis par l’atropine; proprits antagonistes non comptitives alpha et bta adrnergiques; ralentissement de la conduction sino-auriculaire, auriculaire et nodale d’autant plus marqu que le rythme est plus rapide; pas de modification de la conduction au niveau intra-ventriculaire; augmentation des priodes rfractaires et diminution de l’excitabilit myocardique l’tage auriculaire, nodal et ventriculaire; ralentissement de la conduction et allongement des priodes rfractaires dans les voies accessoires auriculo-ventriculaires. Autres proprits: diminution de la consommation d’oxygne par chute modre des rsistances priphriques et rduction de la frquence cardiaque; augmentation du dbit coronaire par effet direct sur la musculature lisse des artres myocardiques et maintien du dbit cardiaque par diminution de la pression et des rsistances priphriques et absence d’effet inotrope ngatif. Une mta-analyse regroupant treize tudes prospectives randomises, contrles, incluant 6553 patients ayant un infarctus du myocarde rcent (78 %) ou une insuffisance cardiaque chronique (22 %) a t pratique. Le suivi moyen des patients variait entre 0,4 et 2,5 annes. La posologie journalire d’entretien tait en moyenne comprise entre 200 et 400 mg. Cette mta-analyse a montr une rduction significative en faveur de l’amiodarone, de 13 % de la mortalit totale (IC 95% 0,78 – 0,99; P=0,030) et de 29 % de la mortalit rythmique (IC 95% 0,59 – 0,85; P=0,0003). Toutefois, ces rsultats doivent tre interprts avec prudence en prenant en compte l’htrognit des tudes incluses (htrognit lie principalement la population slectionne, la dure des suivis, la mthodologie utilise et aux rsultats des tudes). Le pourcentage d’arrts de traitement a t plus lev dans le groupe amiodarone (41 %) que dans le groupe placebo (27 %).7 % des patients sous amiodarone ont eu une hypothyrodie, contre 1 % dans le groupe placebo. Une hyperthyrodie a t dpiste chez 1,4 % des patients sous Cordarone contre 0,5 % dans le groupe placebo. Une pneumopathie interstitielle est survenue chez 1,6 % des malades sous Cordarone contre 0,5 % dans le groupe placebo.5.2. Proprits pharmacocintiques L’amiodarone est une molcule transit lent et forte affinit tissulaire. Sa biodisponibilit par voie orale varie selon les individus de 30 80 % (valeur moyenne 50 %). Aprs prise unique, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 3 7 heures. L’activit thrapeutique est obtenue, en moyenne, en une semaine (quelques jours deux semaines). La demi-vie de l’amiodarone est longue avec une grande variabilit inter-individuelle (20 100 jours). Pendant les premiers jours de traitement, le produit s’accumule dans la plupart des tissus de l’organisme, particulirement dans le tissu adipeux. L’limination apparat au bout de quelques jours et le bilan entre/sortie s’quilibre au bout d’une priode d’un quelques mois selon les individus. Ces caractristiques justifient l’emploi de doses de charge visant crer rapidement l’imprgnation tissulaire ncessaire l’activit thrapeutique. Une partie de l’iode se dtache de la molcule et on la retrouve dans les urines sous forme d’iodure; elle correspond 6 mg/24 heures pour une prise quotidienne de 200 mg d’amiodarone. Le reste de la molcule, donc la plus grande partie de l’iode est limine par voie fcale aprs passage par le foie. L’limination urinaire ngligeable autorise l’utilisation du produit aux posologies usuelles chez l’insuffisant rnal. Aprs arrt du traitement, l’limination se poursuit pendant plusieurs mois. La persistance d’une activit rmanente pendant dix jours un mois doit tre prise en considration.5.3. Donnes de scurit prclinique Sans objet.6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Lactose, amidon de mas, povidone excipient, silice collodale anhydre, starate de magnsium.6.2. Incompatibilits Sans objet.6.3. Dure de conservation 3 ans.6.4. Prcautions particulires de conservation A conserver une temprature ne dpassant pas 30C.6.5. Nature et contenu de l’emballage extrieur 30 comprims sous plaquettes thermoformes (PVC/Aluminium).6.6. Prcautions particulires dlimination et de manipulation Pas d’exigences particulires.7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SANOFI AVENTIS FRANCE 1-13, BOULEVARD ROMAIN ROLLAND 75014 PARIS 8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 367 360-4: 30 comprims sous plaquette thermoforme (PVC/Aluminium).9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11. DOSIMETRIE Sans objet.12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Sans objet. Liste I

Est-ce que l’amiodarone fatigue ?

Attention – Ce médicament peut provoquer divers troubles : anomalie du fonctionnement de la thyroïde, inflammation du foie, altération pulmonaire. Des prises de sang régulières (bilan thyroïdien, dosage des transaminases ) et une éventuelle radiographie des poumons permettent de dépister ces anomalies.

Pensez à signaler à votre médecin, lors des consultations pour le suivi du traitement, tout trouble nouvellement apparu tel que : essoufflement, toux sèche, fatigue inexpliquée, perte d’appétit, amaigrissement, douleurs musculaires. Des réactions cutanées potentiellement graves ont été rapportées sous traitement.

Prenez sans tarder un avis médical en cas d’apparition de signes évocateurs, tels qu’une éruption cutanée d’évolution rapide avec des bulles ou des lésions des muqueuses ( aphtes ). La survenue d’un trouble de la vision ou d’une baisse de la vision nécessite un examen ophtalmologique rapide.

Est-ce que l’amiodarone fait baisser la tension ?

Il améliore la circulation sanguine et abaisse la tension artérielle en relaxant les vaisseaux sanguins et en ralentissant le rythme cardiaque.

Comment arrêter l’amiodarone ?

ANSM – Mis jour le : 02/05/2023 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT AMIODARONE EG 200 mg, comprim scable 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chlorhydrate damiodarone.200 mg Pour un comprim scable. Excipient effet notoire : lactose monohydrat. Pour la liste complte des excipients, voir rubrique 6.1.3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprim scable.4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thrapeutiques Prvention des rcidives des : tachycardies ventriculaires menaant le pronostic vital: le traitement doit tre instaur en milieu hospitalier sous monitorage ; tachycardies ventriculaires documentes symptomatiques et invalidantes ; tachycardies supraventriculaires documentes lorsque la ncessit d’un traitement est tablie en cas de rsistance ou de contre-indication aux autres thrapeutiques ; fibrillations ventriculaires. Posologie Traitement dattaque Le schma posologique habituel est de 3 comprims par jour, pendant 8 10 jours. Dans certains cas le traitement d’attaque a pu faire appel des posologies suprieures (4 5 comprims par jour), toujours sur des priodes brves et sous surveillance lectrocardiographique.

  • Traitement dentretien Rechercher la dose minimale efficace, variable selon les patients, de 1/2 comprim par jour (1 comprim tous les deux jours) 2 comprims tous les jours.
  • Population pdiatrique La scurit et lefficacit de lamiodarone chez lenfant nont pas t tablies.
  • Les donnes actuellement disponibles sont dcrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.

Mode dadministration Voie orale.4.3. Contre-indications Ce mdicament est contre-indiqu dans les situations suivantes : bradycardie sinusale et blocs sino-auriculaires non appareills ; maladie du sinus non appareille (risque d’arrt sinusal) ; troubles conductifs auriculoventriculaires de haut degr non appareills ; hyperthyrodie en raison de sa possible aggravation par l’amiodarone ; hypersensibilit connue l’iode ou lamiodarone ou l’un des excipients; les 2me et 3me trimestres de la grossesse ; allaitement ; en association avec : o les mdicaments torsadognes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et mthadone) : les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; les antiarythmiques de classe III (sotalol, doftilide, ibutilide) ; autres mdicaments tels que : arsnieux, bpridil, cisapride, citalopram, escitalopram, diphmanil, dolastron IV, dompridone, drondarone, rythromycine IV, lvofloxacine, mquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, tormifne, vincamine IV (voir rubrique 4.5) ; o le tlaprvir ; o le cobicistat.4.4. Mises en garde spciales Effets cardiaques : un ECG doit tre pratiqu avant l’initiation du traitement ; le ralentissement de la frquence cardiaque peut tre plus accentu chez les malades gs ; sous amiodarone, l’lectrocardiogramme est modifi. Cette modification « cordaronique » consiste en un allongement de QT traduisant l’allongement de la repolarisation, avec ventuellement l’apparition d’une onde U ; c’est un signe d’imprgnation thrapeutique et non de toxicit ; la survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire du 2me ou 3me degr, d’un bloc sino-auriculaire ou d’un bloc bifasciculaire doit faire arrter le traitement.

Un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degr doit faire renforcer la surveillance ; la survenue d’un nouveau trouble du rythme ou l’aggravation d’un trouble du rythme prexistant et trait, a t rapporte (voir rubrique 4.8) ; un tel effet arythmogne est possible en particulier en prsence de facteurs favorisant l’allongement de l’intervalle QT tels que certaines associations mdicamenteuses et/ou l’existence d’une hypokalimie (voir rubriques 4.5 et 4.8).

Le risque d’induire des torsades de pointes sous amiodarone apparat moindre degr gal d’allongement de l’intervalle qu’avec d’autre anti-arythmiques. Manifestations thyrodiennes : la prsence d’iode dans la molcule fausse certains tests thyrodiens (fixation de l’iode radioactif, PBI) ; nanmoins, un bilan thyrodien est toujours possible (T3, T4, TSHus) ; l’amiodarone peut entraner des anomalies thyrodiennes, particulirement chez les patients ayant des antcdents de troubles thyrodiens.

Un dosage de la TSH est recommand chez tous les patients avant le dbut du traitement puis rgulirement au cours du traitement et plusieurs mois aprs son arrt et en cas de suspicion clinique de dysthyrodie (voir rubrique 4.8). Manifestations pulmonaires : Lapparition dune dyspne ou dune toux sche isole ou associe une altration de ltat gnral, doit faire voquer une toxicit pulmonaire telle qu’une pneumopathie interstitielle et impose un contrle radiologique (voir rubrique 4.8).

Manifestations hpatiques : La surveillance rgulire de la fonction hpatique est recommande en dbut de traitement puis de faon rgulire au cours du traitement par l’amiodarone (voir rubrique 4.8). Manifestations neuromusculaires : L’amiodarone peut provoquer des neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes et des myopathies (voir rubrique 4.8).

Manifestations oculaires En cas de vision trouble ou de baisse de l’acuit visuelle, un examen ophtalmologique complet incluant un fond d’il doit tre rapidement pratiqu. L’arrt de l’amiodarone est requis en cas d’apparition d’une neuropathie ou nvrite optique due l’amiodarone en raison d’un risque potentiel d’volution vers la ccit (voir rubrique 4.8) Ractions cutanes svres Des ractions cutanes comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (ncrolyse pidermique toxique) pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou pouvant tre dvolution fatale peuvent survenir.

Si des symptmes ou signes vocateurs de ces syndromes apparaissent (comme une ruption cutane volutive avec des bulles ou des lsions des muqueuses), le traitement par lamiodarone doit tre immdiatement arrt. Bradycardie svre et troubles de la conduction Des cas de bradycardie svre et de troubles de la conduction mettant en jeu le pronostic vital ont t observs quand lamiodarone est utilise en association avec le sofosbuvir en association avec un autre antiviral (DAA) agissant directement sur le virus de l’hpatite C (HCV), tels que daclatasvir, simeprevir, ou ledipasvir.

  1. La bradycardie sest gnralement produite dans un dlai de quelques heures quelques jours, mais des cas avec un dlai dapparition plus long ont t observs, pour la plupart jusqu 2 semaines aprs linitiation du traitement anti-VHC.
  2. Lamiodarone ne doit tre utilise chez les patients traits par des mdicaments contenant du sofosbuvir quen cas dintolrance ou de contre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.

Si lutilisation concomitante de lamiodarone est juge ncessaire, il est recommand que les patients soient soumis une surveillance cardiaque en milieu hospitalier pendant les 48 premires heures de co-administration, la suite de quoi une surveillance en consultation externe ou une auto-surveillance du rythme cardiaque doit tre effectue quotidiennement pendant au moins les 2 premires semaines de traitement.

Compte tenu de la longue demi-vie de lamiodarone, une surveillance cardiaque comme indiqu ci-dessus doit galement tre effectue chez les patients qui ont arrt lamiodarone au cours des derniers mois et qui doivent dbuter un traitement par des mdicaments contenant du sofosbuvir seul ou en association avec d’autres DAA.

Tous les patients utilisant actuellement ou ayant rcemment utilis de lamiodarone en association avec des mdicaments contenant du sofosbuvir doivent tre avertis des symptmes de bradycardie et de troubles de la conduction et ils doivent tre informs de la ncessit de consulter un mdecin en urgence sils ressentent ces symptmes.

Lies lamiodarone L’association (voir rubrique 4.5) avec : les bta-bloquants autres que le sotalol (association contre-indique), et lesmolol (association ncessitant des prcautions d’emploi) ; le vrapamil et le diltiazem ; ne sera envisage que dans la prvention des troubles du rythme ventriculaire menaant le pronostic vital.

La prise damiodarone est dconseille avec la ciclosporine, le diltiazem (voie injectable) et le vrapamil (voie injectable), certains antiparasitaires (halofantrine, lumfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyammazine, dropridol, flupentixol, fluphnazine, halopridol, lvompromazine, pimozide, pipamprone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), les fluoroquinolones (autres que lvofloxacine et moxifloxacine), les laxatifs stimulants, la mthadone, et le fingolimod (voir rubrique 4.5).

Prcautions d’emploi perturbations lectrolytiques, en particulier hypokalimie : il est important de prendre en compte les situations pouvant tre associes une hypokalimie, cette dernire pouvant favoriser la survenue deffets proarythmiques ; o Lhypokalimie sera corrige avant ladministration damiodarone ; les effets indsirables mentionns ci-dessous sont lis le plus souvent une surcharge mdicamenteuse ; on les vitera ou on minimisera leur importance en recherchant avec soin la posologie minimum d’entretien ; on conseillera, pendant le traitement, de ne pas s’exposer au soleil ou de s’en protger ; chez l’enfant, la tolrance et l’efficacit de l’amiodarone n’ont pas t values par des essais cliniques contrls ; en raison de laugmentation possible du seuil de dfibrillation et/ou de stimulation des dfibrillateurs cardiaques implantables ou des pacemakers, il est recommand de contrler ce seuil avant et plusieurs reprises aprs la mise en route dun traitement par amiodarone ainsi que lors de toute modification de la posologie.

Anesthsie Avant chirurgie, lanesthsiste doit tre inform que le patient est trait par amiodarone. Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de sadditionner, en termes deffets indsirables, au risque hmodynamique des anesthsiques gnraux ou locaux.

  1. Ils concernent, en particulier, les effets bradycardisants et hypotenseurs, la baisse du dbit cardiaque et des troubles de la conduction.
  2. Par ailleurs, quelques cas de dtresse respiratoire aigu ont t observs dans les suites immdiates dinterventions chirurgicales chez les patients traits par amiodarone.

En consquence, une surveillance troite est recommande lors de la ventilation artificielle de ces patients (voir rubrique 4.8). Transplantation Dans les tudes rtrospectives, l’utilisation d’amiodarone chez le receveur de greffe avant la transplantation cardiaque a t associe un risque accru de dysfonctionnement primaire du greffon (DPI).

Le DPI est une complication potentiellement mortelle de la transplantation cardiaque qui se manifeste par un dysfonctionnement gauche, droit ou biventriculaire survenant dans les 24 premires heures de la greffe et pour lequel il ny a pas de cause secondaire identifiable (voir rubrique 4.8). Un DPI grave peut tre irrversible.

Pour les patients figurant sur la liste d’attente d’une transplantation cardiaque, il convient d’utiliser un autre mdicament antiarythmique ds que possible avant la greffe. Excipient effet notoire Les patients prsentant une intolrance au galactose, un dficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies hrditaires rares) ne doivent pas prendre ce mdicament.4.5. Mdicaments antiarythmiques De nombreux antiarythmiques sont dpresseurs de lautomatisme, de la conduction et de la contractilit cardiaques. Lassociation dantiarythmiques de classes diffrentes peut apporter un effet thrapeutique bnfique, mais savre le plus souvent trs dlicate, ncessitant une surveillance clinique troite et un contrle de lECG.

Lassociation dantiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol) est contre-indique. Lassociation dantiarythmiques de mme classe est dconseille, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru deffets indsirables cardiaques. Lassociation des mdicaments ayant des proprits inotropes ngatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est dlicate et ncessite une surveillance clinique et un contrle de lECG.

Mdicaments susceptibles de donner des torsades de pointes Ce trouble du rythme cardiaque grave peut tre provoqu par un certain nombre de mdicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokalimie (cf. mdicaments hypokalimants) est un facteur favorisant, de mme que la bradycardie (cf.

Mdicaments bradycardisants) ou un allongement prexistant de l’intervalle QT, congnital ou acquis. Les mdicaments concerns sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. Pour le dolastron, lrythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administres par voie intraveineuse sont concernes par cette interaction.

L’utilisation d’un mdicament torsadogne avec un autre mdicament torsadogne est contre-indique en rgle gnrale. Toutefois certains dentre eux, en raison de leur caractre incontournable, font exception la rgle, en tant seulement dconseills avec les torsadognes.

Il sagit de la mthadone, des antiparasitaires (halofantrine, lumfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques. Mdicaments bradycardisants De nombreux mdicaments peuvent entraner une bradycardie. Cest le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestrasiquesetc.

Effets de lamiodarone sur dautres mdicaments Lamiodarone et/ou son mtabolite, la desthylamiodarone, inhibe le CYP1A, le CYP1A2, le CYP3A4, le CYP2C9, le CYP2D6 et la glycoprotine P, et peut augmenter lexposition de leurs substrats. En raison de la longue dure daction de lamiodarone, ces interactions peuvent tre observes pendant plusieurs mois aprs larrt de lamiodarone.

  1. Effets dautres mdicaments sur lamiodarone Les inhibiteurs du CYP3A4 et CYP2C8 peuvent potentiellement inhiber le mtabolisme de lamiodarone et augmenter son exposition.
  2. Il est recommand dviter les inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple le jus de pamplemousse et certains mdicaments) au cours dun traitement par amiodarone.

Associations contre-indiques + Mdicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et mthadone, voir associations dconseilles), + Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), + Antiarythmiques de classe III (doftilide, ibutilide, sotalol), + Autres mdicaments tels que : arsnieux, bpridil, cisapride, citalopram, escitalopram, diphmanil, dolastron IV, dompridone, drondarone, rythromycine IV, lvofloxacine, mquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, tormifne, vincamine IV Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Tlaprvir Troubles de l’automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive. + Cobicistat Risque de majoration des effets indsirables de lamiodarone par diminution de son mtabolisme. Associations dconseilles + Sofosbuvir La co-administration damiodarone avec des traitements contenant du sofosbuvir peut entraner une bradycardie symptomatique grave.

Nutiliser que si aucun traitement alternatif nest disponible. Une surveillance troite est recommande en cas de co-administration de ces mdicaments (voir rubrique 4.4). + Substrats du CYP3A4 Lamiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4, pouvant conduire une possible augmentation de leur toxicit.

  • Ciclosporine Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution de son mtabolisme hpatique, avec risque d’effets nphrotoxiques.
  • Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrle de la fonction rnale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l’amiodarone.

+ Diltiazem injectable Risque de bradycardie et de bloc auriculoventriculaire. Si cette association ne peut tre vite, surveillance clinique troite et ECG continue. + Fingolimod Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des consquences fatales.

Les bta-bloquants sont dautant plus risque quils empchent les mcanismes de compensation adrnergique. Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la premire dose. + Vrapamil injectable Risque de bradycardie et de bloc auriculoventriculaire. Si cette association ne peut tre vite, surveillance clinique troite et ECG continue.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, lumfantrine, pentamidine) Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre lun des deux traitements. Si l’association ne peut tre vite, contrle pralable du QT et surveillance ECG monitore.

  1. Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyammazine, dropridol, flupentixol, fluphnazine, halopridol, lvompromazine, pimozide, pipamprone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol).
  2. Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Mthadone Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Fluoroquinolones autres que lvofloxacine et moxifloxacine (associations contre indiques) : Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Laxatifs stimulants Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (lhypokalimie est un facteur favorisant). Corriger toute hypokalimie avant dadministrer le produit et raliser une surveillance clinique, lectrolytique et lectrocardiographique. + Fidaxomicine Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.

Associations faisant lobjet de prcautions d’emploi + Substrats de la P-gp Lamiodarone est un inhibiteur de la P-gp. La co-administration avec des substrats de la P-gp peut entraner une augmentation de leur exposition. + Digitaliques Dpression de l’automatisme (bradycardie excessive) et troubles de la conduction auriculoventriculaire.

En cas d’utilisation de la digoxine, augmentation de la digoxinmie par diminution de la clairance de la digoxine. Surveillance clinique et ECG, et s’il y a lieu, contrler la digoxinmie et adapter la posologie de la digoxine. + Dabigatran Augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.

Dans lindication post-chirurgicale : surveillance clinique et adaptation de la posologie du dabigatran si ncessaire, sans excder 150 mg/j. + Substrats du CYP2C9 Lamiodarone augmente les concentrations des substrats du CYP2C9 tels que les antivitamines K et la phnytone.

  • Antivitamines K Augmentation de l’effet de lantivitamine K et du risque hmorragique.
  • Contrle plus frquent de l’INR.
  • Adaptation de la posologie de lantivitamine K pendant le traitement par l’amiodarone et 8 jours aprs son arrt.
  • Phnytone (et, par extrapolation, fosphnytone) Augmentation des concentrations plasmatiques de la phnytone avec signes de surdosage, en particulier neurologiques (diminution du mtabolisme hpatique de la phnytone).

Surveillance clinique, contrle des concentrations plasmatiques de phnytone et adaptation ventuelle de sa posologie. + Substrats du CYP2D6 Flcanide Lamiodarone augmente les concentrations plasmatiques de la flcanide par inhibition du cytochrome CYP2D6.

  • La posologie de la flcanide doit tre ajuste.
  • Substrats du CYP3A4 Lamiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats de ce cytochrome, pouvant conduire une possible augmentation de leur toxicit.
  • Statines (simvastatine, atorvastatine, lovastatine) Le risque de toxicit musculaire (ex.

rhabdomyolyse) est augment lors de ladministration concomitante damiodarone avec les statines mtabolises par le CYP3A4. Il est recommand dutiliser une autre statine non concerne par ce type dinteraction. Tacrolimus Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par inhibition de son mtabolisme par lamiodarone.Dosage des concentrations sanguines de tacrolimus, contrle de la fonction rnale et adaptation de la posologie de tacrolimus pendant lassociation et larrt de lamiodarone.

Lidocane Risque daugmentation des concentrations plasmatiques de lidocane, avec possibilit deffets indsirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son mtabolisme hpatique par lamiodarone. Surveillance clinique, ECG et ventuellement contrle des concentrations plasmatiques de lidocane. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocane pendant le traitement par amiodarone et aprs son arrt.

Autres molcules mtabolises par le CYP3A4 (sirolimus, sildnafil, midazolam, dihydroergotamine, ergotamine, colchicine, triazolam) Lamiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats de ce cytochrome, pouvant conduire une possible augmentation de leur toxicit.

+ Btabloquants (sauf esmolol et sotalol) Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mcanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG. + Btabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvdilol, mtoprolol, nbivolol) Troubles de l’automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive.

Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG rgulire. + Esmolol Troubles de la contractilit, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mcanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG + Diltiazem per os Risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez les personnes ges. Surveillance clinique et ECG. + Vrapamil per os Risque de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire, notamment chez les personnes ges. Surveillance clinique et ECG.

+ Certains macrolides (azithromycine, clarithromycine, roxithromycine) Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et lectrocardiographique pendant lassociation. + Hypokalimiants : diurtiques hypokalimiants (seuls ou associs), amphotricine B (voie IV), glucocorticodes (voie gnrale), ttracosactide Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (lhypokalimie est un facteur favorisant).

Corriger toute hypokalimie avant dadministrer le produit et raliser une surveillance clinique, lectrolytique et lectrocardiographique. + Bradycardisants Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et lectrocardiographique. + Orlistat Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’amiodarone et de son mtabolite actif.

Surveillance clinique et, si besoin, ECG. + Tamsulosine Risque de majoration des effets indsirables de la tamsulosine, par inhibition de son mtabolisme hpatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par linhibiteur enzymatique et aprs son arrt, le cas chant.

  • Voriconazole Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par possible diminution du mtabolisme de lamiodarone.
  • Surveillance clinique et ECG, et adaptation ventuelle de la posologie de lamiodarone.
  • Association prendre en compte + Pilocarpine Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).4.6.

Fertilit, grossesse et allaitement Grossesse Les tudes chez l’animal nont pas mis en vidence deffet tratogne. En labsence deffet tratogne chez lanimal, un effet malformatif dans lespce humaine nest pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans lespce humaine se sont rvles tratognes chez lanimal au cours dtudes bien conduites sur deux espces.

En clinique, il nexiste pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif de lamiodarone lorsquelle est administre au premier trimestre de la grossesse. La thyrode ftale commenant fixer liode partir de 14 semaines damnorrhe, aucun retentissement sur la thyrode ftale nest attendu en cas dadministrations pralables.

Une surcharge iode avec lutilisation de ce produit pass ce terme, peut entraner une hypothyrodie ftale, biologique ou mme clinique (goitre). En consquence, lutilisation de ce mdicament est contre-indique partir du 2me trimestre. Allaitement Lamiodarone et son mtabolite, ainsi que liode, passent dans le lait des concentrations suprieures au plasma maternel. Sans objet.4.8. Effets indsirables Les effets indsirables ont t classs par systme-organe et par frquence selon les conventions suivantes : Trs frquemment (≥10%) ; frquemment (≥1%, <10%) ; peu frquemment (≥0,1%, <1%) ; rarement (≥0,01%, <0,1%) ; trs rarement (<0,01%), frquence indtermine (ne peut tre estime sur la base des donnes disponibles). Affections oculaires : Trs frquemment : Micro-dpts cornens, quasiment constants chez l’adulte, restant habituellement localiss l’aire sous-pupillaire et ne contre-indiquant pas la poursuite du traitement. Exceptionnellement, ils peuvent s’accompagner de perception de halos colors en lumire blouissante, ou de sensation de brouillard. Constitus de dpts lipidiques complexes, les micro-dpts cornens sont toujours entirement rversibles l’arrt du traitement. Trs rarement : Neuropathies optiques (nvrite optique) avec flou visuel et baisse de la vision et dme papillaire au fond dil. Lvolution peut se faire vers une rduction plus ou moins svre de lacuit visuelle. La relation avec lamiodarone napparat pas actuellement tablie. Il est cependant recommand, en labsence dautre tiologie manifeste, de suspendre le traitement. Affections de la peau et du tissu sous-cutan : Trs frquemment : Photosensibilisation. Il est conseill de ne pas s’exposer au soleil (et, de faon gnrale, aux rayons ultraviolets) en cours de traitement. Frquemment : Pigmentations cutanes, liliaces ou gris ardois, survenant pour des posologies quotidiennes leves, prescrites pendant une longue priode ; aprs arrt du traitement, la disparition de ces pigmentations est lente (10 24 mois). Trs rarement : rythme au cours de radiothrapies ; rashs cutans, gnralement peu spcifiques ; dermatite exfoliatrice, sans que la relation avec le produit paraisse nettement tablie ; alopcie. Frquence indtermine : eczma ; ractions cutanes svres parfois fatales comme la ncrolyse pidermique toxique (syndrome de Lyell) et le syndrome de Stevens-Johnson ; dermatites bulleuses ; syndrome DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms). Affections endocriniennes : manifestations thyrodiennes Trs frquemment : En dehors de tout signe clinique de dysthyrodie, une hormonmie thyrodienne « dissocie » (augmentation de T4, T3 normale ou lgrement abaisse) ne justifie pas l’arrt du traitement. Frquemment : Les hypothyrodies revtent une forme classique : prise de poids, frilosit, apathie, somnolence ; l’lvation franche de la TSH signe le diagnostic. L’arrt de l’administration entrane le retour progressif l’euthyrodie dans un dlai de 1 3 mois ; cet arrt n’est pas impratif : si l’indication le justifie, l’amiodarone peut tre poursuivie en associant une opothrapie substitutive base de L-thyroxine, la TSH constituant un guide posologique. Les hyperthyrodies sont plus trompeuses : pauci-symptomatiques (lger amaigrissement inexpliqu, attnuation de l’efficacit antiangoreuse et/ou antiarythmique) ; formes psychiatriques du sujet g, voire thyrotoxicose. L’effondrement de la TSH ultrasensible permet d’affirmer le diagnostic. L’arrt de l’amiodarone est impratif : il suffit habituellement amorcer, dans un dlai de 3-4 semaines, la gurison clinique. Les cas graves pouvant entraner le dcs du patient, ncessitent une mise en route en urgence dun traitement adapt. Lorsque la thyrotoxicose est proccupante, en elle-mme ou du fait de son retentissement sur un quilibre myocardique prcaire, l’efficacit inconstante des antithyrodiens de synthse conduit prconiser une corticothrapie franche (1 mg/kg) et suffisamment prolonge (3 mois). Des cas dhyperthyrodies ont t rapports jusqu plusieurs mois aprs larrt de lamiodarone. Autres affections endocriniennes Trs rares cas de SIADH (scrtion inapproprie dhormone antidiurtique) particulirement en cas dassociation avec des mdicaments potentiellement inducteur dhyponatrmie. Voir galement la rubrique investigations, Affections respiratoires, thoraciques et mdiastinales : Frquemment : Des cas de pneumopathie interstitielle ou alvolaire diffuse et de bronchiolite oblitrante organise (BOOP), dvolution parfois fatale, ont t rapports. L’apparition d’une dyspne d’effort ou dune toux sche, isole ou associe une altration de l’tat gnral (fatigue, amaigrissement, fbricule) impose un contrle radiologique et, le cas chant, larrt du traitement. Ces pneumopathies peuvent en effet voluer en fibrose pulmonaire. L’arrt prcoce de l’amiodarone, associ ou non une corticothrapie, entrane la rgression des troubles. Les signes cliniques disparaissent habituellement en 3 ou 4 semaines, l’amlioration radiologique et fonctionnelle est plus lente (plusieurs mois). Quelques cas de pleursie, en rgle gnrale associs aux pneumopathies interstitielles, ont t rapports. Trs rarement : bronchospasme plus particulirement chez les patients asthmatiques ; syndromes de dtresse respiratoire aigu, dvolution parfois fatale, parfois immdiatement au dcours dun acte chirurgical (une possible interaction avec de fortes doses doxygne a t voque) (voir rubrique 4.4). Frquence indtermine (ne peut tre estime sur la base des donnes disponibles) : Des cas dhmorragie pulmonaire se manifestant parfois par des hmoptysies ont t rapports. Ces manifestations pulmonaires apparaissent souvent associes une pneumopathie lamiodarone. Affections du systme nerveux : Frquemment : tremblements ou autres symptmes extra-pyramidaux ; troubles du sommeil dont cauchemars ; neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes. Peu frquemment : myopathies ; Les neuropathies priphriques sensitives, motrices ou mixtes et myopathies peuvent survenir seulement aprs quelques mois de traitement mais parfois aprs plusieurs annes de traitement. Elles sont gnralement rversibles l’arrt du traitement. Cependant cette rcupration peut tre incomplte, trs lente et ne se manifester que plusieurs mois aprs l’arrt du traitement. Trs rarement : ataxie crbelleuse ; hypertension intracrnienne bnigne, cphales. L’apparition de cphales isoles impose la recherche d’une pathologie sous-jacente. Frquence indtermine : Syndrome parkinsonien, parosmie. Affections hpatobiliaires Des cas d’atteintes hpatiques ont t rapports ; ces cas ont t diagnostiqus par llvation des transaminases sriques. En effet, ont t rapports : Trs frquemment : Elvation des transaminases, isole et gnralement modre (1,5 fois 3 fois la normale) rgressant aprs rduction posologique, voire spontanment. Frquemment : Atteinte hpatique aigu avec hypertransaminasmie et/ou ictre, dvolution parfois fatale, ncessitant larrt du traitement. Trs rarement : Atteinte hpatique chronique lors de traitements prolongs. L’histologie est celle d’une hpatite pseudo-alcoolique. La discrtion du tableau clinique et biologique (hpatomgalie inconstante, hypertransaminasmie entre 1,5 et 5 fois la normale) justifie la surveillance rgulire de la fonction hpatique. Une hypertransaminasmie, mme modre, survenant aprs un traitement de plus de 6 mois doit faire voquer le diagnostic datteinte hpatique chronique. Les troubles cliniques et biologiques rgressent habituellement aprs arrt du traitement. Quelques cas d’volution irrversible ont t rapports. Affections cardiaques Frquemment : Bradycardie gnralement modre, dose-dpendante. Peu frquemment : Troubles de la conduction (blocs sino-auriculaires, blocs auriculoventriculaires de diffrents degrs). Trs rarement : Bradycardie marque, plus exceptionnellement arrt sinusal, rapports dans certains cas (dysfonctionnement sinusal, sujets gs). Frquence indtermine : Torsades de pointes (voir rubriques 4.4 et 4.5). Affections gastro-intestinales Trs frquemment : Troubles digestifs bnins (nauses, vomissements, dysgueusie) habituellement contemporains du traitement d’attaque et disparaissant avec la rduction de posologie. Frquence indtermine : Pancratite/ pancratite aigu, scheresse de la bouche, constipation Affections des organes de reproduction et du sein Trs rarement : Epididymite. La relation avec le produit n’apparat pas tablie. Affections vasculaires Trs rarement : Vascularite. Investigations Rarement : Rares hyponatrmies pouvant faire voquer un SIADH. Trs rarement : Atteinte rnale avec lvation modre de la cratinine. Affections hmatologiques et du systme lymphatique Trs rarement : Thrombopnie. Frquence indtermine : Neutropnie, agranulocytose. Affections du systme immunitaire Frquence indtermine: Des cas dangioedme et/ou durticaire ont t rapports. Raction anaphylactique/anaphylactode, voire choc. Troubles gnraux Frquence indtermine : Granulome, essentiellement rapport au niveau de la moelle osseuse. Troubles du mtabolisme et de la nutrition Frquence indtermine : Diminution de lapptit Affections psychiatriques Frquemment : Diminution de la libido Frquence indtermine : Etat confusionnel, dlire, hallucination Affections musculo-squelettiques et systmiques : Frquence indtermine Syndrome lupique. Lsions, intoxications et complications lies aux procdures Frquence indtermine : Dysfonctionnement primaire du greffon potentiellement mortel aprs transplantation cardiaque (voir rubrique 4.4). Dclaration des effets indsirables suspects La dclaration des effets indsirables suspects aprs autorisation du mdicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bnfice/risque du mdicament. Les professionnels de sant dclarent tout effet indsirable suspect via le systme national de dclaration : Agence nationale de scurit du mdicament et des produits de sant (ANSM) et rseau des Centres Rgionaux de Pharmacovigilance – Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr 4.9. Surdosage L’ingestion aigu de fortes doses d’amiodarone est peu documente. Quelques cas de bradycardie sinusale, de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointe et d’atteinte hpatique ont t rapports. Le traitement doit tre symptomatique. Compte tenu de la cintique du produit, une surveillance suffisamment prolonge, notamment cardiaque, est recommande. 5.1. Proprits pharmacodynamiques Classe pharmacothrapeutique : Antiarythmique Classe III, code ATC : C01BD01. Proprits antiarythmiques allongement de la phase 3 du potentiel d’action de la fibre cardiaque rsultant essentiellement d’une diminution du courant potassique (classe III de Vaughan Williams); effet bradycardisant par diminution de l’automatisme sinusal.

Cet effet n’est pas antagonis par l’atropine; proprits antagonistes non comptitives alpha et bta adrnergiques; ralentissement de la conduction sino-auriculaire, auriculaire et nodale d’autant plus marqu que le rythme est plus rapide; pas de modification de la conduction au niveau intra-ventriculaire; augmentation des priodes rfractaires et diminution de l’excitabilit myocardique l’tage auriculaire, nodal et ventriculaire; ralentissement de la conduction et allongement des priodes rfractaires dans les voies accessoires auriculo-ventriculaires.

Autres proprits diminution de la consommation d’oxygne par chute modre des rsistances priphriques et rduction de la frquence cardiaque; augmentation du dbit coronaire par effet direct sur la musculature lisse des artres myocardiques et maintien du dbit cardiaque par diminution de la pression et des rsistances priphriques et absence d’effet inotrope ngatif.

  1. Une mta-analyse regroupant treize tudes prospectives randomises, contrles, incluant 6553 patients ayant un infarctus du myocarde rcent (78%) ou une insuffisance cardiaque chronique (22%) a t pratique.
  2. Le suivi moyen des patients variait entre 0,4 et 2,5 annes.
  3. La posologie journalire d’entretien tait en moyenne comprise entre 200 et 400 mg.

Cette mta-analyse a montr une rduction significative en faveur de l’amiodarone, de 13 % de la mortalit totale (IC95% 0,78 – 0,99; P = 0,030) et de 29 % de la mortalit rythmique (IC95% 0,59 – 0,85; P = 0,0003). Toutefois, ces rsultats doivent tre interprts avec prudence en prenant en compte l’htrognit des tudes incluses (htrognit lie principalement la population slectionne, la dure des suivis, la mthodologie utilise et aux rsultats des tudes).

  • Le pourcentage d’arrts de traitement a t plus lev dans le groupe amiodarone (41 %) que dans le groupe placebo (27 %).
  • Sept pour cent des patients sous amiodarone ont eu une hypothyrodie, contre 1 % dans le groupe placebo.
  • Une hyperthyrodie a t dpiste chez 1,4 % des patients sous amiodarone contre 0,5 % dans le groupe placebo.

Une pneumopathie interstitielle est survenue chez 1,6 % des malades sous amiodarone contre 0,5 % dans le groupe placebo. Population pdiatrique Aucune tude clinique contrle na t ralise chez lenfant. Dans les tudes publies, la tolrance de lamiodarone a t value chez 1118 enfants prsentant des arythmies varies.

Dans des essais cliniques pdiatriques, les doses suivantes ont t utilises : traitement dattaque : 10 20 mg/kg/jour pendant 7 10 jours (ou 500 mg/m2/jour si la dose est exprime en surface corporelle) traitement dentretien : la dose minimale efficace doit tre utilise ; selon la rponse individuelle, celle-ci peut varier entre 5 et 10 mg/kg/jour (ou 250 mg/m2/jour si la dose est exprime en surface corporelle).5.2.

Proprits pharmacocintiques L’amiodarone est une molcule transit lent et forte affinit tissulaire. Sa biodisponibilit par voie orale varie selon les individus de 30 80 % (valeur moyenne 50 %). Aprs prise unique, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 3 7 heures.

L’activit thrapeutique est obtenue, en moyenne, en une semaine (quelques jours deux semaines). La demi-vie de l’amiodarone est longue avec une grande variabilit inter-individuelle (20 100 jours). Pendant les premiers jours de traitement, le produit s’accumule dans la plupart des tissus de l’organisme, particulirement dans le tissu adipeux.

L’limination apparat au bout de quelques jours et le bilan entre/sortie s’quilibre au bout d’une priode d’un quelques mois selon les individus. Ces caractristiques justifient l’emploi de doses de charge visant crer rapidement l’imprgnation tissulaire ncessaire l’activit thrapeutique.

Une partie de l’iode se dtache de la molcule et on la retrouve dans les urines sous forme d’iodure; elle correspond 6 mg/24 heures pour une prise quotidienne de 200 mg d’amiodarone. Le reste de la molcule, donc la plus grande partie de l’iode, est limine par voie fcale aprs passage par le foie. L’limination urinaire ngligeable autorise l’utilisation du produit aux posologies usuelles chez l’insuffisant rnal.

Aprs arrt du traitement, l’limination se poursuit pendant plusieurs mois. La persistance d’une activit rmanente pendant dix jours un mois doit tre prise en considration. Lamiodarone est principalement mtabolise par le cytochrome CYP3A4, mais galement par le CYP2C8.

  • Lamiodarone et son mtabolite, la desthylamiodarone, sont des inhibiteurs potentiels in vitro des cytochromes CYP1A1, CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A4, CYP2A6, CYP2B6 et CYP2C8.
  • Lamiodarone et la desthylamiodarone peuvent aussi inhiber les protines de transport telles que la P-gp et lOCT2 (protine de transporteur de cation organique).

Une tude a en effet montr une augmentation de 1,1 % de la concentration en cratinine (un substrat de lOCT2). Les donnes in vivo dcrivent une interaction de lamiodarone avec les substrats des CYP3A4, CYP2C9, CYP2D6, et de la P-gp. Population pdiatrique Aucune tude clinique contrle na t ralise chez lenfant. Dans une tude de carcinognicit de 2 ans chez le rat, lamiodarone a entran une augmentation du nombre des tumeurs folliculaires de la thyrode (adnomes et/ou carcinomes) chez les rats des 2 sexes pour des expositions cliniquement pertinentes. Les rsultats des tudes de mutagnicit tant ngatifs, lhypothse dun mcanisme pigntique plutt que gnotoxique est propose pour expliquer linduction de ce type de tumeur.

  • Chez la souris, si aucun carcinome na t observ, une hyperplasie dose-dpendante des follicules thyrodiens a t cependant mise en vidence.
  • Ces effets sur la thyrode du rat et de la souris sont probablement dus aux effets de lamiodarone sur la synthse et/ou la libration des hormones thyrodiennes.
  • La pertinence de ces rsultats pour lhomme est faible.6.

DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Lactose monohydrat, amidon de mas, cellulose microcristalline, starate de magnsium.6.2. Incompatibilits Sans objet.6.3. Dure de conservation 3 ans.6.4. Prcautions particulires de conservation A conserver une temprature ne dpassant pas 30C.6.5. Nature et contenu de l’emballage extrieur 30 comprims scables sous plaquettes (PVC/Aluminium).6.6. Prcautions particulires dlimination et de manipulation Pas dexigences particulires.7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS CENTRAL PARK 9-15 RUE MAURICE MALLET 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX 8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 34009 354 071 9 1 : 30 comprims scables sous plaquettes (PVC/Aluminium).9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11. DOSIMETRIE Sans objet.12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Sans objet. Liste I Retour en haut de la page

Quels sont les effets indésirables de l’amiodarone ?

Effets indésirables possibles du médicament AMIODARONE EG – Très fréquemment :

Accumulation d’amiodarone dans la cornée pouvant provoquer un dépôt susceptible d’entraîner exceptionnellement des troubles visuels : halo coloré en lumière vive, brouillard visuel ; tous ces troubles disparaissent progressivement et complètement à l’arrêt du traitement. Rougeurs par photosensibilisation (voir Attention). Augmentation des transaminases, Nausées, vomissements, goût amer ou métallique, habituellement en début de traitement.

Fréquemment :

Coloration grisâtre réversible de la peau. Anomalie du fonctionnement de la glande thyroïde (voir Attention). Atteinte des poumons, pouvant se traduire par un essoufflement, une toux sèche et parfois une fatigue prononcée et une perte de poids ; un avis médical s’impose. Tremblements, troubles du sommeil (cauchemars), engourdissement ou picotement dans les extrémités, et plus rarement, faiblesse musculaire. Jaunisse, hépatite, Ralentissement du cœur, et plus rarement, bloc auriculoventriculaire, Baisse de la libido.

Très rarement :

Baisse de la vision, nécessitant l’arrêt du traitement. Rougeur de la peau au cours des radiothérapies, chute de cheveux. Crise d’ asthme, Hypertension intracrânienne, maux de tête. Atteinte rénale.

Fréquence indéterminée : bouche sèche, pancréatite, confusion, hallucination, délire, réaction cutanée grave, torsades de pointes, anomalie de la numération formule sanguine, réaction allergique ( urticaire, œdème de Quincke, choc ). Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Comment se débarrasser de l’arythmie ?

| American Hospital of Paris L’unité de rythmologie interventionnelle de l’Hôpital Américain de Paris est aujourd’hui experte dans le traitement et la guérison des troubles du rythme cardiaque. Grâce à la générosité de ses donateurs, elle s’est dotée récemment d’un équipement révolutionnaire, le système de navigation et de cartographie Carto ®, qui réalise l’ablation des courts-circuits responsables des arythmies cardiaques. Pour traiter les courts-circuits électriques responsables de l’arythmie, on a longtemps eu recours aux médicaments mais ils restent inefficaces à long terme. Le patient finit toujours par récidiver et peut souffrir, en outre, de lourds effets secondaires. L’ablation est une intervention mini-invasive, pratiquée sous anesthésie générale pour le confort du patient. Le rythmologue insère un cathéter dans la veine, au niveau de l’aine, et l’achemine jusqu’aux oreillettes cardiaques, à l’entrée des veines pulmonaires.

La chaleur émise par r adiofréquence vient créer des lésions qui isolent les signaux électriques anormaux et empêchent leur propagation dans le reste du cœur. Pour l’ablation par cryothérapie, on gonfle un ballon à l’entrée de la veine pulmonaire que l’on refroidit grâce à un gaz à -60° C. Le cathéter permet de vérifier en temps réel la déconnexion électrique.

Quelle que soit la technique choisie, il s’agit d’une véritable prouesse technique. Aujourd’hui, à l’Hôpital Américain de Paris, les progrès technologiques et la maîtrise du geste garantissent un risque de complication quasiment nul. Pour le patient, c’est une chance de guérison complète.

Comment remplacer amiodarone ?

Traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire Nadir Saoudi Résumé Le traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire est fonction de la présentation clinique de celle-ci. Dans cet article seront envisagés le traitement de la crise dans le contexte de sa forme paroxystique et le traitement de ses formes plus persistantes.

  1. La prévention des récidives est dans un premier temps médicamenteuse, puis peuvent se discuter diverses options dont la principale est l’ablation atriale par radiofréquence qui s’est beaucoup développée ces dernières années.
  2. L’ablation du faisceau de His et la chirurgie seront aussi abordées.
  3. Summary The choice of antiarrhythmic therapy for atrial fibrillation is directly dependent on the clinical presentation.

This article describes the treatment of acute attacks associated with paroxysmal forms, and also of more persistent forms. First-line relapse prevention is based on antiarrhythmic drugs, but other options such as atrial catheter ablation have recently been developed.

Ablation of the normal conducting atrioventricular pathway and direct atrial surgery are also discussed. INTRODUCTION Le traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire sera différent en fonction de la présentation clinique de celle-ci. Les formes secondaires à une situation clinique particulière qui en est directement responsable seront traitées en fonction de l’étiologie et ne seront pas abordées dans cet article.

Nous allons envisager le traitement de la crise dans le contexte de la forme paroxystique de la fibrillation. Puis les diverses stratégies qui peuvent être adoptées dans le cadre de son traitement à plus long terme. TRAITEMENT DE LA CRISE DE FIBRILLATION AURICULAIRE La restauration du rythme sinusal est souvent spontanée en quelques heures à quelques jours dans les formes de début, mais un traitement peut être nécessaire afin d’obtenir une réduction des symptômes.

  • Dans le même temps que les risques associés à la fibrillation auriculaire, leur traitement spécifique initié seront évalués.
  • Le contrôle aigu de la fréquence cardiaque pourra être obtenu rapidement en l’absence du syndrome de Wolff Parkinson White par l’administration orale ou intraveineuse de bêtabloquants, d’inhibiteurs calciques type Diltiazem ou Vérapamil ou de digoxine.

L’Amiodarone sera préférée en présence d’une insuffisance cardiaque. Si la cardioversion ne survient pas spontanément, elle sera accélérée par l’injection intraveineuse de médicaments anti-arythmiques. Par exemple, la Flécaïnide injectée à la dose de 2 mg/kg en dix minutes permettra ainsi de restaurer le rythme sinusal chez la majorité des patients indemnes de troubles conductifs intraventriculaires ou de cardiopathie ischémique dans la première heure (67 à 92 % à six heures),

L’Amiodarone intraveineuse a un effet pratiquement comparable mais en plusieurs heures, Plus récemment le Vernakalant a été approuvé. Il semble remarquablement efficace et bien toléré (52 % de restauration du rythme sinusal à 90 minutes), Les bêtabloquants incluant le sotalol ou les inhibiteurs calciques type Diltiazem ou Vérapamil ne sont pas efficaces par voie intraveineuse dans la restauration du rythme sinusal.

De même la Digoxine intraveineuse, longtemps très utilisée, ne semble en fait pas avoir d’effet significatif, L’approche ‘‘ Pill in the pocket  » fait appel à l’ingestion en une prise unique de la dose quotidienne du médicament et peut être utile en ambulatoire mais après test initial évaluant son efficacité et son innocuité en milieu hospitalier.

Ainsi la propafenone (450-600 mg) ou la flécaïnide (200-300 mg) ont-elles pu être administrées chez 210 patients sans cardiopathie significative et d’âge moyen de soixante ans et s’ensuivre de la réapparition du rythme sinusal dans 534 sur 569 épisodes de fibrillation d’apparition récente (94 %). Elle est particulièrement intéressante chez les patients ambulatoires et reste efficace à long terme chez 84 % des patients chez lesquels les attaques sont trop peu fréquentes pour justifier un traitement préventif quotidien.

De façon importante cette étude n’a entraîné au terme de plus de quinze mois de suivi l’observation de flutter à conduction auriculo-ventriculaire rapide (1 :1) que dans un cas, La cardioversion électrique externe pourra être réalisée d’emblée dans les 48 premiè- res heures de la fibrillation auriculaire.

Au delà de cette période et ceci s’applique aussi à la cardioversion chimique médicamenteuse lorsqu’elle est programmée, trois semaines préalables d’anticoagulation efficace sont requises. Si la durée de la fibrillation est imprécise ou en cas d’urgence de la nécessité de cardioversion, une échographie transoesophagienne devra être réalisée.

Le choc sera considéré comme efficace si au moins deux battements sinusaux sont enregistrés avant une éventuelle rechute précoce. Il devra être réalisé par application de décharges biphasiques appliquées au moyen d’électrodes cutanées positionnées de façon antéropostérieure sur le thorax,

Un pré-traitement par un anti-arythmique oral par diverses drogues antiarrhythmiques en augmente l’efficacité, TRAITEMENT À LONG TERME DE LA FIBRILLATION AURICULAIRE Dans les formes de début la restauration du rythme sinusal doit être privilégiée, mais cet objectif pourra être abandonné en cas de récidives trop fréquentes ou d’impossibilité de l’obtenir.

Le problème de la prise en charge est souvent résumé par l’aphorisme « réduire ou ralentir ». Dans le premier cas l’objectif du traitement est la restauration du rythme sinusal et son maintien à long terme, alors que dans l’autre la fibrillation sera tolérée mais la fréquence ventriculaire suffisamment ralentie pour contrôler les symptômes.

Dans les deux plus célèbres études AFFIRM et RACE, il n’a pas été trouvé de différence de mortalité ou de taux d’accident vasculaire cérébral entre ces deux stratégies, L’étude AF-CHF n’a pas non plus retrouvé de différence de mortalité cardiovasculaire ou globale, ni d’aggravation de l’insuffisance cardiaque chez les patients en fibrillation auriculaire avec insuffisance cardiaque, fraction d’éjection ventriculaire gauche inférieure ou égale à 35 % entre les deux stratégies,

Ces études ont cependant été critiquées car les anti-arythmiques y étaient largement utilisés excluant les traitements plus récents et efficaces que sont l’ablation par cathéter ou chirurgie de la fibrillation, Une analyse secondaire des données de AFFIRM a ainsi suggéré que les effets délétères des antiarythmiques (augmentation de la mortalité de 49 %) ont probablement effacé les effets bénéfiques du rythme sinusal (réduction de 53 % de la mortalité),

Seule l’étude ATHENA évaluant la Dronédarone contre placebo montre que le maintien du rythme sinusal par ce médicament entraîne une réduction de l’objectif composite représenté par les hospitalisations de cause cardio-vasculaires et la mortalité, L’étude CABANA, actuellement en cours et comparant pour la première fois l’effet des médicaments antiarythmique à l’ablation en première intention, est attendue avec impatience.

Il semble qu’un contrôle de la fréquence cardiaque soit une stratégie plus acceptable chez les patients âgés alors qu’un contrôle du rythme sera plutôt à privilégier chez les plus jeunes. Contrôle de la fréquence cardiaque Le niveau optimal de contrôle de la fréquence cardiaque eu égard à la morbidité, la mortalité, la qualité de vie est inconnu.

Il semble cependant comme suggéré par l’étude RACE II, et bien que cette notion soit assez contrintuitive, qu’un contrôle modéré de la fréquence cardiaque soit préférable à un contrôle strict, Les bêtabloquants sont particulièrement indiqués en cas d’ischémie myocardique associée. Les bloqueurs calciques non dihydropyridiniques (Diltiazem ou Vérapamil) sont efficaces mais ont des effets inotropes négatifs qui les rendent de manipulation difficile en cas d’insuffisance cardiaque.

La Digoxine est efficace au repos mais perd son efficacité à l’effort et son utilité en est limitée par la possibilité de complications mortelles et l’interaction avec d’autres médicaments. La dronédarone est efficace mais n’en a pas reçu l’autorisation dans cette indication.

Ses effets secondaires hépatiques sont actuellement en cours d’évaluation dans le cadre d’une surveillance après mise sur le marché. L’amiodarone est aussi efficace mais s’accompagne d’un taux élevé d’effets secondaires extra-cardiaques qui peuvent être majeurs (dans 42 % des cas, entraînant l’arrêt du médicament dans 11 % des cas dans l’étude Dionysos),

L’ablation du nœud auriculo-ventriculaire (essentiellement par la technique de radiofréquence) avec pose d’un stimulateur cardiaque est particulièrement efficace mais irréversible. Son indication doit rester exceptionnelle (très exceptionnellement en cas de fibrillation paroxystique ou si la charge en fibrillation auriculaire est modeste) et ne peut être raisonnablement discutée qu’après échec du contrôle de rythme et de la fréquence après médicaments utilisés seuls puis en combinaison et après discussion de l’ablation auriculaire gauche.

Elle entraîne la disparition radicale des palpitations mais au prix de l’apparition d’un QRS large (électrostimulé, potentiellement favorisant l’insuffisance cardiaque ultérieure), de la possible persistance d’asthénie ou d’altération de la performance à l’effort et de la dépendance au stimulateur cardiaque.

Celui-ci sera facilement biventriculaire en cas d’insuffisance cardiaque associée, mais une étude suggère aussi une tel bénéfice en son absence, Contrôle à long terme du rythme cardiaque Les médicaments anti-arythmiques sont modérément efficaces et, dans le choix de l’agent anti-arythmique, la sécurité de son emploi sera prépondérante par rapport à son efficacité.

  • Les médicaments antiarythmiques sont grossièrement deux fois plus efficaces que les placebos dans le maintien du rythme sinusal, l’amiodarone étant supérieure au médicaments de la classe I de Vaughan Williams et au Sotalol,
  • Les patients sans maladie cardiaque organique associée pourront bénéficier de la Dronédarone, de la Flécaïnide, de la Propafénone ou à un moindre degré du Sotalol, de la Quinidine ou du Disopyramide.

La Dronédarone semble légèrement moins efficace mais est mieux tolérée que l’Amiodarone qui devra être utilisée en seconde intention, en présence d’une contre-indication aux autres agents ou en cas d’insuffisance cardiaque. L’ablation atriale par cathéter.

L’isolation électrique des veines pulmonaires est la pierre angulaire du traitement de la fibrillation, Là encore la délivrance d’un courant de radiofréquence par l’intermédiaire d’un cathéter dans l’oreillette gauche est la technique la plus couramment utilisée. Cette technique est relativement simple et efficace dans ses formes paroxystiques mais elle est plus complexe et s’associe à la création d’autres lésions (linéaires, défragmentation, auriculaire droite, sinus coronaire, veine cave supérieure) dans ses formes persistantes.

Il existe des risques inhérents à la procédure qui sont en général rares, mais peuvent être particulièrement graves restreignant sa réalisation à des opérateurs expérimentés et agréés dans des centres accrédités. L’ablation est réservée aux patients symptomatiques malgré un traitement médical optimal en cas d’arythmie paroxystique fréquente ou persistante.

Dans quelques situations très spécifiques telle celle du sujet jeune avec arythmie paroxystique sans cardiopathie ou de l’athlète de haut niveau, l’ablation peut cependant être discutée en première intention, La chirurgie atriale est indiquée chez le patient symptomatique chez qui une indication de chirurgie cardiaque est par ailleurs posée et réalise les mêmes lésions que l’ablation par cathéter,

Dans ce même cadre elle représente la seule situation ou l’ablation pourra être réalisée chez le patient asymptomatique, si le geste peut être réalisé avec un risque minimal, Elle permet en outre l’ablation ou l’exclusion de l’auricule gauche et peut parfois être combinée avec une ablation par cathéter dans une même procédure.

CONCLUSION Le traitement de la fibrillation auriculaire est au mieux défini en fonction de sa présentation clinique. L’introduction des techniques chirurgicales ablatives permet pour la première fois d’envisager dans certaines situation une réelle cure de cette maladie. BIBLIOGRAPHIE Martinez-Marcos F.J., Garcia-Garmendia J.L, Ortega-Carpio A, et al,

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DISCUSSION M. Daniel LOISANCE Quelle est la place respective des techniques endovasculaires et des techniques chirurgicales dans le traitement de la fibrillation atriale paroxystique chez le jeune adulte, symptomatique malgré le traitement médicamenteux ?

La chirurgie a été la première des solutions non pharmacologiques destinée au traitement direct (atrial) de la fibrillation auriculaire. La chirurgie du Labyrinthe conçue par le Dr COX a été couronnée de succès en ce sens qu’elle a pu rétablir le rythme sinusal à long terme mais sa complexité, ses complications et son caractère contraignant ont fait qu’elle ne s’est pas beaucoup répandue.

  • Comme pour l’ablation par cathéter, l’isolation des veines pulmonaires est efficace est peut être couplée à l’exclusion ou l’ablation de l’auricule gauche.
  • Elle peut être réalisée plus rapidement par la radiofréquence ou d’autres sources d’énergie que par la section-suture classique.
  • Récemment la chirurgie mini invasive par thoracoscopie couplée ou non à la vidéo assistance a été proposée et semble prometteuse.

Toutes les formes de chirurgie souffrent cependant de leur caractère plus invasif que l’ablation par cathéter. Cette dernière semble optimale dans les formes paroxystiques de l’arythmie. A contrario la chirurgie doit être proposée si existe une co-indication d’intervention de chirurgie cardiaque, même en l’absence de symptômes directement liés à l’arythmie, si elle peut être réalisée sans risques net additionnels à l’intervention.

  1. Elle peut être discutée, particulièrement dans ses formes mini invasives, dans certaines formes de fibrillation persistantes et peut parfois être couplée à une geste d’ablation par cathéter.M.
  2. Yves GROSGOGEAT Autant je suis partisan, comme vous, de ne pas privilégier l’Amiodarone dans le traitement au long cours de la fibrillation atriale, autant je donne une priorité à cette molécule dans le traitement immédiat de la crise de FA.

Certains travaux semblent montrer qu’il existe d’assez nombreuses récidives silencieuses de FA après ablation ? En tient-on compte dans les études risque/bénéfice de la méthode ? L’amiodarone est un médicament populaire dans notre pays du fait de sa bonne tolérance cardiaque à court terme.

Cependant par voie orale elle est à transit lent, à forte affinité tissulaire, et sa biodisponibilité varie d’un individu à l’autre entre 30 et 80 %. Ses effets électrophysiologiques par voie intraveineuse sont en outre différents de ceux observé après imprégnation orale chronique. Ceci explique les résultats intermédiaires de son administration dans la réduction de la crise de fibrillation.

Dans une méta-analyse parue en 2003, l’amiodarone intraveineuse est supérieure au placebo dans la réduction de la crise mais seulement après six heures et est toujours inférieure aux antiarythmiques de classe I. Il existe peu d’études ayant évalué son efficacité par voie orale dans la réduction de la crise de fibrillation d’installation récente.

Jean-Jacques Blanc rapportant les résultats de l’étude PARSIFAL a montré que 30 mg/kg d’amiodarone orale (soit 11 comprimés en prise unique pour un patient de 73 kg) n’entraînait la restauration du rythme sinusal que dans 47 % des cas en 6,9 heures en moyenne, alors qu’une dose de 600 mg de propafenone l’entraînait dans 56 % des cas en 2,4 heures.

Les doses inférieures n’ont pas été évaluées mais la tendance spontanée à la réduction en rythme sinusal d’une fibrillation récente ainsi que ce profil pharmacologique si particulier rendent toutes conclusions difficiles en l’état actuel des choses. Les récidives asymptomatiques de la fibrillation auriculaires sont fréquentes et ceci mêmes chez les patients très symptomatiques.

Ce phénomène anciennement connu semble même plus marqué après ablation. Il n’a pour l’instant pas encore été pris en compte de façon rigoureuse et régulière dans l’évaluation du bénéfice de cette technique, mais les moyens d’observations sont maintenant plus sensibles et l’apparition d’enregistreurs de très longue durée (supérieure à un an) implantables de façon peu traumatisante (sous cutanés) devrait permettre de mieux appréhender ce phénomène.

* Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Cardiologie, Hôpital Princesse Grâce, Monaco, e-mail : [email protected] Tirés à part : Professeur Nadir Saoudi, même adresse Article reçu le 4 avril 2011, accepté le 16 mai 2011 Bull. Acad. Natle Méd., 2011, 195, nos 4 et 5, 979-986, séance du 17 mai 2011 : Traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire

Quand prendre de l’amiodarone ?

Ce médicament est généralement donné 1 fois par jour avec de la nourriture. Toutefois, en début de traitement il est probable que votre médecin vous recommande une fréquence de prise plus grande puisqu’il prend quelques semaines pour atteindre sa pleine efficacité.

Quels médicaments peuvent provoquer de l’arythmie ?

Une déclaration rédigée à l’intention des professionnels de la santé – En effet, les auteurs précisent que les patients doivent continuer à prendre leurs médicaments comme prescrits et consulter pour tout problème associé à leur traitement et tout symptôme d’arythmie.

la tachycardie est caractérisée par un rythme cardiaque trop rapide ; la bradycardie est caractérisée par un rythme cardiaque trop lent ; l’absence de symptômes est fréquente, mais certains patients sentent leur cœur «battre» ou éprouvent des difficultés à respirer ou des étourdissements ; une arythmie non traitée peut endommager le cœur, le cerveau ou d’autres organes, et éventuellement provoquer l’évanouissement voire mettre la vie en danger.

Le rythme cardiaque pendant la pandémie COVID-19 : certains traitements comme la chloroquine, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine sont utilisés pour gérer le COVID-19. Ces médicaments peuvent provoquer des troubles du rythme cardiaque, et certains essais cliniques ont été menés pour évaluer leur efficacité pour traiter le COVID-19.

  • Des troubles du rythme cardiaque ont été signalés comme effet secondaire de l’hydroxychloroquine seule et en association avec l’azithromycine chez des patients atteints de COVID-19.
  • D’autres médicaments proposés pour gérer le COVID-19 tels que le lopinavir / ritonavir peuvent également interférer avec le rythme cardiaque.

Les antécédents de crise cardiaque, de maladie cardiaque ou de chirurgie cardiaque sont associés à un risque plus élevé d’arythmie cardiaque avec l’exposition à certains médicaments. Les autres facteurs de risque d’arythmies d’origine médicamenteuse comprennent l’âge avancé, les carences en potassium ou en magnésium et une consommation excessive d’alcool.

Certains patients qui souffrent d’arythmie d’origine médicamenteuse peuvent également avoir une prédisposition génétique. Prévenir et surveiller l’arythmie : Le test le plus couramment utilisé pour diagnostiquer une arythmie est un électrocardiogramme (ECG). L’observance de la prescription, le contrôle et le maintien de niveaux d’électrolytes normaux et la surveillance des des fonctions rénale et hépatique peuvent contribuer à réduire le risque.

D’autres stratégies de prévention comprennent l’utilisation de la dose efficace la plus faible de ces médicaments pouvant induire l’arythmie, la minimisation ou et l’abstinence de stimulants et d’alcool. Médicament et arythmie, comment traiter ? La conduite à tenir est en général l’arrêt du médicament à l’origine de l’arythmie, la prescription éventuelle de médicaments antiarythmiques ou la mise en place d’un dispositif capable de corriger un rythme cardiaque irrégulier.

Quel est le meilleur antiarythmique ?

Les médicaments anti-arythmiques – Les médicaments anti-arythmiques les plus utilisés sont les bêtabloquants (métoprolol, propranolol) ou certains (vérapamil, diltiazem). Ils diminuent la fréquence des battements de cœur. Plus rarement, d’autres anti-arythmiques sont utiles : la flécaïnide, ou la propafénone.

Pourquoi prendre amiodarone 200 ?

Traitement des tachycardies supraventriculaires : Ralentissement ou réduction de la fibrillation auriculaire ou du flutter auriculaire. L’amiodarone peut être utilisée en présence d’une maladie coronarienne et/ou d’une altération de la fonction ventriculaire gauche (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Quand prendre amiodarone 200 mg ?

3. COMMENT PRENDRE AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprim scable ? – Veillez toujours prendre ce mdicament en suivant exactement les indications de votre mdecin ou pharmacien. Vrifiez auprs de votre mdecin ou pharmacien en cas de doute. Posologie et dure du traitement La dose varie dune personne lautre. Elle est habituellement : en dbut de traitement (traitement d’attaque) de 3 comprims par jour, pendant 8 10 jours ; puis les jours suivants (en traitement dentretien), de 1/2 comprim 2 comprims par jour.

Utilisation chez les enfants et les adolescents Il nexiste que des donnes limites sur lefficacit et la scurit chez lenfant. Votre mdecin dterminera la posologie approprie. Dans tous les cas, vous devez donc vous conformer strictement lordonnance et ne pas modifier la posologie sans avis mdical. De mme, vous ne devez pas interrompre votre traitement sans lavis de votre mdecin.

Mode dadministration Vous devez prendre vos comprims avec un peu deau (voie orale). Vous pouvez les avaler avant, pendant ou en dehors des repas. Le fait de les craser ne modifie pas leur efficacit. Si vous avez pris plus de AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprim scable que vous nauriez d Consultez immdiatement votre mdecin ou votre pharmacien.

Est-ce que l’amiodarone contient de l’iode ?

L’hyperthyroïdie est souvent mentionnée dans l’information professionnelle suisse sur l’amiodarone en tant qu’EI fréquent pouvant apparaître pendant le traitement ou dans les quelques mois qui suivent l’arrêt de ce dernier.

Mots-clés: hyperthyroïdie, amiodarone, thyroïdite, taux d’iode

Données sur l’événement Description
Année: 2022 Âge: 85 Sexe: féminin Médicament: amiodarone Indication: fibrillation auriculaire paroxystique EI: hyperthyroïdie Avant l’administration de l’amiodarone, la patiente affichait une TSH normale. Huit mois après le début de son traitement, sa TSH a diminué (< 0,01 mU/l), son taux de T4 a fortement augmenté et son niveau de T3 est dans la norme. Les anticorps anti-thyroïdiens sont normaux. Aucun symptôme clinique (agitation, tremblement, accélération du pouls, sudation ou intolérance à l’effort) n’est rapporté. Le médecin traitant a considéré que cette hyperthyroïdie était due au traitement sous amiodarone. Ce dernier a donc été arrêté et une thérapie thyréostatique sous carbimazole a été initiée. L’évolution ultérieure de l’état de santé du patient n’est pas connue. Le lien de causalité a été considéré comme probable.
Année: 2022 Âge: 46 Sexe: masculin Affections concomitantes: cardiomyopathie et diabète sucré de type 2 (entre autres) Médicament: amiodarone Indication: fibrillation auriculaire paroxystique EI: anticorps anti-thyroïdiens Le patient, qui souffrait de fibrillation auriculaire symptomatique, a été traité brièvement à plusieurs reprises sous amiodarone, mais ces traitements ont pu être arrêtés suite à une électroconvulsivothérapie élective. À ce moment-là, sa TSH avait fortement augmenté (6,08 mU/L, et ses taux de T3 et de T4 étaient normaux. Trois mois après l’arrêt de l’amiodarone, le patient est hospitalisé pour décompensation cardiaque. Sa TSH s’est effondrée (0,02 mU/L), tandis que sa T3 libre et sa T4 ont augmenté (12,2 pmol/L et 63,0 pmol/L respectivement). L’échographie de la glande thyroïde fait apparaître un volume normal sans nodules. Une hyperthyroïdie manifeste est diagnostiquée et considérée comme une hyperthyroïdie (toxique) de type II induite par l’amiodarone. Les seuls symptômes cliniques sont la mauvaise humeur et une sudation intermittente. De la prednisolone 60 mg per os est prescrite au patient à raison d’une prise par jour. Par la suite, il se présente à nouveau aux urgences parce que son état général s’est détérioré, et qu’il souffre de douleurs thoraciques à l’effort qui irradient jusqu’à l’épigastre et au bas-ventre. Ses valeurs thyroïdiennes se dégradent malgré la prise de prednisolone, et en définitive, une thyroïdectomie totale est effectuée en urgence. Le lien de causalité a été considéré comme probable.

Résumé et recommandation L’amiodarone contient de l’iode et peut donc entraîner un apport d’iode excédentaire. Dans la mesure où il s’agit d’un médicament lipophile dont la demi-vie est de 20 à 100 jours, le taux d’iode peut aussi rester très élevé pendant plusieurs mois malgré l’arrêt du traitement.

Sur le plan clinique, on fait la différence entre deux types d’hyperthyroïdie induite par l’amiodarone : le type I (accumulation d’hormones thyroïdiennes en raison d’une surcharge iodée), et le type II (effet toxique direct de l’amiodarone sur la thyroïde avec thyroïdite destructive et libération accrue d’hormones thyroïdiennes).

Les formes graves d’évolution parfois fatale constituent une urgence thérapeutique ; le traitement doit être adapté au cas par cas.

Quelle est la Demi-vie de l’amiodarone ?

La demi-vie de l’amiodarone est longue avec une grande variabilité inter-individuelle ( 20 à 100 jours ). Pendant les premiers jours de traitement, le produit s’accumule dans la plupart des tissus de l’organisme, particulièrement dans le tissu adipeux.

Quelle différence il y a entre l’amiodarone et la Cordarone ?

DISCUSSION. L’ amiodarone contient de l’iode (figure 1) à des concentrations extrêmement élevées puisqu’un comprimé de 200 mg de Cordarone ® contient 75 mg d’iode, soit près de 500 fois les apports quotidiens recommandés.

Comment prendre l’amiodarone ?

La dose varie d’une personne à l’autre. Elle est habituellement : en début de traitement (traitement d’attaque) de 3 comprimés par jour, pendant 8 à 10 jours ; puis les jours suivants (en traitement d’entretien), de 1/2 comprimé à 2 comprimés par jour.

Quand arrêter la Cordarone ?

· Si vous présentez des réactions sévères de la peau comme une éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre votre vie en danger. Si de tels symptômes apparaissent, vous devez immédiatement arrêter votre traitement.

Quelle est l’arythmie la plus dangereuse ?

L’arythmie est une anomalie qui affecte la fréquence cardiaque normale. En présence d’arythmie, le cœur a tendance à battre trop lentement (bradycardie), trop vite (tachycardie) ou de façon irrégulière. Ces anomalies peuvent influer sur la quantité de sang que le cœur arrive à pomper.

  1. Les battements de cœur sont contrôlés par des impulsions électriques qui voyagent à travers le cœur librement, en temps normal.
  2. Ces petites décharges entraînent la contraction des ventricules et des oreillettes du cœur dans un certain ordre bien établi, de façon à propulser le sang dans les poumons puis dans tout l’organisme.

Ces impulsions électriques sont provoquées par le stimulateur cardiaque naturel du cœur appelé « nœud sinusal » ou « nœud sino-auriculaire ». De nombreuses formes d’arythmie n’entraînent aucun problème de santé; toutefois, elles peuvent causer divers symptômes gênants, comme des étourdissements ou une douleur dans la poitrine.

  1. D’autres formes d’arythmies, plus dangereuses, ont des répercussions sur l’apport sanguin et nécessitent de ce fait une prise en charge médicale.
  2. Si on ne les traite pas, elles peuvent mener à un accident vasculaire cérébral, à une crise cardiaque, à une insuffisance cardiaque ou à une mort subite.
  3. La forme la plus commune d’arythmie est la fibrillation auriculaire,

Il existe différents types de fibrillation auriculaire; certains ne durent que quelques secondes, tandis que d’autres sont permanents. Cette maladie est plus fréquente chez les personnes âgées et peut avoir de nombreuses causes différentes. La fibrillation ventriculaire est la forme d’arythmie la plus dangereuse.

Est-ce que l’arythmie fatigue le cœur ?

Quels sont les risques de l’arythmie : tachycardie, bradycardie, fibrillation auriculaire & autres ? ? – Il existe plusieurs risques associés à l’arythmie cardiaque, qui dépendent en grande partie de la forme d’arythmie et de la gravité de la condition.

  1. Certaines formes d’arythmie peuvent causer des symptômes désagréables mais généralement bénins, tandis que d’autres peuvent causer des complications graves.
  2. Les risques les plus courants de l’arythmie comprennent : ? La fibrillation auriculaire, qui peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral.

? La tachycardie ventriculaire, qui peut causer des problèmes de circulation sanguine et une insuffisance cardiaque. ? La bradycardie, qui peut causer des étourdissements, des évanouissements et des problèmes de circulation sanguine. ? L’arythmie peut également causer de la fatigue excessive, des palpitations cardiaques, des douleurs thoraciques et des problèmes de respiration,

Quel sport quand on fait de l’arythmie ?

Les sports à privilégier ou à éviter – Les sports d’endurance tels que la marche, le jogging, la natation ou le cyclisme sont particulièrement bénéfiques en cas de maladies cardiaques car ils améliorent de façon progressive le système cardiaque et respiratoire.

On préconise généralement à un malade cardiaque de pratiquer un sport d’endurance d’intensité faible à modérée 20 à 30 minutes par jour une à trois fois par semaine. Si ce dernier éprouve des difficultés à fournir des efforts, il est possible d’opter pour 4 sessions d’activité de 5 minutes ou de 2 sessions de 10 minutes réparties au cours de la journée.

Les sports trop intenses, violents et à risque traumatique tels que le tennis, le badminton, le football, le basket, le volley, le rugby, le squash, la boxe, les arts martiaux, l’escalade, la plongée sont fortement contre-indiqués. Dans certains cas, et à distance d’un événement aigu, sous réserve de l’accord du cardiologue et d’un contrôle cardiaque régulier, un sportif souffrant d’un trouble cardiaque peut, de façon progressive et en prenant toutes les précautions qui s’imposent, reprendre son activité sportive antérieure mais rarement en compétition.

  1. Union Nationale des Associations de Malades Cardiovasculaires et Opérés du Cœur. Alliance du Cœur, Bouger plus avec ma maladie cardiovasculaire ; juillet 2013.
  2. Fédération Française des Diabétiques (Afd). Diabète (type 1 ou 2), sport et activité physique,
  3. Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Vivre avec une maladie du cœur ; La réadaptation cardiaque,

Comment remplacer amiodarone ?

Traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire Nadir Saoudi Résumé Le traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire est fonction de la présentation clinique de celle-ci. Dans cet article seront envisagés le traitement de la crise dans le contexte de sa forme paroxystique et le traitement de ses formes plus persistantes.

La prévention des récidives est dans un premier temps médicamenteuse, puis peuvent se discuter diverses options dont la principale est l’ablation atriale par radiofréquence qui s’est beaucoup développée ces dernières années. L’ablation du faisceau de His et la chirurgie seront aussi abordées. Summary The choice of antiarrhythmic therapy for atrial fibrillation is directly dependent on the clinical presentation.

This article describes the treatment of acute attacks associated with paroxysmal forms, and also of more persistent forms. First-line relapse prevention is based on antiarrhythmic drugs, but other options such as atrial catheter ablation have recently been developed.

  1. Ablation of the normal conducting atrioventricular pathway and direct atrial surgery are also discussed.
  2. INTRODUCTION Le traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire sera différent en fonction de la présentation clinique de celle-ci.
  3. Les formes secondaires à une situation clinique particulière qui en est directement responsable seront traitées en fonction de l’étiologie et ne seront pas abordées dans cet article.

Nous allons envisager le traitement de la crise dans le contexte de la forme paroxystique de la fibrillation. Puis les diverses stratégies qui peuvent être adoptées dans le cadre de son traitement à plus long terme. TRAITEMENT DE LA CRISE DE FIBRILLATION AURICULAIRE La restauration du rythme sinusal est souvent spontanée en quelques heures à quelques jours dans les formes de début, mais un traitement peut être nécessaire afin d’obtenir une réduction des symptômes.

Dans le même temps que les risques associés à la fibrillation auriculaire, leur traitement spécifique initié seront évalués. Le contrôle aigu de la fréquence cardiaque pourra être obtenu rapidement en l’absence du syndrome de Wolff Parkinson White par l’administration orale ou intraveineuse de bêtabloquants, d’inhibiteurs calciques type Diltiazem ou Vérapamil ou de digoxine.

L’Amiodarone sera préférée en présence d’une insuffisance cardiaque. Si la cardioversion ne survient pas spontanément, elle sera accélérée par l’injection intraveineuse de médicaments anti-arythmiques. Par exemple, la Flécaïnide injectée à la dose de 2 mg/kg en dix minutes permettra ainsi de restaurer le rythme sinusal chez la majorité des patients indemnes de troubles conductifs intraventriculaires ou de cardiopathie ischémique dans la première heure (67 à 92 % à six heures),

  1. L’Amiodarone intraveineuse a un effet pratiquement comparable mais en plusieurs heures,
  2. Plus récemment le Vernakalant a été approuvé.
  3. Il semble remarquablement efficace et bien toléré (52 % de restauration du rythme sinusal à 90 minutes),
  4. Les bêtabloquants incluant le sotalol ou les inhibiteurs calciques type Diltiazem ou Vérapamil ne sont pas efficaces par voie intraveineuse dans la restauration du rythme sinusal.

De même la Digoxine intraveineuse, longtemps très utilisée, ne semble en fait pas avoir d’effet significatif, L’approche ‘‘ Pill in the pocket  » fait appel à l’ingestion en une prise unique de la dose quotidienne du médicament et peut être utile en ambulatoire mais après test initial évaluant son efficacité et son innocuité en milieu hospitalier.

  • Ainsi la propafenone (450-600 mg) ou la flécaïnide (200-300 mg) ont-elles pu être administrées chez 210 patients sans cardiopathie significative et d’âge moyen de soixante ans et s’ensuivre de la réapparition du rythme sinusal dans 534 sur 569 épisodes de fibrillation d’apparition récente (94 %).
  • Elle est particulièrement intéressante chez les patients ambulatoires et reste efficace à long terme chez 84 % des patients chez lesquels les attaques sont trop peu fréquentes pour justifier un traitement préventif quotidien.

De façon importante cette étude n’a entraîné au terme de plus de quinze mois de suivi l’observation de flutter à conduction auriculo-ventriculaire rapide (1 :1) que dans un cas, La cardioversion électrique externe pourra être réalisée d’emblée dans les 48 premiè- res heures de la fibrillation auriculaire.

Au delà de cette période et ceci s’applique aussi à la cardioversion chimique médicamenteuse lorsqu’elle est programmée, trois semaines préalables d’anticoagulation efficace sont requises. Si la durée de la fibrillation est imprécise ou en cas d’urgence de la nécessité de cardioversion, une échographie transoesophagienne devra être réalisée.

Le choc sera considéré comme efficace si au moins deux battements sinusaux sont enregistrés avant une éventuelle rechute précoce. Il devra être réalisé par application de décharges biphasiques appliquées au moyen d’électrodes cutanées positionnées de façon antéropostérieure sur le thorax,

  • Un pré-traitement par un anti-arythmique oral par diverses drogues antiarrhythmiques en augmente l’efficacité,
  • TRAITEMENT À LONG TERME DE LA FIBRILLATION AURICULAIRE Dans les formes de début la restauration du rythme sinusal doit être privilégiée, mais cet objectif pourra être abandonné en cas de récidives trop fréquentes ou d’impossibilité de l’obtenir.

Le problème de la prise en charge est souvent résumé par l’aphorisme « réduire ou ralentir ». Dans le premier cas l’objectif du traitement est la restauration du rythme sinusal et son maintien à long terme, alors que dans l’autre la fibrillation sera tolérée mais la fréquence ventriculaire suffisamment ralentie pour contrôler les symptômes.

  • Dans les deux plus célèbres études AFFIRM et RACE, il n’a pas été trouvé de différence de mortalité ou de taux d’accident vasculaire cérébral entre ces deux stratégies,
  • L’étude AF-CHF n’a pas non plus retrouvé de différence de mortalité cardiovasculaire ou globale, ni d’aggravation de l’insuffisance cardiaque chez les patients en fibrillation auriculaire avec insuffisance cardiaque, fraction d’éjection ventriculaire gauche inférieure ou égale à 35 % entre les deux stratégies,

Ces études ont cependant été critiquées car les anti-arythmiques y étaient largement utilisés excluant les traitements plus récents et efficaces que sont l’ablation par cathéter ou chirurgie de la fibrillation, Une analyse secondaire des données de AFFIRM a ainsi suggéré que les effets délétères des antiarythmiques (augmentation de la mortalité de 49 %) ont probablement effacé les effets bénéfiques du rythme sinusal (réduction de 53 % de la mortalité),

Seule l’étude ATHENA évaluant la Dronédarone contre placebo montre que le maintien du rythme sinusal par ce médicament entraîne une réduction de l’objectif composite représenté par les hospitalisations de cause cardio-vasculaires et la mortalité, L’étude CABANA, actuellement en cours et comparant pour la première fois l’effet des médicaments antiarythmique à l’ablation en première intention, est attendue avec impatience.

Il semble qu’un contrôle de la fréquence cardiaque soit une stratégie plus acceptable chez les patients âgés alors qu’un contrôle du rythme sera plutôt à privilégier chez les plus jeunes. Contrôle de la fréquence cardiaque Le niveau optimal de contrôle de la fréquence cardiaque eu égard à la morbidité, la mortalité, la qualité de vie est inconnu.

Il semble cependant comme suggéré par l’étude RACE II, et bien que cette notion soit assez contrintuitive, qu’un contrôle modéré de la fréquence cardiaque soit préférable à un contrôle strict, Les bêtabloquants sont particulièrement indiqués en cas d’ischémie myocardique associée. Les bloqueurs calciques non dihydropyridiniques (Diltiazem ou Vérapamil) sont efficaces mais ont des effets inotropes négatifs qui les rendent de manipulation difficile en cas d’insuffisance cardiaque.

La Digoxine est efficace au repos mais perd son efficacité à l’effort et son utilité en est limitée par la possibilité de complications mortelles et l’interaction avec d’autres médicaments. La dronédarone est efficace mais n’en a pas reçu l’autorisation dans cette indication.

Ses effets secondaires hépatiques sont actuellement en cours d’évaluation dans le cadre d’une surveillance après mise sur le marché. L’amiodarone est aussi efficace mais s’accompagne d’un taux élevé d’effets secondaires extra-cardiaques qui peuvent être majeurs (dans 42 % des cas, entraînant l’arrêt du médicament dans 11 % des cas dans l’étude Dionysos),

L’ablation du nœud auriculo-ventriculaire (essentiellement par la technique de radiofréquence) avec pose d’un stimulateur cardiaque est particulièrement efficace mais irréversible. Son indication doit rester exceptionnelle (très exceptionnellement en cas de fibrillation paroxystique ou si la charge en fibrillation auriculaire est modeste) et ne peut être raisonnablement discutée qu’après échec du contrôle de rythme et de la fréquence après médicaments utilisés seuls puis en combinaison et après discussion de l’ablation auriculaire gauche.

Elle entraîne la disparition radicale des palpitations mais au prix de l’apparition d’un QRS large (électrostimulé, potentiellement favorisant l’insuffisance cardiaque ultérieure), de la possible persistance d’asthénie ou d’altération de la performance à l’effort et de la dépendance au stimulateur cardiaque.

Celui-ci sera facilement biventriculaire en cas d’insuffisance cardiaque associée, mais une étude suggère aussi une tel bénéfice en son absence, Contrôle à long terme du rythme cardiaque Les médicaments anti-arythmiques sont modérément efficaces et, dans le choix de l’agent anti-arythmique, la sécurité de son emploi sera prépondérante par rapport à son efficacité.

Les médicaments antiarythmiques sont grossièrement deux fois plus efficaces que les placebos dans le maintien du rythme sinusal, l’amiodarone étant supérieure au médicaments de la classe I de Vaughan Williams et au Sotalol, Les patients sans maladie cardiaque organique associée pourront bénéficier de la Dronédarone, de la Flécaïnide, de la Propafénone ou à un moindre degré du Sotalol, de la Quinidine ou du Disopyramide.

La Dronédarone semble légèrement moins efficace mais est mieux tolérée que l’Amiodarone qui devra être utilisée en seconde intention, en présence d’une contre-indication aux autres agents ou en cas d’insuffisance cardiaque. L’ablation atriale par cathéter.

L’isolation électrique des veines pulmonaires est la pierre angulaire du traitement de la fibrillation, Là encore la délivrance d’un courant de radiofréquence par l’intermédiaire d’un cathéter dans l’oreillette gauche est la technique la plus couramment utilisée. Cette technique est relativement simple et efficace dans ses formes paroxystiques mais elle est plus complexe et s’associe à la création d’autres lésions (linéaires, défragmentation, auriculaire droite, sinus coronaire, veine cave supérieure) dans ses formes persistantes.

Il existe des risques inhérents à la procédure qui sont en général rares, mais peuvent être particulièrement graves restreignant sa réalisation à des opérateurs expérimentés et agréés dans des centres accrédités. L’ablation est réservée aux patients symptomatiques malgré un traitement médical optimal en cas d’arythmie paroxystique fréquente ou persistante.

  • Dans quelques situations très spécifiques telle celle du sujet jeune avec arythmie paroxystique sans cardiopathie ou de l’athlète de haut niveau, l’ablation peut cependant être discutée en première intention,
  • La chirurgie atriale est indiquée chez le patient symptomatique chez qui une indication de chirurgie cardiaque est par ailleurs posée et réalise les mêmes lésions que l’ablation par cathéter,

Dans ce même cadre elle représente la seule situation ou l’ablation pourra être réalisée chez le patient asymptomatique, si le geste peut être réalisé avec un risque minimal, Elle permet en outre l’ablation ou l’exclusion de l’auricule gauche et peut parfois être combinée avec une ablation par cathéter dans une même procédure.

CONCLUSION Le traitement de la fibrillation auriculaire est au mieux défini en fonction de sa présentation clinique. L’introduction des techniques chirurgicales ablatives permet pour la première fois d’envisager dans certaines situation une réelle cure de cette maladie. BIBLIOGRAPHIE Martinez-Marcos F.J., Garcia-Garmendia J.L, Ortega-Carpio A, et al,

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DISCUSSION M. Daniel LOISANCE Quelle est la place respective des techniques endovasculaires et des techniques chirurgicales dans le traitement de la fibrillation atriale paroxystique chez le jeune adulte, symptomatique malgré le traitement médicamenteux ?

La chirurgie a été la première des solutions non pharmacologiques destinée au traitement direct (atrial) de la fibrillation auriculaire. La chirurgie du Labyrinthe conçue par le Dr COX a été couronnée de succès en ce sens qu’elle a pu rétablir le rythme sinusal à long terme mais sa complexité, ses complications et son caractère contraignant ont fait qu’elle ne s’est pas beaucoup répandue.

Comme pour l’ablation par cathéter, l’isolation des veines pulmonaires est efficace est peut être couplée à l’exclusion ou l’ablation de l’auricule gauche. Elle peut être réalisée plus rapidement par la radiofréquence ou d’autres sources d’énergie que par la section-suture classique. Récemment la chirurgie mini invasive par thoracoscopie couplée ou non à la vidéo assistance a été proposée et semble prometteuse.

Toutes les formes de chirurgie souffrent cependant de leur caractère plus invasif que l’ablation par cathéter. Cette dernière semble optimale dans les formes paroxystiques de l’arythmie. A contrario la chirurgie doit être proposée si existe une co-indication d’intervention de chirurgie cardiaque, même en l’absence de symptômes directement liés à l’arythmie, si elle peut être réalisée sans risques net additionnels à l’intervention.

Elle peut être discutée, particulièrement dans ses formes mini invasives, dans certaines formes de fibrillation persistantes et peut parfois être couplée à une geste d’ablation par cathéter.M. Yves GROSGOGEAT Autant je suis partisan, comme vous, de ne pas privilégier l’Amiodarone dans le traitement au long cours de la fibrillation atriale, autant je donne une priorité à cette molécule dans le traitement immédiat de la crise de FA.

Certains travaux semblent montrer qu’il existe d’assez nombreuses récidives silencieuses de FA après ablation ? En tient-on compte dans les études risque/bénéfice de la méthode ? L’amiodarone est un médicament populaire dans notre pays du fait de sa bonne tolérance cardiaque à court terme.

  • Cependant par voie orale elle est à transit lent, à forte affinité tissulaire, et sa biodisponibilité varie d’un individu à l’autre entre 30 et 80 %.
  • Ses effets électrophysiologiques par voie intraveineuse sont en outre différents de ceux observé après imprégnation orale chronique.
  • Ceci explique les résultats intermédiaires de son administration dans la réduction de la crise de fibrillation.

Dans une méta-analyse parue en 2003, l’amiodarone intraveineuse est supérieure au placebo dans la réduction de la crise mais seulement après six heures et est toujours inférieure aux antiarythmiques de classe I. Il existe peu d’études ayant évalué son efficacité par voie orale dans la réduction de la crise de fibrillation d’installation récente.

Jean-Jacques Blanc rapportant les résultats de l’étude PARSIFAL a montré que 30 mg/kg d’amiodarone orale (soit 11 comprimés en prise unique pour un patient de 73 kg) n’entraînait la restauration du rythme sinusal que dans 47 % des cas en 6,9 heures en moyenne, alors qu’une dose de 600 mg de propafenone l’entraînait dans 56 % des cas en 2,4 heures.

Les doses inférieures n’ont pas été évaluées mais la tendance spontanée à la réduction en rythme sinusal d’une fibrillation récente ainsi que ce profil pharmacologique si particulier rendent toutes conclusions difficiles en l’état actuel des choses. Les récidives asymptomatiques de la fibrillation auriculaires sont fréquentes et ceci mêmes chez les patients très symptomatiques.

  1. Ce phénomène anciennement connu semble même plus marqué après ablation.
  2. Il n’a pour l’instant pas encore été pris en compte de façon rigoureuse et régulière dans l’évaluation du bénéfice de cette technique, mais les moyens d’observations sont maintenant plus sensibles et l’apparition d’enregistreurs de très longue durée (supérieure à un an) implantables de façon peu traumatisante (sous cutanés) devrait permettre de mieux appréhender ce phénomène.

* Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Cardiologie, Hôpital Princesse Grâce, Monaco, e-mail : [email protected] Tirés à part : Professeur Nadir Saoudi, même adresse Article reçu le 4 avril 2011, accepté le 16 mai 2011 Bull. Acad. Natle Méd., 2011, 195, nos 4 et 5, 979-986, séance du 17 mai 2011 : Traitement antiarythmique de la fibrillation auriculaire

Quand arrêter la Cordarone ?

· Si vous présentez des réactions sévères de la peau comme une éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre votre vie en danger. Si de tels symptômes apparaissent, vous devez immédiatement arrêter votre traitement.

Est-ce que l’amiodarone contient de l’iode ?

L’hyperthyroïdie est souvent mentionnée dans l’information professionnelle suisse sur l’amiodarone en tant qu’EI fréquent pouvant apparaître pendant le traitement ou dans les quelques mois qui suivent l’arrêt de ce dernier.

Mots-clés: hyperthyroïdie, amiodarone, thyroïdite, taux d’iode

Données sur l’événement Description
Année: 2022 Âge: 85 Sexe: féminin Médicament: amiodarone Indication: fibrillation auriculaire paroxystique EI: hyperthyroïdie Avant l’administration de l’amiodarone, la patiente affichait une TSH normale. Huit mois après le début de son traitement, sa TSH a diminué (< 0,01 mU/l), son taux de T4 a fortement augmenté et son niveau de T3 est dans la norme. Les anticorps anti-thyroïdiens sont normaux. Aucun symptôme clinique (agitation, tremblement, accélération du pouls, sudation ou intolérance à l’effort) n’est rapporté. Le médecin traitant a considéré que cette hyperthyroïdie était due au traitement sous amiodarone. Ce dernier a donc été arrêté et une thérapie thyréostatique sous carbimazole a été initiée. L’évolution ultérieure de l’état de santé du patient n’est pas connue. Le lien de causalité a été considéré comme probable.
Année: 2022 Âge: 46 Sexe: masculin Affections concomitantes: cardiomyopathie et diabète sucré de type 2 (entre autres) Médicament: amiodarone Indication: fibrillation auriculaire paroxystique EI: anticorps anti-thyroïdiens Le patient, qui souffrait de fibrillation auriculaire symptomatique, a été traité brièvement à plusieurs reprises sous amiodarone, mais ces traitements ont pu être arrêtés suite à une électroconvulsivothérapie élective. À ce moment-là, sa TSH avait fortement augmenté (6,08 mU/L, et ses taux de T3 et de T4 étaient normaux. Trois mois après l’arrêt de l’amiodarone, le patient est hospitalisé pour décompensation cardiaque. Sa TSH s’est effondrée (0,02 mU/L), tandis que sa T3 libre et sa T4 ont augmenté (12,2 pmol/L et 63,0 pmol/L respectivement). L’échographie de la glande thyroïde fait apparaître un volume normal sans nodules. Une hyperthyroïdie manifeste est diagnostiquée et considérée comme une hyperthyroïdie (toxique) de type II induite par l’amiodarone. Les seuls symptômes cliniques sont la mauvaise humeur et une sudation intermittente. De la prednisolone 60 mg per os est prescrite au patient à raison d’une prise par jour. Par la suite, il se présente à nouveau aux urgences parce que son état général s’est détérioré, et qu’il souffre de douleurs thoraciques à l’effort qui irradient jusqu’à l’épigastre et au bas-ventre. Ses valeurs thyroïdiennes se dégradent malgré la prise de prednisolone, et en définitive, une thyroïdectomie totale est effectuée en urgence. Le lien de causalité a été considéré comme probable.

Résumé et recommandation L’amiodarone contient de l’iode et peut donc entraîner un apport d’iode excédentaire. Dans la mesure où il s’agit d’un médicament lipophile dont la demi-vie est de 20 à 100 jours, le taux d’iode peut aussi rester très élevé pendant plusieurs mois malgré l’arrêt du traitement.

Sur le plan clinique, on fait la différence entre deux types d’hyperthyroïdie induite par l’amiodarone : le type I (accumulation d’hormones thyroïdiennes en raison d’une surcharge iodée), et le type II (effet toxique direct de l’amiodarone sur la thyroïde avec thyroïdite destructive et libération accrue d’hormones thyroïdiennes).

Les formes graves d’évolution parfois fatale constituent une urgence thérapeutique ; le traitement doit être adapté au cas par cas.

Quel médicament peut provoquer une crise cardiaque ?

Alors que l’utilisation des opioïdes devient de plus en plus largement excessive, au point de la qualifier de crise des opioïdes et d’urgence sanitaire, il est important de disposer de marqueurs spécifiques en cas d’arrêt cardiaque. Cette étude, présentée dans Circulation, la revue de l’American Heart Association, apporte des données essentielles à prendre en compte pour identifier et prendre en charge ce type d’arrêt cardiaque.

  • Les arrêts cardiaques provoqués par une surdose d’opioïdes sont une cause importante de décès chez les adultes de 25 à 64 ans.
  • Les opioïdes comprennent les médicaments sur prescription ainsi que les opioïdes synthétiques réservés aux hôpitaux comme l’héroïne et le fentanyl.
  • Dans le cas d’un trouble lié à l’usage d’opioïdes, ces médicaments sont fréquemment mélangés avec de l’alcool ou d’autres substances toxiques, ce qui augmente le risque d’overdose.

Aux États-Unis, lieu de l’étude, le trouble lié à l’usage d’opioïdes affecte environ 2 millions de personnes chaque année et coûte plus de 78 milliards de dollars en soins de santé. La crise des opioïdes, qui s’aggrave depuis maintenant plus de 30 ans, entraîne plus de 100 décès par jours, aux seuls US et principalement chez les adultes âgés de 25 à 55 ans.

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