Prednisolone 20 Mg Combien Par Jour?

Prednisolone 20 Mg Combien Par Jour?

Prednisolone 20 Mg Combien Par Jour
Caractéristiques : – ANSM – Mis à jour le : 15/06/2021 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PREDNISOLONE MYLAN 20 mg, comprimé effervescent sécable 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Prednisolone.20 mg Sous forme de métasulfobenzoate sodique de prednisolone. Pour un comprimé effervescent sécable. Excipients à effet notoire : Ce médicament contient 106,6 mg de lactose, 0,133 mg de sorbitol, 27 mg de sodium, 10,50 mg de benzoate de sodium (E211) et du glucose. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé effervescent sécable.4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques AFFECTIONS OU MALADIES · COLLAGENOSES-CONNECTIVITES o Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale · DERMATOLOGIQUES o dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse o formes graves des angiomes du nourrisson o certaines formes de lichen plan o certaines urticaires aiguës o formes graves de dermatoses neutrophiliques · DIGESTIVES o poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn o hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose) o hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée · ENDOCRINIENNES o thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère o certaines hypercalcémies · HEMATOLOGIQUES o purpuras thrombopéniques immunologiques sévères o anémies hémolytiques auto-immunes o en association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d’hémopathies malignes lymphoïdes o érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales · INFECTIEUSES o péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital o pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère · NEOPLASIQUES o traitement anti-émétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques o poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie) · NEPHROLOGIQUES o syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes o syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives o stade III et IV de la néphropathie lupique o sarcoïdose granulomateuse intrarénale o vascularites avec atteinte rénale o glomérulonéphrites extra-capillaires primitives · NEUROLOGIQUES o myasthénie o œdème cérébral de cause tumorale o polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire o spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut o sclérose en plaques en poussée, en relais d’une corticothérapie intraveineuse · OPHTALMOLOGIQUES o uvéite antérieure et postérieure sévère o exophtalmies œdémateuses o certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée) · ORL o certaines otites séreuses o polypose nasosinusienne o certaines sinusites aiguës ou chroniques o rhinites allergiques saisonnières en cure courte o laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant · RESPIRATOIRES o asthme persistant de préférence en cure courte en cas d’échec du traitement par voie inhalée à fortes doses o exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave o bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif o sarcoïdose évolutive o fibroses pulmonaires interstitielles diffuses · RHUMATOLOGIQUES o polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites o pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton o rhumatisme articulaire aigu o névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles · TRANSPLANTATION D’ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES ALLOGENIQUES o prophylaxie ou traitement du rejet de greffe o prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l’hôte.4.2. Posologie et mode d’administration Posologie RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 10 kg. PREDNISOLONE MYLAN 20 mg est adapté aux traitements d’attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l’adulte et l’enfant de plus de 10 kg. En traitement d’entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. ADULTES La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement. Traitement d’attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées. Population pédiatrique ENFANTS DE PLUS DE 10 kg La posologie doit être adaptée à l’affection et au poids de l’enfant. Traitement d’attaque : de 0,5 à 2 mg/kg/jour. A titre indicatif : ½ à 2 comprimés pour un enfant de 20 kg. La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s’envisager qu’après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu’au cours de la décroissance aucun rebond n’est observé. EN GENERAL Le traitement « à la dose d’attaque » doit être poursuivi jusqu’au contrôle durable de la maladie. En cas de traitement au long cours, la décroissance doit être lente. L’obtention d’un sevrage est le but recherché. Le maintien d’une dose d’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire. Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas. ARRET DU TRAITEMENT Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie. Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d’ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l’arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque de rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne. Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l’arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance. Lors de la décroissance des doses (cure prolongée): à la posologie de 5 à 7 mg d’équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d’hydrocortisone jusqu’à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d’équivalent prednisone par jour, il est possible d’y adjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un équivalent d’hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n’éliminent pas à eux seuls, la possibilité de survenue d’insuffisance surrénale au cours d’un stress. Sous hydrocortisone ou même à distance de l’arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d’augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d’hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection. Mode d’administration Voie orale. Equivalence anti‑inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 5 mg de prednisolone. Les comprimés seront dissous dans un verre d’eau au cours du repas.4.3. Contre-indications Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d’indication vitale) : · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1, · Tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées (voir rubrique 4.1), · Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona), · Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement, · Vaccins vivants, 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Mises en garde spéciales En cas d’ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé. En cas d’antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie. La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie. Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire, s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné. L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave. Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l’apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale. Ce médicament est déconseillé en association avec des doses anti‑inflammatoires d’acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5). Troubles visuels Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’un glaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale. La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticoïdes. Les corticoïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.8). Crise rénale sclérodermique Des précautions s’imposent pour les patients souffrant de sclérose systémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermique (susceptible d’être fatale) accompagnée d’hypertension et d’une diminution du débit urinaire a été signalée en cas d’administration d’une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pression sanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors être vérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pression sanguine doit être minutieusement contrôlée. Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite de l’utilisation de PREDNISOLONE MYLAN 20 mg, comprimé effervescent sécable seul ou en association avec d’autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (Voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »). Excipients Ce médicament contient du lactose et du glucose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Ce médicament contient 0,133 mg de sorbitol par comprimé. Ce médicament contient 10,50 mg de benzoate de sodium par comprimé. Le benzoate de sodium peut accroître le risque d’ictère (jaunissement de la peau et des yeux) chez les nouveau‑nés (jusqu’à 4 semaines). Ce médicament contient 1,2 mmol (27 mg) de sodium par comprimé ce qui équivaut à 1,4% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium pour un adulte. Précautions particulières d’emploi Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 10 kg et par conséquent chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (voir rubrique 4.2.). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d’autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique. En cas de traitement par corticoïdes au long cours : Un régime pauvre en sucres d’absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l’effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté. Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 1,2 mmol (ou 27 mg) de sodium par comprimé, ce qui équivaut à 1,4 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte. L’apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d’équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles. La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’association à un traitement hypokaliémiant. Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamine D. Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge. Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Médicaments hypokaliémiants L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV). Associations contre-indiquées + Vaccins vivants atténués A l’exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les 3 mois suivant l’arrêt de la corticothérapie. Associations déconseillées (voir rubrique 4.4) · Acide acétylsalicylique Majoration du risque hémorragique. Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour). Associations faisant l’objet de précautions d’emploi · Anticoagulants oraux Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant contrôle biologique au 8 ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt. · Autres hypokaliémiants Risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction. · Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt. · Digoxine Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. · Isoniazide Décrit pour la prednisolone : Diminution des concentrations plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique. · Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. · Rifampicine Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l’hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt. · Inhibiteurs du CYP3A Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effets secondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes. Associations à prendre en compte · Fluoroquinolones Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée. · Acide acétylsalicylique Majoration du risque hémorragique. A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour). · Anti-inflammatoires non stéroïdiens Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale. · Ciclosporine Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).4.6. Fertilité, grossesse et allaitement Grossesse Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces. Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né. En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. Allaitement En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé. Fertilité Sans objet.4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Sans objet.4.8. Effets indésirables Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d’un traitement prolongé sur plusieurs mois. · Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive. · Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, retard de croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles, survenue de crises liées à la présence de phéochromocytome (effet classe des corticostéroïdes – Voir rubrique 4.4). Des cas de syndrome de lyse tumorale (de fréquence indéterminée) ont été rapportés chez les patients présentant des hémopathies malignes (voir rubrique 4.4). · Troubles musculo squelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales. Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co‑prescription avec les fluoroquinolones. · Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant. · Troubles cutanés : atrophie cutanée, acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation. · Troubles neuropsychiques : o Fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ; o Rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ; o Etat dépressif à l’arrêt du traitement. · Troubles oculaires : vision floue, certaines formes de glaucome et de cataracte, choriorétinopathies (voir rubrique 4.4). · Troubles rénaux : crise rénale sclérodermique* (fréquence indéterminée). · Troubles cardiaques : cardiomyopathies hypertrophiques chez les nourrissons prématurés (voir rubrique 4.4), bradycardie après administration de doses élevées (fréquence indéterminée). * : crise rénale sclérodermique Le nombre d’occurrences d’une crise rénale sclérodermique varie parmi les différentes sous‑populations. Le risque le plus élevé a été observé chez les patients souffrant de sclérose systémique diffuse. Le risque le plus faible a été observé chez les patients atteints de sclérose systémique limitée (2 %) et de sclérose systémique juvénile (1 %). Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr,4.9. Surdosage Sans objet.5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : GLUCOCORTICOÏDES, code ATC : H02AB06 (H: Hormones systémiques non sexuelles). Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.5.2. Propriétés pharmacocinétiques Absorption Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 4 heures. Distribution La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures. Biotransformation Le métabolisme est hépatique. Elimination L’élimination est urinaire et biliaire.5.3. Données de sécurité préclinique Sans objet.6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Bicarbonate de sodium, citrate de sodium anhydre, acide tartrique, lactose monohydraté, benzoate de sodium, saccharine sodique, arôme orange-pamplemousse (contient notamment du sorbitol).6.2. Incompatibilités Sans objet.6.3. Durée de conservation 3 ans 6.4. Précautions particulières de conservation A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur 20 comprimés effervescents sécables en flacon (verre brun type III) fermé par un bouchon (PE) muni d’un compensateur (PE) et d’une capsule déshydratante (gel de silice).6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation Pas d’exigences particulières.7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE MYLAN S.A.S.117 ALLEE DES PARCS 69800 SAINT-PRIEST 8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE · 34009 360 874 2 2 : 20 comprimés en flacon (verre brun) avec bouchon (PE).9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11. DOSIMETRIE Sans objet.12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Sans objet. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste I.

Comment prendre le prednisolone 20 mg ?

(H. Hormones non sexuelles). Ce médicament est un corticoïde (également appelé anti-inflammatoire stéroïdien). Indications thérapeutiques : Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg. Ce médicament est utilisé dans certaines maladies, où il est utilisé pour son effet antiinflammatoire.

  • Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques.
  • À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d’organes.
  • Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM) Posologie Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg.

La dose à utiliser est déterminée par votre médecin, en fonction de votre poids et de la maladie traitée. Elle est strictement individuelle. Le dosage de PREDNISOLONE EG 20 mg est adapté si vous débutez un traitement ou si vous devez prendre un traitement sur une courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes.

  1. Si vous devez prendre ce traitement sur une durée prolongée et à des doses inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés.
  2. Mode d’administration Ce médicament est utilisé par voie orale.
  3. Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se dissout rapidement dans la bouche grâce à la salive.

Mettez-le dans la bouche, laissez-le fondre, avalez et buvez ensuite un verre d’eau. Pour donner ce médicament à un enfant de moins de 6 ans, vous pouvez faire fondre le comprimé orodispersible dans un verre d’eau afin d’éviter qu’il avale de travers.

Ne croquez pas le comprimé pour éviter le risque d’amertume. Durée du traitement Elle est déterminée par votre médecin. Il est très important de suivre régulièrement le traitement et de ne pas le modifier, ni l’arrêter brutalement sans l’avis de votre médecin. En cas de traitement prolongé, suivez les recommandations de votre médecin pour la diminution des doses.

Si vous avez pris plus de PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible que vous n’auriez dû : Consultez immédiatement votre médecin. Si vous oubliez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Pour être efficace, ce médicament doit être utilisé régulièrement.

Cependant, si vous oubliez de prendre une dose, continuez le traitement normalement. Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien. Si vous arrêtez de prendre PREDNISOLONE EG 20 mg, comprimé orodispersible : Sans objet.

Proposé par Base de Données Publiques des Médicaments (BDPM)

Quelle maladie soigne prednisolone ?

La prednisone est un stéroïde utilisé dans le traitement des formes d’arthrite de type inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique, le lupus et la pseudopolyarthrite rhizomélique.

Pourquoi prendre prednisolone 20 mg posologie ?

Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 10 kg. Ce médicament est utilisé dans certaines maladies, où il est utilisé pour son effet anti‑inflammatoire. Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques.

Pourquoi prendre le prednisone le matin ?

Quelles précautions lors d’une corticothérapie prolongée en comprimés ? –

Les comprimés de corticoïdes sont à prendre au cours d’un repas, Sauf indication contraire du médecin, il faut les prendre en une seule prise, le matin, Pourquoi ? Parce que la prise matinale reproduit le rythme naturel de sécrétion du cortisol par les glandes surrénales, qui est maximale autour de 8 heures. Une prise le soir risquerait également d’entrainer des troubles du sommeil.

Le saviez-vous ? Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : – les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.

  1. Les pansements gastriques (Maalox®, Phosphalugel®, Gasviscon®.) réduisent l’absorption digestive des corticoïdes et donc leur efficacité.
  2. Ils doivent être pris à distance.
  3. Les corticoïdes peuvent diminuer l’efficacité d’un stérilet,
  4. En cas de doute sur un médicament, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Et prévenez toujours les professionnels de santé consultés (généraliste, pharmacien, chirurgien, anesthésiste) lorsqu’un traitement corticoïdes est en cours.

Un traitement prolongé par corticoïdes contre-indique certains vaccins : contre la rubéole, la rougeole et les oreillons (ROR), la varicelle, la fièvre jaune, le zona et les rotavirus, le BCG et le vaccin contre la grippe administré par voie nasale. Si nécessaire, ces vaccinations peuvent être programmées avant la mise en route du traitement ou après son arrêt.

Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant. Pour limiter ces risques, et si un arrêt de la corticothérapie est envisagé, le médecin diminue de façon lente et progressive la dose.

Une consultation s’impose Lorsque la prise des corticoïdes par la bouche s’avère impossible (vomissements, difficultés à respirer), cela entraine de fait un arrêt brutal du traitement. Dès lors, contactez votre médecin qui pourra prescrire une autre voie d’administration.

À fortes doses, les corticoïdes répriment l’activité du système immunitaire (effet immunosuppresseur) et de ce fait peuvent augmenter le risque d’infection, Dès lors, il faut éviter autant que faire se peut le contact avec les personnes qui ont une infection contagieuse (gros rhume, bronchite, gastro-entérite, grippe, bouton de fièvre) et consulter rapidement son médecin en cas de fièvre, toux, diarrhée, brûlures urinaires.

Puis-je prendre de la cortisone le soir ?

Je peux avoir du mal à dormir – L’insomnie est un effet secondaire fréquent des corticoïdes, mais pas systématique. Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement. Plus la dose est élevée, plus le traitement est long et plus le risque d’effets indésirables augmente.

De plus, leur survenue est très variable d’une personne à l’autre. Pour prévenir l’insomnie, il est préférable de prendre son traitement le matin pour respecter la sécrétion naturelle par l’organisme. Le pic de cortisol a justement lieu le matin, aux alentours de 8 heures, et son taux est le plus bas en première partie de nuit (source : Edimark).

Dans certaines pathologies où la dose prescrite est très faible, la prise peut se faire le soir sans risquer de faire une nuit blanche.

Pourquoi Donne-t-on du prednisolone ?

Dans quel cas le médicament PREDNISOLONE ZENTIVA est-il prescrit ? – C’est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant.

  • Il présente, à efficacité égale, moins d’ effets indésirables que la cortisone naturelle.
  • Ces propriétés sont utiles dans le traitement de nombreuses affections comportant une composante inflammatoire ou allergique, mais aussi de certains cancers où ce médicament permet de lutter contre la prolifération cellulaire.

Il diminue les réactions immunitaires et est donc utilisé pour prévenir le rejet des greffes d’organes. Il est utilisé dans le traitement de certaines maladies graves ( cancer, sclérose en plaques, rhumatisme articulaire aigu par exemple), mais également de maladies plus bénignes ( allergie, crise d’ asthme, sinusite aiguë, otite ).

Quelle est la posologie de prednisolone ?

Traitement d’attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.

Quand arrêter prednisolone ?

Envisager un sevrage particulièrement lors des situations suivantes: traitement de l’herbe à puces, traitement pour une maladie auto-immune, patient très malade ou à l’état fragile, traitement d’une récidive pour un patient déjà sous corticothérapie, patient avec symptômes cushingoïdes.

Comment agit le prednisone ?

Prednisolone : pharmacodynamie (comment ça marche) – La prednisolone est un corticostéroïde, c’est-à-dire un analogue synthétique de la cortisone, hormone naturelle sécrétée par les glandes surrénales, Les corticostéroïdes ont une durée d’action plus longue que la cortisone, avec une action anti-inflammatoire plus importante.

Anti pyrétique : diminution de la fièvre Anti douleur Anti allergique Immunodépresseur : diminution des défenses immunitaire Augmentation du métabolisme protidique et glucidique

Est-ce que la cortisone est bon pour la toux ?

La cortisone a un puissant effet anti-inflammatoire en cas de maladies des voies respiratoires. C’est pourquoi 99 % des personnes concernées inhalent des médi- caments contenant de la cortisone, souvent durant des années. Lorsque ces médi- caments sont pris correctement, ils n’ont que rarement des effets secondaires.

Quelle est la différence entre la prednisone et la prednisolone ?

La prednisone est un glucocorticoïde par excellence, il est très utilisé à travers le monde notamment car il est bon marché. La prednisone a les mêmes propriétés que la prednisolone. La prednisone est en fait une prodrug (en français prodrogue) de la prednisolone. Cela signifie que la prednisolone est la forme active dans l’organisme. Les glucocorticoïdes ont surtout un effet anti-inflammatoire et immunosuppresseur. La prednisone (et prednisol) inhibe les glandes surrénales. Il faut savoir que les glucocorticoïdes naturels sont la cortisone et le cortisol. Noms de la molécule : Prednisone, Prednisonum PhEur, prednisolone (forme active). Molécule : C 21 H 26 O 5 Effets : Les effets sont surtout anti-inflammatoires, anti-allergiques, anti-prolifératifs et immunosuppresseurs. Les glucocorticoïdes se lient à des récepteurs spécifiques dans les cellules et activent ou inhibent certains gènes. Il s’en suit une modification de la synthèse des protéines. Ces effets aboutissent également à des variations dans la synthèse de glucides et lipides. Ces changements peuvent être à l’origine de différents effets secondaires (lire ci-dessous), parfois sérieux ou graves, surtout lors d’un traitement à moyen ou long terme. La puissance anti-inflammatoire de la prednisone (et prednisolol) est de 4, contre 1 pour l’hydrocortisone (l’équivalent à la cortisol ou l’hormone naturelle) qui fait office de référence ou de 25 pour la dexaméthasone 1, Indications : Les indications de la prednisone (ou prednisolol) sont nombreuses :Réactions allergiques aiguës (ex. choc anaphylactique ) – Maladies rhumatismales : polyarthrite rhumatoïde, certains lupus, certains formes d’arthrite – Crise de goutte (lire aussi un article à ce sujet ) – Asthme – Maladies hépatiques – Maladie de Crohn – Maladies des reins – Maladies hématologiques (ex. leucémie, notamment leucémie lymphatique chronique ou aiguë) – Sarcoïdose – Maladies inflammatoires au niveau des yeux – Hypercalcémie – Dans certaines pathologies la prednisone ou d’autres molécules proches peuvent être utilisées en cas de cancer – Allergie au soleil Article de la Cleveland Clinic datant du 4 avril 2022, site accédé par Creapharma.ch le 30 mai 2022 et le lien marchait à cette date »> 2 – Pourrait prévenir ou traiter certaines formes de fibrose pulmonaire (les études sont encore contradictoires) – Zona (herpès zoster) – Transplantation (en prévention et traitement) Effets secondaires Une thérapie de courte durée (jusqu’à 10 jours) est en général bien tolérée. Lors d’une prise particulièrement élevée de prednisone (ou prednisolol) à long terme un syndrome de Cushing peut apparaître. Ce syndrome se caractérise notamment par une prise de poids, un changement de la forme du visage, hypertension, œdème, diabète, dépression et ostéoporose. Même à des doses plus faibles que celles menant au syndrome de Cushing la prednisone (ou prednisolol) peut mener à de l’ostéoporose, on constate effectivement une diminution de la densité osseuse avec la prise de corticoïdes. Les glucocorticoïdes comme la prednisone peuvent mener à d’autres effets secondaires comme : glaucome, cataracte, nécrose osseuse aseptisée, ralentissement de la cicatrisation, affaiblissement des défenses immunitaires (il s’en suit une augmentation du risque de souffrir de maladies infectieuses), pancréatite, Pseudotumor cerebri, changements dans la formule sanguine. Une suppression des glandes surrénales est un sérieux effet secondaire de la prise de corticoïdes. Des cas de bradycardie ont été rapportés après l’administration de fortes doses de prednisone Pharmavista.ch, datant du 13 août 2021, accédé le 21 août 2021″> 3, Contre-indications Les contre-indications des glucocorticoïdes comme la prednisone et prednisolol sont nombreuses, voici une sélection : – Hypersensibilité – Ulcères gastro-intestinaux – Ostéoporose sévère – Diabète – Hypertension sévère – Infections virales, infections systémiques (problématique notamment avec infections graves) – Vaccination avec des vaccins vivants – Maladies psychiatriques dans l’anamnèse du patient – Infections fongiques systémiques – Varicelle Attention aussi en cas d’insuffisance rénale ou hépatique. Pour la liste complète, veuillez lire la notice d’emballage et demandez conseil à un spécialiste. Interactions Les glucocorticoïdes oraux comme comme la prednisone et le prednisolol présentent un fort potentiel d’interactions. On estime que certains antidiabétiques, hypotenseurs ou médicaments avec un rôle dans la coagulation peuvent mener à des interactions avec la prednisone (ou prednisolol). Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin pour connaître les interactions. Grossesse Sauf urgence, contre-indiqué chez la femme enceinte (risque non exclu de malformation chez l’enfant à naître). Allaitement En cas d’allaitement, pas de risque particulier à dose correcte (demandez aussi conseil à votre médecin ou pharmacien). Prise chez les enfants Chez les enfants la prednisone (ou prednisolol) n’est pas recommandée surtout pour un traitement à moyen ou long terme à cause d’un risque de surpoids et de troubles de la croissance. Chez les enfants adaptez le dosage en fonction du poids (posologie lors de traitement aigu : max.1 à 2 mg/kg/jour, ex. enfant de 20 kg max.20 à 40 mg max. par jour). Prise chez les personnes âgées Adaptez la dose chez les personnes âgées, attention à l’ostéoporose. Formes galéniques : Comprimé de prednisone (en général de 5 mg, 20 mg et 50 mg), également en comprimé retard de prednisone. Il est aussi possible d’administrer la prednisone sous forme de sonde. En comprimé de prednisolone. À base d’acétate de prednisolone : pommade oculaire, gouttes oculaires, pommade. Médicaments vendus en Suisse (mise à jour : mai 2022) : A base de prednisone : Original : – Lodotra ® (forme retard) Génériques : – Prednisone Axapharm (5, 20 et 50 mg) – Prednisone Galepharm (5, 20 et 50 mg) – Prednisone Spirig HC (5, 20 et 50 mg) – Prednisone Streuli (5, 20 et 50 mg) – depuis juin 2021 les médicaments arrivant sur le marché sont des snap-tabs, ainsi ces comprimés peuvent être aisément cassés en 4 parties égales d’une simple pression avec le doigt (idéal pour diminuer progressivement la quantité de ce médicament). A base de prednis olone (en comprimé) : Original : – Spiricort (5, 20 et 50 mg) Génériques : – Prednisolone Streuli (5, 20 et 50 mg) – depuis juin 2021 les médicaments arrivant sur le marché sont des snap-tabs, ainsi ces comprimés peuvent être aisément cassés en 4 parties égales d’une simple pression avec le doigt (idéal pour diminuer progressivement la quantité de ce médicament). Remarques sur le dosage et l’administration : – Lors de thérapie à long terme à base de prednisone (ou prednisolol), la dose quotidienne pour un adulte ne devrait pas dépasser 10 mg par jour. – La prednisone (ou prednisolol) n’est pas utilisée en forme injectable. – En thérapie aiguë, le médecin devrait rapidement diminuer la dose quotidienne. Heure de prise : Comme la cortisone est produite par l’organisme en majorité le matin, il est préférable de prendre des corticoïdes (par ex.) également à ce moment de la journée. La conséquence d’une telle prise est un équilibre avec le cycle circadien naturel. Il est conseillé (sauf exception médicale) de prendre environ 2 tiers de la dose de corticoïdes le matin après le petit-déjeuner et le reste (1 tiers) au début de l’après-midi. Remarques : – La prednisone (et prednisolone) est un vieux médicament (enregistré en 1955 par la FDA aux États-Unis) qui a été beaucoup étudié. Il existe des génériques avec des prix souvent bas ou en tout cas abordables. Un problème lors d’une prescription à moyen ou long terme est notamment l’apparition d’ ostéoporose, – Il existe sur marché comme en Suisse des médicaments à base de prednisone ( Lodotra® en forme retard et génériques – lire ci-dessus) ou de prednisolone (ex. Spiricort ® et génériques). – Dans certaines indications, d’autres glucocorticoïdes comme le dexaméthasone ou le méthylprednisolone peuvent être préférés à la prednisone (ou prednisolone). – Parfois des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) comme l’ ibuprofène peuvent être préférés aux glucocorticoïdes. Mais attention les AINS peuvent aussi mener à des effets secondaires et notamment à long terme ou chez les sujets avec des problèmes ou risques cardiovasculaires. – Parfois la prednisone mène à de la fatigue ou des vertiges, il faudra dans ce cas éviter la conduite d’un véhicule. – Il faut éviter d’interrompre de façon brusque le traitement (si prescrit à moyen ou long terme), suivez toujours les recommandations du médecin. En général, la réduction de la posologie d’une thérapie à long terme est lente et progressive, jusqu’à l’arrêt définitif. Même si les symptômes s’améliorent, suivez la posologie établie par le médecin ou pharmacien. – En cas de traitement à long terme à base de prednisone, il est conseillé d’avoir une alimentation riche en protéines (ex. oeufs), calcium et potassium et pauvre en sucres et sodium (sel). Sources & Références : Sources : Pharmawiki.ch, « 100 wichtige Medikamente » – Infomed (2020), Medicamentos de A a Z – 2016 – Artmed, Goodman & Gilman’s The pharmacological basis of therapeutics – 13th Edition – McGraw Hill Education, PHARMA-INFO, Compendium.ch, Pharmavista.ch, Cleveland Clinic. Crédits photos : Fotolia.com/Adobe Stock Rédaction : Xavier Gruffat (pharmacien suisse) Dernière mise à jour : 30.05.2022

Pourquoi prendre un anti-inflammatoire le soir ?

En prenant des anti-inflammatoires en soirée, on empêcherait les lymphocytes de faire leur travail de guérison.

Est-ce que la prise de cortisone fatigue ?

Cortisone: laquelle est bonne et laquelle est mauvaise? – Ligue suisse contre le rhumatisme Auteur: Dr méd. Johannes Fröhlich, Médecin en chef Hôpital universitaire de rhumatologie, d´immunologie et d´allergologie, Inselspital, Berne Première publication dans la revue «info» n° 152 (juin 2019) de l’ Pour certains, la cortisone est «mauvaise» et ils ne la prendraient jamais comme médicament. Prednisolone 20 Mg Combien Par Jour Dr méd. Johannes Fröhlich Le cortisol est avant tout une hormone de stress vitale produi­te par notre glande surrénale. Il influe sur une multitude de processus dans notre corps et sert à la fois à fournir de l´éner­gie et à contrôler la tension artérielle et les électrolytes (minéraux dans le sang comme par exemple le sodium et le potassium).

  1. La cortisone en est un précurseur biologiquement inactif et doit être transformée par le foie en cortisol actif.
  2. Elle a été découverte dans les années 1930 et injectée pour la première fois en 1948 à une patiente souffrant de rhumatismes graves, à la suite de quoi celle-ci n´a plus présenté de douleurs pendant un certain temps.

Le prix Nobel de médecine a été décerné en 1950 pour sa découverte, sa fabrication et son application. Depuis, la cortisone joue un rôle fondamental dans le ­traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR) et de nombreuses maladies auto-­immunes, inflammatoires et allergiques.

La cortisone, en tant qu´hormone du stress, influence de nombreux processus fondamentaux dans notre corps, tels que le métabolisme catabolique afin de fournir rapi­dement à l´organisme des réserves énergétiques, ou les processus de perception, de réflexion, de division et de développement cellulaire, d´inflammation et de défense immunitaire.

On distingue deux effets du cortisol produit par la glande surrénale. D´une part, il agit sur la composition des minéraux dans le sang (en particulier le sodium et le potassium), ce qui, à son tour, a un effet sur la tension artérielle. Cet effet est également appelé effet minéralocorticoïde.

  • D´autre part, il agit dans la plupart des cellules de l´organisme humain pour fournir de l´énergie, d´où le nom effet glucocorticoïde.
  • Cet effet est souhaité dans le traitement de la PR car il a également une action anti-inflammatoire.
  • En revanche, l´effet minéralocorticoïde est généralement indésirable.

L´effet glucocorticoïde est transmis par deux mécanismes différents.

  • D´une part, le cortisol agit à l´intérieur du noyau cellulaire en se liant à son récepteur, le récepteur dit glucocorticoïde, contrôlant ainsi la production de protéines, ­d´enzymes et de substances messagères. Cet effet se produit dans presque toutes les cellules et tous les organes du corps ­humain. Il est déjà déclenché par de petites doses de cortisone et atteint son maximum en six à huit heures. Il est également connu sous le nom d´effet génomique (en raison de son action au niveau du noyau cellulaire). Il est responsable de la plupart des effets indésirables du traitement à base de cortisone.
  • Par contre, l´effet non génomique se produit très rapidement, de quelques secondes à quelques minutes, et dépend de la dose. Dans le même temps, le cortisol peut directement attaquer la paroi cellulaire ou via son récepteur glucocorticoïde, qui est ancré dans la paroi cellulaire. Cet effet ne se produit pas dans toutes les cellules humaines. Jusqu´à présent, ils sont connus dans les cellules hépatiques, musculaires, nerveuses et dans les leucocytes spéciaux (lymphocytes B, lymphocytes T).

Ces deux mécanismes, à savoir génomique (au niveau du noyau cellulaire) et non génomique (sur la paroi cellulaire), conduisent à une très grande efficacité du cortisol, comme l´inhibition de la réponse immunitaire et réaction inflammatoire, mais ont également une influence sur le métabolisme du glucose, les os, les muscles, le cerveau et les vaisseaux sanguins.

Après la première production entièrement synthétique de la cortisone en 1951, plusieurs préparations ont entre-temps été lancées sur le marché et diffèrent essentiellement de par leur durée et leur intensité d´action. L´intensité d´action concerne à la fois l´effet minéralocorticoïde, qui devrait être aussi faible que possible, et l´effet glucocorticoïde, également appelé «puissance».

Une distinction est également faite entre les médicaments qui agissent localement, tels les pommades pour la peau comme préparations à libération prolongée dans une articulation, et ceux qui agissent de manière systémique, comme par exemple les comprimés ou injections par intraveineuse.

  • Par conséquent, différents effets secondaires sont à prévoir.
  • La plupart des effets secondaires surviennent naturellement lors de l´administration de médicaments par voie systémique, alors que les médicaments administrés localement causent moins d´effets secondaires.
  • Mais même dans ce cas, il faut tenir compte du fait qu´une petite partie de la dose peut être absorbée par le système sanguin et agir dans tout le corps (également de manière systémique).

Ainsi, les effets systémiques sont plus fréquents lors d´une injection dans une articulation que lors d´une application sur la peau. Actuellement, il n´y a plus d´indication pour des injections à libération prolongée dans les muscles. En principe, il convient d´administrer la cortisone à une dose la plus faible possible et pour une durée aussi courte que nécessaire.

  1. En particulier en cas de doses plus élevées de cortisone, les premiers effets peuvent être observés quelques secondes seulement après l´administration. Cela est d´une importance essentielle pour les maladies individuelles et permet ­souvent de sauver des vies. Font partie de celles-ci les réactions ­allergiques, mais aussi les maladies inflammatoires et auto-­immunes dans lesquelles sont impliqués des organes vitaux tels que le cœur, les reins, les poumons ou le cerveau.
  2. Un autre avantage de la cortisone est son efficacité selon la dose administrée. Tandis que des doses de prednisolone de 15 à 20 mg suffisent à contrôler l´inflammation des articulations en cas d´épisode aigu de PR, des doses de 1000 mg ou plus sont par exemple nécessaires en cas de vascularite (inflam­mation vasculaire) impliquant le système nerveux central.
  3. La grande efficacité de la cortisone est à double tranchant. D´une part, elle est associée à un nombre accru d´effets indési­rables (que nous aborderons ultérieurement). D´autre part, une situation dans laquelle, par exemple, une réaction inflammatoire est devenue hors de contrôle peut à nouveau être maîtrisée plus rapidement et plus efficacement grâce au large effet sur différents messagers et cellules inflammatoires.

D´autres avantages renvoient aux différentes formes d´application comme déjà décrit précédemment (intraveineuse, sous la forme de comprimés, par voie intra-articulaire ou locale, comme par exemple sur la peau ou les muqueuses). Aujourd´hui encore, à l´ère dite des médicaments biologiques, la cortisone continue d´avoir une importance significative, en particulier lorsqu´une maladie doit être contrôlée en très peu de temps.

  1. Parmi eux, on compte entre autres des taux de glycémie élevés. Ces derniers sont causés à la fois par une augmentation de la production et de l´approvisionnement en glucose ainsi que par une résistance à l´insuline. Des mesures régulières du taux de glycémie sont importantes, en particulier au début d´un traitement à base de cortisone, à des doses plus élevées ou en cas de condition métabolique diabétogène déjà existante afin de pouvoir prendre des contre-mesures en cas de besoin. La tension artérielle doit également être surveillée à des intervalles réguliers car l´effet minéralocorticoïde augmente la rétention de sodium et d´eau dans l´organisme, ce qui entraîne une augmentation de la tension artérielle.
  2. Un autre effet indésirable de la cortisone est la myopathie accompagnée d´une faiblesse musculaire et la perte de masse musculaire. Pour y remédier, un entraînement régulier dès le début d´un traitement à base de cortisone est judicieux et recommandé car la masse musculaire déjà perdue ne pourra être récupérée qu´avec beaucoup d´efforts et de discipline.
  3. En outre, la cortisone a un effet négatif sur l´équilibre ­osseux dans le sens où la résorption osseuse est accrue et une ­ ostéoporose peut se développer. Ceci est associé à un risque accru de fractures, en particulier des corps vertébraux et des hanches. Afin d´éviter cela, un traitement à base de calcium et de vitamine D est recommandé dès le début du traitement à base de cortisone. Si le traitement à base de cortisone dure plus de trois mois, une mesure de la densité osseuse doit être effectuée. Selon le résultat, un traitement spécifique de l´ostéoporose, à l´aide par exemple de bisphosphonates, doit être initié.
  4. Le risque de nécrose osseuse, en particulier de la tête fémorale, est également accru. En raison d´une réduction de la circulation sanguine au niveau de l´os, des zones individuelles meurent, ce qui entraîne des fractures osseuses. Le risque de nécrose osseuse augmente avec l´augmentation de la dose de cortisone. Cet effet secondaire est à craindre car un remplacement articulaire par une prothèse sera généralement nécessaire.
  5. Un autre effet indésirable, dont souffrent particulièrement les personnes touchées, est la prise de poids qui est causée à la fois par une réduction du taux métabolique de base et par une augmentation de l´apport alimentaire due à une sensation de faim accrue pouvant aller jusqu´aux fringales.
  6. De plus, une redistribution du tissu adipeux sous-cutané peut être observée, donnant au visage une forme arrondie, également appelé «visage lunaire», et élargissant le cou, également appelé «cou de taureau» (Fig.1). Cette redistribution se résorbe généralement après l´arrêt de la cortisone. En revanche, la peau mince et vulnérable, appelée «peau stéroïdienne», qui devient généralement visible après plusieurs années de traite­ment à base de cortisone, ne se régénère pas.
  7. D´autres effets indésirables peuvent renvoyer à des troubles du cycle chez la femme, une perte de libido, des troubles de l´érection, mais aussi des troubles neuropsychiatriques tels que l´irritabilité, l´agressivité, la dépression ainsi que la fatigue et les troubles du sommeil.
  8. Un fait qu´il ne faut pas négliger est le risque accru d´infection. Il s´agit là d´agents pathogènes courants, mais aussi d´agents pathogènes qui ne deviennent visibles que lorsque le système immunitaire est affaibli, comme la pneumocystose, les infections fongiques et autres.
  9. Dans l´œil, des doses plus élevées de cortisone peuvent surtout entraîner une cataracte (opacité du cristallin) et une pression intraoculaire accrue jusqu´au glaucome.

En raison de ces effets secondaires divers, l´utilisation de la cortisone devrait être aussi courte que possible et à des doses aussi faibles que nécessaires. À chaque commencement d´un traitement à base de cortisone, un plan indiquant à la fois quand et comment celui-ci devra être interrompu doit être élaboré.

  • Afin de maintenir la dose totale aussi faible que possible, l´uti­lisation de préparations à libération prolongée de cortisone est également utile dans certaines situations.
  • Étant donné que la plupart des traitements de base prennent des semaines, voire des mois, pour produire leur plein effet, la cortisone peut être administrée comme traitement initial simultanément avec un traitement de base afin d´obtenir un contrôle rapide de l´activité inflammatoire selon l´intensité de la maladie (et après confirmation du diagnostic).

Une fois l´activité de la maladie maîtrisée, la dose de cortisone devrait être progressivement réduite selon le type de maladie. Cependant, les poussées d´une maladie par ailleurs stable peuvent temporairement être à nouveau contrôlées avec l´aide de la cortisone sans avoir à modifier le traitement de base, à condition qu´elles ne soient pas le signe d´un traitement de base insuffisant.

En particulier après un traitement prolongé à base de corti­sone, des symptômes de sevrage tels que des douleurs au niveau des articulations, des muscles et des membres, ainsi que de la fatigue peuvent être observés dans le cadre de la réduction de la dose, souvent interprétés à tort par les person­nes atteintes comme une activité accrue de la maladie.

Ces symptômes s´améliorent habituellement après quelques jours et répondent bien au paracétamol. Il est important d´être conscient de ce fait car la dose de cortisone a tendance à être rapidement réaugmentée, pensant que l´activité de la maladie inflammatoire est à nouveau plus prononcée.

Puisque nos glandes surrénales cessent de produire du corti­sol pendant un traitement à base de cortisone, la dose de cortisone nécessaire doit être administrée dans des situations de besoins accrus, comme par exemple lors d´opérations, d´infections ou de traumatismes. Par conséquent, les médecins traitants devraient être informés de la prise régulière de corti­sone.

Ce que l´on oublie souvent, c´est que même une infiltration unique avec des préparations à libération prolongée d´une articulation, à titre d´exemple, peut inhiber la production de cortisol des glandes surrénales jusqu´à deux semaines. En résumé, on peut dire que la cortisone a encore aujourd´hui une importance significative en cas de bonne indication et peut sauver des vies dans certaines situations.

Toutefois, la cortisone devrait, en principe, être utilisée à la dose la plus faible possible et pour une durée aussi courte que nécessaire, compte tenu de ses effets indésirables. Première publication dans la revue «info» n° 152 (juin 2019) de l’, pp.9 à 12 (bibliographie comprise). Nous reproduisons la contribution originale dans une version légèrement raccourcie.

Pour une meilleure lisibilité, nous avons clarifié la structure du texte et souligné les termes importants en caractères gras. Cet article vous plaît? En Suisse, 2 millions de personnes sont atteintes de rhumatismes. Grâce à votre donation, vous nous aidez à soutenir les personnes atteintes et à leur fournir des informations importantes.

Comment remplacer la cortisone par un produit naturel ?

Un puissant effet cortisone-like – Les scientifiques savaient depuis longtemps que le cassis possédait une activité anti-inflammatoire importante. Mais ce n’est que tout récemment qu’ils ont pu confirmer, par des études pharmacologiques et cliniques, l’usage traditionnel anti-rhumatismal et anti-allergique des feuilles de la plante.

  • Ils ont détecté dans ces feuilles une importante activité anti-inflammatoire de type cortisone-like qui les rend du coup beaucoup plus efficaces que les solutions habituelles à base de cassis comme les macérats glycérinés.
  • Les feuilles de cassis, ou feuilles de groseillier noir, se sont, en effet, révélées beaucoup plus riches en flavonoïdes que le fruit de la même plante.

Il s’agit notamment de rutosides aux effets anti-oxydants, analgésiques, anti-allergiques et anti-inflammatoires, Chez l’allergique, cette activité cortisone-like permettra de limiter l’emploi d’anti-histaminiques et de corticoïdes. Et enfin, les feuilles de cassis contiennent des oligo-proanthocyanidines (OPC) qui inhibent la synthèse de certaines substances ayant pour effet de déclencher des réactions allergiques et inflammatoires.

Quels sont les médicaments à ne pas associer ?

L’alcool, les anticoagulants et les antibiotiques – Il ne faut pas combiner les anticoagulants, les anti-vitamines K et les antibiotiques avec de l’alcool. En effet, il existe un risque que l’effet augmente ou diminue après avoir été métabolisé ensemble dans le foie.

Comment boire prednisolone ?

Posologie et mode d’administration – Posologie RESERVE A L’ADULTE ET A L’ENFANT DE PLUS DE 10 KG. PREDNISOLONE BIOGARAN 20 mg est adapté aux traitements d’attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l’adulte et l’enfant de plus de 10 kg. En traitement d’entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. ADULTE La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement. Traitement d’attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées. Population pédiatrique ENFANTS DE PLUS DE 10 KG La posologie doit être adaptée à l’affection et au poids de l’enfant. Traitement d’attaque : de 0,5 à 2 mg/kg/jour. A titre indicatif : ½ à 2 comprimés pour un enfant de 20 kg. La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s’envisager qu’après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu’au cours de la décroissance aucun rebond n’est observé. EN GENERAL Le traitement « à la dose d’attaque » doit être poursuivi jusqu’au contrôle durable de la maladie. En cas de traitement au long cours, la décroissance doit être lente. L’obtention d’un sevrage est le but recherché. Le maintien d’une dose d’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire. Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas. ARRET DU TRAITEMENT Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie. Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d’ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l’arrêt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne. Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l’arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance. Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg d’équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d’hydrocortisone jusqu’à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d’équivalent prednisone par jour, il est possible d’y adjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un équivalent d’hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n’éliminent pas, à eux seuls, la possibilité de survenue d’insuffisance surrénale au cours d’un stress. Sous hydrocortisone ou même à distance de l’arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d’augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d’hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection. Mode d’administration Voie orale. Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 5 mg de prednisolone. Si la dose calculée en fonction du poids est inférieure à 5 mg par jour, il existe un dosage plus approprié. Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se délite rapidement dans la bouche grâce à la salive. Mettre le comprimé orodispersible dans la bouche, laisser fondre, avaler et boire un verre d’eau. Chez l’enfant de moins de 6 ans, le comprimé pourra être délité au préalable dans un peu d’eau, puis avalé. Ne pas croquer le comprimé pour éviter le risque d’amertume. Comprimé orodispersible.

  • Comment utiliser prednisolone Mylan 20 mg ?

    Si vous devez prendre ce traitement sur une durée prolongée et à des doses inférieures à 20 mg par jour, il existe des dosages plus appropriés. Ce médicament est utilisé par voie orale. Vous devez dissoudre les comprimés dans un verre d’eau.

    Quel médicament ne pas prendre avec de la cortisone ?

    Passer au contenu La cortisone induit peu d’interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments. Il faut cependant être prudent quand on associe la cortisone:

    à des médicaments diminuant le taux sanguin de potassium (ex : diurétiques, certains laxatifs) à des médicaments pouvant avoir des effets indésirables en présence d’une baisse du taux sanguin de potassium (ex : digitaline) à des médicaments entrainant une diminution du taux sanguin de cortisone (ex : rifampicine, carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) ou une diminution de l’absorption digestive de la cortisone (ex : pansement gastrique) au lithium (diminution du taux sanguin de lithium)

    Par ailleurs, la cortisone peut augmenter la glycémie et les chiffres de pression artérielle et les patients prenant des traitements antidiabétiques ou antihypertenseurs devront adapter leur traitement en fonction de cela.

    En cas de doute, n’hésitez pas à solliciter votre médecin

    Est-ce que la cortisone est bon pour la toux ?

    Corticostéroïdes inhalés chez l’adulte présentant une toux depuis plus de trois semaines Contexte Il n’existe souvent aucune cause évidente de la toux qui dure depuis plus de trois semaines. L’absence de cause claire rend le traitement de la toux difficile. Les directives actuelles recommandent dans les nombreux cas de personnes présentant une toux depuis plus de trois semaines, d’administrer des corticostéroïdes inhalés (CSI), qui sont couramment utilisés pour traiter l’asthme et d’autres maladies impliquant l’inflammation des voies respiratoires. Question de cette revue Nous voulions déterminer si l’administration de stéroïdes inhalés à des adultes présentant une toux depuis plus de trois semaines ou plus longtemps leur avait été bénéfique. Nous avons examiné les preuves issues d’essais cliniques. Nous avons analysé les effets des CSI comparativement à un placebo sur la gravité de la toux, la fonction pulmonaire, les complications de la toux et l’inflammation des voies respiratoires, ainsi que la sécurité d’emploi de ce traitement. Caractéristiques des études Nous avons trouvé huit études portant sur 570 personnes présentant une toux depuis plus de trois semaines. Les études ont inclus différents types de participants en termes d’âge, de durée de la toux et de facteurs de risque de la toux. Les études différaient aussi par les types de CSI, les doses, les durées de traitement et les types d’inhalateur utilisés. La gravité de la toux a été mesurée à l’aide de différentes échelles. Principaux résultats Nous avons examiné la proportion de personnes qui ont été cliniquement guéries ou ont montré une amélioration significative dans la gravité de la toux au titre de notre critère de jugement principal, mais les données étaient trop mélangées pour nous permettre de tirer la moindre conclusion. Ces différences entre les études ont aussi empêché le regroupement des résultats pertinents des études pour la proportion de personnes présentant une amélioration de la toux et une amélioration moyenne dans un type spécifique d’échelle de la toux. Il existait des preuves de faible qualité que les CSI ont réduit le score de gravité de la toux. Les données étaient insuffisantes sur les modifications de la fonction pulmonaire, les complications de la toux et les marqueurs d’inflammation pour permettre le regroupement des résultats. Il existait des preuves de qualité modérée indiquant que le traitement par CSI n’a pas augmenté le risque d’événements indésirables. Conclusion et recherches futures Cette revue a démontré que les effets des CSI pour le traitement de la toux subaiguë et chronique sont contradictoires. Il est nécessaire de réaliser d’autres études portant sur des populations de patients, des interventions, des mesures de critères de jugement et une notification des résultats plus homogènes afin de déterminer si les CSI contribuent au traitement de la toux subaiguë et chronique chez l’adulte. Ce résumé en langage simplifié Cochrane a été rédigé en décembre 2012. If you found this evidence helpful, please consider donating to Cochrane. We are a charity that produces accessible evidence to help people make health and care decisions. Conclusions des auteurs: Les études étaient très hétérogènes et les résultats étaient contradictoires. L’hétérogénéité de la conception des études doit être résolue dans les futures recherches afin de tester l’efficacité de cette intervention. Les directives internationales relatives à la toux recommandent qu’un essai portant sur les CSI soit envisagé chez des patients uniquement après une évaluation complète comprenant des radiographies pulmonaires et la considération de la spirométrie et d’autres investigations appropriées. Lire le résumé complet. Contexte: Une toux persistante est un problème clinique courant. Malgré des investigations approfondies et une prise en charge empirique, une proportion considérable des personnes présentant une toux subaiguë et chronique ont une toux inexpliquée, pour laquelle les options de traitement sont limitées. Tandis que les directives actuelles recommandent les corticostéroïdes inhalés (CSI), les preuves issues des recherches sur cette intervention sont contradictoires. Objectifs: Évaluer les effets des CSI pour le traitement de la toux subaiguë et chronique chez l’adulte. Stratégie de recherche documentaire: Nous avons effectué une recherche dans le registre spécialisé du groupe thématique Cochrane sur les voies respiratoires, le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), MEDLINE, EMBASE et ClinicalTrials.gov en décembre 2012 et nous avons effectué des recherches manuelles. Critères de sélection: Deux auteurs ont indépendamment évalué tous les essais potentiellement pertinents. Toutes les comparaisons randomisées publiées ou non des CSI versus placebo chez l’adulte présentant une toux subaiguë ou chronique ont été incluses. Les participants présentant une maladie respiratoire chronique et un asthme connus ont été exclus. Les études portant sur la toux asthmatique et la bronchite à éosinophiles étaient éligibles. Recueil et analyse des données: Deux auteurs ont indépendamment extrait des données relatives aux critères de jugement prédéfinis. Le critère de jugement principal était la proportion de participants présentant une guérison clinique ou une amélioration significative (plus de 70 % de réduction de la mesure de la gravité de la toux) lors du suivi (réussite clinique). Les critères de jugement secondaires incluaient la proportion de participants présentant une guérison clinique ou plus de 50 % de réduction de la mesure de la gravité de la toux lors du suivi, les variations moyennes des mesures de la gravité de la toux, les complications de la toux, les biomarqueurs d’inflammation et les effets indésirables. Nous avons demandé des données supplémentaires aux auteurs des études. Résultats principaux: Huit études principales, soit 570 participants, ont été incluses. La qualité méthodologique des études était globalement bonne. Une importante hétérogénéité clinique due aux différences en termes de participants et d’interventions, ainsi qu’aux variations des résultats mesurés, a limité la validité des comparaisons entre les études pour la plupart des résultats. Des données relatives au critère de jugement principal de guérison clinique ou d’amélioration significative (> 70 %) étaient disponibles pour trois études seulement, qui étaient trop hétérogènes pour les regrouper. De même, l’hétérogénéité des caractéristiques des études a limité la validité de la méta-analyse des critères de jugement secondaires de la proportion de participants présentant une guérison clinique ou plus de 50 % de réduction de la mesure de la gravité de la toux et une guérison clinique. Un essai en groupes parallèles de la toux principalement chronique avec une « toux asthmatique » a identifié un effet significatif du traitement et a contribué à la majorité de l’hétérogénéité statistique pour ces résultats. Tandis que le traitement par CSI a abouti à une diminution moyenne du score de la toux de 0,34 écarts-types (DMS -0,34 ; IC à 95 % -0,56 à -0,13 ; 346 participants), la qualité des preuves était faible. L’hétérogénéité a aussi empêché la méta-analyse du résultat de la variation moyenne du score obtenu à l’échelle visuelle analogique. La méta-analyse n’a pas été possible pour les résultats de la fonction pulmonaire, des complications de la toux ou des biomarqueurs d’inflammation en raison de données insuffisantes. Il existait des preuves de qualité modérée indiquant que le traitement par CSI n’a pas significativement augmenté les chances de survenue d’un événement indésirable (RC 1,67 ; IC à 95 % 0,92 à 3,04). : Corticostéroïdes inhalés chez l’adulte présentant une toux depuis plus de trois semaines

  • Laisser un commentaire