Pourquoi JAi Des Vertiges?

Pourquoi JAi Des Vertiges?

Quelles sont les causes des vertiges ? – Les causes les plus fréquentes des vertiges sont les troubles de l’ oreille interne, les troubles visuels, le mal des transports, ainsi que les effets indésirables de certains médicaments, de l’ alcool, ou des drogues.

Quelles sont les causes possibles des vertiges ?

L’étourdissement est un terme populaire inexact souvent utilisé pour décrire diverses sensations connexes, comprenant :

Malaise (sensation d’être sur le point de s’évanouir) Sensation de vertige Déséquilibre (sensation de perte d’équilibre ou d’instabilité) Sensation de vaguement planer ou d’avoir la tête qui tourne Vertiges (sensation de mouvement en l’absence de mouvement réel)

Le vertige est un type d’étourdissement ressenti comme une fausse sensation de mouvement. Les personnes sentent généralement qu’elles, leur environnement, ou les deux, tournent. La sensation est similaire à celle produite par le jeu d’enfant consistant à tourner en rond, puis à s’arrêter tout à coup et à avoir l’impression que l’environnement tourne.

  1. Parfois, les personnes se sentent tout simplement tirées d’un côté.
  2. Le vertige n’est pas un diagnostic.
  3. Il s’agit de la description d’une sensation.
  4. Les personnes qui ont des vertiges peuvent aussi avoir des nausées et des vomissements, des problèmes d’équilibre et/ou des difficultés à marcher.
  5. Certaines personnes ont un mouvement saccadé des yeux (nystagmus) lors d’un épisode de vertige.

Différentes personnes utilisent souvent les termes « étourdissement » et « vertige » différemment, peut-être parce que ces sensations sont difficiles à décrire avec des mots. Les personnes peuvent aussi décrire leurs sensations différemment à des moments différents.

  • Par exemple, les sensations peuvent ressembler à un étourdissement une fois et à un vertige une autre fois.
  • Quelle que soit leur description, ces sensations peuvent être inquiétantes et même invalidantes, en particulier quand elles sont accompagnées de nausées et de vomissements.
  • Les symptômes causent des problèmes particuliers pour les personnes qui exercent une tâche exigeante ou dangereuse, comme la conduite, le vol, ou l’utilisation de grosses machines.

L’étourdissement représente 5 à 6 % des motifs de consultation médicale. Il peut survenir à tout âge mais devient plus fréquent avec l’âge. Il concerne 40 % environ des personnes de plus de 40 ans, à un moment ou à un autre. L’étourdissement peut être temporaire ou chronique.

Tronc cérébral et cervelet Voies nerveuses qui relient l’oreille interne au tronc cérébral et au cervelet

Bien qu’il y ait un certain chevauchement, les causes des étourdissements peuvent être globalement divisées en symptômes avec et sans vertige. Les causes les plus fréquentes d’étourdissement avec vertige sont les suivantes :

Céphalée migraineuse vestibulaire

Les causes les plus fréquentes d’étourdissements sans vertige sont les suivantes :

Effets de médicaments Causes multifactorielles

Très souvent, aucune cause particulière n’est trouvée, et les symptômes disparaissent sans traitement. Les informations suivantes peuvent aider les personnes présentant des étourdissements à décider si l’évaluation d’un médecin est nécessaire et les aider à savoir à quoi s’attendre lors de l’évaluation.

Céphalées Douleurs dans la nuque Difficultés à marcher Perte de conscience (évanouissement) Autres symptômes neurologiques (tels que la difficulté à entendre, à voir, à parler ou à avaler ou difficultés à déplacer un bras ou une jambe)

Les personnes qui présentent des signes avant-coureurs, celles dont les symptômes sont graves ou ont été continus pendant plus d’une heure, et celles qui vomissent doivent aller à l’hôpital tout de suite. Les autres personnes doivent consulter leur médecin dès que possible.

  1. Les personnes qui ont eu un seul et bref épisode modéré (moins de 1 minute) sans autres symptômes peuvent choisir d’attendre et de voir si elles ont un autre épisode.
  2. Chez les personnes présentant des étourdissements, les médecins posent d’abord des questions sur les symptômes et les antécédents médicaux de la personne.

Le médecin réalise ensuite un examen clinique. Les observations réalisées pendant le relevé des antécédents et l’examen clinique les aiguillent souvent sur la cause des étourdissements et les examens complémentaires qui pourraient s’avérer nécessaires (voir tableau ).

En plus des signes avant-coureurs, les caractéristiques importantes que les médecins demandent comprennent la gravité des symptômes (les personnes sont-elles tombées ou ont-elles été absentes au travail), la présence de vomissements et/ou de sifflements dans les oreilles, si les symptômes vont et viennent ou ont été continus, et les déclencheurs possibles des symptômes (par exemple, changement de position de la tête ou prise d’un nouveau médicament).

Pendant l’examen clinique, les examens des oreilles et des yeux et l’examen neurologique sont particulièrement importants. L’audition est testée, et les oreilles sont examinées concernant les anomalies du conduit auditif et du tympan. Les mouvements anormaux, et le nystagmus des yeux sont vérifiés.

  • Le nystagmus suggère un trouble affectant l’oreille interne ou plusieurs connexions nerveuses du tronc cérébral.
  • Avec le nystagmus, les yeux exécutent un mouvement saccadé et rapide et répété dans un sens et puis reviennent plus lentement dans leur position initiale.
  • Les médecins tentent délibérément de déclencher un nystagmus si les personnes n’en ont pas spontanément parce que la direction dans laquelle les yeux se déplacent et la durée du nystagmus aident les médecins à diagnostiquer la cause de vertige.

Pour déclencher un nystagmus, les médecins font d’abord allonger les personnes sur le dos et les font rouler doucement d’un côté à l’autre tout en regardant leurs yeux. Les spécialistes font parfois porter aux personnes des loupes épaisses, à sens unique, appelées lentilles de Frenzel.

Les médecins peuvent facilement voir les yeux agrandis des personnes à travers les lentilles, mais les personnes voient flou et ne peuvent rien fixer visuellement (la fixation visuelle rend plus difficile le déclenchement du nystagmus). Au cours de la manœuvre d’induction du nystagmus, les mouvements de l’œil peuvent être enregistrés en utilisant des électrodes (qui se collent sur la peau) placées autour de chaque œil (électronystagmographie) ou par une caméra vidéo fixée aux lentilles de Frenzel (vidéo d’électronystagmographie).

Si aucun nystagmus ne se produit avec le roulement d’un côté à l’autre, les médecins tentent d’autres manœuvres. Ces autres manœuvres comprennent la mise en place d’eau glacée dans le conduit auditif (test calorique) et le changement rapide de position de la tête des personnes ( manœuvre de Dix-Hallpike Vertige positionnel paroxystique bénin Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est un trouble fréquent provoquant de courts épisodes de vertige (fausse sensation de mouvements ou de tournis) en réponse à des changements. ). Les médecins procèdent aussi à un examen neurologique complet, en accordant une attention particulière à des tests de marche, d’équilibre et de coordination. La nécessité des tests chez les personnes présentant des étourdissements ou des vertiges dépend de ce que les médecins trouvent au cours de l’étude des antécédents et de l’examen clinique, en particulier si des signes avant-coureurs sont présents. Pour les personnes présentant une crise soudaine d’étourdissement qui est toujours en cours, les médecins appliquent généralement un capteur d’oxygène au bout du doigt et mesurent le glucose sanguin dans une goutte de sang prélevée au bout du doigt.

Certaines femmes passent un test de grossesse. Les personnes présentant des signes avant-coureurs nécessitent généralement l’imagerie par résonance magnétique stimulée par gadolinium (IRM), de même que les personnes sans signes avant-coureurs qui ont eu des symptômes pendant longtemps. Un test vestibulaire complet est parfois effectué.

Ce test comprend une électronystagmographie vidéo (enregistrement et analyse numérisés des mouvements oculaires anormaux), un test du siège tournant (détection de mouvements oculaires anormaux lorsque la personne est assise sur un siège en rotation) et un test du potentiel évoqué myogénique vestibulaire.

Ces tests sont généralement effectués par des médecins qui se spécialisent dans les soins de l’oreille (ORL). La cause des étourdissements est traitée dès que possible. Le traitement comprend l’arrêt ou la réduction de la posologie d’un médicament qui est la cause ou le passage à un autre médicament. Les nausées et vomissements peuvent être traités avec des médicaments comme la méclizine ou la prométhazine.

Chez les personnes présentant des vertiges associés à une migraine, celle-ci est traitée. Si le vertige persiste pendant une longue période, certaines personnes bénéficient de la thérapie physique pour les aider à faire face à leur sens perturbé de l’équilibre.

Éviter les mouvements qui peuvent déclencher l’étourdissement, comme lever les yeux ou se baisser Disposer les objets à des niveaux qui sont faciles à atteindre Se lever lentement après avoir été assis ou couché Serrer les mains et fléchir les pieds avant de se lever Exercices d’apprentissage qui combinent les yeux, la tête et les mouvements du corps pour contribuer à prévenir les étourdissements Suivre une thérapie de réadaptation vestibulaire (forme spécialisée de thérapie physique qui cible les symptômes de la dysfonction vestibulaire périphérique et centrale)

Avec le vieillissement, de nombreux facteurs rendent l’étourdissement et les vertiges plus courants. Les organes impliqués dans l’équilibre, en particulier les structures de l’oreille interne, fonctionnent moins bien. Il devient plus difficile de voir dans la pénombre.

Les mécanismes de l’organisme qui contrôlent la tension artérielle répondent plus lentement (par exemple, pour la position debout). Les personnes âgées sont également plus susceptibles de prendre des médicaments qui peuvent causer des étourdissements. Bien que les étourdissements et les vertiges soient désagréables à tout âge, ils posent des problèmes particuliers pour les personnes âgées.

Les personnes fragiles ont un risque beaucoup plus élevé de tomber et de se blesser gravement quand elles sont prises d’étourdissements. Même si elles ne tombent pas, leur peur de tomber affecte souvent de manière significative leur capacité à réaliser des activités quotidiennes.

Les étourdissements et vertiges résultent souvent de troubles qui affectent l’oreille interne ou les parties du cerveau impliquées dans l’équilibre ou de l’utilisation de certains médicaments délivrés sur ordonnance. Les symptômes peuvent inclure un évanouissement, une perte d’équilibre, des vertiges, une sensation d’étourdissement ou de nage difficile à décrire, ou une combinaison de plusieurs. Des céphalées graves et tout signe de difficulté au niveau de la fonction cérébrale (comme la difficulté à marcher, parler, voir ou avaler) sont des signes avant-coureurs, mais même des symptômes vagues peuvent être dus à une affection grave. Les personnes présentant des signes avant-coureurs doivent consulter un médecin sans tarder, et ont souvent besoin de tests complémentaires. Les médicaments, tels que la méclizine ou le diazépam, contribuent souvent à soulager les vertiges, et la prochlorpérazine peut contribuer à soulager les nausées.

Quand il faut s’inquiéter des vertiges ?

La consultation programmée pour vertiges – Dans les autres cas, une consultation quelques jours ou quelques semaines après l’ épisode de vertige est utile. Il est indispensable de consulter un médecin après tout vertige ou malaise accompagné d’une incapacité (ex.

Avant de vous rendre chez le médecin, listez les caractéristiques du vertige pour pouvoir les décrire le plus précisément possible.La crise vertigineuse motivant votre consultation est-elle la première ou non ?Quelle est la durée de la ou des crises, leur fréquence s’il y en a plusieurs ?Le début des crises vertigineuses a t-il été progressif ou brutal ?Avez-vous une impression de mouvement de l’environnement ou de vous-même ?Les crises sont-elles accompagnées d’autres symptômes ( sueurs,, ) ?Les vertiges ont-ils été déclenchés par un mouvement, une position du corps ou un stress ?Avez-vous eu dans le passé des problèmes d’oreille (chirurgie, infections, traumatismes) ou de maladie chronique ?Y a-t-il dans votre famille des personnes sujettes aux vertiges ?

Listez l’ensemble des traitements que vous prenez (prescrits ou non) pour en faire part à votre médecin.

Collège des Enseignants de Neurologie.Vertige. Site internet : Cen. Paris ; 2020 Toupet M, Bozorg Grayeli A. Diagnostic d’un vertige en pratique. EMC – Neurologie 2013;10(3):1-13, Tarnutzera A A, Holyb J, Straumanna D, Bükic B. Les derniers développements du diagnostic des vertiges. Forum médical Suisse 2016;16(16):369–374 Haute Autorité de santé- Collège de masso-kinésithérapie. Vertiges positionnels paroxystiques bénins : manœuvres diagnostiques et thérapeutiques. Site internet : HAS. Saint-Denis La Plaine (France) ; 2017

: Que faire en cas de vertiges ?

Est-ce dangereux d’avoir des vertiges ?

À quel moment faut-il s’inquiéter quand on a des vertiges ? –

Dr Sylvie Imbaud-Genieys : « En fait un vertige peut être le signe de quelque chose de grave, il ne faut donc pas le négliger et consulter le plus vite possible. Un vertige, ce n’est pas normal, il faut faire des examens pour comprendre ce qui se passe et trouver la cause.

    Est-ce que les vertiges peuvent passer tout seul ?

    Le vertige positionnel est presque toujours bénin – Ce sont donc des vertiges positionnels : on peut les ressentir en penchant la tête à gauche et pas à droite, ou inversement. Ces vertiges surviennent par épisodes qui sont accompagnés de nausées et de vomissements.

    Comment savoir si les vertiges viennent du stress ?

    Le stress, une cause non négligeable des vertiges – Certains facteurs comme le stress peuvent donner une impression de chanceler, d’étourderies, de tête qui tourne, on parle alors de « faux vertiges ». Le surmenage, la pression, un épisode traumatique peuvent générer du stress et par conséquent une sensation de perdre l’équilibre.

    Le stress peut provoquer des palpitations, accélérer la respiration et vous donner une impression de tête qui tourne, de rotation, d’être étourdi. Ces vertiges ne sont pas directement liés à un dysfonctionnement des organes de l’équilibre. Si les vertiges persistent alors que vous n’êtes pas du tout stressés, consultez un médecin ORL qui procédera à des examens plus précis au niveau de l’audition.

    D’autres causes non dysfonctionnelles de l’oreille interne peuvent aussi expliquer cette sensation de perte d’équilibre :

      Les troubles de la vue et les migraines ophtalmiques. L’hypotension orthostatique. Pas assez de sucre dans le sang : l’hypoglycémie. La carence en fer : l’anémie. Le mode de vie : fatigue, manque de sommeil. Des peurs : l’agoraphobie, l’anxiété sociale, les crises d’angoisse. L’hypertension artérielle.

    Est-ce que la fatigue peut provoquer des vertiges ?

    La fatigue et les vertiges La fatigue peut favoriser la survenue des troubles de l’équilibre et vous donner la sensation d’avoir la tête qui tourne.

    Quels sont les différents types de vertiges ?

    On distingue le vertige d’origine périphérique qui est le plus fréquent et presque toujours unilatéral, du vertige d’origine centrale où la lésion se situe au niveau du tronc cérébral ou du cervelet.

    Quand s’arrête les vertiges ?

    Combien de crises de vertiges avant de consulter ? – Il n’y a pas besoin d’attendre que se succèdent plusieurs crises avant de penser à consulter un médecin. Bien entendu, ça n’est pas une urgence vitale. Toutefois, il s’agit d’une urgence diagnostique.

    1. En effet, c’est uniquement lors de la crise que l’on peut déterminer quelle partie de l’oreille interne est impliquée.
    2. La crise peut durer une journée, voire quinze jours soit, dans le cas des vertiges dits « positionnels » (déclenchés par un changement de position), elle se répète tous les jours.
    3. Il faut alors consulter à ce moment précis.

    Enfin, certaines maladies notamment virales peuvent donner une unique crise de vertige, plus ou moins longue.

    Est-ce qu’un AVC peut provoquer des vertiges ?

    Un AVC (accident vasculaire cérébral) ou AIT (accident ischémique transitoire) : notamment au niveau du cervelet ou au niveau du tronc cérébral, ce qui va endommager de manière permanente (AVC) ou transitoire (AIT) les centres de contrôle de l’équilibre et donc provoquer un vertige.

    Quel organe peut donner des vertiges ?

    Ce type de vertige est provoqué par un problème dans l’oreille interne. De petits cristaux de calcium, appelés otolithes, se déposent de manière anormale dans un des canaux de l’oreille interne et perturbent son fonctionnement, ce qui entraîne les vertiges.

    Comment savoir si les vertiges viennent de l’oreille interne ?

    Comment savoir si des vertiges viennent de l’oreille interne ? – Les vertiges causés par le déplacement des cristaux dans les oreilles sont très spécifiques, Si un vertige apparaît au moment de tourner la tête, de se pencher, de se lever rapidement ou de se tourner dans le lit, cela peut indiquer la présence de cristaux pathologiques.

    • D’autres problèmes de l’oreille interne peuvent également entraîner des vertiges.
    • C’est notamment le cas de la maladie de Ménière et de la névrite vestibulaire,
    • Les symptômes associés sont dans ce cas de bons indicateurs, notamment en cas de nausée, de vomissements, de perte d’audition ou d’ acouphènes,

    Dans tous les cas, consulter un professionnel de santé comme un médecin ORL ou un neurologue spécialisé dans les problèmes d’équilibre est essentiel à un diagnostic précis et au choix du traitement adapté. En complément, vous pouvez également lire notre article sur comment soigner les vertiges de l’oreille interne ainsi que celui consacré aux vertiges associés à des acouphènes,

    Quels sont les différents types de vertiges ?

    On distingue le vertige d’origine périphérique qui est le plus fréquent et presque toujours unilatéral, du vertige d’origine centrale où la lésion se situe au niveau du tronc cérébral ou du cervelet.

    Qu’est-ce qu’un AVC de l’oreille ?

    Discussion – La dissection est provoquée par une déchirure intimale et la formation subséquente d’un hématome intramural à partir du sang circulant ou d’une lésion des vasa vasorum, La dissection sous-intimale provoque une sténose ou une occlusion de l’artère et la dissection sous-adventitielle provoque plutôt un anévrisme disséqué,

    La symptomatologie locale peut représenter la seule manifestation clinique ou précéder un événement central. Les symptômes locaux proviennent d’une compression des nerfs adjacents et leurs vasa vasorum, Les douleurs cervicales sont dues à une lésion directe des nocicepteurs par la distension du vaisseau et sont retrouvées chez environ deux tiers des patients,

    Les céphalées, d’installation progressive et fréquemment sévères, sont périorbitaires ou fronto-temporales, ipsilatérales à la dissection, Un syndrome de Horner ipsilatérale avec myosis et ptose palpébrale est dû à la distension des fibres sympathiques qui entourent la carotide et est souvent partiel et sans anhidrose car les fibres sympathiques responsables pour la vasodilatation et la transpiration proviennent d’une branche qui suit l’artère carotidienne externe,

    • Des neuropathies des nerfs crâniens (nerfs III, V, VI, XII ou IX) ou cervicaux sont autant de symptômes locaux retrouvés,
    • Comme chez notre patiente, un acouphène pulsatile peut être rapporté.
    • Il est dû à une transmission des turbulences du flux sanguin vers l’oreille interne,
    • Les symptômes centraux sont l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’accident ischémique transitoire ou l’amaurose fugace,

    La dissection peut provoquer la formation d’un thrombus ou moins fréquemment une hypoperfusion centrale. L’hémorragie sous-arachnoïdienne est une manifestation plutôt rare, due à une rupture du vaisseau, comme les artères intracrâniennes n’ont pas de couche élastique,

    • Lorsque la présentation clinique est évocatrice d’une dissection, un bilan radiologique par angio-IRM ou angio-CT du neurocrâne avec les axes pré-cérébraux doit être effectué.
    • L’imagerie peut montrer une occlusion artérielle, une sténose, un pseudoanévrisme, une déchirure de l’intima, une double lumière ou un hématome intra-mural.

    Une reconstruction tridimensionnelle est utile pour mieux détecter la dissection et l’hémorragie dans la média ou sous-endothéliale. Le choix de la modalité d’imagerie reste épineux et est principalement influencé par les habitudes de l’hôpital et de l’examinateur ainsi que par la disponibilité des appareils.

    La sensibilité et la spécificité sont similaires, En comparaison à l’IRM, le CT est limité par l’utilisation de produit de contraste, l’irradiation et la difficulté d’interprétation d’une éventuelle ischémie cérébrale, Une IRM cérébrale devrait être effectuée chez tous les patients afin de détecter une éventuelle lésion ischémique silencieuse, préférentiellement limitées à un seul territoire,

    L’angiographie par soustraction a longtemps été le gold-standard en cas de suspicion de dissection. Actuellement, elle est utilisée lors d’imagerie négative avec une suspicion clinique haute, Un examen par écho-doppler peut être utilisé pour détecter une dissection, mais sa sensibilité et spécificité sont légèrement inférieures aux investigations susmentionnées,

    Les entités associées aux défauts du tissu conjonctif avec atteinte vasculaire sont par exemple la dysplasie fibro-musculaire, les syndromes de Marfan ou Ehlers-Danlos, la déficience en alpha-1-antitrypsine ou une dilatation de la racine de l’aorte, Les facteurs de risques secondaires sont les manipulations cervicales, le traumatisme crânien ou cervical, une infection récente, spécialement des voies respiratoires hautes, l’hypertension artérielle, la présence d’une pathologie migraineuse, la contraception orale et le tabagisme,

    Il n’existe qu’une seule étude randomisée au sujet de la prise en charge de la dissection cervicale et on déplore l’absence de recommandations «evidence-based», Une approche au cas par cas reste de rigueur. La majorité des dissections cervicales guérissent spontanément, le but du traitement vise à éviter les complications thromboemboliques et à restaurer la circulation cérébrale,

    Le traitement médicamenteux est basé sur un traitement antiagrégant ou anticoagulant. Lors de lésions traumatiques, un traitement antiagrégant est à privilégier en raison du meilleur profil de risque au niveau des séquelles neurologiques, L’anti-agrégation est également recommandée lors d’AVC étendu afin de diminuer le risque de transformation hémorragique ainsi que chez les patients présentant une symptomatologie locale sans ischémie cérébrale ou une circulation cérébrale collatérale inadéquate,

    Le régime antiagrégant à privilégier est soit l’acide acétylsalicylique soit le clopidogrel pour une durée minimale de trois mois, En cas de sténose sévère, d’occlusion, de thrombus flottant, de pseudo-anévrisme ou en présence de symptômes persistants sous traitement anti-thrombotique, le traitement anticoagulant sera privilégié,

    Lors de dissections spontanées, un traitement anticoagulant par anti-vitamine K (AVK) est indiqué (INR 2,0 à 3,0). L’évidence pour les nouveaux anticoagulant oraux (NACO) est très limitée, probablement avec un risque de récidive d’AVC similaire, moins de complications hémorragiques, mais plus d’aggravation radiologique que lors d’un traitement par AVK,

    Suite à une anticoagulation de 3 à 6 mois, un traitement antiagrégant de longue durée devrait être débuté, Il n’existe pas de consensus sur la durée optimale de l’anti-agrégation, Plusieurs études ont démontré un risque d’hémorragie cérébrale similaire entre traitement anticoagulant et antiagrégant sans différence au niveau de la mortalité et morbidité,

    En cas d’AVC provoqué par dissection, les critères usuels de thrombolyse systémique ou intra-artérielle s’appliquent, Les risques associés sont l’extension de l’hématome intramural, la dislocation du thrombus avec embolisation secondaire ou l’hémorragie sous-arachnoïdienne, Le traitement endovasculaire regroupe le coiling du pseudo-anévrisme, le stenting et l’embolisation de l’artère disséquée.

    Les indications sont la persistance des symptômes malgré un traitement pharmacologique adéquat, la progression d’un anévrisme ou une réduction de la circulation cérébrale, Le traitement endovasculaire n’est pas recommandé d’emblée en raison des risques opératoires élevés,

    Les traitements chirurgicaux consistent en la ligature artérielle, la thromboendarterectomie, le bypass ou la greffe d’interposition, Un premier suivi par imagerie doit être proposé dans les trois à six mois pour évaluer la recanalisation et l’évolution de la dissection. Environ 15 à 25% des occlusions ou sténoses persistent,

    Une récidive est possible, spécialement chez le patient avec une prédisposition génétique. Une durée de suivi n’est pas clairement définie dans la littérature. Les facteurs de risque secondaires sont à traiter et les manipulations cervicales à éviter,

Laisser un commentaire